"L'ombre des saules, l'éclosion des fleurs, un endroit où reposer ma tête"

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D’autres pratiquants ont suggéré que je partage mon expérience de pratique avec tous, et je voulais aussi le faire. J'ai vécu dans un village très pauvre et isolé du sud de la Chine. Quand j'ai eu trois ans, mon père est décédé. Ma famille luttait pour joindre les deux bouts, et je devais même mendier pour m'en sortir. J'ai seulement eu trois mois de scolarisation, aussi c'était difficile pour moi d'écrire un article. Toutefois, j'ai enregistré mon expérience de cultivation sur un magnétophone et les autres pratiquants m'ont aidé à l'écrire. Je suis certain qu'il y a encore des failles dans ma cultivation, et j'espère que les compagnons de pratique vont me les signaler avec bienveillance en se basant sur la Loi.

1. Entendu d’un Taoïste qu’il y a un Grand Maître et que Falun Dafa est une Loi Juste

J'ai été sourd et incapable de parler à deux reprises. A chaque fois cela a duré sept jours, et j'ai récupéré sans aucun traitement médical. Ce n'était pas simplement de la surdité et une incapacité à parler mais plutôt quelque chose de directement lié à Dafa. Maître a dit dans Hong Yin Volume ll:

    "La longue et longue affinité de dix mille générations
    Est relié au Dafa par un fil…"
    ("Le chemin difficile des divinités" de Hong Yin Volume II )

Les deux histoires suivantes témoignent du poème de Maître.

Durant l'été 1969, j'ai attrapé un gros rhume après avoir travaillé sous une forte pluie. J'avais très froid et j'étais très fiévreux. J'ai dormi longtemps et il était très tard lorsque je me suis réveillé le matin suivant. Je n'ai pas pris mon petit-déjeuner et je me suis dépêché de rejoindre les autres villageois qui semaient déjà les récoltes dans le champ.

Lorsque j'ai traversé un pont d’argile, j'ai vu un Taoïste qui avait un visage de bébé avec des cheveux blancs descendant du ciel. Tenant un "Fuchen" ou bien un plumeau dans sa main, il a atterri devant moi. J'étais ébahi et me suis demandé: "Est-ce un rêve? Comment cela peut-il se produire? Est-ce un immortel ou bien un fantôme?" Parce que la route était étroite, je me suis mis sur le côté pour le laisser passer. Je n'avais aucune peur. Il s'est arrêté juste devant moi, a touché ma tête trois fois et a sorti trois petites pilules blanches de sa poche. Il m'a demandé d'ouvrir ma bouche et a dit: "Un peu d’inconfort n’est pas une mauvaise chose pour toi. Une fois que tu avaleras ces pilules, tout ira bien."

J'ai avalé les pilules, et il a disparu avant que je puisse le remercier. J'ai regardé autour de moi mais je n’ai pu le voir nulle part. Je me suis prosterné trois fois dans la direction d'où il était venu. Puis, j'ai continué ma route. J'ai senti mon corps devenir tout léger et extrêmement confortable, comme si j'étais devenu une personne différente avec une énergie infinie. Lorsque je suis arrivé au champ, je n'ai salué personne et je me suis mis directement au travail, afin de rattraper le temps perdu.

Quand arriva l'heure du déjeuner, j'ai vu que ma mère et ma femme étaient en larmes et que d'autres personnes me désignaient du doigt. Je pouvais les voir ouvrir leur bouche mais je ne pouvais entendre aucun son. Qu'arrivait-il ? Je me sentais bizarre. Je me suis dit: "Je ne vais pas m'inquiéter de cela, je vais d'abord prendre mon déjeuner." J'ai mangé les parts de plusieurs personnes, étant donné que j'avais déjà sauté deux repas. Après déjeuner, j'ai recommencé à travailler. Dans l'après-midi, je suis parti avec d'autres pour transporter des troncs de bois à la station d’achat. Alors que je marchais sur la route, quelqu'un m’a poussé sur le côté. Je me suis retourné et j'ai vu qu'un camion arrivait. Ainsi, j'ai réalisé que j'étais devenu sourd et muet. Je savais que cela était lié à ce Taoïste, mais je ne pouvais rien dire aux autres. Ma famille était très inquiète. Ils m'ont emmené faire des traitements d'acupuncture et prier différentes divinités, mais cela n'a rien changé.

Quelques jours ont passé, et ma famille a commencé à se calmer en voyant que je maintenais un bon moral et que tout était normal. Au septième soir, ce Taoïste est revenu me voir. Cette fois-ci, il resta dans le ciel. Il agita son Fushen pour me transporter du couloir de ma maison jusque sur le sol dehors. J'ai crié: "Maître" et j'ai pu m'agenouiller devant lui. Il a agité encore son Fushen pour me signaler que je pouvais me relever. Il a dit: "Je ne suis pas ton Maître. Tu as un Grand Maître. Il viendra dans le futur."

Ma famille m'entendit crier "Maître" et ils sont tous sortis. Ils ont vu que j'avais recouvré l'ouïe et que je pouvais parler. Depuis lors, j'ai attendu avec impatience de voir mon Maître.

Dix-huit ans plus tard, un jour vers la fin de 1987, j'enveloppais des choux dans mon jardin. Je me suis senti fatigué et j'ai fait une pause. Lorsque je me suis étiré et que j'ai regardé autour de moi, j'ai vu un nuage coloré venant de loin et qui s'approchait de moi rapidement.

J'étais complètement fasciné. Le nuage coloré s'arrêta soudainement, et j'ai été transporté à l'intérieur. Sur le nuage en forme de tapis rouge, j'ai vu un beau jeune homme debout là. Il me tenait d'une main. Son visage doux, bienveillant et miséricordieux m'emplissait de chaleur et de joie, et j'ai senti que je l'avais déjà vu il y a longtemps de cela. Il m’a dit: "Je vais t'emmener faire un tour. Tu peux regarder, mais tu ne dois rien dire ni poser aucune question." J'ai hoché la tête en signe d'acquiescement.

Lorsque j'ai regardé en bas, j'ai vu que mon corps physique continuait à envelopper des choux dans le jardin. Pointant le doigt dans une direction, il m'a demandé: "Qu'est-ce que c'est?" J'ai répondu du brouillard. Il a dit: "Non, ce n'est pas du brouillard mais du qi noir. Quelqu'un propage un qigong pervers ici. Tu ne dois pas l'apprendre. Falun Gong sera enseigné plus tard, c'est la véritable cultivation de la Loi Juste."

Il m'emmena aux alentours et me permit de voir les empereurs des différentes périodes de l'histoire de Chine, les pratiquants aux couleurs de peaux différentes et aux différents vêtements cultivant dans les montagnes à travers le monde, ainsi que les montagnes de Zhangjiajie dans la Province de Hunan qui ressemble à un Boddhisattva en pierre vu d'une perspective plus haute. Finalement, il me montra le Paradis Falun et j'ai vu un Falun gigantesque tournant dans les deux sens. Il m'amena dans le palais et me montra les cinq exercices. J'ai également vu beaucoup de choses que je suis incapable de décrire.

Puis, il me ramena. A ce moment-là, mon corps physique était allongé dans ma chambre et la porte était fermée. Une lumière violette est apparue comme un éclair et je fus transporté sur le sol devant ma maison. Puis, mon esprit fusionna avec mon corps. Il me dit: "Tu es parti depuis plusieurs jours. Si les gens te demandent, tu ne peux leur dire que deux phrases: 'Toute chose utilise la droiture comme Gong. Toute chose prend sa racine dans la bienveillance.'" Je lui ai demandé ce que cela signifiait. Il a dit: "Ne t'inquiètes pas de ce que cela veut dire. Les gens le comprendront. Tu le comprendras également plus tard."

Mon corps physique avait été dans le monde humain séparé de mon esprit durant sept jours. Durant ces sept jours, mon corps était sourd et muet et tout était normal. Depuis lors, je me suis demandé si ce jeune homme était mon Maître, si je devais apprendre le Falun Gong à l'avenir et pourquoi il était parti aussi vite.

2. Après que j'aie obtenu la Loi, toute ma famille en a bénéficié

En février 1996, un ami, M. Zhang m'a dit: "J'ai entendu que M. Wan a appris de bons exercices de qigong." Je lui ai demandé ce que c'était. Il m'a répondu que c'était le Falun Gong. Lorsque je l'ai entendu dire Falun Gong, je me suis immédiatement précipité chez M. Wan.

M. Wan n'était pas chez lui. J'ai demandé à sa femme s'il pratiquait le Falun Gong. Elle a dit oui. Je lui ai demandé: "Avez-vous une photo du Maître et des documents?" Elle a dit: "Oui. La photo du Maître est sur le mur de notre chambre."

Je suis entré pour regarder. C'était exactement le Maître qui m'avait emmené au ciel. Le Falun était identique au gigantesque Falun que j'avais vu ce jour-là. Les exercices sur les photos étaient les mêmes que les cinq exercices que le Maître m'avait montrés au Ciel. Après avoir attendu plus de vingt ans, j'avais finalement rencontré Maître et le Falun Gong. J'étais si ému que j'en ai eu les larmes aux yeux. Je lui ai dit: "Veuillez dire à M. Wan que je veux pratiquer le Falun Gong. S'il vous plaît, demandez-lui de venir chez moi afin qu'il m'apprenne les exercices."

Deux jours plus tard, M. Wan est venu chez moi et m'a parlé en détail du Falun Gong. Je lui ai dit: "Peu importe combien coûtent les documents, assurez-vous de m'en procurer un exemplaire." Dix jours plus tard, dans la soirée, M. Wan et M. Zhang sont venus chez moi m'apporter les documents et m'enseigner les exercices. J'ai appris les cinq exercices cette nuit-là. Plus tard, j'ai ressenti une grande douleur à l'estomac lorsque je me suis allongé pour dormir. J'ai lutté contre la souffrance toute la nuit et finalement le jour se leva. J'ai dû utiliser une canne pour me rendre à la clinique médicale. Lorsque le Docteur Hu a ouvert la porte, je suis entré et me suis assis sur une grande chaise en position du lotus. Tout d'un coup, ma douleur à l'estomac a disparu. J'ai demandé au Docteur Hu: "Est-ce que votre chaise a des pouvoirs magiques? Pourquoi je ne ressens plus aucune douleur après m'être assis dessus?" Il a dit: "La chaise n'a aucun pouvoir magique. Mais peut-être avez-vous appris des exercices de qigong qui, eux, sont puissants." Oh, c'est ça. Car je venais juste d'apprendre le Falun Gong. Je me suis dit: "Cette réponse ne semble pas provenir du Docteur Hu. Maître me donne des indications en utilisant sa bouche." Parce que je n'avais pas encore commencé à étudier la Loi, Maître a utilisé cette méthode pour m'enseigner. Je suis rentré immédiatement chez moi.

En faisant les exercices la nuit, j'entendais toujours une merveilleuse musique dans mes oreilles. Depuis, la même musique m'a réveillé chaque jour à quatre heures du matin pour pratiquer. Eté comme hiver, je n'ai jamais cessé de faire les exercices. Je faisais les exercices tout de suite après m'être levé, sans changer de vêtements. Mais je n'ai jamais eu froid. Au lieu de cela, j'ai toujours senti que mon corps était chaud à l'intérieur et extrêmement confortable.

Deux semaines après avoir obtenu la Loi, ma belle-mère a eu une attaque cardiaque. Sous l'influence de mon champ d'énergie, son corps a été purifié jusqu'à un certain point et sa maladie commençait à disparaître. Tout comme Maître a dit: "…avec une personne qui pratique, c'est toute la famille qui en bénéficie" ("Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi en Australie") (traduction non officielle). Peu à peu, elle a pu s'appuyer sur quelque chose pour l'aider à marcher. J'ai voulu fabriquer une canne pour elle. J'ai voulu faire la poignée en forme d'oiseau pour une meilleure prise. Il était difficile pour moi de tenir la canne avec mon pied pour la tailler avec une scie, aussi ai-je utilisé mon orteil pour la tenir. Lorsque j'étais presque en place, j'ai utilisé trop de force et j'ai coupé mon orteil. Celui-ci n'était plus retenu que par un petit bout de peau.

A ce moment-là, je ne réalisais pas que je pratiquais notre Dafa incommensurable qui peut tout faire. J'ai mis mon orteil en arrière et j'ai demandé à ma femme de me trouver un bout de tissu pour l'attacher. Je ne saignais pas du tout. Puis, je suis allé aux champs pour semer la récolte et j'ai totalement oublié ma blessure. Lorsque j'eus fini de travailler, j'ai vu que le tissu était parti, et lorsque j'ai lavé mes pieds, j'ai vu que mon orteil était complètement remis. Personne n'avait vu mon orteil avant, même ma femme n'avait pas vu à quel point la blessure était grave. Aussi, cela leur a semblé incroyable lorsque je leur ai raconté ce qui s'était passé. En fait, plus vous croyez profondément en Maître et en Dafa, plus la puissance de Dafa se manifestera.

Cet hiver, un autre fermier de mon village est venu avec moi pour vendre notre récolte à un acheteur de Yueyang dans la province de Hunan, à 20 miles de là. Il neigeait ce jour-là et le chemin de montagne sous la neige était très difficile d'accès pour nous. Nous sommes partis le matin mais nous ne sommes pas arrivés avant quatre heures de l'après-midi. L'acheteur avait préparé à manger pour nous, et il était plus de cinq heures quand nous avons terminé de manger. J'ai dit à l'acheteur: "J'ai quelque chose à faire chez moi et je dois partir maintenant." Ils ont pensé que je plaisantais. Mais je leur ai dit: "Non, je dois partir maintenant. Veuillez me donner l'argent, s'il vous plaît." L'acheteur a dit: "J'ai l'argent ici, mais c'est un peu moins que ce que vous aviez demandé." Je lui ai demandé pourquoi, et il m'a répondu: "J'ai payé neuf yuan la livre pour de nouveaux grains et je les ai vendus dix yuans. Aussi, j'ai seulement fait un yuan de bénéfice. J'ai également vendu des vieux grains à dix yuans et c'est là que j'ai fait des bénéfices. Les vôtres sont de vieux grains. Je ne peux vous donner que cinq yuans la livre, et non six yuans comme vous l'aviez demandé." J'étais complètement surpris et j'ai pensé que c'était injuste. Puis, je me suis dit à moi-même: "Peut-être parce que je suis un pratiquant, ceci est un test sur la nature de mon esprit. C'est pour m'aider à abandonner l'attachement à l'argent."

Puis je me suis souvenu de ce que Maître dit dans Zhuan Falun,

"Notre attitude se différencie de celle des gens ordinaires qui ne pensent qu'à obtenir des avantages personnels et une vie heureuse et confortable. Nous les pratiquants, nous agissons autrement. C'est juste le contraire: nous ne recherchons pas ce que les personnes ordinaires désirent. Mais nous acquérons ce que les gens ordinaires ne parviendront jamais à obtenir malgré leurs désirs, à moins qu'ils ne fassent la cultivation et la pratique."

J'ai soudain ressenti que mon esprit devenait plus vaste. Je lui ai dit calmement: "Ok. Faisons comme vous avez dit."

Mon ami est resté chez l'acheteur, et moi, je me suis précipité chez moi. Je ne pensais à rien, et j'ai juste marché. Lorsque je suis arrivé à la maison, il était tout juste sept heures du soir. J'avais marché 20 miles dans la neige en montagne et ceci en une heure et vingt minutes. C'était si incroyable ! Je savais que c'était grâce à l'aide bienveillante de Maître. Je suis devenu plus déterminé dans ma cultivation.

3. "Marcher dans l'obscurité durant la Grande Turbulence, et voir la lumière au bout de sept jours"

Le 20 juillet 1999, Jiang Zemin, le chef du malveillant Parti communiste chinois (PCC) a commencé à faire beaucoup de tort à Dafa, à dire du mal de Maître et à persécuter les pratiquants de Dafa. En tant que disciple de Dafa, je ne pouvais pas rester sans rien faire et regarder la perversité être aussi déchaînée. Je voulais aller à Beijing, au gouvernement central, et demander justice pour le Falun Gong. Mais je n'avais pas d'argent pour le voyage. J'ai rencontré le pratiquant M. Li d'un comté voisin. Il a été d'accord pour aller avec moi à Beijing et couvrir tous les frais. J'ai marché 10 kilomètres pour aller chez lui le jour suivant. Sur le chemin, j'ai vu écrit sur une pierre "Se dépêcher sur le chemin du retour" au sommet d'une colline. Je me suis dit à moi-même: "Ne sommes-nous pas des pratiquants marchant sur notre chemin du retour? N'est-ce pas un signe du Maître?" Puis sur une autre pierre, j'ai vu "Avancer avec vertu majestueuse et noblesse." Maître m'encourageait! Cela voulait dire que je faisais la chose la plus juste en faisant appel pour le Falun Gong. Aussi, mon coeur originellement peu confiant s'est tranquillisé et j'ai marché avec plus de conviction et de détermination. Chez M. Li, nous avons discuté des détails de notre voyage et je suis resté pour la nuit. Nous avons projeté de partir le jour suivant. Mais nous avons subi des interférences et M. Li n'a pas pu partir avec moi. Sans argent, je ne pouvais pas partir non plus. En retournant à la maison, j'étais très déçu et je n'ai pas pu ni manger ni dormir. Je me suis dit: "Commençons par le plus bas échelon du gouvernement et avançons niveau par niveau." Je suis allé un jour voir les chefs de notre village et leur ai clarifié la vérité. Ils m'ont compris et ont été d'accord avec ce que je leur ai dit. Ils ont ressenti qu'ils étaient impuissants face à un mouvement politique aussi grand manipulé par le PCC. Ils n'ont cessé de me dire de ne pas faire rebondir un œuf contre une pierre.

J'ai prévu de me rendre au gouvernement du Comté le jour suivant. Après avoir terminé mon dîner ce soir-là, le directeur Chen du commissariat de police est venu avec deux policiers chez moi. Le directeur Chen a dit qu'il voulait me parler. Je lui ai demandé de quoi il s'agissait. Il m'a demandé d'aller au commissariat pour en discuter. Lorsque je me suis assis à côté de lui dans la voiture, il m'a dit: "Vous êtes l'organisateur local du Falun Gong. Vous devez nous confesser tous les détails de votre organisation." J'ai dit: "Nous n'avons aucune organisation. Tout ce que nous voulons c'est avoir un corps en bonne santé et être de bonnes personnes vivant selon les principes de 'Vérité, Compassion, Tolérance'. Le gouvernement ne devrait pas nous ôter notre liberté de croyance."

Au commissariat, le directeur Chen m'a laissé avec les deux policiers. L'un m'a dit méchamment: "Dites-nous tout sur votre organisation. Autrement nous ne serons plus du tout conciliants avec vous." J'ai répondu: "Mais nous n'avons pas d'organisation. Que voulez-vous que je vous dise?" Il a alors commencé à m'insulter, en me disant: "Allez-vous parler oui ou non?" J'ai dit: "Je n'ai vraiment rien à dire." Il a dit à l'autre policier: "Enlève-lui ses vêtements." L'autre policier m'a dépouillé de tous mes vêtements. J'ai pensé: "Essayer de me geler jusqu'à la mort? Cela ne marchera pas." Je me suis assis au milieu de la pièce et je me suis dit: "Maître a dit: 'La Loi obtenue, vous êtes divin à présent…' ('Le salut de tous cotés' tiré de Hong Yin ) (Traduction non officielle). Je suis déjà une personne divine. Est-ce que je vais avoir peur du froid?" J'ai été assis là pendant plus d'une heure. L'officier de police Peng est arrivé et m'a frappé à la poitrine, et je suis tombé sur le sol. Lorsque je me suis relevé, il m'a frappé les tempes avec ses deux poings. J'ai été aveuglé par une lumière dans les yeux. J'ai fermé mes yeux pendant un instant et je les ai à nouveau ouvert, j'étais toujours ok.

L'officier Peng m'a battu, puis il est parti. Le directeur Chen est revenu. Il a fait semblant de ne pas être au courant: "Pourquoi ne portez-vous aucun vêtements en plein hiver?" Je lui ai dit: "Ne faites pas semblant. Ceci est le 'fait' des 'gens de la police.'" Il a dit: "Oh, désolé. Veuillez remettre vos vêtements. Ces jeunes gens ne savent pas comment traiter correctement les gens". Puis ils m'ont enfermé dans une pièce vide à l'étage. Les fenêtres n'avaient plus aucune vitre et le vent glacial s'engouffrait continuellement dans la pièce. Je suis resté là durant toute la nuit. Le matin suivant, l'officier Fang m'a apporté du lait, du thé, des cigarettes et des bonbons tentant de me duper pour que je parle. Je n'ai rien bu et je n'ai pas parlé non plus. Aux environs de cinq heures de l'après-midi, j'ai été emmené à la cour de justice, où j'ai été menotté à un arbre.

Dans la soirée, un policier est venu et a crié: "Ce rebelle ne devrait pas rester debout là. Il doit s'agenouiller." Il a appuyé sur l'arrière de mes genoux, mais je ne me suis pas agenouillé. Puis il a essayé de pousser mes épaules, mais cela n'a pas fonctionné non plus. Il est devenu très méchant et a commencé à perdre son sang-froid. Il a grimpé sur l'arbre, et je savais que quelque chose de vraiment mauvais allait se produire, aussi j'ai demandé à Maître de me renforcer. J'ai aussi silencieusement récité les mots de Maître: "C'est difficile à endurer, mais vous pouvez l'endurer. C'est difficile à faire, mais vous pouvez le faire." Il a agrippé l'arbre avec ses mains et a sauté sur mes poignets. Mes os ont été fracturés, et j'avais très mal. Je me suis dit: "Je suis une personne divine et la douleur n'est pas pour moi." Il a sauté sur mes poignets quelques fois de plus faisant que les menottes s'enfonçaient profondément dans ma chair, mais je n'ai plus ressenti de douleur. Après cela, il est parti.

Peu de temps après, le directeur du Service Armé du Comté est arrivé. Il s'est mis devant moi: "Qu'est-ce qui est arrivé?" Il a demandé à quelqu'un d'ouvrir les menottes, mais ils n'ont pas pu insérer la clef dans les menottes parce qu'elles étaient trop enfoncées dans ma chair. Cela leur a pris du temps pour me libérer. Puis un groupe d'autres malfaiteurs est arrivé. Ils ont continué de me battre. Un a dit: "Sois genti l! Dis-nous, vas-tu encore pratiquer le Falun Gong?" J'ai répondu: "Pourquoi devrais-je arrêter de pratiquer de si bons exercices?" Ils m'ont encerclé et m'ont encore battu. "Vas-tu encore pratiquer?" "Pratiquer! Pratiquer! Pratiquer!" ai-je répondu. Un policier a crié: "Je ne crois pas que je ne pourrais pas te battre jusqu'à ce que tu abandonnes." Il trouva un gros bâton en bois et l'utilisa pour me frapper le dos plusieurs fois. Puis il le jeta, secoua ses mains et s'en alla tout en m'insultant: "Tu me rends cinglé! Complètement cinglé !"

Le directeur Li a apporté une bassine d'eau pour laver mon visage et mes mains. Je pouvais voir qu'il était très surpris. "C'est certain que les menottes ont mordu sa chair, mais comment se fait-il qu'il n'y ait aucune blessure sur sa peau?" J'ai senti que lorsque les menottes ont été retirées, mes blessures ont été guéries. C'est notre Maître bienveillant qui avait enduré cette épreuve pour moi. Je voulais pleurer mais je ne l'aurais pas fait devant ces malfaiteurs. Le directeur Li m'a demandé: "Est-ce douloureux?" Je lui ai répondu: "Est-ce que cela vous importe vraiment que ce soit douloureux ou non? Vont-ils arrêter leurs tortures brutales si je dis que j'ai mal? La bonté engendre la bonté et le mal sera puni. S'ils ne changent pas leur mauvais comportement, ils n'échapperont pas au destin d'être éliminés." Ce soir-là, mon fils a payé une amende et je suis sorti.

J'ai fait un rêve cette nuit-là. J'ai vu un couplet antithétique sur ma porte d'entrée: "Marcher dans l'obscurité durant la grande turbulance, voir la lumière au bout de sept jours." Le matin suivant, ma petite-fille est venue me demander de me lever. J'ai dit qu'il faisait encore noir. Mais elle a dit: "Le soleil est levé depuis longtemps déjà. Ne peux-tu pas le voir?" J'ai réalisé que j'avais perdu la vue. Après le petit déjeuner, mon fils et moi sommes allés au gouvernement du Comté afin de demander justice pour moi. Mais qui pouvait bien nous aider là-bas? Tout le monde nous évitait ou bien nous renvoyait vers d'autres personnes. Nous sommes rentrés chez nous sans aucun résultat. Avec l'aide de Maître, j'ai recouvré la vue sept jours plus tard.

Le 13 janvier 2000, ma femme m'a donné cent yuans pour acheter des porcelets. J'ai emmené l'argent chez un pratiquant. Nous avions projeté d'aller à Beijing faire appel pour le Falun Gong avec deux autres pratiquants, dont un souhaitait couvrir les dépenses pour tout le monde avec plusieurs milliers de yuans. Lorsque le train arriva à la Gare de Zhengzhou dans la Province de Henan, j'ai entendu quelqu'un dire en utilisant les haut-parleurs: "Votre attention, s'il vous plaît, les pratiquants qui vont à Beijing, soyez prêts pour votre épreuve." Je l'ai encore entendu lorsque le train s'est approché de la Gare de Beijing. J'ai réveillé les trois autres pratiquants et leur ai dit ce que j'avais entendu. Ils étaient très surpris. Il était impossible que les chemins de fers diffusent un tel message, parce que le PCC malveillant arrêtait les pratiquants se rendant à Beijing. J'ai dû l'entendre dans une autre dimension. Maître nous encourageait. Nous nous sentions très enthousiastes à l'idée que notre vénérable Maître nous protégeait à chaque instant. De très bonne humeur, nous sommes descendus du train à Beijing. C'était le matin, et après le petit déjeuner, nous sommes allés sur la Place Tienanmen. Un camion s'est arrêté devant nous, et plusieurs policiers en civil nous ont demandé: "Etes-vous des pratiquants de Falun Gong?" Nous avons répondu que oui. Ils ont dit: "Veuillez monter dans le camion." J'ai demandé: "Où nous emmenez-vous?" Ils ont dit: "Dans un endroit." Puis ils nous ont poussés ainsi que d'autres pratiquants dans le camion. Ils nous ont emmené dans un endroit et nous ont demandé de former deux lignes pour se faire enregistrer.

Alors que j'étais à peu près à dix mètres du bureau d'enregistrement, on m'a tapé sur l'épaule. Je me suis retourné et j'ai vu deux policiers, l'un était grand et l'autre petit. Le grand policier me fit signe de le suivre. Il me conduisit dans une pièce à côté des toilettes et ferma la porte de l'intérieur. Il y avait une planche en bois sur le sol. Le grand policer me demanda à voix basse: "Tu es déjà très vieux, pourquoi venir à Beijing?" Je lui ai répondu à haute voix: "Pour rectifier par la Loi!" Il a dit: "Je sais. Parlez plus doucement. Je veux dire, rectifier par la Loi n'est pas un jeu. Cela doit signifier la vie et la mort. N'avez-vous pas peur de la mort?" J'ai dit: "Je ne serais pas ici si j'avais peur." "Ok. Vous n'avez pas peur de la mort, mais avez-vous peur de la douleur?" J'ai répondu: "Je n'ai pas peur de la mort, pourquoi aurais-je peur de la douleur?" Il a dit: "Bien. Enlevez vos chaussures et tenez-vous sur cette planche." J'ai ôté ma chaussure gauche et j'ai mis mon pied gauche sur la planche. Le petit policier prit plusieurs clous longs de dix centimètres et enfonça trois d'entres eux dans mon pied. Je n'ai pas du tout bronché. Puis ils m'ont demandé de mettre mon pied droit sur la planche et le clouèrent avec trois autres clous. Je ne pouvais plus bouger mes pieds. Les deux policiers se regardèrent. Le plus petit fit bravo et dit: "Tu es vraiment quelqu'un." Le grand policier lui demanda de retirer les clous. Il n'y avait pas de sang sur les clous. Le grand homme me rapporta mes chaussures et m'aida à les remettre. Puis ils m'ont ramené auprès des autres pratiquants de Dafa. Je fus renvoyé au centre de détention de ma ville natale et j'ai été relâché après avoir été détenu là-bas durant plus de vingt-huit jours.

4. Devenir sourd et muet pendant cinq ans à cause d'une mauvaise pensée – Recouvrer l'ouïe et la parole par les pensées droites et les actions justes

En revenant du centre de détention, j'ai clarifié la vérité à propos de Dafa et de la façon dont les pratiquants de Dafa sont torturés à chaque personne que je rencontrais. Mon fils avait peur et m'a demandé de ne plus parler de cela. Il m'a aussi dit des mauvaises choses. Je me suis alors dit à moi-même: "Si j'avais été sourd et muet, je n'aurai pas eu à faire face à ce problème." Cette pensée est devenue immédiatement réalité, et à l'instant même je ne pouvais plus ni parler ni entendre. Personne n'est plus venu m'ennuyer.

Cinq années passèrent. Pendant cette période, de nombreux pratiquants ont partagé avec moi en écrivant, me disant que ce n'était pas ce que Maître m'avait donné. Les pratiquants de Dafa ne devraient pas se trouver dans la situation où je me trouvais. Nous avons besoin de clarifier la vérité afin de sauver les êtres, aussi comment pourrions-nous ne pas parler? Cela devait être une interférence des forces anciennes. Ils avaient raison, mais je pensais seulement que ma situation était particulière et que j'étais bloqué par Maître. Aussi j'acceptais l'isolement que les forces anciennes m'infligeaient et je laissais la perversité me contraindre pendant longtemps.

Lors du premier semestre de 2005, une pratiquante a été libérée après s'être éveillée sur un chemin dévié au Camp de Travail Forcé de Majialong dans la Province de Hunan. J'ai pensé que je devais l'aider, aussi je suis allé chez elle. Mais je ne pouvais même pas écrire pour partager avec elle. Elle écrivait quelques lignes, puis j'écrivais quelques lignes. Nous avons utilisé un carnet entier pour écrire. A cause de mon éducation limitée, j'écrivais souvent des caractères erronés, mais dans l'ensemble nous pouvions nous comprendre. Elle pleurait et elle disait qu'elle avait commis un grand crime en maudissant Maître et Dafa. J'ai essayé de la calmer et de la persuader de revenir à Dafa. Elle a dit qu'elle pratiquerait de nouveau et ferait bien les trois choses. Quand je suis parti, elle a brûlé notre carnet d'échanges. Un pratiquant en a sauvé quelques pages. Quand il les a lues, il a vu que la conversation n’était pas dans la Loi. Il a immédiatement appelé d'autres pratiquants pour m'aider.

Un soir, environ cinq ou six pratiquants diligents se sont rassemblés. Ils m'ont montré les pages de notre conversation. Parce que les premières et les dernières pages avaient brûlé, le sens avait changé. Toutefois, je ne pouvais pas parler et c'était difficile d'expliquer en écrivant. J'étais si avide de m'exprimer. Plusieurs pratiquants ont étudié la Loi et ont réalisé que leur première priorité était de résoudre l'isolement que les forces anciennes m'imposaient. Maître a dit dans " Eliminer les interférences": "La Loi peut briser tous les attachements, la Loi peut briser toutes les perversités, la Loi peut briser tous les mensonges, la Loi peut affermir la pensée juste." Puis nous avons étudié "Cultiver la parole" dans Zhuan Falun, où Maître dit: "Par ailleurs, nous devons parler de la Loi et la propager, pour cela, il est impossible de se taire." La Loi de Maître a défait les nœuds dans mon cœur. Nous nous sommes assis pour envoyer de fortes et puissantes pensées droites pendant vingt minutes. Puis nous avons projeté d'émettre de fortes pensées droites encore une fois à huit heures et à neuf heures du soir le jour suivant. Nous avions décidé que je devais parler. J'ai également envoyé les pensées droites avant de m'endormir cette nuit-là.

Le matin suivant, j'ai pu parler! Et j'ai pu entendre, également! Les forces anciennes ont pris avantage de mon attachement à éviter les problèmes pour me bloquer pendant cinq ans. C'était une si douloureuse leçon. Maître a dit dans Zhuan Falun,

« C’est votre pensée qui est contrôlée par une sorte d’entité intelligente venue de l’extérieur, vous trouvez ça très bien d’ailleurs, vous êtes ravi de l’avoir, vraiment ravi ; plus vous êtes content, plus il vous contrôle solidement. »

C'est vrai. Une mauvaise pensée, et j'ai perdu cinq années de mes voeux préhistoriques de clarifier la vérité pour sauver les êtres. J'ai suivi l'arrangement des forces anciennes et j'ai été contrôlé par elles pendant si longtemps.

Combien la cultivation est sérieuse! Une mauvaise pensée peut mener à un si terrible résultat pour nous. Nous devrions toujours maintenir notre esprit dans la Loi. Les forces anciennes n'auront alors aucune chance de prendre avantage sur nous. Maître nous a déjà dit dans Zhuan Falun,

« D’ailleurs si vous ne traîniez plus aucun souci, plus aucun ennui, comment pourriez-vous cultiver et pratiquer ? Pratiquer le gong dans le confort total ? Où peut-on trouver ce genre de situation ? Vous pensez avec le point de vue d’une personne ordinaire. »

Cette leçon m'a permis de comprendre davantage la Loi. Je dois étudier la Loi attentivement, bien comprendre la Loi et m'assimiler à la Loi.

Le fait que je puisse à nouveau parler a été un choc pour les gens ordinaires. J'ai apprécié que Maître ait utilisé cette méthode pour défaire les nœuds dans mon cœur. Je suis reconnaissant envers les pratiquants pour toute leur aide. J'ai rejoint d'autres pratiquants pour clarifier la vérité afin de sauver les êtres.

Dans ma cultivation, par la croyance ferme en Dafa et en Maître, sous la protection et l'aide du Maître, je peux surmonter les épreuves les unes après les autres. Maître a dit dans Zhuan Falun,

« Autrefois, quand je cultivais et pratiquais, de nombreuses personnes d’un niveau élevé m’ont dit : « C’est difficile à endurer, mais on peut l’endurer, c’est difficile à faire, mais on peut le faire. » En fait, c’est ainsi. Une fois rentré chez vous, vous n’aurez qu’à essayer. Quand vous êtes vraiment en plein désastre ou au milieu des épreuves, essayez donc ; c’est difficile à endurer, endurez-le quand même ; lorsque cela vous paraît impossible à faire, ou si on dit que c’est difficile à faire, essayez donc pour voir si c’est vraiment impossible. Si vous pouvez vraiment y arriver, vous découvrirez qu’« après avoir passé sous l’ombrage des saules, il y a l’éclat des fleurs et un autre village à l’horizon ! »

C'est seulement lorsque nous réprimons nos attachements et prenons à chaque instant la Loi pour guide dans notre cultivation que nous pouvons bien faire les trois choses.

Le 30 novembre 2006

Version chinoise disponible à :
http://www.minghui.org/mh/articles/2006/12/1/143639.html

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