Une pratiquante de Falun Gong autrichienne : "Mon expérience de demande du statut de réfugié en Autriche »

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La prolongation de mon passeport est irrationnellement refusée par l’Ambassade chinoise

Le 27 février 2006, j’ai soumis mon passeport à l’Ambassade chinoise en Autriche pour une demande de prolongation avant expiration. Un personnel de l’Ambassade a accepté ma demande et m’a dit de venir reprendre mon passeport la semaine suivante.

Le 6 mars 2006, la première fois que je suis allée à l’Ambassade pour mon passeport, la réponse a été que l’emblème national sur la couverture du passeport semblait détérioré et déchiré, et qu’ils allaient demander les instructions de leurs supérieurs. Ils m’ont demandée de laisser mon numéro de téléphone et m’ont dit qu’ils me laisseraient savoir le résultat. Je me suis sentie un peu mal à l’aise parce que je n’avais aucune nouvelle après avoir attendu pendant longtemps.

Le 10 mars, lorsque je suis retournée à l’Ambassade pour mon passeport, la réponse a été : “D’après les règlements concernés, nous ne pouvons pas prolonger votre passeport, parce que vos actions ont mis en danger la sécurité de la Chine. » Est-ce parce que je pratique le Falun Gong ? ai-je demandé. « oui, c’est juste , » a répondu la personne. J’ai pensé : « Comment un groupe de gens qui cultivent les principes : Vérité-Compassion-Tolérance » peuvent ils menacer autrui ou leur propre pays ? » Dans la loi pénale de la Chine mettre en danger la sécurité du pays est un crime très grave passible de la peine capitale. Comment une institution diplomatique peut-elle prononcer un jugement à la place d’un organe judiciaire ? Je leur ai demandé s’ils avaient une adjudication écrite, à quoi ils ont répondu « Non. »

La personne à l’Ambassade n’a pas voulu poursuivre la discussion avec moi. Alors je lui ai tendu une lettre ouverte, qui parlait des contrôles sur 25 284 pratiquants de Falun Gong conduits par le Bureau d’État pour l’Éducation physique en Chine entre septembre et octobre 1998. Le nombre total de ceux qui étaient devenus en bonne santé et dont les maladies avaient disparues atteignait les 97.9%. Pour cela, le Bureau d’État pour l’Éducation physique en Chine avait une haute opinion du Falun Gong. Après avoir lu la lettre, le membre du personnel m’a demandé d’attendre un moment. Peu après, on m’a demandée de me rendre à la réception et de m’entretenir avec la personne responsable.

Cette dernière a dit : « Nous savons que vous êtes pratiquant de Falun Gong. Vous distribuez souvent de l’information aux touristes chinois et prenez part à des activités, comme des pétitions pacifiques à proximité de l’Ambassade chinoise en Autriche avec d’autres pratiquants chaque semaine. Il n’y a pas de problèmes avec la couverture du votre passeport. Tant que vous écrivez une garantie disant que que vous renoncez à la pratique du Falun Gong, votre passeport sera prolongé. Et vous n’aurez pas d’ennuis quand vous retournerez en Chine. » Je lui ai répondu très clairement : « Je ne renonce pas à la pratique du Falun Gong. Il n’y a pas de neutralité possible face à la bonté et la méchanceté, au bien et au mal. Ignorer la persécution malfaisante de gentilles et bonnes personnes signifie la connivence avec des crimes pervers et ceux qui se taisent finiront par être les prochaines victimes. »

La personne a demandé : “Que ferez vous si votre passeport n’est pas prolongé ?” “Je ne peux que demander l’asile”, ai-je répondu. Il m’a dit alors, “Aujourd’hui l’Autriche a adopté une nouvelle loi pour les réfugiés, et l’investigation est très stricte. J’espère que vous prendrez cela en considération”

Mes compagnons chinois sont cruellement persécutés par les autorités du PCC. À aujourd’hui, le nombre de pratiquants de Falun Gong en Chine qui ont été illégalement persécutés se compte à 3020 (la période des statistiques allant de juillet 1999 à avril 2007, soit 93 mois.) Le nombre moyen de personnes qui ont été persécutées à mort chaque mois est de 32. Comment puis-je rester là les bras croisés ? Avec tous les pratiquants de Falun Dafa dans le monde, je ferais tout mon possible pour appeler à la fin de la persécution physique et spirituelle des pratiquants de Falun Gong. À l’étranger, les passeports des pratiquants de Falun Gong ont été confisqués, prolongations et remplacements ont été refusés, cela s’est produit dans 18 pays dont l’Autriche, le Canada, le Japon, l’Italie, la Suisse, la Hongrie, Singapour, le RU, l’Irlande, la Hollande, la France, le Danemark, l’Australie, l’Espagne, la Belgique, les USA, l’Allemagne et la Nouvelle Zélande. Il y a même eu une série de sérieux incidents de persécution qui se sont produits comme des gens envoyés par le PCC chez des pratiquants de Falun Gong, les agressant et détruisant ou détournant leurs biens. Récemment le groupe de Jiang a aussi participé à planifier puis t kidnapper une pratiquante et la renvoyer en Chine pour y être persécutée.

Demander l’asile

Courant mars 2006; j’ai raconté mon expérience à l’ambassade chinoise aux pratiquants locaux et ma décision de demander l’asile. Dès lors, les pratiquants de Falun Gong en Autriche ont commencé, de façon altruiste et chaleureuse à m’aider. Mon cœur était plein d’une chaleur vivante qui m’a accompagnée et aidée à surmonter l’amertume de nombreux jours et nuits.

Le 16 mars 2006, le Centre d’information du Falun Dafa a rapporté mon expérience écrite accompagnée de photos et l’a postée sur Internet. Un pratiquant occidental, venu en Autriche voici plusieurs années suite à la persécution d’un ancien pays communiste d’Europe de l’est, a transmis mon expérience au parlement autrichien. Des pratiquants occidentaux m’ont interviewé et ont diffusé l’interview sur la station radio locale.

A la fin mars, accompagnée par un pratiquant occidentale, nous sommes allés à Caritas, un Centre de consultation pour les réfugiés à Vienne, en Autriche. Là, nous avons rencontré les personnes de différents services. Le pratiquant occidental leur a parlé de la persécution illégale et cruelle du Falun Gong en Chine et de mon expérience. Finalement une juriste à Caritas a décidé de demander l’asile à la Fédération du Bureau des réfugiés en Autriche de ma part. Durant le processus, ma cliente m’a dit que comme l’Autriche passait une nouvelle loi sur les réfugiés le 1er janvier 2006, mon cas serait le premier pour elle après l’application de la nouvelle loi, et que par conséquent elle ne savait pas trop ce qu’il en adviendrait. Elle m’a dit également que si le Bureau des réfugiés n’acceptait pas ma demande d’asile, je serais déportée en Chine. Dans de telles conditions, elle m’a finalement demandé de confirmer si je décidais de la prendre pour ma représentante. Par le biais de l’interprète, je lui ai paisiblement demandé si mes conditions s’accordaient avec celles des réfugiés, ce à quoi elle a répondu « Bien sûr ! » Le 26 mars, j’ai signé un pouvoir chez un avocat. Plus tard, le pratiquant occidental m’a dit : « C’est un test pour toi. As-tu peur ? Laisses ta peur s’envoler au vent. » C’est au début du mois de mars que les médias en occident ont rapporté que le groupe de Jiang prélevait les organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants en Chine. La preuve était irréfutable. Prenons l’exemple des transplantations de foie. Médicalement le foie est le seul organe, lequel s’il est prélevé, entraînera la mort de la personne. Selon des statistiques officielles en Chine de 1991 à 1998, en l’espace de huit ans, le nombre total de gens qui ont eu une transplantation de foie était de seulement 78. Depuis 1999 (lorsque la persécution du Falun Gong a commencé en Chine continentale), le nombre de transplantations de foie a augmenté dramatiquement. Il était de 118 en 1999, de 254 en 2000 et atteignait les 486 en 2001. En trois ans le nombre total de transplantations de foie était passé à 996. En 2003, le nombre de transplantations de voie s’est élevé à 3000.

Comme Traiskirchen, un camp de réfugiés où j’ai soumis pour la première fois ma demande d’asile était à trente minutes en voiture de Vienne, ma cliente m’a trouvée un chauffeur et aussi un compagnon. C’était un vieil homme dans la soixantaine et un chrétien d’Autriche. Après sa retraite d’une banque, il travaillait pour Caritas.

Le 30 mars le vieux gentleman est venu me chercher à mon logement d’étudiant. Ce jour là, j’avais vécu en Autriche exactement quatre ans.

Lorsque nous sommes arrivés au camp de réfugiés, comme ma demande initiale de procédure avait été mise au point l’après-midi, le vieux gentleman a décidé d’utiliser cette période de temps pour m’emmener dans une célèbre petite ville voisine pour prendre une tasse de café. J’ai pensé qu’il y avait beaucoup de matériel clarifiant les faits à propos du Falun Dafa en allemand, et que c’était une opportunité offerte par le ciel pour la population locale de connaître Falun Dafa. Lorsque nous sommes arrivés là, mon compagnon a trouvé un café ouvert dans une rue commerçante où j’ai distribué des imprimés d’information aux passants, tandis qu’il m’attendait en lisant le pouvoir de l’avocat et des articles sur le Falun Dafa publiés en Autriche. Lorsque nous sommes revenus au camp de réfugiés le même après-midi, nous avons rencontré quatre hommes chinois qui avaient aussi fait une demande d’asile.

Le 6 avril, c’était la première fois qu’un fonctionnaire arrangeait un entretien avec moi. L’entretien déterminerait si le Bureau de la Fédération des réfugiés en Autriche acceptait et entendait mon cas. Dans la négative, je pouvais être déportée. Pendant l’entretien qui dura environ une heure et demi, on me posa une trentaine de questions, comme par exemple si j’étais pratiquante de Falun Gong ou seulement sympathisante, où et quand j’avais commencé à pratiquer le Falun Gong et des questions concernant ma pratique du Falun Gong en Autriche et me concernant moi. Après l’entretien, mon interprète a eu le plaisir de me dire : « ils acceptent votre demande. » Ma demande internationale d’asile serait officiellement remise au Bureau de la Fédération des réfugiés en Autriche et finalement ils décideraient ou non de m’accorder le statut de réfugié.

A la mi-octobre 2006, mon représentant m’a informée que le Bureau de la Fédération des réfugiés m’interrogerait par une procédure légale puis déciderait de ma demande d’asile internationale. Ma cliente m’a dit que l’officier du Bureau des réfugiés avait été engagé auparavant pour m’interroger et que pour certaines raisons il avait été remplacé par un autre officier du Bureau des réfugiés. Selon elle, cet officier était connu dans tout le secteur légal pour sa sévérité et son taux élevé de rejets. Ma cliente était donc très tendue et m’a dit de me préparer mentalement, m’a demandée si oui ou non j’avais besoin d’un solliciteur expérimenté dans le domaine de la Loi pour les réfugiés. Je lui ai dit que je n’en avais pas besoin. Ce jour-là, nous sommes allés avec deux pratiquants de Falun Gong, un médecin occidental et sa femme chinoise, au Bureau de la Fédération des réfugiés. Au début, l’attitude de l’officier n’était pas très amicale. A mesure que l’interview continuait, son attitude est graduellement devenue gentille. L’interview a duré environ deux heures, durant lesquelles, il a demandé : « Puisque vous êtes arrivée à Vienne en 2002, pourquoi n’avez-vous pas fait une demande d’asile mais attendu le moment où votre passeport expirerait ? » Je lui ai dit : « J’aime mon pays. Je ne veux pas perdre ma nationalité comme ça. » En fait, j’avais beaucoup à dire mais je ne l’ai pas fait ? A ce moment, j’avais souhaité : que le PCC cesse sa persécution illégale du Falun Gong avant que mon passeport n’expire de sorte que je puisse retourner dans mon pays natal qui me manquait.

Le 5 mars 2007, j’ai reçu le verdict du Bureau de la Fédération des réfugiés autrichienn. J’ai obtenu le statut de réfugié selon la « loi d’asile ». Le 5 avril, j’ai obtenu un passeport de réfugié de la République autrichienne. À ce jour la procédure de ma demande d’asile a duré un an, un mois et neuf jours.

J’ai compris deux points lorsque j’ai obtenu l’asile.

1 – Jusqu’à aujourd’hui, près de huit ans, environ 100 millions de pratiquants de Falun Gong ont été persécutés en Chine continentale, environ un million de personnes sont encore illégalement détenues dans les prisons, les camps de travail, les classes de lavage de cerveau et les hôpitaux psychiatriques. Un grand nombre de pratiquants de Falun Gong innocents ont été illégalement persécutés à mort. Malgré cela, la persécution continue, et se déroule réellement dans un monde soi-disant civilisé. Cela a déjà été prouvé par l’Alliance européenne et les gouvernements d’autres pays, ne doutez pas des capacités des agences de renseignements des pays européens confirmant les crimes choquants qui ne se sont encore jamais produits sur la terre. Sans quoi, les gouvernements de pays étrangers n’accorderont pas l’asile aux pratiquants de Falun Gong. Parmi les demandeurs d’asile, il y des Afghans, des Chenchens, des gens du Kosovo et d’Iraq, dont la plupart font face au danger de perdre leurs vies à cause de luttes sanglantes ayant lieu dans leurs propres pays, et ils ne peuvent rien faire d’autre que de choisir la fuite. Aux yeux des officiers du Bureau des réfugiés, dans la Chine actuelle il n’y a pas de guerre, mais des pratiquants de Falun Gong bien réels font aussi face à la menace de perdre leur vie, ils ont besoin d’être secourus par les communautés internationales.

2. Falun Dafa est très bon et droit, ce qui a été reconnu par les officiers de l'immigration. Falun Dafa prend pour critère Vérité, Compassion et Tolérance ; il cultive la bonté et est pacifique. Toutes ses activits sont ouvertes et libres. La cultivation du Falun Gong ne rend pas seulement une personne saine mais la fait auss devenir honnête, tolérante et pacifique. A travers la cultivation, elle peut déverrouiller la sagesse et permettre au pratiquant d'atteindre graduellement l'état de discerner sa vie et son règne. Pour une société, la cultivation du Falun Gong peut accroître sa stabilité, son indulgence et sa tranquillité et améliorer la qualité morale des gens à la fois dans leur esprit et dans leur vie. . Si c'étaient des mensonges choquants faits par les médias du PCC que des gens se sont tués eux même en résultat de la pratique du Falun Gong, les gouvernements de plus quatre vingt pays et régions dans le monde actuel, auraient ils accordé l'asile à de vrais pratiquants de Falun Dafa ? Accuilli leur propre futurs citoyens ? Peuvent ils permettre à des groupes de pratiquants de Falun Gong d'exister dans leurs propres pays ? Parce que quand on vous a accordé un statut de réfugié, cela signifie que lui ou elle peut vivre dans ce pays européen de façon permante , il ou elle a le droit de travailler et d'obtenir la nationalité autrichienne en quelques années. Même les lecteurs qui ont reçu une éducation primaire peuvent discerner le vrai du faux, et qui est bon qui est mauvais. J'espère sincèrement que les lecteurs qui liront cet article connaîtront la vérité.


Version chinoise disponible à :
http://www.minghui.org/mh/articles/2007/4/13/152701.html

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