A propos de la décision du CBSC (équivalent du CSA en France) contre la diffusion de propagande attaquant le Falun Gong sur Talentvision

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19 août 2002-08-19

Nous applaudissons la décision du Conseil des Standards de Diffusion Canadiens (CBSC). Le corps régulateur canadien a indiqué que Talentvision avait lésé quatre articles du Code d’éthiqueet du Code de violence de l'Association Canadienne de Diffusion ainsi que du Code d’éthique (Journalistique des directeurs de programmes d'informations des radios et télévisions dans son émission d’un article informatif de la télévision d’État chinoise, CCTV, le 16 décembre 2001 qui liait un prétendu meurtre en Chine au Falun Gong.

Comme il est clair d’après le texte de la décision du CBSC, l’émission de Talentvision de la CCTV du 16 décembre n’a rien à voir avec un article informatif. C’est en fait seulement un article de propagande et vise à attaquer les pratiquants du Falun Gong. En se référant aux parties de cette émission, le CBSC a spécifié que ce «n’est pas du journalisme ;» et que «ce n’est rien ni plus ni moins qu’une attaque biaisée du Falun Gong par le rédacteur de cet article d’information.»

Pourtant, ce cas des meurtres de Fu Yibin est en fait une émission typique de «nouvelles» de la CCTV en Chine pour attaquer le Falun Gong. Les médias contrôlés par l’état chinois, depuis le début de la persécution du Falun Gong il y a trois ans, ont été utilisés pour diffamer et démoniser le Falun Gong en inventant et déformant systématiquement les faits, propageant des mensonges et produisant sa propagande en dénaturant les enseignements du Falun Gong, et du fondateur de la pratique. Tous les reportages des médias d’État en rapport avec le Falun Gong en Chine on ce seul et unique but ; on ne peut par conséquent pas les appeler des nouvelles.

Au début de la persécution du Falun Gong en Chine, divers médias internationaux qui voulaient informer sur le Falun Gong ne pouvaient pas trouver grand chose à rapporter au-delà du nuage de propagande du gouvernement chinois. Donc certains de ces mensonges pernicieux ont été répétés à l’extérieur de la Chine. Tandis qu’à présent la vraie nature de cette persécution et les effets négatifs de ces mensonges sans fondements sont devenus clairs, ce type de reportage ne peut plus être toléré. Il est dommageable au peuple canadien et ne fait que jeter de l’huile sur le feu d’une pernicieuse campagne nationale, faite de tortures, de mensonges et de meurtres commandités par le gouvernement chinois et visant des millions de personnes innocentes.

Malheureusement, cette propagande est encore citée par quelques reporters dans leurs items d’information avec l’idée d offrir un «reportage objectif» ou de «montrer les deux côtés» de l’histoire. Nous souhaitons montrer que ceci n’est le cas que lorsque les deux côtés partagent une information. Mais pas quand la seule intention d’un des côté est de propager la haine contre l’autre avec un mépris total de la vérité et de l’éthique. Nous ne ferions pas confiance au Reich d’Hitler pour des sources fiables permettant de comprendre le judaïsme et donc nous ne devrions pas nous tourner vers les persécuteurs cruels et impies du Falun Gong et citer leur commentaires diffamatoires ayant trait à ces gens. Le 7 février 2002, Human Rights Watch émettait un rapport intitulé « Méditation dangereuse : La Campagne de la Chine contre le Falun Gong », qui fournit une analyse et de l’information sur la manière dont le gouvernement a visé la pratique spirituelle, que le gouvernement lui-même a reconnu comme comptant un million de pratiquants, ainsi que des hypothèses des motifs de celui-ci.

Dans une déclaration de presse disponible sur le site web de Human Rights Watch, Sidney Jones, directeur exécutif de la division de l’Asie a été cité disant : « L’accusation que le Falun Gong menace la stabilité de la Chine ne tient pas… l’affirmation que la croyance au Falun Gong est une menace a la santé publique est également sans fondement. La menace pour la santé vient du traitement que les pratiquants reçoivent entre les mains de la police et des responsables de prison. »

Même si telle n’est peut-être pas l’intention de Talentvision TV, cette émission sert en fait à étendre la persécution du Falun Gong au Canada. Elle a porté de grands torts aux pratiquants, à leur famille, et à leurs défenseurs. Elle porte tort aussi au public qui a regardé ce reportage et conçu de la haine et de fausses impressions envers l’enseignement du Falun Gong, ses pratiquants et son fondateur.

Pourtant, cet effet n’est pas accidentel. Il fait partie d’une campagne organisée et détaillée du régime chinois pour étendre sa persécution du Falun Gong aux autres pays. Le 9 février 2001, un article de première page du Globe and Mail disait comment un de nos propres agents de sécurité du CSIS avertissait Ottawa d’un complot des médias de Beijing pour manipuler les médias ici au Canada.

Donc cette décision du CBSC est encore plus significative car elle montre qu’au sein de ce nuage de propagande et de pression, le CBSC a maintenu la justice et préservé les droits du peuple canadien.

Nous demandons donc à tous les médias de faire preuve d’une diffusion responsable en refusant d’émettre des informations sur le Falun Gong venant des médias d’état chinois tels que CCTV, Xinhua News Agency, car leur seul but est de diffamer et de pervertir les esprits des auditeurs pour les inciter à la haine contre nous. Nous vous demandons de faire l’effort de voir à travers la propagande et de rapporter la vérité pour protéger les droits des pratiquants innocents et soutenir la justice ici au Canada et ailleurs.

Le Falun Gong est en fait une très bonne chose. C’est une pratique pour raffiner le corps et l’esprit selon le principe universel de Vérité, Compassion et Tolérance. Le Falun Gong a apporté santé, paix intérieure, des relations familiales harmonieuses et bien d’autres bénéfices à la société. Ce qui est largement évident à l’Extérieur de la Chine. En Chine même, le Falun Gong a déjà été largement prisé et reconnu, y compris par le gouvernement.

Pourtant, c’est la popularité du Falun Gong qui a éveillé la jalousie et l’insécurité du président chinois Jiang, amorçant cette campagne brutale contre un groupe paisible et innocent. Et Amnesty International et le Washington Post se sont référés aux commentaires d’un officiel apparemment très haut-placé en Chine ayant trait à la persécution du Falun Gong. Un article du Washington Post du 5 août 2001 interview un conseiller gouvernemental qui révèle trois ingrédients de la persécution du Falun Gong… « Le premier, » dit-il, « est la violence… le leadership central a décidé de sanctionner un large usage de la violence contre les membres du Falun Gong. » Le second élément, une campagne de propagande à haute pression contre le groupe, a aussi été critique. « Alors que la société se tournait contre le Falun Gong, la pression sur les pratiquants pour abandonner leurs croyances a augmenté, et il est devenu plus facile pour le gouvernement d’utiliser la violence contre ceux qui ne le faisaient pas. […] » Finalement, les appareillages de sécurité ont commencé à forcer les pratiquants à participer à des cours de lavage de cerveau. « Chaque aspect de la campagne est critique, » dit-il. « La violence pure ne suffit pas. L’étude seule ne suffit pas non plus. Et rien de ceci ne marcherait si la propagande n’avait pas commencé à changer la manière de penser du public. Vous avez besoin des trois. » John Pomfret et Philip Pan, Washington Post

En arrêtant la propagande contre le Falun Gong au Canada nous empêchons que ce type de persécution brutale ne se propage ici.

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