Un ancien héro de l’armée chinoise aujourd’hui victime de la persécution (Photo)

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Pratiquant de Falun Dafa, M. Hu Jianhua était major dans l’Armée chinoise de libération du peuple et a été honoré d’une Citation du Mérite. Il a été arrêté plusieurs fois par le Parti communiste chinois (PCC) pour son adhérence aux principes de Falun Dafa : Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Il a été condamné à un an de travaux forcés puis à sept ans et demi d’emprisonnement.

M. Hu Jianhua

De longues maladies
Au cours de dix ans de vie militaire, M. Hu a souffert de diverses maladies, entre autres d’hypertension, d’hyperlipémie et de gastrite érosive. Plus tard, il a aussi contracté une maladie du coeur. Il a développé une hépatite, une spondylose cervicale, des migraines, de la sciatique, une sinusite et une pharyngite chroniques, une stomatite récurrente à long terme, un trachome, des problèmes de dents, des hémorroides et ça n’est pas exhaustif. Rien dans son corps ne semblait fonctionner correctement.

En 1993, M. Hu n’a pas pu continuer à assumer ses fonctions du fait de sa mauvaise santé et on lui a assigné un travail au Bureau du Commerce et de l’Industrie du district de Qiaokou, dans l’agglomération de Wuhan, province du Hebei. Il s’est mis en quête de tous les moyens existants pour guérir ses maladies, mais vainement. En conséquence, sa relation conjugale s’est détériorée, et cela a eu un grand impact sur son travail et son avenir.

Le bonheur d’apprendre Falun Dafa
Au mois d’août 1995, M. Hu a commencé à apprendre le Falun Gong et peu après toutes ses maladies ont disparu. Ce qui est arrivé à son père est encore plus incroyable. Ce dernier souffrait d’un cancer du poumon. Lorsqu’il a été hospitalisé, il a lu les enseignements de Falun Dafa et pratiqué les cinq exercices. Un mois plus tard, il était complètement guéri et on l’a autorisé à quitter l’hôpital. Il a aujourd’hui 80 ans passés et est encore en très bonne santé. Cultiver le Falun Gong a apporté à la famille de M. Hu de nombreuses bénédictions. Sa relation avec son épouse est redevenue harmonieuse et il était en forme. Cela a fait économiser bien des dépenses médicales et lui a permis de bien travailler.

Persécuté
Depuis juillet 1999, M. Hu Jianhua a été persécuté de nombreuses fois par le PCC. Il a été détenu suite à une décision administrative de sécurité et enfermé deux jours de plus dans un poste de police après avoir été libéré de sa détention. Il a de plus été détenu et retenu dans un centre de lavage de cerveau à trois reprises, arrêté quatre fois, et son domicile a été mis à sac également quatre fois. Le père de M. Hu et son épouse ont été convoqués à la Station de police de Hanjia de nombreuses fois. Un jour, la police du sous-département de la Section de sécurité du district Qiaokou a contraint la famille de M. Hu à payer trois mille yuans avant de le relâcher. Toutefois, la police a confisqué le reçu de la perquisition de son domicile afin de se partager l’argent entre eux. Les malfaiteurs ont fait suspendre son salaire plusieurs fois, et lors de sa détention au centre de lavage de cerveau et au camp de travaux forcés, ils ne lui ont même pas versé d’allocation vitale. Tout ceci a été fait en toute illégalité.


Expérience en camp de travaux forcés
Le 29 novembre 2000, M. Hu a été arrêté au travail par la police de la Station de police de Hanjia. Il a d’abord été détenu dans une maison humide et sombre au comité de voisinage pour trois jours avant d’être transféré à un centre de détention. Sept jours plus tard, il était condamné à un an de travaux forcés et détenu au Camp de travaux forcés de Hewan dans l’agglomération de Wuhan.

Lorsqu’il est arrivé au camp de travaux forcés, M.Hu a été forcé à réciter les règles et règlements du camp, à se tenir debout immobile pendant de longues périodes de temps et à regarder des programmes vidéo ou lire des articles ou des livres qui calomniaient le Falun Gong. Les gardiens ne laissaient pas les pratiquants dormir et essayaient de les forcer à écrire les Trois déclarations. Ceux qui refusaient de renoncer au Falun Gong étaient soumis à des tâches épuisantes et à des châtiments corporels y compris l’ "entraînement " dans la neige. Ces pratiquants étaient assaillis de coups de poings et de pieds, et forcés à porter de grosses pierres ou des dalles de ciment, pesant chacune des centaines de kilos. Ils étaient forcés de récolter le taro dans l'eau glaciale d'une mare de dix mètres de profondeur, vêtus seulement de shorts et les pieds nus. Les autorités du camp ne jetaient pas un regard à leurs pieds enflés et mordus par le froid. En été, les pratiquants étaient forcés à rester debout immobiles sous un soleil de plomb pendant de longues périodes de temps. Tout cela parce que le camp de travail avait reçu des ordres d’en haut et des promesses de bonus de 5000 à 20 000 yuans, s’ils obtenaient qu’un pratiquant renonce à ses convictions sous la pression. Par conséquent, certains des gardiens de la prison ont ordonné aux criminels (principalement des toxicomanes) de tabasser et torturer ces pratiquants. Ces malfaiteurs traînaient les pratiquants jusque dans les toilettes ou des endroits où personne ne pourrait les voir ou les entendre et les rouaient de coups. En hiver, ils arrosaient les pratiquants d’eau froide et ne les laissaient pas dormir de longtemps. Ils privaient également les pratiquants de leurs droits de correspondance et de recevoir les visites de leurs familles. Les pratiquants étaient gardés dans des cellules d’ isolation pendant des périodes allant jusqu’à six mois. Durant leur détention, ils n’étaient pas autorisés à acheter aucune chose de nécessité vitale et n’avaient droit qu’à deux repas par jour. C’était une pratique courante que les peines des pratiquants dans le camp soient prolongées.

Même sous d’aussi cruelles circonstances, M. Hu Jianhua a réussi à changer les gardiens de prison et les détenus avec la compassion et la tolérance d’un pratiquant. Il a écrit un partage de plus de 20 pages détaillant les bienfaits qu’il avait reçu de la pratique du Falun Gong. Il l’a remis aux gardiens de la prison et le document a largement circulé parmi les détenus. Beaucoup de gens se sont réveillés en lisant son partage et ont exprimé leur désir d’apprendre Falun Gong lorsqu’ils seraient libérés. Les détenus aussi bien que les gardiens s’adressaient à lui avec respect en l’appelant " commandant de bataillon " (il était commandant adjoint de bataillon lorsqu’il servait dans l’armée)


Quitter son domicile pour échapper à l’arrestation et au harcèlement
Le 1er novembre 2001, M. Hu a été libéré du Camp de travail forcé après un an de détention. En retournant à son unité de travail, il a été placé sous surveillance. Sept mois après avoir repris son travail, c’était le 20 juillet 2002, considéré comme un " jour sensible". La police de la station de police locale a essayé de l’arrêter. Ainsi ; M. Hu a été forcé de quitter sa maison et s’est rendu à Guangzhou pour échapper à l’arrestation.


Soutirer une "Confession" par la torture
Le 29 mars 2003, M. Hu a été arrêté par plus d’une vingtaine de policiers de l’ancienne Division criminelle et de reconnaissance de Dongshan, dans l’agglomération de Guangzhou à la chambre 6354, Maison d’Hôte des constructions Changcheng, ancien district de Dongshan, agglomération de Guandong. Vingt quatre policiers du " Bureau 610 " de l’agglomération de Guangzhou, le procuratorat et la cour de l’ancien district Dongshan, se sont divisés en trois groupes pour interroger M. Hu à tour de rôle. Ceci a duré 5 jours et 5 nuits. En conséquence, sa maladie de cœur est réapparue et sa tension est montée à 120/180 mmHg. Le cinquième jour, il a aussi contracté une diarrhée et était au bord de l’évanouissement. Cependant, les malfaiteurs ne l’ont pas lâché et refusé sa demande d’aller aux toilettes plusieurs fois. Finalement, ils ont essayé de forcer M. Hua à s’asseoir en double lotus ce qu’il a refusé. Alors 7 ou 8 malfaiteurs l’ont jeté à terre et lui ont mis les jambes en position de lotus puis l’ont menotté derrière son dos. Ils ont attaché ses jambes avec quatre serviettes déchirés en bandes afin qu’il ne puisse plus bouger. Puis ils ont marché sur ses mains, qui étaient menottées.

N’ayant rien trouvé qui puisse prouver que M. Hu avait commis des crimes, la police de Guandong a fabriqué des aveux de toute pièces, qu’ils n’ont pas osé lui montrer. Le terme de détention de M. Hu a été prolongé, il a été en conséquence détenu jusqu’au 6 mai 2003. Puis il a été arrêté et accusé le 8 septembre 2003 et passé en jugement le 16 décembre, mais tout le processus était très sournois. Le matin du procès, la tête de M . Hu a été couverte d’une gaze noire et il a été amené secrètement au tribunal . Pendant le procès, il n’a pas été autorisé à se défendre lui-même. Sept jours plus tard, le juge est allé au centre de détention et a demandé à M. Hu de signer les notes du procès, sans l’autoriser à les lire, M. Hu a par conséquent refusé. Puis le juge l’a menacé : " Si vous ne signez pas, je vous condamnerai à plusieurs années d’incarcération. " Lorsque le verdict de sept ans et demi d’emprisonnement est tombé, M. Hu a voulu faire appel. Il a écrit trois pétitions et demandé aux gardes de la prison de les présenter à la cour. Un mois plus tard, le personnel de la cour est venu et a dit : " Nous savons que vous avez fait appel, mais nous n’avons pas votre pétition pour appel. Vous devez en écrire une autre. " Apparemment, ils essayaient délibérément de retarder ou d’arrêter l’appel parce qu’ils ne voulaient pas que M. Hu rapporte les faits d’extorsion d’aveux par la torture et de condamnation illégale. Le 23 mars 2004, la Cour intermédiaire de Guangzhou a confirmé le verdict original.

Clarifier la vérité dans le centre de détention
M. Hu a été détenu dans un centre de détention de l’agglomération de Guangzhou pendant plus d’un an. Durant sa détention, il a clarifié les faits à chaque détenu . Il a écrit une douzaine de pages de partage et d’informations clarifiant les faits, qui détaillaient les bénéfices qu’il avait obtenu depuis qu’il cultivait Falun Gong. Ses mots bienveillants et sa compassion ont touché de nombreux cœurs. Lorsqu’ils ont appris la vérité, certains ont exprimé vouloir apprendre le Falun Gong immédiatement d’autres ont fulminé contre le parti communiste chinois.

Un détenu de la province du Hunan souffrait d’une douleur aiguë à l’estomac lorsqu’il est arrivé au centre de détention. M. Hu Jianhua a dit à cet homme : " Si vous voulez guérir votre maladie vous n’avez qu’à réciter silencieusement ' Falun Dafa est bon ' et 'Vérité-Bienveillance-Tolérance est bon' (Falun Dafa Hao et Zhan-Shan-Ren Hao ) et appeler Maître Li à l’aide. Si vous êtes sincère, ce sera très efficace." Cet homme a fait selon ce que M. Hu lui avait dit et dit aussi qu’il croyait en Falun Dafa. Le résultat a été très bon et l’homme a conçu de la gratitude envers Dafa.

Un autre détenu, un jeune garçon de 20 ans de la province du Huan était emprisonné pour vol. Il a calomnié Falun Dafa à plusieurs reprises et ne voulait pas écouter les conseils bienveillants. Un soir alors qu’il prenait une douche, il se tenait au bord d’un abreuvoir à chevaux et a de nouveau interféré avec les efforts de M. Hu pour clarifier les faits et a dit beaucoup de mauvaises choses à propos de Falun Dafa. Tout à coup, il est tombé dans l’abreuvoir et s’est fait une entaille qui a nécessité 20 points de suture. Il a été clair pour tous dans la salle qu’il endurait la rétribution. Saisissant cette opportunité, M. Hu lui a clarifié les faits à nouveau. En conséquence, il n’a plus osé calomnier Dafa.

M. Hu a créé l’environnement dans le centre de détention et pouvait pratiquer librement les exercices. Des prisonniers l’ont appris de lui. Les gardiens de la prison venaient contrôler, mais les détenus le couvraient. Peu à peu, même les gardiens ont fait comme s’ils ne voyaient rien.


Torturé à la division nouvellement établie à la Prison de Sihui
Le 14 mai 2004, M. Hu JIanhua a été envoyé à la prison de l’agglomération de Sihui à Zhaoqing, dans la province du Guandong. Au début, il a été détenu dans la salle N° 18 nouvellement établie, où il y avait déjà seize pratiquants détenus. A cet endroit, ils avaient un groupe spécial qui maltraitait les pratiquants. Le groupe était dirigé par un homme prénommé Chen et ses membres incluaient les gardes de prison Lin, Xie et Li. Ils assignaient quatre détenus à la surveillance d’un seul pratiquant, qui se voyait privé de toute liberté personnelle. Durant le jour, ces pratiquants étaient forcés à s’asseoir sur le sol de carreaux dans le hall avec deux détenues surveillant chaque pratiquant. Les pratiquants n’étaient pas autorisés à parler, bouger, lire, ni aller aux toilettes dans la journée. Le soir, ils étaient forcés à s’asseoir par terre dans les cellules et n’étaient pas autorisés à aller au lit avant minuit.

Le 6 juillet, les pratiquants qui n’étaient pas détenus dans cette salle ont été traînés sur le terrain d’exercices et ont dû s’asseoir sous un soleil de plomb sous prétexte de " confession ". Les autorités ne leur ont pas donné d'eau. Si les pratiquants ne coopéraient , ils étaient forcés à une position de " corps d’armée " ou recevaient un entraînement militaire comme châtiment. Cette torture d’être exposé au soleil brûlant a duré plus de trois mois.

Dès le début novembre, les autorités de la prison ont intensifié leur maltraitance des pratiquants dans chacune des salles. Durant la journée, on les forçait à regarder des programmes vidéo qui calomniaient le Falun Gong et le soir ils devaient écrire une confession. Si quelqu’un était disposé à écrire une confession, cette personne était autorisée à dormir une demi heure et pouvait aller ici et là. Si vous ne l’écriviez pas, vous n’étiez pas autorisé à dormir ni à bouger, mais seulement à rester assis longtemps sur un tabouret de plastique. Au cours du processus, les pratiquants n’étaient pas autorisés à se laver, à manger la nourriture qu’ils achetaient, ils devaient vivre dans l’isolement et ne pouvaient pas contacter d’autres personnes. Le temps le plus long de privation de sommeil a été de plus de 20 jours. Durant le le temps de privation de sommeil, la tension de M. Hu a atteint un niveau dangereux et il a souffert d’ischémie du myocarde. Même alors, les malfaiteurs ne l’ont pas lâché, mais l’ont attaché à un banc du tigre. Ils l’ont aussi porté à la fenêtre et exposé au froid glacial de l’hiver ou place sous un ventilateur. Lorsqu’ils l’ont relâché du banc du tigre, les malfaiteurs lui ont frappé le visage avec un livre.

Lors d’un appel un soir, M. Hu a refusé de répondre. Un gardien au prénom de Wang a incité les détenus à le traîner dehors et à le laisser par terre. Puis, devant tous ces gens, ils l’ont assailli à coups de poings et de pieds, et l’ont forcé à répondre à leurs questions. M. Hu est resté silencieux et a regardé Wang dans les yeux. Suite à cela, le gardien n’a plus osé continuer ses actes criminels. Les détenus ont tous montré du respect envers M. Hu. Ils ont tous dit qu’ils rapporteraient les tortures aux autorités carcérales. Les chefs de la salle ont eu peur que la question ne soit rendue publique, aussi ont-ils convoqué une réunion et critiqué ce gardien de prison l’obligeant à s’excuser auprès de M. Hu.

Après le Nouvel An, une nouvelle série de persécution a commencé. Les gardiens de prison ont mis M. Hu dans un local isolé et ordonné à cinq détenus de le surveiller. Il y avait Yang Bin (de l’agglomération de Qiangjian, dans la province du Hubei), Ni Yun (de la province du Hunan), Zhang Cinan (de la province du Hunan), un toxicomane prénommé Cheng (de la province du Guangdong) et A Shui (de la province du Guangdong). Ils ont attaché M. Hu au banc du tigre pendant huit jours et nuits. S’il lui arrivait de cligner des yeux, ils le frappaient aux chevilles, lui causant une grande douleur. Ils ne le laissaient rien faire, ni faire la lessive, ni prendre une douche se brosser les dents où aller aux toilettes. A minuit le huitième jour, lorsque le détenu Zhang Cinan a vu M. Hu cligner des yeux, il lui a frappé la tête si violemment que le bâton s’est cassé. Puis ils l’ont bourré de coups de poings et de coups de pied jusqu’à ce que son nez saigne. A ce moment, M. Hu a demandé à voir les gardiens. Ils ne l’ont pas laissé y aller et ont seulement dit que les gardiens ne voulaient pas le voir. Lorsque M. Hu leur a demandé si c’était vrai qu’ils avaient reçu leurs ordres des gardiens, ils n’ont pas osé lui répondre. Finalement, ce n’est que lorsqu’ils ont réalisé que M. Hu était au seuil de la mort et ne voulant pas avoir à en assumer les responsabilités, qu’ils ont fait un rapport aux gardiens de la prison leur demandant de mettre fin à l'isolement


Une salle spéciale pour persécuter Falun Gong à la prison de Sihui
Le 5 mars 2005, M. Hu a été transféré à une salle spéciale, qui été établie par le " Bureau 610 " de la prison pour persécuter Falun Gong. Elle a d’abord été établie à l’intérieur de la 6ème salle. Puis les autorités de la prison ont établi une salle de logistique et cette salle spéciale a été placée sous son autorité pour finalement devenir indépendante. Le chef du " Bureau 610 " prénommé Lin, le secrétaire du parti de cette salle spéciale prénommé Zhang et trois chefs adjoints de la salle, ont formé un groupe dirigeant pour la persécution du Falun Gong. Ils ont choisi plus de 30 gardiens, qui avaient un meilleur niveau d’éducation, de différentes salles. Deux à trois gardiens étaient responsables de transformer un pratiquant. S’ils étaient capables d’amener ce pratiquant à renoncer au Falun Gong ils recevaient promotions et bonus. Par conséquent, ces gardiens n’ont pas ménagé leurs efforts.

Les pratiquants ont été séparés et chacun a été placé dans une pièce. Quatre cangues personnels ont été assignés à travailler sur un pratiquant, deux le soir et deux pendant la journée. Ils forçaient le pratiquant à s’asseoir sur un tabouret rond les jambes jointes et les mains posées sur les genoux. Le pratiquant devait être assis droit et ne pas faire un mouvement, sans quoi les coups pleuvaient. Selon les règlements, les pratiquants ne pouvaient aller aux toilettes que deux fois par jour, en cinq minutes chaque fois, pour ne pas dépasser dix minutes. Ceux qui refusaient de coopérer étaient incarcérés dans un compartiment solitaire ou envoyés en groupe de contrôle strict. S’ils ne pouvaient pas amener le pratiquant à renoncer au Falun Gong en trois mois, ils prolongeaient la durée à six mois.

Un pratiquant, qui avait travaillé aux Quartiers du personnel général de l’Armée de libération chinoise, a été détenu dans le groupe de contrôle strict pendant six mois et gardé dans une cage en fer. Il a fait une grève de la faim, mais les détenus l’ont violemment gavé. Ils l’ont aussi forcé à prendre de la psylocibine, un hallucinogène.

M. Liu Qifeng, un pratiquant du Nord-est de la Chine a été soumis à l’injection d’un produit inconnu alors qu’il était détenu au groupe de contrôle strict, pour n’avoir pas coopéré avec les malfaiteurs. En conséquence, ses jambes étaient paralysées et il était incapable de marcher. Les autorités de la prison ont reproché au Falun Gong d’avoir causé la paralysie dans une tentative de couvrir leurs crimes.

Le côté droit du dos de M. Hu Jianhua était couvert de plaies, qui se sont infectées et secrétaient du pus après avoir été assis pendant trop longtemps sur un tabouret de plastique. Chaque fois qu’il s’asseyait, c’était extrêmement douloureux.


Les autorités de la prison empochent argent et biens
Durant la persécution ces quelques dernières années, la famille de M. Hu a fait un long trajet pour venir lui rendre visite mais les autorités de la prison ne les ont pas laissés entrer. Ses amis et parents lui ont envoyé 1000 yuans pour ses frais de subsistance, mais les fonctionnaires de la prison ont empoché l’argent. M. Hu ne l’a appris que lorsqu’il a reçu une lettre de la maison dans laquelle ils lui parlaient de l’argent qu’ils avaient remis. Lorsque M. Hu est allé trouver les autorités de la prison et a réclamé l’argent, on lui a dit qu’ils n e l’avaient jamais reçu. Les costumes de haute qualité, les pulls de grande marque et les sous-vêtements de M. Hu ont tous été confisqués à son arrivée en prison. Certains ont été déchirés en lambeaux et d'autres partagés entre les gardiens eux-mêmes. Les cadres de la prison n’ont manifestement pas obéi aux règles et règlements qui déclarent que ces biens personnels devraient être soigneusement gardés dans la prison. Lorsque M. Hu a été transféré du centre de détention à la prison, le personnel du centre de détention a transféré tous ses biens personnels à la prison, y compris le jugement écrit, le verdict, les lettres de sa famille, un téléphone portable, un lecteur de cassettes, des clés et 300 yuans en espèces. Cependant, les fonctionnaires de la prison n’ont pas rendu ces objets à M. Hu. Toute la correspondance, qui entrait et sortait était contrôlée par différents groupes de gens, il a donc fallu deux mois pour que la lettre parvienne à M. Hu. Certaines lettres ont été retenues par les autorités de la prison, M. Hu n’a donc jamais reçu ces lettres.

M. Hu Jianhua a expérimenté le lavage de cerveau, la détention, l’arrestation, les châtiments corporels, le licenciement et le pillage de sa maison, tout cela en raison de sa croyance dans les principes Authenticité-Bienveillance-Tolérance. M. Hu a enduré une torture à la fois psychologique et physique. Il a contracté de graves maladies, son cœur a été gravement endommagé, il a souffert d’ischémie du myocarde et d’hypertension . Sa vie est à présent en danger.


Version chinoise disponible à :
http://www.minghui.org/mh/articles/2009/8/2/205764.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

Contacter les éditeurs :[email protected]

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.