CNN rattrapé par "la justesse génocidaire"

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L’ancien député David Kilgour (derrière), et l’avocat des droits de l’homme David Matas (devant) ont publié des rapports confirmant la pratique du PCC de prélever des organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants en Chine (Chun Zhu/The Epoch Times)


Savez vous que CNN vit à présent son pire cauchemar, et je n’arrive même pas à jubiler. C’est tragique et peut causer pertes de sommeil, condamnations, accusations, dépôt de bilan, luttes intestines ou pire. Des auditions du congrès pourraient être à l'ordre du jour, en tant qu’investigation extérieure.

Ordinairement, je suis plutôt désinvolte en écornant l’actualité, comme dans les articles de ma chronique internet habituelle. (Les médias ? ne sont ils pas l’équipe véreuse, poltronne, dépravée de marionnettes, à la solde d’une cabale corrompue ? et bien sûr, je travaille sur le manuscrit d’un livre appelé Justesse génocidaire …)

Mais là, il y a quelque chose de qualitativement différent et je n’ai aucun plaisir à dire " Je vous l’avais dit." L’homme clé qui occasionne aujourd’hui la disgrâce de CNN ( et du reste des MSM (Main stream media) américains) est un individu du nom de Lu Guoping. Et, deux autres noms essentiels dans l’histoire sont David Kilgour et David Matas.

L’évènement est à la disgrâce des médias, parce qu’il prouve un thème central dans mon livre : Un génocide s’est produit en Chine, et les MSM de l’Amérique l’ont balayé sous le tapis. Quelque part, je pensais que mon livre pourrait être rejeté à sa publication, comme étant juste une proposition issue de la témérité de John Kusumi. Cependant, il apparaît aujourd’hui que mon acte d’accusation retentissant servira aussi de témoignage pour l' histoire (malheureusement vraie)

Le pire de l'histoire – que peut-être 40.000 personnes sont mortes – sera documenté par nombre d’historiens, et laissera une marque noire sur le régime de la Chine communiste, qui est le premier scélérat dans l'affaire.

Blague à part, les journalistes sont souvent fiers d'ouvrir le dossier avec " la première ébauche de l’histoire. " Ce qu’ils oublient souvent aussi est que les historiens consignent la dernière, sans la pression de devoir être politiquement correct dans le contexte contemporain. Les historiens peuvent dire des choses que les journalistes ne peuvent apparemment pas dire.

Il est temps de revenir au crime, et à la réponse – ou à l'absence de réponse. Le crime est le prélèvement forcé d’organes vitaux de prisonniers de conscience – les pratiquants de Falun Gong – dans les goulags et le système de prison de la Chine continentale. Ces personnes, qui avant tout n’auraient jamais du être en prison, perdent leurs vies dans le processus du prélèvement d’organe, et les organes sont transplantés sur des clients qui paient pour ça.

Ils peuvent même être encore vivants au moment où leurs organes sont prélevés – ils sont sélectionnés, comme spécimens sains, pour une exécution juste à temps. C’est diabolique. Ça combine le vol et le meurtre avec le profit. Certains capitalistes pourraient remarquer que cela rentabilise la persécution du Falun Gong. C’est un mal organisé, systématique, mécanisé grâce à des politiques délibérément choisies du gouvernement chinois. Le seul mal comparable pourrait être les expériences médicales de l’Allemagne nazie sur des prisonniers non consentants pendant la Seconde Guerre Mondiale.

L’histoire pèse son poids si elle sombre dans le réel – un crime confirmé contre l’humanité qui est peut-être encore en cour. Et, il a lieu dans un contexte qui n’a pas non plus été couvert – la répression contre le Falun Gong en Chine. Pour être juste, elle a été couverte en 1999 quand elle a commencé. Pour être exact, elle a disparu de l’actualité à la fin de 1999, quand le Président américain d’alors Bill Clinton a signé un accord de “libre échange” avec la Chine.

Blague à part, quand Bill Clinton a-t-il jamais dit que nous ne devrions pas " brader " notre souci des droits de l’homme ? Jamais ! l’accord était ostensiblement à propos de commerce, et pas à propos des droits de l’homme, per se. Je crois que le comportement des médias d’actualité a été décidé au niveau des médias d’actualité, pas à la Maison blanche. Autrement dit, les rédacteurs en chef socialement inadaptés ont donné le mot d’ordre et porté l’accord commercial " un niveau plus haut", celui d’assainir l’image publique de la Chine. Si je devais m’occuper de ça, je demanderais des procès style Nuremberg pour Peter Jennings, Tom Brokaw, et Dan Rather – qui ont chacun aidé au génocide.

Voyons un peu au-delà de mon aparté, afin d’établir un calendrier d’évènements notables dans mon récit.

Avant l’histoire des prélèvements d’organes

• 1999 : La persécution du Falun Gong commence. Les médias la couvrent. Puis, la Maison blanche signe un accord commercial.
• 2000: Ted Koppel a trois invités pour, et zero contre. Le Congrès passe l’accord. Chaque année depuis lors : les médias d’actualité esquivent nombres d’histoires émergeant de la répression du Falun Gong.
• 2003: l'auteur fait un discours et invente le terme "justesse génocidaire."
• 2004: Le journal anti-communiste lié au Falun Gong, the Epoch Times, lance sa version anglaise.
• 2005: Les gens commencent à quitter le Parti par vagues. CNN élude l’histoire.


L’histoire des prélèvements d’organes

• 9 mars 2006: The Epoch Times révèle l’histoire des prélèvements d’organes forcés dans un endroit appelé Sujiatun (dans la ville de Shenyang, province du Liaoning, Chine)
• Peu après : Un médecin de la zone militaire de Shenyang corrobore l’horreur et indique qu’un réseau de 36 installations participent.
• 4 avril 2006: La Coalition d’Investigation sur la persécution du Falun Gong (CIPFG) est lancée.


La perturbatrice sur la pelouse sud de la Maison blanche et Wolf Blitzer de CNN

• 20 avril 2006 : Avec une carte de presse d’ Epoch Times et sur la pelouse sud de la Maison blanche, Dr Wenyi Wang devient la "Rosa Parks" de cette cause, en criant aux Présidents des Etats-Unis et Chinois qui se rencontraient "Arrêtez la tuerie ! "
• 21 avril 2006: Wolf Blitzer de CNN's reçoit Wenyi Wang comme invitée. Dans l’ascenseur, le producteur de Blitzer's encadre et avertit Wang: "Pas un mot sur les prélèvements d’organes !" A la TV, Blitzer commence à agir comme un maître d’école, grondant Wang comme si la seule histoire était sa perturbation à la Maison blanche. Elle était là avec un message. CNN n’a pas eu le message – mais ils en savaient assez pour dire " chut " à propos du message juste avant l’apparition filmée.


Le rapport Kilgour-Matas et Anderson Cooper de CNN

• 24 mai 2006: la CIPFG demande et obtient l’aide de personnalités canadiennes, David Kilgour et David Matas, pour enquêter sur les allégations de prélèvements d’organes
• 17 juin 2006: Alors que Kilgour et Matas sont entrain d’enquêter, Anderson Cooper de CNN a fait un reportage sur le “tourisme d’organes”, à propos d’un californien qui est allé en Chine pour une greffe . Cooper a levé un sourcil sur la Chine, en disant qu’une population de prisonniers était "vulnérable." Mais il s’est bien gardé de mentionner le Falun Gong, et il n’y a pas eu de dénonciation de cette campagne de persécution/ répression, et aucune indication que les sources des organes pouvaient être les prisonniers de conscience
• 6 juillet 2006: Kilgour et Matas sortent la première édition de leur rapport, plus tard renommé Prélèvement meurtrier. Après avoir examiné toutes les preuves disponibles ils ont écrit "le gouvernement de la Chine et ses agences ont mis à mort un grand nombre, bien qu’inconnu, de prisonniers de conscience du Falun Gong. Leurs organes vitaux, incluant coeurs, reins, foies et cornées ont été quasiment simultanément prélevés sans consentement pour la vente à bon prix. " Ils ont conclu :” qu’il y avait eu et qu’il y avait encore aujourd’hui des saisies d’organes à grande échelle sur des pratiquants de Falun Gong non consentants."

Le rapport Kilgour-Matas est le fusil encore fumant. David Kilgour est un ancien Membre du Parlement au Canada, et était Secrétaire d’Etat pour la région de l’Asie et du Pacifique. David Matas est un avocat des droits de l’homme internationaux. Avec leurs antécédents politique et légal, ils se garderaient d’être désinvoltes ou inexacts dans des déclarations publiques. Avertis des enjeux dans les relations internationales, et connaissant l’énormité des accusations contre la Chine communiste, ils n’en ont pas moins entrepris d’informer le monde de leurs découvertes.

Le rapport Kilgour-Matas n’a jamais été démythifié par les médias d’actualité ; toutefois, à leur propre convenance les journalistes ont écrit que toute l’histoire des prélèvements d’organes était mise en doute. Apparemment, les journalistes manufacturent des mensonges à leur convenance et pour empêcher d’ultérieures recherches ou écrits. Le Wall Street Journal a imprimé ces mensonges, mais s’est arrêté avant de citer une quelconque source, ou circonstance. Cela revient à imprimer : “Ils disent que ce n’est pas vrai " et invite la question qui sont " ils " ? Peut-être que les journalistes des Etats-Unis ont des maîtres à Pékin ?

Ce que les journalistes socialement inadaptés faisaient était clairement un exemple de justesse génocidaire et choisir de se tromper du côté de la mort, plutôt que de se tromper du côté de la vie. Leur omission est aujourd’hui révélée, au moins devant l’histoire.

Et pour CNN ? La publication du rapport Kilgour-Matas n’a pas fait le moindre remous. Le point étant que Kilgour et Matas avaient l’histoire, et que CNN ne l’avait pas. Pour cette raison, le public américain a été maintenu dans l’ignorance les deux années qui sont suivi.

Kilgour et Matas ont exposé les choses un peu partout dans le monde. Fin 2006, j’ai analysé leur feuille de route, et j’ai appris des choses intéressantes sur là où on trouvait où ne trouvait pas leur publicité :

Australian Broadcasting Corporation (8), The Calgary Herald (6), The Globe and Mail (4), National Post (4), Ottawa Citizen (4), Sydney Morning Herald (4), CBC News (3), China Post (3), NZ Scoop (3), St. Louis Post-Dispatch (3), The Christian Science Monitor (3), The Ottawa Citizen (3), The Toronto Sun (3), Abbotsford News (2), AFP (2), Asia News (2), Canadian Christianity (2), Chronicle Herald (2), CounterPunch (2), Cowichan Valley News Leader (2), CTV (2), Free Market News (2), Langley Times (2), South China Morning Post (2), Taipei Times (2), The Halifax Daily News (2), The Leader-Post (2), The Vancouver Sun (2), Times Colonist (2), Victoria News (2).

Les medias mentionnés une seule fois sont de toutes sortes, le Times of India, le Japan’s Yomiuri Shimbun, le Chicago Tribune, le Irish Medical Times, le Guardian et le Washington Times

Lesquels manquent à cette liste ? Les leaders d’opinion des Etats-Unis en sont absents – L’Associated Press, l’UPI, le New York Times et le Washington Post. ABC, CBS, NBC, FOX, et CNN. Aucun signe de ces informations de presse dans la liste. Devrions nous les exclure en tant que medias anti-Falun Gong ? ou plus proches de Jiang Zemin que de la liberté et la démocratie ?

C’est ce que j’ai écrit à la fin de 2006. Plus tard j’ai vu que le Wall Street Journal référait, en passant, à l’allégation de prélèvement d’organes comme "mise en doute"

Loin d’être mise en doute, l’histoire ne s’arrête pas là. Kilgour et Matas ont sorti une seconde édition de leur rapport en janvier 2007. Et aujourd’hui, le 22 août 2008, ils ont révélé une preuve encore bien plus accusatrice. Ils ont en main une admission vidéo du Dr Lu Guoping combinée à un enregistrement audio antérieur du même médecin.

Dans le document audio, le médecin admet que lui et ses collègues sont allés en prison pour sélectionner des pratiquants de Falun Gong pour des donations d’organes non consentantes à utiliser dans les greffes. Dans la vidéo, le médecin admet qu’il était la personne interviewée dans l’enregistrement audio.

L’enregistrement audio fait partie d’une série d’enregistrements par les enquêteurs de Kilgour et Matas. Ils ont appelé des hôpitaux dans toute la Chine, prétendant être des parents de patients en demande de greffes. Ils ont demandé aux hôpitaux s’ils avaient des organes de pratiquants de Falun Gong pour la transplantation. Les appelants ont obtenu des admissions, enregistrées dans toute la Chine, que les hôpitaux avaient bien des organes du Falun Gong à vendre.

Le document vidéo est un documentaire de Phoenix T.V, indiquent aussi Kilgour et Matas : " La vidéo est distribuée par les ambassades et les consulats chinois ; son authenticité est par conséquent sanctionnée par le gouvernement chinois. "

Les documents audio et vidéo, pris ensemble sont une “admission accablante indéniable de l’existence de prélèvement d’organes de pratiquants de Falun Gong pour le profit,” selon les enquêteurs.

Ces enquêteurs avaient à peine besoin d’un clou de plus dans le cercueil, mais ils l’ont eu. Nous pouvons considérer que le gouvernement chinois est " fichu " pour la pratique de prélèvement d’organes du Falun Gong.

Et qui d’autre est fichu, CNN. Oui, CNN, Virginia, était en possession de cette histoire le 21 avril 2006. Si l’histoire avait été révélée, elle aurait amené la communauté internationale à prendre des mesures pour faire cesser ce qui équivaut à un holocauste en cours. (Le monde a juré : " Plus jamais ça " après l’holocauste Nazi)

Plutôt que de révéler l’histoire, CNN a laissé de l’espace au gouvernement chinois pour encore deux ans de tueries dans les annales de l’histoire. Lorsque mon livre sortira, l’encre aura séché sur un drame de la vie réelle, moralement répréhensible qui correspond point pour point à ma thèse de justesse génocidaire.

Je ne prends pas plaisir à dire " Je vous l’avais dit,” Mais n’avais je pas mis dans le mille ? Oui, ils ont été véreux, dépravés, intéressés, aveugles et génocidairement justes.

Et ce n’est que les Etats-Unis. En Chine, ça a été mortel. Pour de nombreux médias sans parler de CNN, il y a une personne qui a pour job de faire circuler le dossier, ou d’enterrer une histoire après l’autre de la persécution du Falun Gong.

Et si c’était l’Amérique des années 90, ils n’auraient jamais “laissé faire” la répression du Falun Gong. Mais plus récemment la justesse génocidaire est devenue leur M.O ; leur procédure standard, business comme d’habitude dans les hideuses salles de presse de l’Amérique.

Plutôt que " Je vous l’avais dit, " puisque je pourrais tout aussi bien dire " échec et mat", je préfèrerais plutôt dire "Les jeux sont faits ". Chaque salle de presse est au défi de trouver une once d’intégrité pour faire la chose juste avec cette histoire. (Le rapport Kilgour-Matas est sur organharvestinvestigation.net.) Peut-être que ma prédiction (faite pour la première fois en 2006) deviendra vraie.

Tout le monde connaît les crimes contre l’humanité de la Chine; les derniers à les connaître seront Brian Williams (NBC News anchorman) et Jacques Rogge (Président du CIO, qui ne saurait se réjouir car cette histoire ternit les Jeux Olympiques).

Traduit de l'anglais de :
http://en.epochtimes.com/n2/china/cnn-media-genocide-falun-gong-3390.html

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