Extraits choisis du livre “Modèle pour le Monde” de Yuan Cai (10ème partie)

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Respecter la propriété d’autrui et supprimer les désirs
Manger et boire sont des nécessités humaines qui sont également des désirs. Si satisfaits à l’excès, c'est de la gloutonnerie. La relation entre un homme et une femme est aussi de l’ordre du désir, mais est aussi nécessaire pour maintenir la société. Si quelqu’un utilise des moyens inappropriés pour se satisfaire, c’est l’adultère. L’argent et la propriété sont des choses que tout le monde recherche, de plus ils sont indispensables. Mais si on les obtient par des moyens illégaux, c’est du vol.

Si les gens ne cherchent qu’à satisfaire leurs désirs, cela peut conduire aux disputes et peut même finir au tribunal. Les anciens sages ont réfléchi sur de telles éventualités, et ont par conséquent établi des règles d’étiquette pour restreindre l’appétence de certains pour la nourriture ou pour les comportements de certains dans les relations entre homme et femme. Ils ont également développé des principes moraux pour contrôler l’accession à la richesse et à la propriété de certains.

Une personne noble est bien consciente du besoin de nourriture, de la relation entre un homme et une femme, de l’argent et de la propriété. Mais elle ne les recherche pas ouvertement, sans parler de les rechercher à l’excès ou de manière impudique. Une personne vulgaire est juste à l’opposé.


"Voir sans chercher à regarder", ne pas y penser, les désirs sont ainsi éliminés
Les sages ont dit :"[en] ne regardant pas les choses qui peuvent exciter ses désirs, on ne sera pas ébloui." C’est un secret permettant d’éviter un grand nombre de problèmes. En général, l’appétit des gens est éveillé à la vue de mets délicieux, certains ne peuvent s’empêcher d’être hypnotisé par une superbe beauté, et d’autres de devenir avares dans leur rapport avec l’argent. C’est inévitable à moins d’avoir une maîtrise de soi exceptionnelle. C’est uniquement en extirpant fondamentalement les racines de ses désirs et face à eux en n’y prêtant pas d’intérêt que les pensées de désirs indécents ne surviendront pas. Sans de telles pensées, aucune mauvaise action ne s’ensuivra.

Note: Dans le monde humain, les gens se disputent, se battent et même meurent pour des désirs sans fin, mais ils sont inconscients du cycle de souffrances dans lequel ils sont. Ce poème de Maître Li Hongzhi, fondateur du Falun Dafa, est un exemple de l’état spirituel élevé de celui qui cultive:


Dans le Dao

Présent mais le cœur est ailleurs
parfaitement réconcilié avec le monde
Voir sans regarder
libre de l’illusion et du doute
Entendre sans écouter
un cœur difficile à perturber
Manger sans savourer
Le palais coupé de l'attachement
Agir sans esprit de recherche
Être constamment dans la Voie
Calme sans tension de l’esprit
Pouvoir voir le mystérieux et le merveilleux.

Le 4 janvier 1996
(tiré de Hong Yin, traduit de l'anglais )

Date de l'article original : 18/8/2007

Version Chinoise disponible à :
http://www.minghui.org/mh/articles/2007/7/12/158258.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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