Six pratiquants à Shuangcheng, province du Heilongjiang ont été arrêtés illégalement- Plus de 400 membres de leurs familles font appel en leur faveur.

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Au matin, le 23 janvier 2007, M. Dong Liantai, âgé de 43 ans et M. Tian Hua, âgé de 40 ans ont rendu visite aux membres de leur famille qui sont détenus dans le camp de travaux forcés de Wanjia dans la ville de Harbin. Ils sont l'un et l'autre agriculteur à Dancheng dans la ville de Shuanfcheng, province du Heilongjiang. Comme ils sont arrivés très tôt, le camp n'était pas encore ouvert et ils se sont donc assis au bord d'un champ qui se trouve à côté du camp de travaux forcés. Les gardiens du camp les ont vus, dans le mirador et ils les ont arrêtés illégalement. Ayant demandé aux gardiens le pourquoi de leur arrestation, les gardiens ont répondu qu'ils n'avaient pas besoin de leur fournir de motif. Les deux pratiquants ont été envoyés au commissariat de police de Xinnong, district de Daoli, ville de Harbin.
Le même jour, la police a arrêté quatre pratiquants qui se trouvaient à l'arrêt de bus à Xinnong. Mme Jiang Yahong, âgée de 34 ans, de la ville de Wanglong était venue rendre visite à un proche de sa famille. Mme Miao Xiubo, âgée de 35 ans, professeur de collège rendait visite à une collègue de classe pendant ses vacances. M. Xue Ruihui, âgé de 53 ans et M. Zhang Fengrong, âgé de 50 ans, sont tous deux agriculteurs. Ils faisaient un voyage d'affaires et ils attendaient à l'arrêt de bus. Une voiture de police du commissariat de Xinnong s'est arrêté à l'arrêt de bus. Liu Zhaoping et trois autres policiers ont sauté de la voiture. Sans présenter de carte d'identification et sans donner la moindre raison, ils ont poussé les quatre pratiquants dans un petit magasin sur le bord de la route. Un policier a appelé quelqu'un en disant : « Nous en avons arrêté quatre ». Quand ils ont demandé pourquoi on les arrêtait, les policiers ont nié les faits en disant : « Nous ne vous avons pas arrêtés. » Quand des passants se sont approchés pour voir ce qui se passait, on a appelé d'autres policiers en renfort et ils ont emmené les pratiquants au commissariat de Xinnong. Les pratiquants ont été fouillés et on a pris l'argent qu'ils avaient sur eux. Mme Miao avait plus de 200 yuans et elle a dit à la police : « Vous avez menés des arrestations illégales et fait des vols d'argent. Quand je serai libre je vous intenterai une poursuite. »

On a fait venir au commissariat quatre gardiennes du camp de travaux forcés de Wanjia. Deux d'entre elles, ont aussitôt commencé à frapper le visage de Miao Xiubo d'un côté. Ils la disputaient sans arrêt et disaient : « Nous rendrons ce côté de votre visage beaucoup plus haut que l'autre ». Les deux autres gardiennes pendant ce temps frappaient Mme Jiang, derrière la tête du plat de la main, ce qui lui causait des étourdissements. Elle a failli se trouver mal et plus tard elle a eu des vomissements à répétition. Des policiers du commissariat local ont battu M. Xue. Les six pratiquants ont été soumis à douze heures de torture au commissariat. Vers 1 h du matin, le 24 janvier, sans procédure légale, les six pratiquants ont été envoyés au Centre de détention de Harbin. M. Zhang Fengying y a été battu avec brutalité. On l'a menotté et assujetti à une torture que l'on connaît sous le nom de « la chaise de fer ».

Le jour ou les pratiquants ont été arrêtés, les membres de leur famille, apprenant la nouvelle sont allés au commissariat de la ville de Xinnong. On leur a dit qu'il n'y avait personne de détenu dans le commissariat. Mais le lendemain la police a informé les autorités municipales ainsi que les quatre familles qui se trouvaient dans la localité qu'ils devaient payer 500 à 550 yuans pour faire libérer les membres de leur famille. Ils ont versé l'argent mais personne n'a été libéré. Le quatrième jour des policiers de la division de la sécurité nationale du comté de Shuangchen et du service de la police local ont procédé à une fouille illégale de la maison de Xue Yuehui. Ils n'ont pas montré de papier officiel, ils sont rentrés dans la maison par effraction et ils ont fouillé partout. Ils n'ont rien trouvé qui puisse les intéresser. Ce même jour le père de Jiang Yahong a été tabassé par des membres des autorités locales qui hurlaient : « Pourquoi est-ce que tu laisses ta fille se promener n'importe où? » Après il a été pris d'asphyxie et de spasmes, des symptômes qui se sont répétés. Sa mère a également été malade pendant plusieurs jours. Mais personne ne voulait leur dire où se trouvait les membres de leur famille. Mais comme beaucoup de personnes savent que la police prend les organes des pratiquants pour faire des greffes d'organes en vue d'obtenir de gros profit et qu'ils détruisent ensuite le corps, ils se faisaient beaucoup de soucis et ils n'ont pas ménagé les dépenses dans leurs recherches. Le cinquième jour et des enquêtes intenses, le commissariat de police du district de Daoli, le leur a finalement dit : « Ils sont détenus au centre de détention de Harbin. »
Les jours de visite au centre de détention sont permis durant la semaine et également les week-ends. Mais les familles des détenus ont été obligées de payer 430 yuans pour la nourriture de 15 jours de détention plus 80 yuans le repas, au centre de détention. Il leur a fallu payer cet argent qu'ils aient envie de manger ou non. Les familles des six détenus étaient agriculteurs et étaient de condition très modeste. Ils avaient dépensé beaucoup d'argent pour rechercher les leurs et maintenant il leur fallait payer encore pour les voir. Le dixième ou onzième jour ils avaient enfin rassemblé l'argent requis pour voir les membres de leurs familles dans le centre de détention. Ils étaient nombreux à se serrer dans les coudes en pleurant.
A ce moment-là Mme Jiang Yahong avait déjà été battue brutalement au centre de détention ce qui lui donnait des vertiges et des maux de tête. Elle n’a pu rien manger pendant près de dix jours. Elle vomissait tout ce qu'elle mangeait et parfois elle vomissait du sang. Elle était très maigre et vraiment en très mauvaise état. Les gardiennes l'ont obligée à manger encore et elles l'ont menacée de la nourrir de force devant sa famille. Le fait de la nourrir de force pouvait la tuer alors comme sa famille ne le voulait pas, sa famille a demandé de la ramener à la maison. Le chef du centre, Sun Zhaocheng avec d'autres gardiens pour s'en débarrasser ont du poussé la famille en dehors de la salle des visites et en dehors du centre.
Le repas servi par le centre ne consistait qu'en quelques cacahouètes et des boulettes de viande qui coûtent généralement cinq yuans. Faire payer 80 yuans pour ça, c'est de l’escroquerie. Comme n'importe quel détenu au centre pouvait disparaître à n'importe quel moment, leur famille avait très peur et voulait les visiter chaque jour. Ceci allait leur coûter beaucoup d'argent.

Les familles des pratiquants ont essayé de raisonner avec le chef de la division de la sécurité nationale au service de la police du district de Dali. Ils ont demandé pourquoi les pratiquants avaient été arrêtés. Il ne pouvait donner de réponse et ne faisait que crier très fort. Ils ont demandé comment cela se faisait que quelqu'un qui fait respecter la loi ne la respecte pas lui-même. Pourquoi ne pouvait-il pas fournir des preuves. La police doit avoir la permission pour détenir quelqu'un pendant plus de 24 heures. Comment pouvait-il expliquer qu'il y avait des personnes détenues pendant plus de 288 heures, sans documents légaux, pour justifier leur détention. Les employés de la salle de visite ont dit : «On est en train d'examiner le cas; ça n'a pas encore été confirmé». Alors si les cas n’étaient pas confirmés, il fallait libérer les accusés. Pourquoi étaient-ils détenus depuis autant de jours? «Écoutez- vous ou bien écoutez-nous. Nous devons attendre la fin de l'enquête ». La famille a dit : «Comment pouvons-nous vivre de la sorte ? Tout ceci viole les droits de la liberté du citoyen ». Les employés ont dit : « Le gouvernement dit que le Falun Gong est interdit. La famille a répondu : « C'est de la sottise ça, presque tout ces membres de la famille étaient malades avant de pratiquer le Falun Gong. Le Falun Gong leur a sauvé la vie et en a fait de bonnes personnes. Quel mal y a t-il à cela? Beaucoup de personnes pratiquent le Falun Gong. On dit qu'il y a, à peu près 100 millions de personnes qui le pratiquent dans le monde. Quelle est la loi qui dit que la pratique du Falun Gong est interdite et que l'on peut arrêter les pratiquants selon le bon vouloir (des autorités). Falun Gong est une croyance et notre constitution permet la liberté de croyance. Vous devriez nous écouter et les libérer sur le champ. C'est notre droit ». Les employés commençaient à s'énerver et ont demandé aux familles se s'en aller. La mère de Jiang Yahong pleurait sans arrêt. Deux policiers l'ont emmenée à l'ascenseur puis sont partis.

A ce jour les six pratiquants sont encore détenus dans le centre de détention de Harbin. 441 membres de leurs familles font appel pour eux. Ils ont demandé ce qui suit:

Libérez immédiatement les pratiquants détenus,
Rendez l'argent que la police leur a extorqué,
Compensez financièrement les pertes subies par les victimes et leurs familles
Enquêtez sur les responsabilités de ceux qui travaillent au camp de travaux forcés de Wanjia,le commissariat de police de la ville de Xinnong et le commissariat de police du district de Deli à Harbin.

Version chinoise disponible à : http://www.minghui.org/mh/articles/2007/2/7/148411.html

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