Epoch Times : Le régime chinois admet prélever les organes des prisonniers

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The Epoch Times

Le 24 janvier 2007

Une reconstitution d'une opération de prélèvement d'organes (The Epoch Times)

CHINE—Au milieu du mois de janvier 2007, le site Internet chinois de la BBC a publié une interview concernant la collecte d'organes en Chine. Pour la première fois, le porte-parole du Ministère de la Santé en Chine, Mao Qunan, a admis la pratique des prélèvements d'organes sur les prisonniers exécutés en Chine, ce qu'il avait publiquement désavoué auparavant. Cependant, Mao a esquivé les preuves clés de la collecte d'organes sur les pratiquants de Falun Gong et a démenti cette accusation.

Cette interview a été menée par le grand journaliste de la BBC, Hua Ying. Un journaliste d'Epoch Times a également fait une interview du Dr. Wang Wenyi, qui avait manifesté à la Maison Blanche lors de la visite aux Etats-Unis du chef du régime communiste, Hu Jintao, le 20 avril 2006 selon l'interview de la BCC.

Le régime chinois possède une longue histoire de collecte d'organes sur des prisonniers exécutés, et aussi une longue histoire de négation de cette pratique. En novembre 2005, le Ministre adjoint du Ministère de la Santé du régime chinois, Huang Jiefu, a admis utiliser les organes prélevés sur des prisonniers exécutés, lors d'une conférence internationale à Manille.

Fin avril 2006, Mao Qunan a déclaré que les organes des prisonniers exécutés constituaient une très infime partie des organes utilisés dans l'industrie de la transplantation d'organes en Chine.

En novembre 2006, le Ministre Huang a de nouveau admis lors d'une conférence à Guangzhou que la plupart des organes utilisés dans les transplantations, excepté une petite partie provenant des donneurs d'organes dans les accidents de la route, venait des prisonniers exécutés. Sa déclaration a été véhiculée par les journaux en Chine.

Lorsque le journaliste, Hua Ying, a questionné Mao sur les déclarations ci-dessus, il a répondu à contrecoeur: "Je n'ai plus rien à ajouter à cette question que vous avez expliqué très clairement."

Durant toute l'interview, Mao a continué de nier l'existence des prélèvements d'organes sur les pratiquants de Falun Gong en Chine et a repoussé l'idée que des organisations internationales se rendent en Chine pour une enquête indépendante et approfondie.

"L'aveu de Mao sur la collecte d'organes de prisonniers exécutés n'explique pas la conjoncture inhabituelle et largement répandue des organes compatibles pour les greffes dans les hôpitaux chinois."

Concernant la déclaration de Mao, le D. Wang Wenyi a dit: "Sous la pression des communautés internationales, le régime a admis le prélèvement d'organes sur les prisonniers exécutés dans le but de détourner l'attention de la collecte d'organes sur les pratiquants de Falun Gong. Le régime continue de dissimuler la vérité, parce que l'aveu de Mao sur la collecte d'organes des prisonniers exécutés n'explique pas la conjoncture inhabituelle et largement répandue des organes compatibles pour les greffes dans les hôpitaux chinois."

Wang a expliqué encore qu'après que les hôpitaux chinois reçoivent le paiement, la greffe peut se faire aussi rapidement qu'en trois jours à une semaine. Ceci signifie que quelques jours plus tard, il y aurait un "prisonnier" qui non seulement aurait le même groupe sanguin et la même compatibilité tissulaires que le patient (qui a payé une énorme somme d'argent pour la procédure), mais aussi ce criminel serait programmé pour être exécuté à ce moment-là, et aurait également consenti à faire don de ses organes.

Dans le programme de la BBC, Hua Ying a aussi interviewé le Vice-président de l'Association Médicale de Transplantation d'Organes de Chine, Shi Bingyi. Shi a nié avoir déclaré que "la Chine avait réalisé plus de 90,000 greffes d'organes jusqu'à maintenant (début 2006), et qu'il y avait eu 10,000 greffes de rein et près de 4,000 greffes de foie réalisées au cours de la seule dernière année (2005)." Cette déclaration a été publiée en chinois dans le Journal Officiel de la Santé (le 02/03/2006), le média Internet officiel du Ministère de la Santé Publique. La page Internet de cet article a été effacée de son site d'origine mais on peut toujours la retrouver dans les archives d'Internet.

L'article susmentionné des archives Internet du Journal Internet de la Santé (The Epoch Times)

Dans le rapport sur les Allégations de Prélèvements d'Organes des Pratiquants de Falun Gong en Chine, les auteurs David Matas et David Kilgour ont utilisé l'information ci-dessus pour conclure que "la provenance des organes des 41,500 greffes durant les six années entre 2000 et 2005 demeure inexpliquée" et que "les allégations de prélèvements d'organes sur les pratiquants de Falun Gong fournissent une réponse."

Shi a également démenti connaître le nombre de transplantations d'organes réalisées en Chine, et il a refusé de donner un chiffre approximatif. Il a accusé le Journal Internet de la Santé d'avoir fait un faux rapport. Lorsque le journaliste, Hua Ying, a interpellé Shi et Mao en rappelant que le Journal de la Santé était en fait le journal officiel du Ministère de la Santé, ils n'ont tous les deux fait aucun commentaire.

Concernant les réponses de Shi, le D. Wang Wenyi a dit: "C'est une plaisanterie que le Vice-président de l'Association Médicale de la Transplantation d'Organes ne connaisse pas les statistiques des greffes d'organes en Chine. J'ai visité des fonctionnaires des départements de la santé de plus de 30 pays et districts. Tous sont clairement au courant des chiffres sur les transplantations d'organes dans leurs propres régions. Comment est-ce possible que Shi "ne connaisse pas" la plus basique des informations sur le nombre de greffes réalisées en une année? La seule explication est qu'il y a de graves implications derrière les informations qu'il n'ose pas admettre."

Déclarations contradictoires du régime communiste chinois sur les allégations de collecte d'organes en Chine

Du 7 au 9 novembre 2005, à la Conférence de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Ministre adjoint de la Santé Publique, Huang Jiefu, a admis que la plupart des donneurs utilisés dans la transplantation d'organes en Chine sont des prisonniers exécutés.

En mars 2006, le porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères de la Chine, Qin Gang, a dit lors d'une conférence de presse: "C'est un mensonge complet que la Chine prélève les organes des prisonniers exécutés pour les greffes."

Le 10 avril 2006, en réponse aux questions du journaliste, Mao Qunan, le porte-parole du Ministère de la Santé Publique, a démenti que la Chine prélève les organes des prisonniers exécutés pour les greffes. Il a dit que la plupart des organes pour la transplantation proviennent des donations volontaires de citoyens chinois.

Le 10 octobre 2006, en réponse à l'article du journaliste de la BBC, Rupert Wingfield-Haye, "Vente d'organes 'prospère' en Chine", le porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères de la Chine, Qin Gang, a dit: "Certains médias étrangers fabriquent de fausses informations lorsqu'ils font des articles sur les greffes d'organes en Chine afin d'attaquer le système juridique de la Chine."

En novembre 2006, Huang Jiefu, le vice-ministre du Ministère de la Santé Publique, a encore admis lors d'une conférence tenue à Guangzhou que la plupart des organes utilisés pour les greffes en Chine proviennent des prisonniers exécutés.

http://en.epochtimes.com/news/7-1-24/50806.html

Date de l'article original : 28/1/2007

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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