Le PCC viole la loi : les avocats en Chine ne peuvent pas défendre les pratiquants de Falun Gong

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D'après un article publié le 23 février 2007 sur le site de Minghui (la version chinoise de Clartés et Sagesse), la nouvelle cour de justice de district du parti communiste chinois (PCC) de Pudong à Shanghaï a condamné de façon illégale la pratiquante de Hong Kong, Mme Zeng Aihua, à une peine de trois ans de prison. La cour n'a transmis le dossier de Mme Zeng, à l'avocat de la défense, que 3 jours avant la date du procès et ne lui a pas donné l'autorisation de discuter de l'affaire avec Mme Zeng avant le procès. La sécurité nationale de Shanghai et le personnel du bureau 610 ont eu peur que la nouvelle du procès ne soit révélée. De façon à empêcher quiconque d'en entendre parler, ils ont enregistré et mis sur écoute le téléphone portable de l'avocat trois jours avant le procès et ce, jusqu'à ce que cet article soit publié (cinq jours plus tard). Ils ont également interféré avec ses appels téléphoniques, rendant ainsi impossible pour les médias d'interviewer l'avocat. Le téléphone fixe et le téléphone portable chez Mme Zeng, à Shanghai ont aussi été secrètement mis sur écoute. Après le procès, les autorités ont fait exprès de faire du bruit dans les téléphones pour rappeler les enregistrements à sa famille. Les écoutes téléphoniques ont aussi inclus la belle famille de Mme Zeng dans la province du Fujian.

La persécution contre le Falun Gong n'inclut pas uniquement la torture physique mais également la manipulation de la loi de façon à ce que les avocats ne puissent défendre les pratiquants de Falun Gong.

Les avocats ne peuvent pas défendre les innocents

M. He Lizhi, un pratiquant de Falun Gong qui a été sauvé en mai 2004 et s'est réfugié au Canada a déclaré: « Quand j'étais en détention, mon épouse m'a trouvé un avocat. Plus tard, l'avocat a dit à mon épouse qu'il ne pouvait pas me défendre parce qu'on lui avait enlevé sa licence lui permettant de pratiquer le droit. Il avait déjà, avant mon cas, plaidé l'innocence d'un pratiquant de Falun Gong, à la suite de quoi, il n'avait pas reçu le renouvellement annuel de son certificat d'avocat. Il n'était donc plus avocat. »

L'épouse de M. He a parlé avec un autre avocat. Cet avocat avait son cabinet à Pékin mais sa famille était dans sa ville natale. Après avoir accepté de défendre M. He, les policiers de sa ville natale sont allés chez lui pour mener une enquête afin de voir s'il avait des contacts avec les pratiquants de Falun Gong. A une occasion, l'avocat a rencontré l'épouse de M. He et elle lui a demandé de remettre une lettre à M. He. Après la rencontre, on a volé la voiture de l'avocat et on la lui a rendue le lendemain. Il ne manquait rien dans la voiture, si ce n'est la lettre de l'épouse de M. He. L'avocat savait que des policiers l'espionnaient. Pour sa sécurité et celle de sa famille, il a dit à l'épouse de M. He qu'il était désolé mais qu'il ne pourrait pas défendre M. He.

Les avocats de la justice ont été persécutés

Les avocats qui ont demandé que justice soit rendue aux pratiquants de Falun Gong ont été persécutés. M. Gao Zhicheng, un avocat des droits de l'homme, a mené une série d'enquêtes sur les cas des pratiquants de Falun Gong. Il a écrit aux hauts fonctionnaires du PCC à trois reprises et a rendu publique la persécution du Falun Gong. A cause de cela, M. Gao et sa famille ont été surveillés 24h sur 24 pendant 280 jours. En août 2006, M. Gao a été arrêté de façon illégale et mis en prison. Sa famille a été surveillée et battue alors qu'il était en prison. Le PCC continue à surveiller de près M. Gao.

Le PCC viole la loi

Chu Wanchi, un avocat des droits de l'homme à Taiwan et le président de l'Association des Avocats des Droits de l'Homme en Asie a déclaré: « Si la sécurité et les droits de la personne des avocats des pratiquants de Falun Gong ne peuvent pas être protégés, alors, comment peuvent-ils protéger les droits des Falun Gong? Comment peuvent-ils protéger les droits des citoyens? »

Madame Chu a fait remarquer que le PCC viole la Constitution chinoise « Le PCC a d'abord pris la décision politique. Avant le 20 juillet 1999, Jiang et son gang ont décidé de persécuter le Falun Gong, ensuite, ils ont mis en place des règlements politiques pour soutenir la persécution. Ces règlements politiques violent le Cinquième Article de la Constitution qui protège les droits de l’homme élémentaires des citoyens. Donc, nous ne pensons pas que ces « règlements » soient légaux. En octobre 1999, le congrès national du peuple a fait passer la loi antisecte. Mais même dans les termes de cette loi, le Falun Gong n'est assurément pas une secte. La vérité est que le PCC manipule toute la machine nationale, dont le système de propagande, les média, le système des camps de travaux forcés, l'armée, le système éducatif et ainsi de suite; pour persécuter le Falun Gong de façon illégale. »

Avoir des lois ne veut pas dire qu'un pays est sous la règle de la loi

Mme Chu a souligné que le fait d'avoir des lois ne veut pas dire qu'un pays soit sous la règle de la loi. Elle a dit: « S'il n'y a ni justice, ni mécanisme juste pour appliquer les lois, et si les lois sont utilisées comme des outils par les tyrans, alors, les tyrans peuvent manipuler les lois pour persécuter ceux qui expriment d'autres opinions. »

Mme Chu a souligné que la persécution du Falun Gong est le point central de la question des droits de l'homme en Chine. Elle a ajouté: « Au XXIème siècle, quand on parle des droits de l'homme en Chine, on doit concentrer son attention sur la persécution du Falun Gong. La raison en est simple. Bien que le PCC viole les droits de l'homme depuis des années, et il y a tant de documents sur les brutalités du PCC, les documents concernant la persécution du Falun Gong sont les plus complets. Les preuves et les témoignages de la persécution sont considérés par la communauté internationale sur les droits de l’homme comme étant les plus complets. De plus, la persécution a encore lieu. »

La responsabilité est celle de tout le monde

Mme Chu a ajouté: « Le 10 décembre 2006, l'ancien tyran du Chili est mort avant d'avoir pu être jugé. Plus tard, Saddam Hussein, un autre tyran, a été exécuté. Il est de la responsabilité de chacun de mettre fin à l'administration tyrannique du PCC.

Traduit de l’anglais en France le 16 mars 2007
Version anglaise disponible à : http://clearwisdom.net/emh/articles/2007/3/14/83517.html
Version chinoise disponible à : http://www.minghui.org/mh/articles/2007/3/9/150462.html


Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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