Je suis une citoyenne chinoise qui a été privée de ses droits

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Ça a été pour moi une bénédiction de commencer à pratiquer le Falun Gong en 1997. Avant que je commence à cultiver, je souffrais de toutes sortes de maladies, dont des maux de tête, d'une pharyngite grave (je ne pouvais pas parler), de problèmes d'estomac et du système digestif, de rhumatismes articulaires, et de névrose. Je ne pouvais pas dormir la nuit. Je dépensais beaucoup d'argent pour mes médicaments quotidiens, mais je vivais dans la misère. Après avoir pratiqué Falun Gong, toutes mes maladies ont disparu sans laisser de traces. Je me sentais légère même lorsque je marchais et ne me sentais pas fatiguée après le travail. Mais le plus important, je suis devenu tolérante et large d'esprit et je ne luttais plus pour la renommée et le profit personnel. Je vivais en harmonie avec mes voisins, et ma famille était remplie de joie.

Depuis 1999, lorsque le régime de Jiang Zemin et le parti communiste chinois (PCC) ont commencé à persécuter le Falun Gong, ma famille n'a plus connu un seul jour de paix. C'est un fait que j'ai bénéficié physiquement et mentalement de la cultivation, que ma famille vivait en harmonie et que toutes mes maladies ont été guéries. Je ne comprenais pas pourquoi ils ne nous laissaient pas pratiquer. En tant que citoyenne chinoise je suis allée pétitionner. Mes droits en tant que citoyenne permettent cela, et j'ai dit à tous ceux qui se trouvaient là les bénéfices physiques et mentaux dûs à la pratique de Falun Gong. Le 18 septembre, 1999, je me suis rendue au bureau des appels de Pékin pour déposer une pétition, mais j'ai été illégalement emmenée par la police avant même d'être arrivée au bureau. Le jour suivant j'ai été renvoyée à un centre de détention local près de chez moi et détenue pendant un mois. Même après que j'aie été libérée de détention, la police locale ne m'a pas laissée retourner chez mois avant de m'avoir extorqué 5.000 yuans en espèces. Aucun reçu d'aucune sorte n'a été jamais produit. Cet argent ne m'a toujours pas été retourné.

En 2000, je clarifiais la vérité dans un complexe résidentiel et partageais mon histoire personnelle de la façon dont j'avais bénéficié de la pratique de Falun Gong. Ma santé s'est améliorée, et alors que j'étais toujours après le gain et la renommée avec un fort attachement à rechercher des intérêts personnels, cela n'était plus important pour moi après être devenue une pratiquante. Je suis plus tolérante envers les autres et indifférente aux profits et pertes personnels. Pour avoir accompli cela, j'ai été dénoncée à la police. Les policiers, dirigés par Qu Baoxiang, ont pillé ma maison. Ils ont emporté tous mes livres de Dafa et la série d'enregistrements des conférences de Maître. J'ai été illégalement arrêtée et détenue pendant un mois. Depuis lors, la police est fréquemment venue à mon domicile pour harceler et perturber ma vie normale. Un jour de décembre, ils ont même appelé à minuit et demandé si j'étais à la maison . Dès que le téléphone a été raccroché, ils ont frappé à la porte. Comme personne ne leur répondait, ils ont commencé à marteler sur la porte. J'ai ouvert la porte de peur que les voisins ne soient dérangés. Dès qu'ils m'ont vu, ils sont tous partis. J'ai alors compris qu'ils avaient si peur que je me rende à Pékin et ne révèle la vérité. Le 12 du mois je me suis donc effectivement rendue à Pékin. Du fond de mon coeur, j'ai crié "Falun Dafa est bon (Falun Dafa Hao) ! Falun Dafa est la voie juste ! Maître est innocent !" J'ai été arrêtée et emmenée au bureau de liaison du gouvernement local à Pékin et ensuite au camp de travaux forcés de Masanjia. En ce temps-là, ma fille allait encore à l'école primaire et a souffert un lourd trauma physique et mental. Mon mari a été forcé de quitter son travail par peur que son employeur ne soit impliqué.

Dans le camp de travail, je n'ai pas été autorisée à pratiquer les exercices, j'ai été privée de sommeil, et j'ai été forcée à effectuer des travaux excessivement durs chaque jour. Après toutes ces années, les maladies que j'avais avant de devenir pratiquante sont revenues, et je suis tombée très malade. J'ai été libérée sous condition médicale après un examen. En septembre 2001, je suis rentrée à la maison. Mon mari avait perdu son travail et gagnait sa vie en occupant divers emplois. Je n'avais aucune assurance chômage. Ma fille allait toujours à l'école. La vie était déjà assez dure. Où pouvais-je trouver l'argent pour voir un médecin ? J'ai décidé que je devais continuer à pratiquer et cultiver. J'ai recommencé à étudier la Loi et pratiquer les exercices. Sans dépenser un sou, toutes les maladies ont disparu et j'ai de nouveau retrouvé une bonne santé. Le directeur d'association de la communauté locale, Wang Ke, ainsi que Chen Kangmei et d'autres, m'ont dénoncée à la police. Le policier Li Guichun a conduit un groupe de gens chez moi, mais j'ai refusé de leur ouvrir la porte. Ils ont dit que tout allait bien et qu'ils voulaient juste me rendre visite.Trompée par leurs mensonges j'ai ouvert la porte. Sans dire un mot, ils ont commencé à piller ma maison comme une bande de voleurs. Ils ont emporté les livres de Dafa, les photos du Maître, des enregistrements de la musique des exercices, un magnétophone, et un sac à dos. Même un morceau de tissu jaune qui devait être utilisé pour faire un édredon pour ma belle-mère a été emporté. Ainsi, pour la deuxieme fois, j'ai été envoyée dans un camp de travaux forcés. Cela s'est passé à un moment critique pour ma fille, qui passait un examen d'entrée au lycée. Ma pauvre enfant a reçu encore un autre grand coup. Au centre de détention j'ai commencé une grève de la faim pour protester contre cette persécution illégale. Quand j'ai été envoyée à Masanjia, ils ont refusé de m'accepter à cause de ma faible santé, mais le policier Li Guichun et le chef de police Shi Dahe ont refusé de le croire. Ils m'ont emmenée à l'hôpital pour un contrôle. J'ai été forcée de payer les honoraires d'examens de 200 yuans de ma propre poche. Les résultats n'étaient toujours pas bon. Néanmoins, ces policiers ont essayé de forcer le directeur de l'hôpital à changer les résultats. Finalement, mon pauvre mari n'a pas pu résister à la pression de la situation et a quitté la maison. Mon enfant était seule à la maison et a eu beaucoup de difficultés.

En 2003, je suis rentrée à la maison et ai convaincu mon mari de venir à la maison, et nous avons repris une vie de famille stable. En 2004, les policiers nouvellement nommés sont de nouveau venus me harceler et frapper à ma porte. J'ai dit : "Je ne croirai plus jamais vos mensonges ni ne tomberai de nouveau dans le panneau". Les voisins qui avaient été réveillés par leur tambourinage se sont rangés de mon côté et ont parlé en ma faveur. Cette fois la police s'est enfuie.

En 2005, ma fille a été admise à l'université. Comme nous n'avions aucun revenu régulier et ne pouvions pas payer les droits d'université de 10.000 yuans, elle a dû abandonner après juste un an. Mon mari vieillit et il devient difficile pour lui de trouver du travail. Je dois également m'occuper d'une belle-mère de 87 ans. Notre vie est donc devenue encore plus difficile. Même dans ces circonstances éprouvantes, la police n'a toujours pas relâché sa surveillance. En juillet ils ont recommencé à me harceler par des visites surprise à mon domicile et des appels téléphoniques. J'avais à l'origine un revenu régulier et vivais une vie de famille heureuse, mai à cause de la persécution, il est aujourd'hui difficile de seulement joindre les deux bouts.


En tant que citoyenne chinoise, j'ai été persécutée juste parce que ma santé s'est améliorée grâce à la pratique d'exercices et parce que j'ai tâché d'élever mes normes morales et d'être une bonne personne en cultivant et pratiquant. Je voudrais inviter toutes les bonnes personnes à travailler ensemble pour aider à arrêter cette persécution monstrueuse. J'espère que la conscience de ceux qui ont participé à la persécution sera éveillée, qu'ils réaliseront le sérieux du mal qu'elles ont commis, et qu'ils s'amenderont de sorte que toutes puissent avoir un bon futur.

13 septembre 2008

Date de l'article original : 01/11/2008

Version chinoise disponible à :
http://www.minghui.org/mh/articles/2008/9/27/186667.html

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