Une défense juste touche le tribunal, mais un pratiquant n’en est pas moins condamné arbitrairement (Photos)

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Nom: Li Changli (李长利)
Genre: Masculin
Âge: Inconnu
Adresse: Inconnue
Profession: Inconnue
Date de la dernière arrestation : Fin 2008
Dernier lieu de détention: Bureau de la sécurité publique du district Longquanyi dans l’agglomération de Chengdu, province du Sichuan (四川省成都市龙泉驿区公安局)
City: Chengdu
Province: Sichuan
Persécution endurée : Emprisonnement, Torture, Condamnation illégale
Avocat de la défense: Me. Du Peng (杜鹏)

Le tribunal du district Longquanyi a illégalement jugé le pratiquant de Falun Gong M. Li Changli le 13 octobre 2009. L’avocat de la défense de M. Li, M. Du Peng, du Cabinet d'avocats Luotai à Luoyang, dans la province du Henan, a offert une défense saine de l’innocence de son client. Mais sans la moindre base légale, la cour a néanmoins condamné M. Li Chengli à huit ans de travaux forcés, suivant un terme internement pré-établi. Le Président Yang Dejun de la Cour du district Longquanyi était le juge principal.


Défendre l’innocent
L’avocat de la défense a souligné que c’était sans mérite légal pour le procureur public d’utiliser l’Article 300 de la Loi criminelle pour inculper des pratiquants de Falun Gong. Leur " accusation " était sans fondement. Il a demandé au procureur public de fournir une base légale pour déclarer que Falun Gong qui suit les principes Authenticité-Bienveillance-Tolérance, était une " secte ". Le procureur public n’a jamais pu y répondre.

Après avoir défendu son client en citant les valeurs universelles de la liberté de religion et le fait que les pratiquants de Falun Gong n’avaient commis aucun crimes contre la société. L’avocat Du Peng a été jusqu’à faire l’éloge de l’immense valeur du Falun Gong pour améliorer les standards moraux. Il a demandé à la cour : "Si Vérité-Bienveillance-Tolérance est mauvais, cela signifie-t-il que Mensonges,-Malveillance -Violence est bon" ?

Dans sa déclaration finale au jury, M. Li Changli a établi que ses actions n’avaient causé aucun tort à la société. Il a demandé au juge : "Qu’ai-je fait de mal ? " Le juge n’a pas pu répondre mais a dit : "Si vous avez des questions, ne vous adressez pas à la cour ! "


La colère du public suite à la condamnation illégale
Lorsque le juge en chef a annoncé huit ans d’emprisonnement pour M. Li Changli, tous les spectateurs étaient sous le choc. Le père de 73 ans de M. Li qui a une maladie de cœur, a tapé du poing sur la table de la défense et dit que la cour était une " mafia. " Il était tellement en colère qu’il a presque jeté une tasse à la figure du juge. Les proches de M. LI sont aussi allés trouver le juge et les jurés, leur demandant pourquoi ils avaient condamné M. Li en dépit du fait que l’accusation ne reposait sur aucune base légale. Un vieil homme a crié " Vérité-Bienveillance-Tolérance " est bon ! et insulté Jiang Zemin.

Le procureur public et les jurés n’ont pas osé répondre à leurs questions. Escortés par les policiers du tribunal, tous ont baissé la tête et quitté la salle.

Le procès a violé la loi et fait apparaître la véritable nature de la persécution contre Falun Gong
Durant le procès, M. Li Changli a été forcé à porter un uniforme de prisonnier, a été menotté les mains derrière le dos et enchaîné à la grille derrière lui. Selon les procédures légales, avant que la cour ne prononce la condamnation, tous les prévenus sont considérés innocents et leur dignité humaine devrait être respectée. Les restrictions ne concernent que ceux qui ont des intentions violentes. Menotter M. Li, un individu bienveillant et doux était une insulte perfide.

Non seulement cela, après avoir annoncé la condamnation, le Juge en chef a conduit la police du tribunal à faire sortir M. Li de la salle sans lui demander s’il voulait faire appel. Ceci l’a partiellement privé de son droit à faire appel et était illégal.


Une famille autrefois heureuse est brisée


M. Li Changli et son épouse, Liu Lifen
La petite Weihong, 6 ans


La maison de M. Li Changli a été mise à sac par la police aux alentours de minuit le 29 avril. M. Li et son épouse, Li Lifen, ont été forcés de se cacher, laissant leur fillette de cinq ans, Li Weihong avec ses grand-parents.

Fin 2008, M. Li et sa femme ont été arrêtés dans l'agglomération de Chongqing. Ils ont été condamnés à un an et demi de peine de camps de travail forcé. M. Li a été emprisonnée par la Septième division du Camp de travaux forcés de Xishanping dans le district de Beibei, agglomération de Chongqing. Mme Liu a été emprisonnée par la Quatrième division du Camp de travail forcé pour femmes de Shimaping dans le district de Beibei.

Le 25 février 2009, M. Li a été emmené au district de Longquanyi par la police du Bureau de la sécurité publique de Longquanyi, puis illégalement condamnée à encore huit ans.

La mère de Li Changli, 68 ans, et son père, 73 ans, dont les mains deviennent insensibles lorsqu'il est sous pression, endurent une grande pression et souffrance mentale. Ils n'ont aucun revenu. Non seulelemnt ils doivent prendre soin de leur petite fille et d'eux-mêmes mais aussi porter fréquemment de l'argent à M. et Mme Li dans les camps.

Néanmoins, selon un reportage de Minghui, afin d'obtenir la "preuve" leur permettant de persécuter M. Li Changli et sa femme, Zeng Yi et d'autres policiers du Bureau de la sécurité publique du district Longquanyi sont allés au domicile de M. Li à 1à du matin le 13 janvier 2009. Sans la présence d'aucun adulte dans la famille, ils ont interrogé Li Weihong, qui avait alors cinq ans et demi. Après l'interrogatoire, ils ont pris les empreintes digitales de Li Weihong comme "preuve". Les parents de M. Li Changli sont allés au Bureau de la Sécurité publique et au jardin d'enfants pour demander une explication. En dépit d'avoir violé la loi de protection des droits des femmes et des enfants et causé une grande détresse à un enfant, la police n'a fait aucune déclaration en réponse. La petite Weihong a été séparée de ses parents pendant un an. Elle leur a écrit une lettre : "Papa, Maman, je suis en première à présent. Vous me manquez, revenez vite!"

La lettre de Weighong a ses parents


Depuis le 20 juillet 1999, d'innombrables pratiquants ont été arrêtés et emprisonnés. De nombreux avocats et chercheurs indiquent que la répression du Falun Gong ne repose sur aucune base légale. L'arrestation, emprisonnement et condamnation de pratiquants de Falun Gong sont sous des actes criminels qui violent la loi.


Article écrit le 21 octobre 2009
Version chinoise disponible à http://www.minghui.org/mh/articles/2009/10/22/210901.html


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