Histoires de la Chine ancienne : La Capacité supranormale qu'avait Huineng de connaître la destinée

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Miniature persane : Manjoun observant une bataille à l’intérieur de sa tête.


Alors que la réputation de Huineng, sixième patriarche dans le bouddhisme Zen, ne cessait de s'étendre dans le Guangdong et le Guangxi de la Chine ancienne, beaucoup de moines, de hauts fonctionnaires et de personnes éminentes souhaitaient l'entendre exposer le Dharma, la Loi de Sakyamuni. Alors que le nom de Huineng devenait de plus en plus respecté, des moines de l'école de Shenxiu du bouddhisme Zen du nord, dans le temple de Yuquan, devinrent très préoccupés. Bien que Shenxiu lui-même n'y prêta aucune attention, ses disciples étaient déconcertés et voulaient créer des ennuis à Huineng. Ils envisageaient différents moyens. Un moine du nom de Zhiming eut une idée. Il dit qu'il avait un ami laïque du nom de Zhang Xingchang, qui aimait aider toutes les victimes d'injustice et avait d'excellentes qualifications en arts martiaux. Ils pourraient l'employer pour donner une leçon à Huineng.


Appréhendant que ce n'était pas une bonne chose, ils ne pouvaient toutefois penser à aucun autre moyen. Aussi dirent-ils à Zhiming : "Fais le juste pour la forme pour avertir Huineng d’être plus conservateur et de ne pas faire les choses hors contrôle." Zhiming alla trouver Zhang Xingchang et lui dit beaucoup de choses négatives au sujet de Huineng et lui demanda de donner une leçon à Huineng. promettant à Zhang dix lings (Un ling est 50 grammes) d'or comme récompense quand il se serait acquitté de la tâche.


Après avoir préparé son sac de voyage, Zhang Xiangchang dissimula un couteau pointu dans ses vêtements et se hâta jour et nuit à destination de Caoxi. Comme d'habitude, Huineng enseignait le Dharma dans le temple. Il vit une personne avec des pensées de meurtre sous le ciel clair et spacieux et qui se dépêchait vers Caoxi


Huineng sut immédiatement ce qui se tramait. Il ne dit rien et continua à enseigner le Dharma. Cette nuit là, Huineng accrocha dix lings d'or sur une chaise à côté de son lit et laissa sa porte ouverte. Il souffla les bougies et alla calmement dormir.


Ayant accepté le plan, Zhang Xiangchang se cacha à l'extérieur du temple Baolin. Quand le soir tomba , il escalada la barrière et pénétra dans le temple. Après une attente de deux heures supplémentaires, il ouvrit alors doucement la porte de la pièce de l'abbé. Il entendait même sa respiration . Comme il levait son couteau aiguisé, il se rappela les mots de Zhiming de ne pas créer trop d'ennuis. Aussi abaissa-t-il son couteau. Puis il pensa que puisqu'il était là, pourquoi ne pas se charger de cela de manière plus radicale . Il pensa que s'il tuait Huineng, il pourrait obtenir plus d'or.


Se laissant emporter un instant sans considérer la gravité des conséquences , Zhang eut une mauvaise pensée et il fit un grand pas en avant. Il leva le couteau aiguisé et poignarda le cou de Huineng.


Entendant un bruit, Zhang sentit comme si son couteau frappait une pierre. Le couteau jaillit en arrière et sa paume était engourdie. Sans une deuxième pensée, il poignarda Huineng encore deux fois, mais il fut repoussé les deux fois. Alors qu'il allait frapper à nouveau, Huineng dit : " Canaille nerveuse, pourquoi tiens-tu toujours ce couteau meurtrier ! Une épée juste ne fera aucun mal et une épée perverse ne fera aucun acte juste. tu es employé par d'autres pour assassiner une personne décente. Comment pourrais-tu même penser pouvoir me nuire ? Je te dois seulement dix lings d'or, je ne te dois pas une vie ! "


Zhang fut sonné et se dépêcha de jeter son couteau par terre. Il se mit à genoux et se prosterna à plusieurs reprises, demandant pardon . Il dit qu'il était disposé à devenir moine pour servir Huineng le reste de sa vie. Huineng lui remit l'or et lui dit : " Pars d’ici rapidement. Si mes disciples découvrent que tu es un assassin, ils te blesseront. Si tu souhaites devenir un moine, reviens à un autre moment dans une tenue différente." Zhang le remercia en pleurs. Plus tard il devint moine.


Le 1er juillet, la deuxième année de Tang Xuanzong (713ApJC), Huineng rassembla tous les moines et leur dit : "Je quitterai ce monde en août. Si vous avez des questions, posez les -moi maintenant. " Après quelques jours, un moine demanda : " Grand Maître, y aura-t- il une calamité plus tard ? " "Après que j'ai trépassé, quelqu'un essayera de voler ma tête. Pourquoi cela se produira-t-il ? Un moine de Xinluo voudra ma tète pour m'honorer. Il paiera une pauvre personne du nom de Zhang Jingman pour voler ma tête. Mais Zhang sera attrapé et inculpé par deux fonctionnaires appelés Yang et Liu. "


Le 3 août, Huineng cessa de parler. Il s'assit droit jusqu'à après minuit, puis il dit : "Je m'en vais ! " Il partit paisiblement.


La tête de Huineng fut-elle volée après sa mort ?


Selon des données historiques, neuf ans après sa mort, un moine de Xinluo du nom de Jin Dabei, qui avait entendu parler de la réputation de Huineng, pensa obtenir sa tête pour l'honorer. Il paya donc une personne du nom de Zhang Jingman pour voler la tête de Huineng. Zhang Jingman était un fils dévoué et il était indigent. Afin de soutenir sa vieille mère et sa famille, il promit de voler la tête. Mais quand il se rendit au temple de Baolin, l'affaire échoua et il fut arrêté. Cela était juste comme Huineng l’avait prévu, les deux fonctionnaires chargés du procès portaient les noms de Yang et de Liu.


Qu’est-ce que la capacité de connaître la destinée ? On peut lire dans le livre Zhuan Falun du Falun Dafa : "Que veut dire connaître la destinée ? C’est la possibilité de connaître le passé et l’avenir de quelqu’un ; lorsque ce pouvoir est grand, on peut connaître l’essor et le déclin des sociétés ; lorsque ce pouvoir est encore plus grand, on peut voir les lois qui régissent l’évolution d’un corps céleste dans sa totalité, voilà ce qu’est le pouvoir de connaître la destinée"


Beaucoup de prophéties dans l'histoire, telles que Les Centuries du français Nostradamus, les notes laissées par le Coréen Ge An ; et Tui Bei Tu de la dynastie Tang ont fait des prévisions précises de ce qui est arrivé dans l'histoire. Leurs auteurs possédaient réellement la capacité de connaître la destinée.


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