Les pratiquants du Falun Gong rencontrent le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur la liberté de religion ou de croyance

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Le 21 octobre 2008, Le groupe de travail des droits de l'homme du Falun Gong et plusieurs pratiquants qui ont, soit personnellement enduré la persécution ou dont les membres de famille y sont encore soumis sur le continent chinois, ont rencontré Mme Asma Jahangir, Rapporteur Spécial des NU sur la liberté de religion ou de croyance. La rencontre a eu lieu au siège des Nations Unies à New York. Le porte-parole du groupe de travail des droits de l'homme du Falun Gong, Dr Chen Shizong a expliqué à Mme Jahangir la gravité de la persécution du Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC) et de nombreux autres pratiquants lui ont raconté leur expérience personnelle de persécution ou celle des membres de leur famille sur le continent chinois.

Le Rapporteur Spécial Mme Jahangir (troisième en partant de la droite) écoute les dernières nouvelles concernant la persécution du Falun Gong en Chine (photographié par Hong Wei)

Les pratiquants de Falun Gong témoignent aux NU et exposent la brutalité du PCC

Parmi les témoins de la persécution participant à la réunion :

Hu Zhihua : son jeune frère Hu Zhiming a été condamné deux fois à la prison. Ses jambes sont atrophiées suite à la persécution. Même dans ces conditions les autorités de la prison ont refusé de le libérer ou de lui donner des soins médicaux. La famille de Hu Zhihua a dû envoyer une chaise roulante à la prison Nanshan de la ville de Jinzhou dans la province de Liaoning. Le jeune frère de Hu Zhihua était chercheur dans l’unité nationale de la défense et aujourd’hui il passe ses journées en prison dans une chaise roulante que sa famille lui a envoyée.

Huang Wanqing: Son jeune frère Huang Xiong l’a appelé de Shanghai en avril 2003 lui disant qu’il allait quitter Shanghai car la police était à sa poursuite. Depuis cet appel téléphonique, HuangWanqing n’a plus aucune nouvelle de son jeune frère et ne sait pas où il se trouve. Sa famille en Chine n’a pas arrêté de le chercher et un député américain a aussi aidé Huang Wanqing à envoyer une lettre pour investiguer sur la situation de Huang Xiong mais sans résultat. Depuis la révélation des prélèvements d’organes par le PCC sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant, Huang Wanqing est encore plus inquiet pour la sécurité de son jeune frère.

Zhang Shuangying : son père Zhang Xingwen et sa mère Liu Pinjie ont été arrêtés chez eux en juillet 2008. Mme Liu à l’époque présentait des signes de maladie grave mais la police l’a quand même emmenée. Après avoir été détenue 24 heures, leurs proches ont ramené Mme Liu à la maison après que la police leur ait extorqué 10 000 yuans . Il a été dit que M. Zhang avait été condamné à dix ans de prison sans aucune procédure légale.

Les trois témoins ont remis leur lettre d’appel à Mme Janhangir

Les représentants du groupe de travail des droits de l'homme du Falun Gong ont dit à Mme Jahangir que le pourcentage de pratiquants du Falun Gong qui peut quitter la Chine est trop faible et à ce jour près de mille pratiquants du Falun Gong ont réussi à s’enfuir de Chine vers des pays étrangers. En outre, le pourcentage de Chinois qui ont des parents à l’étranger est également faible et pourtant des milliers de chinois comme Zhuang Shuangying, Huang Wanqing et Hu Zhihua ont des parents qui ont été persécutés en Chine. Il est clair que l’ampleur et le nombre de pratiquants du Falun Gong qui ont été persécutés en Chine est très grave. Par conséquent le groupe de travail des droits de l’homme du Falun Gong espère que le rapporteur Spécial des Nations Unis sur les droits de l’homme concentrera davantage son attention sur cette situation.

En ce qui concerne l’appel des pratiquants du Falun Gong, Mme Jahangir les a écoutés attentivement et a exprimé sa sympathie et sa préoccupation. Elle a demandé des documents à tous les témoins de la persécution.

Après avoir rencontré Mme Jahangir, le groupe de travail des droits de l’homme du Falun Gong et plusieurs autres pratiquants du Falun Gong ont rencontré plusieurs autres rapporteurs spéciaux des NU. Ils ont continué à expliquer la véritable situation de la persécution en se servant des témoignages des pratiquants du Falun Gong qui ont été persécutés.

Après avoir rencontré Mme Jahangir, le groupe de travail des droits de l’homme du Falun Gong et plusieurs autres pratiquants du Falun Gong ont rencontré plusieurs autres rapporteurs spéciaux des NU. Ils ont continué à expliquer la véritable situation de la persécution en se servant des témoignages des pratiquants du Falun Gong qui ont été persécutés. Ils ont aussi fourni une information approfondie à propos du Falun Gong aux rapporteurs spéciaux en discutant pendant le dîner.

Les Nations Unies investiguent des cas de pratiquants de Falun Gong qui ont été persécutés par le PCC pour leur croyancef

Depuis 2001, le groupe de travail des droits de l’homme du Falun Gong a, à maintes reprises rapporté les cas de persécution à Mme Asma Jahangir. Mme Jahangir est au courant de la brutale persécution du Falun Gong par le PCC et l’a condamnée. Dans son rapport annuel aux NU en 2003, Mme Jahangir a condamné le PCC pour ses actes de torture sur des pratiquants du Falun Gong. Elle a déclaré que sa brutalité était au-delà de toute description. En juin 2004 elle a interrogé les autorités du PCC sur 907 cas de décès de pratiquants du Falun Gong par la torture. En octobre 2005, elle et six autres Rapporteurs Spéciaux sur les droits de l’homme ont interrogé conjointement les autorités du PCC à propos de la persécution du Falun Gong, particulièrement ses crimes de prélèvements d’organes sur des pratiquants du Falun Gong de leur vivant. Après que le groupe de travail des droits de l’homme du Falun Gong ait fait appel aux NU en mars 2006, Mme Jahangir et le Rapporteur Spécial sur la torture, Manfred Nowak ont demandé à ce que le PCC donne des explications concernant cet appel. Bien que le PCC ait rejeté l’appel dans sa réponse en novembre 2006, face au grand nombres de preuves convaincantes fournies par le groupe de travail des droits de l’homme du Falun Gong et d’autres organisations, les deux rapporteurs spéciaux ont de nouveau demandé des explications au PCC. Ils ont demandé à ce que le PCC donne les sources des organes de transplantation et explique la relation entre le début de la persécution du Falun Gong en 1999 et l’accroissement soudain des transplantations d’organes depuis l'année 2000.

Comme les rapporteurs spéciaux des Nations Unies sont nommés par les Nations Unies, ils ont une force contraignante sur tous les états membres. Le PCC qui pendant longtemps a refusé les investigations d’autres pays démocratiques avec l’excuse " d’ingérence dans ses affaires intérieures " doit répondre à l'enquête des Rapporteurs spéciaux des Nations Unies. Après que Mme Asma Jahangir, le Rapporteur spécial sur la torture et le Rapporteur spécial sur la violence contre les femmes aient fait une enquête urgente sur les cas où la police à Zhuozhou dans la province de Hebei a violé deux pratiquantes du Falun Gong le 29 Décembre 2005, le PCC a dû admettre les charges.

A part les enquêtes continues, Mme Asma Jahangir a vivement condamné la persécution du Falun Gong par le PCC. Par exemple, dans son rapport annuel à la Commission des droits de l’homme des NU en 2008, en ce qui concerne l’affaire du viol dans la province de Hebei Mme Jahangir a déclaré : "Les femmes et les prisonniers sont mis dans une position de faiblesse évidente. Il est extrêmement important de garantir que la législation nationale et le système administratif puissent fournir une protection adéquate et efficace aux victimes. Le rapport indique qu’un autre officier de police était sur les lieux pendant les deux cas de viol. Ce fonctionnaire de police n'est pas intervenu pour arrêter le crime."

Le PCC craint l’autorité internationale sur les droits de l’homme qu’est devenue le Rapporteur Spécial Mme Asma Jahangir et lui met la pression. Il a raconté des mensonges disant que le Falun Gong n’est pas une croyance ou une religion et que le Rapporteur Spécial sur la liberté de religion ou de croyance ne devrait pas être concerné par l’affaire. Le PCC a essayé d’empêcher Mme Jahangir de condamner les atrocités dans la persécution du Falun Gong. Par conséquent Mme Jahangir a consulté le groupe de travail des droits de l’homme du Falun Gong et après avoir eu une explication sur le système de cultivation du Falun Gong, Mme Jahangir a révélé au public l’interférence du PCC et la pression mise sur elle lors de son rapport annuel aux NU en 2008. Elle a aussi fermement répondu au PCC en disant : " Décider d’une croyance religieuse ou l’examiner… n’appartient pas à un pays ou à d’autres groupes. " Elle a également cité l’ancien Rapporteur Spécial sur les droits de l’homme, Rosalyn Higgins :" fermement s’opposer au point de vue qu’un pays a le droit de déterminer si c’est une véritable croyance religieuse. Les enseignements d’une religion doivent être définis par ses croyants." En ce qui concerne la pression, Mme Jahangir a dit clairement : " Le Rapporteur Spécial continue à porter une grande attention aux violations continuelles que subissent les pratiquants du Falun Gong quant à leur liberté de croyance religieuse. "

A propos de Mme. Asma Jahangir

Mme Jahangir est une pionnière respectée des droits de l’homme. Time Magazine lui a rendu hommage comme à un "héro de l'Asie." Elle est née dans une grande famille du Pakistan et s’est engagée dans la cause des droits de l'homme à un jeune âge. Elle a été nommée Rapporteur spécial de la Commission des droits de l'homme sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires en 1998 et a été nommé Rapporteur spécial des Nations unies sur la liberté de religion ou de croyance en 2005.

Date de l'article original : 30/10/2008


Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2008/10/28/188745.html

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