Mon expérience au premier camp de travaux forcés pour femmes de la province du Shandong

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J'ai été condamnée à 1 an et demi de travaux forcés en 2008 et emprisonnée au premier camp de travaux forcés pour femmes de la province du Shandong.

Quand j'ai été amenée au camp , les gardes m'ont enfermée dans une cellule et une détenue « réformée » me surveillait.ls m'ont forcée à m'asseoir sur un petit tabouret en plastique et ne m'ont pas permis de bouger, ni de fermer les yeux, ni d'aller aux toilettes. je mangeais, buvais, excrétais et dormais dans la même cellule. Ils ne m'ont pas autorisée à quitter la cellule parce que je refusais d'être 'réformée ' et d’écrire ' les " Trois déclarations". Les brûlures causées par le frottement ont blessé mes fesses après être restée longtemps assise sur le tabouret. Mes mains étaient humides en les touchant. La détenue « réformée » a continué de calomnier le Falun Dafa. Je ne l'ai pas écoutée. Et puis, les gardes en ont envoyé une autre pour calomnier Falun Dafa devant moi. Je n'ai pas écouté cette personne non plus. Voyant que ceci n'avait aucun effet, les gardes ont changé leur tactique en employant des détenues ordinaires pour me surveiller, me forçant à marcher et réciter les "dix principes " du Parti communiste chinois (PCC). Les gardes ont également pris des tours pour me parler. Ils me réveillaient très tôt le matin et me gardaient réveillée jusqu’à très tard la nuit. Je dormais à même le sol et n’avais pas suffisamment de repos.

Pendant l’hiver de 2008, le camp de travail a été surchargé. Les plus jeunes ont dû dormir sur le sol. Pour aller aux toilettes la nuit, les détenues devaient marcher entre les têtes des autres. Le PCC a emprisonné beaucoup de personnes dans le camp de travail afin de gagner l'argent par le travail gratuit. Le camp de travail avait beaucoup de commandes. Certaines pour des jouets, certaines pour des boîtes de téléphone portable. Les détenues devaient travailler plus de dix heures par jour, 7 jours par semaine. Certaines détenues avaient des poignets et des doigts blessés à cause du travail répétitif. Certaines avaient des brûlures à cause des frottements sur leurs mains, certaines avaient des jambes enflées. Les détenues devaient demander la permission avant d'aller aux toilettes. On accordait la permission d'aller aux toilettes seulement si la demande de permission était correctement récitée. On n'a pas permis à une pratiquante d'aller aux toilettes parce qu'elle a refusé de réciter la déclaration.

Nous nous levions vers 5 h du matin en hiver, allions à l'atelier pour travailler à 7h:30 et nous travaillions jusqu’à 20h:30, sans pause pour le déjeuner. Parfois, nous avons dû travailler jusqu'à 23 h. Quand nous travaillions des heures supplémentaires dans nos cellules pour coller des sacs en papier, la colle dégageait une odeur terrible et nous rendait malades.

Nous avons travaillé au delà de nos limites physiques, et n’étions payés que 10 à 30 yuans, selon notre productivité. On nous donnait de la nourriture bon marché disponible.

Un jour de juillet 2008, le camp de travail a eu des visiteurs. La garde Sun Liqun nous a dit : " Si un visiteur vous parle, ne répondez pas, n'abaissez pas les masques sur vos bouches, prétendez être timides." Les gardes ont caché nos badges à nos poitrines et les cartes de nom de nos lits dans les cellules. Le garde Li Yu a caché les registres de productivité et la plupart des produits dans l'atelier et ils ont laissé qu’un ou deux produits devant nous. Les badges et les cartes de lit avaient nos noms, les termes de travaux forcés et d’autres informations. Sur les registres de productivité, était noté notre travail intensif.

Le matin du jour de l'inspection, l'atelier était très calme. Les gardes Sun Juan et Li Yu ont dit : " Il n'y a pas de quota aujourd'hui. C’est ok de faire moins. " Le deuxième jour, le camp de travail a retourné à ses anciennes manières.

L'aspect le plus grave dans le camp était comment ils dévastaient mentalement les pratiquantes. Les gardes nous obligeaient à regarder de fausses nouvelles qui calomniaient Falun Dafa, puis ils nous forçaient à écrire notre compréhension. Ils nous forçaient à écrire des résumés mensuels, semestriels et annuels, pour louer « la grandeur, la gloire et la droiture » du PCC, et exprimer notre appréciation du PCC. Les pratiquantes n'avaient aucune liberté personnelle. Nous étions surveillées même lorsque nous allions aux toilettes et il ne nous était pas permis de faire les exercices de Falun Dafa, ni de mentionner Falun Dafa.

Traduit de l’anglais au Canada le 16 septembre 2009

Version chinoise disponible à :
http://www.minghui.org/mh/articles/2009/9/8/207953.html

Traduit de l'anglais de :
http://clearwisdom.net/html/articles/2009/9/14/110789.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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