Mme Zhang Deping a été cruellement torturée dans la province du Sichuan

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Nom : Zhang Deping (张德萍)
Sexe : Femme
Âge : 40
Adresse : Sichuan, district de Guanghan, ville de Sanshui, Village de Shangle, groupe n°7
Profession : Ancienne employée de la Compagnie des conduits en acier de Yuhan, district de Guanghan

Date de la dernière libération : 19 mai 2009
Dernier endroit de détention : Camp de travaux forcés pour femmes de Nanmusi (楠木寺女子劳教所)

Ville : Zizhong
Province : Sichuan

Mots-clé de la persécution : travaux forcés, coups, renvoyée du travail, administration de drogues inconnues, confiscation de biens personnels, et plus.

Mme Zhang Deping a été capturée le 6 mai 2008, et forcée deux mois plus tard à subir la « rééducation » par le travail forcé. Pendant qu'elle était en prison, les gardes de la prison l'ont soumise à de nombreuses méthodes de torture. Mme Zhang a survécu à l'emprisonnement illégal et a été libérée du camp de travaux forcés après un an.

Au cours des dix dernières années, Mme Zhang et la famille de ses parents ont souvent été harcelés par des personnes du gouvernement municipal de Sanshui et du commissariat local. Généralement, plus d'une dizaine de personnes et plusieurs voitures surgissaient à chaque fois.

Vers 20h le 23 décembre 2001, alors que Mme Zhang travaillait au réservoir d'eau, les officiers de police Liu Guangjian, Liu Guangyong, Qing sanjiang, Liao Xianyong, Huang Yong, ainsi que d'autres du commissariat de la ville de Sanshui, ont fait irruption et ont pillé le bureau de Mme Zhang, sans montrer aucune pièce d'identité ni documents. Ils ont même menacé le président de la compagnie, en disant : « Comment osez-vous employer une pratiquante de Falun Gong ? Ne voulez-vous pas garder votre usine ? »

Ils se sont ensuite rendus chez Mme Zhang, ont confisqué ses livres de Dafa, et l'ont emmenée au commissariat de Sanshui, où elle a été torturée pendant deux jours. Mme Zhang a été libérée, mais elle a perdu son emploi.

Pendant le Festival de Printemps 2002, Mme Zhang et un autre pratiquant ont été arrêtés et emmenés au commissariat. On lui a menotté les bras autour d'un gros arbre pendant plus de 24h. Cela s'est passé le 9 février 2002, juste deux jours avant le Nouvel An lunaire chinois.

En 2008, le Parti communiste chinois (PCC) a intensifié la persécution des pratiquants à cause des Jeux olympiques de Pékin. Le matin du 6 mai 2008, Wang Yong, chef du département des forces armées de la ville de Sanshui, a mené les officiers de police Qing Sanjiang, Chen Quanwei, Tang Binbin, Liu Guangyong, Liu Guangjian et d'autres, du commissariat de la division de sécurité nationale, chez Mme Zhang pour de nouveau confisquer illégalement ses biens. Ils ont aussi emmené les livres de Dafa et les documents liés, son téléphone, une télévision couleur, une motocyclette, un vélo, plus de 200 yuans en espèces, et d'autres objets. Ils ont aussi brisé toutes les fenêtres, la porte ainsi que la porte de son voisin.

Mme Zhang a ensuite été emmenée au centre de détention du district de Guanghan, où elle a protesté contre sa détention illégale en refusant de signer un document du camp de travaux forcés. Le 31 juillet 2008, elle a été transférée au célèbre camp de travaux forcés pour femmes de Nanmusi, canton de Zizhong, province du Sichuan.

Dans ce camp de travaux forcés, on forçait les pratiquante à se « transformer ». On leur interdisait d'utiliser les toilettes, on les empêchait de dormir et de parler, elles devaient se tenir debout contre un mur pendant de longues périodes et s'asseoir sur un tabouret pendant de longs moments sans bouger. On ne leur donnait pas d'eau et lorsque quelqu'un demandait de l'eau, cette personne devait faire une demande en rédigeant un rapport d'auto-humiliation, ou elle était cruellement frappée.

Dès que les pratiquantes arrivaient au camp de travail, des drogues inconnues étaient ajoutées à leur nourriture, leurs règles s'arrêtaient, leurs pieds gonflaient. Parce que Mme Zhang résistait à la persécution, elle a été enfermée seule, et deux toxicomanes ont été désignées pour la harceler. En quelques jours elle a été battue au point de souffrir de lésions internes, de blessures traumatiques, et son corps était couvert de coupures et d'hématomes. Le gros orteil et le deuxième orteil de son pied droit ont été torturés jusqu'à être déformés. Alors qu'elle ne pouvait pas s'accroupir, on l'a forcée à s'accroupir et elle n'est plus parvenue à se redresser par la suite. Pendant la nuit, Mme Zhang ne pouvait pas dormir, parce que lorsqu'elle essayait de s'allonger, cela lui causait des douleurs insupportables. Après une heure ou deux elle s'endormait pour quelques instants, mais les détenues la réveillaient. Elle traversait alors une autre période interminable de douleurs atroces.

Le 5 août 2008, Mme Zhang a senti qu'elle ne pouvait plus endurer les tortures plus longtemps. Elle y a beaucoup réfléchi, et elle a alors renforcé sa foi ferme en Dafa, et s'est alors sentie beaucoup plus calme.

Au cours de la période pendant laquelle Mme Zhang a été torturée, elle n'a jamais coopéré avec les responsables de la prison. Elle n'a pas répondu à leurs questions, et ils n'ont pas pu trouver le moindre prétexte pour continuer à maltraiter les pratiquants. Après 22 jours de tourments, l'état de Mme Zhang était très faible. Les policiers ont temporairement arrêté de la torturer et l'ont enfermée avec une autre pratiquante. Plus tard, ils ont essayé de la forcer à travailler pour le camp, et elle a dit aux autres pratiquantes : « Nous ne devrions pas effectuer les tâches pour la prison, nous ne devrions pas coopérer avec des êtres pervers et nous ne devons rien faire qui seconde le Parti communiste chinois ». Ainsi quels qu'aient été les abus utilisés contre elle par les policiers, comme les coups, les insultes, l'interdiction d'utiliser les toilettes,... elle est restée déterminée. Quelqu'un l'a une fois frappée et elle a crié : « C'est contre les lois de battre les gens ! » Finalement, les policiers n'ont plus su comment agir envers elle.

Mme Zhang a refusé d'abandonner la pratique du Falun Gong et a refusé de travailler. Les fonctionnaires de la prison l'ont menacée de prolonger sa peine de prison (en l'augmentant de 13 jours par mois) et d'autres façons. Mais elle n'en a pas été affectée et elle s'est assise pour méditer et réciter les enseignements du Falun Dafa.

Le 7 octobre 2008, les membres de la famille de Mme Zhang et quelques compagnons de pratique lui ont rendu visite et lui ont apporté des vêtements et de l'argent en liquide, mais les gardes n'ont pas autorisés qu'ils la voient. Le lendemain, un responsable lui a parlé et a essayé d'utiliser ses sentiments envers sa famille et quelques tentations pour lui faire accepter de renoncer au Falun Gong. En parlant des Jeux olympiques de Pékin, le fonctionnaire de police a dit que le succès des Jeux montrait la puissance de la Chine, etc. Mme Zhang a répondu : « Cette période des Jeux olympiques est une humiliation dans l'histoire olympique. J'en suis la victime ». Le fonctionnaire lui a demandé : « Alors, que voulez-vous ? » Mme Zhang a répliqué : « Le Falun Gong est persécuté depuis neuf ans. Le Falun Gong n'a rien fait de mal. Les pratiquants n'ont rien fait de mal. Chacun d'eux devrait être libéré sans condition ». Le fonctionnaire a répondu : « C'est impossible. C'est la décision du comité central du PCC ». Depuis lors, plus aucun fonctionnaire de police n'a jamais reparlé avec Mme Zhang.

Le matin du 9 avril 2009, quatre chefs de prison, Ren Fengming, Bai Lu, Jin Aijun et Fu Qing, ont ordonné à la toxicomane Chen Wei de forcer Mme Zhang à signer et apposer son empreinte digitale sur un document de libération, mais elle a refusé. Les chefs ont alors désigné quatre détenues supplémentaires pour l'obliger à le faire, mais cela a de nouveau échoué. Les détenues ont ensuite commencé à battre brutalement Mme Zhang, et elles ont attrapé son pouce et ont apposé son empreinte de force. Mme Zhang leur a parlé avec la force de la justice : « Voici ce que fait le PCC, il vous utilisent tous pour faire de mauvaises choses ». En regard de cela, elle a été encore plus brutalement battue. Les détenues ont même déclaré que Mme Zhang avait volontairement donné son empreinte.

L'après-midi du 19 mai 2009, Mme Zhang n'a signé aucun document et a quitté dignement le camp de travaux forcés pour femmes de Nanmusi. Sur le chemin vers son domicile, Mme Zhang a appris que son père était décédé à cause des harcèlements répétés des policiers. Il est décédé le 20 mars 2009. Son frère avait appelé et avait demandé aux fonctionnaires du camp de travaux forcés de la libérer, mais ils ne l'ont même pas informée de son décès.

Après que Mme Zhang ait été libérée du camp, elle est restée sans foyer. Elle s'est rendue au commissariat de Sanshui pour demander la restitution de ses biens qu'ils avaient confisqués au cours du pillage de son domicile. Le commissariat ne lui a rien rendu, et lui a même demandé de se présenter chaque mois et de faire une demande d'autorisation chaque fois qu'elle voudrait quitter la ville. Ils lui ont également confisqué ses pièces d'identité, de sorte que Mme Zhang a dû mener une vie d'errance.

Persécuteurs

Commissariat de Sanshu (Tél : 86-838-5850002)

Chefs : Zeng Xuejun et Xu Yi

Officiers de police : Liu Guangyong, Liu Guangjian, Wang Mingqiang, Tang Binbin, Luo Yunhuan, Chen Yuwei

Ville de Sanshui, district de Guanghan :

Ren Jianping : chef délégué du gouvernement municipal

Wang Yong : chef du département des forces armées de la ville de Sanshui

Camp de travaux forcés pour femmes de Nanmusi :

Chefs : Zhang Xiaoying, Ren Fengming, Jiang Nan, Duan Yuanyuan, Fu Meiqing, Ao Jingjing, Yang Yijing, Chen Hua, Yang Sha, Luo Chunhua, Bai Lu, Jiang Li, Liu Lan, Shang Jing

Traduit de l'anglais en France le 05 septembre 2009

Version chinoise disponible à http://minghui.ca/mh/articles/2009/8/23/206895.html


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