Un membre du parlement canadien et la coalition des organismes non gouvernementaux s’associent à la campagne globale s’opposant à la législation de l’Article 23 de Hong Kong

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Le 13 décembre 2002, Canada – Monsieur Stockwell Day, membre du Parlement canadien, monsieur Alex Neve, secrétaire général d’Amnistie Internationale, monsieur Cheuk Kwan, président de l’Association de Toronto pour la démocratie en Chine, ainsi que l’Association du Falun Dafa au Canada ont donné conjointement une conférence de presse. Le groupe se joint à une campagne globale qui s’oppose à la proposition du gouvernement de Hong Kong d’appliquer une loi anti-subversion. Ils ont fait un appel au gouvernement canadien de se prononcer contre la promulgation de l’Article 23 de la Loi-cadre de Hong Kong avant l’expiration de la période de consultation le 24 décembre.

Historique :

Le 24 septembre 2002, le gouvernement de Hong Kong a publié un document de consultation contenant une proposition d’appliquer l’Article 23 à la Loi-cadre. La législation concerne les actes de trahison, de sécession, de sédition et de subversion contre le gouvernement central de Pékin et l’interdiction du vol des secrets d’état et des activités politiques par des organisations politiques étrangères à Hong Kong.

Cette proposition a provoqué un grand tollé de la part des figures clés du milieu judiciaire, politique, des droits de l’Homme, religieux, médiatique, financier et d’autres communautés à Hong Kong et à travers le monde.

Veuillez visiter http://www.article23.org.hk/english/main.htm

L’Article 23 a été ajouté à la Loi-cadre après le massacre de 1989 à la place Tienanmen en Chine qui a provoqué la peur chez les dirigeants chinois que la même chose pourrait se produire à Hong Kong où ils ne seraient pas en mesure de la supprimer aussi facilement. La création de l’Article 23 va à l’encontre du principe de la Loi-cadre qui protège l’autorité de la loi et d’autres libertés fondamentales à Hong Kong. Aussi, les lois existantes couvrent déjà des infractions qui pourraient menacer la sécurité nationale.

« L’application de l’Article 23 à la Loi-cadre est probablement le sujet le plus important depuis le retour de Hong Kong à la souveraineté de la Chine en vue de la définition de la future direction des libertés fondamentales et le concept de ‘Un pays, deux systèmes’. Les propositions gouvernementales actuelles sont vagues et ne sont pas bien définies, contrairement à la loi internationale et les standards. » -- Amnistie Internationale, le 9 décembre 2002.

Au fond, la loi signifierait que le contrôle totalitaire de la Chine et les violations des droits de l’Homme pourraient être importés en bloc à Hong Kong.

« La législation anti-subversion convertirait cette ville indépendante en un état policier », a dit Frances D’Souza, coauteur des Principes de Johannesburg sur les droits de l’Homme, rédigés en 1995 afin de protéger les droits de l’individu et la liberté d’expression dans le contexte des lois de sécurité nationale.

Les gouvernements des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la Nouvelle Zélande ont déjà exprimé leurs inquiétudes au sujet de la promulgation de l’Article 23.

Traduit de l'anglais :
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/12/14/29747.html

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