L’expérience de cultivation d’un pratiquant handicapé

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J’ai presque soixante dix ans et j’ai un léger handicap physique. Après que j’ai commencé la pratique de Falun Dafa, je suis devenu plus fort que je n'étais dans ma jeunesse. Je peux soulever un objet pesant de 10 à 15 kilos. Authenticité-Compassion-Tolérance sont constamment dans mon esprit. La période la plus heureuse de ma vie a été celle où j’ai cultivé Falun Dafa.

J’avais eu jusque là de nombreuses maladies. Souffrant d’inflammations musculaires et de l’épaule, de douleurs de dos, et de sang dans mes selles. J’avais besoin d’une cane pour marcher. Après avoir cultivé quelque temps, toutes ces maladies ont disparu. Depuis 1994, lorsque j’ai commencé à cultiver, je n’ai pas dépensé un sou en dépenses médicales. Je me mettais facilement en colère et j’étais déprimé. Lorsqu’on me disait quelque chose de négatif, j’étais mécontent et le prenais à cœur. Aujourd’hui mon esprit s’est élargi et je ne mets plus en colère dès que quelque chose est en conflit avec ma propre manière de penser. Je pense toujours aux autres d’abord et traite autrui avec bonté.

Le 20 juillet 1999, lorsque le Parti communiste chinois a commencé la persécution de Falun Dafa, je suis allé avec d’autres pratiquants tôt le matin à l’hôtel de ville de Shenyang pour un sit-in. Les deux côtés de la rue étaient pleins de gens lorsque je suis arrivé. Plus tard, de nombreux véhicules de police sont arrivés et ils ont emmené les gens. Ils nous ont emmenés à un gymnase du Liaoning et beaucoup de gens étaient déjà là lorsque je suis arrivé. Ils nous ont laissés nous asseoir sur le podium et tout le monde semblait de bonne humeur. Habituellement fin juillet le soleil est insupportablement chaud, mais cette journée semblait douce et on se sentait presque confortable. Les gens de l’autre côté de la clôture barbelée ont envoyé du pain, des biscuits et de l’eau, plus tard quelqu’un a envoyé une paire de chaussons. On nous a fait monter dans des bus l’après midi et emmenés au canton de Xinmin . Six grands bus ont été remplis de gens. Lorsque nous sommes partis, les gens ont applaudi. Nous étions très contents parce que nous avions fait ce que nous étions supposés faire.

En octobre 2000, j’étais en chemin vers Pékin pour aller faire appel. J’ai été arrêté à la gare et emmené à un station de police locale. Ils ont pris les 800 yuans que j’avais sur moi. J’ai été envoyé au Camp de travaux forcés de Longshan le lendemain. Il y avait plus d’une centaine de pratiquantes et trente pratiquants emprisonnés dans le camp. Les autres pratiquants m’ont traité gentiment et il faisait bon être avec eux. J’ai été envoyé à l’étage et chaque jour nous devions descendre les escaliers pour prendre nos repas. L’escalier était si raide que deux pratiquants m’aidaient pour monter et descendre les marches. Ils m’aidaient aussi à laver mes vêtements et s’occupaient de moi. Je sentais que les pratiquants étaient les meilleurs personnes au monde.

Je savais que tous ceux qui cultivaient Dafa étaient de bonnes personnes. Parmi ces centaines de pratiquants, il y avait des cordonniers, des femmes au foyer, des ouvriers, des paysans, des étudiants, et des professeurs. Tous étaient de bonnes personnes. Par exemple, ils nettoyaient les toilettes sans qu’on ait à le leur dire. Toutes les toilettes étaient impeccables. Les pratiquants s’aidaient mutuellement. Ils nettoyaient le réfectoire sans un mot. Ce serait merveilleux si le monde était plein de gens comme eux.

J’ai été illégalement détenu dans le camp de travail pendant 80 jours et on m’a extorqué 5000 yuans pour “frais de pension”. Mon fils était malade d’inquiétude quand j’ai été arrêté. Ma sœur cadette est venu me rendre visite le deuxième jour mais le personnel du camp ne l’a pas laissée me voir. Tout ce qu’elle a pu faire est de rentrer à la maison en pleurant. Le 20 décembre 2000, j’ai été libéré sous caution pour traitement médical.

Après que je sois retourné à la maison, les compagnons de pratique sont venus faire les exercices et étudier la Loi avec moi. Ils m’ont aussi aidé à nettoyer ma chambre. Une jeune pratiquante dans son neuvième mois de grossesse venait chaque jour m’aider à nettoyer ma maison et nettoyait les toilettes. J’étais si touché.


Date de l'article original : 27/5/2009

Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2009/5/5/200240.html

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