Partagé à la Conférence d’échange d’expériences de cultivation de Falun Dafa 2006 à Paris : "Avancer sur le chemin du Xiulian, guidée par Maître"

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Bonjour

Je m’appelle Céline, j’habite Marseille.
J’ai obtenu la Loi en mai 2000, en Guadeloupe.

Lors d’un festival d’art martiaux, je fus attirée par une démonstration d’épée chinoise. A la recherche d’un morceau de papier pour noter le numéro de téléphone du professeur, je pris un dépliant sur l’un des stands qui se trouvait non loin de moi. Une amie me fit remarquer que le dépliant en question annonçait un stage de qigong : le Falun Gong. Je ne connaissais pas le qigong. Je n’ai pas lu le dépliant. J’ai seulement remarqué au bas de la 1ère page : gratuit. Le mot gratuit avait une résonance particulière. En effet, je venais de dépenser beaucoup d’argent dans un stage de tai chi chuan et une autre méthode asiatique auxquels je n’avais trouvé en fin de compte que peu d’intérêt. Je me suis dit que je n’avais rien à perdre, cette fois-ci, à aller voir ce que cela pouvait être.

Je ne connaissais pas du tout le quartier où le stage devait se dérouler. On m’avait transmis l’adresse, mais le bâtiment en question n’était pas du tout indiqué. L’entrée du parking n’était pas facile d’accès, pourtant j’ai trouvé ma route sans aucune hésitation. Je sentais nettement que j’étais guidée. J’ai compris plus tard que c’était Maître. L’épée chinoise n’était qu’un prétexte, je ne suis jamais allée au cours, je n’ai d’ailleurs jamais contacté la personne.

A l’époque, j’étais une personne plutôt angoissée, très réservée. Je parlais peu et souriais très rarement. J’avais en permanence l’estomac noué par le stress, d’ailleurs je me nourrissais peu et mal, on disait toujours de moi que j’avais un appétit d’oiseau et une petite mine. Depuis plus d’un an, j’essayais désespérément de me soulager d’un eczéma aux mains, que les médecins qualifiaient de nerveux. En effet, j’étais mal dans ma peau. J’avais pourtant tout pour être heureuse, un compagnon, une maison, un travail, de l’argent, je voyageais … tous ces biens matériels ne me comblaient pourtant pas, il manquait l’essentiel. Depuis toujours je cherchais la réponse à une question : quel est le vrai sens de la vie ?

A la fin des 9 jours de stage, sans même m’en aperçevoir immédiatement, l’eczéma, le nœud à l’estomac, mon angoisse habituelle, tout avaient totalement disparu.

Rapidement ma vie a changé : ma timidité a fait place à plus de confiance en moi. J’ai retrouvé l’appétit, le sourire, la joie de vivre. Dafa m’a apporté beaucoup plus que je ne l’espérais : un sentiment profond de sécurité.

Toutes mes questions sur la vie ont trouvé leurs réponses. Les principes de l’Univers m’étaient enfin révélés, mais dans mon cœur je le savais depuis toujours.


Prise de conscience :

Très vite, je me suis lancée dans des activités pour informer de la persécution des pratiquants de Falun Gong en Chine. Très vite aussi, les premiers conflits de xinxing sont apparus. Je ne me rendais pas compte que mon rythme n’était pas forcément celui des autres. Beaucoup trop attachée à moi-même, et au fait de bien vouloir faire les choses, j’agissais beaucoup, je prenais seule des initiatives, je ne prêtais guère attention à mes compagnons de pratique. Je ne me rendais pas compte que mon attitude excessive, le ton que j’employais, les mettaient mal à l’aise. Mon égo se révélait.

Maître dit : ‘’La tendance à se mettre en avant peut se manifester en toute situation, même en faisant une bonne action.’’ (Zhuan Falun - 6ème lecon)

Une nuit j’ai fait un rêve : Maître venait me rendre visite personnellement. J’avais la possibilité d’avoir un entretien avec lui et l’opportunité de lui poser toutes les questions que je voulais. Je savais que c’était une occasion rare. J’étais très impressionnée. Nous avons échangé quelques phrases de politesse. Mais je ne savais pas quoi lui demander, j’avais tellement peur que mes questions ne soient pas à la hauteur et paraissent ridicules. Un certain temps s’est écoulé. Toujours concentrée sur ce que je pouvais lui demander, je ne me suis pas aperçue que ce Maître en question était en train de fumer des cigarettes. Le temps s’était véritablement écoulé, puisqu’il avait pu remplir un cendrier complet, les mégots débordaient… Quand j’ai enfin réalisé, je lui ai dit : ‘’Pourquoi fumez-vous, dans votre enseignement vous dites pourtant que cela est aussi un attachement ?’’ Il me répondit que pour lui c’était différent, que du fait de la persécution il était très stressé, ce genre de choses … J’ai immédiatement pensé : ‘’Cette personne n’est pas Maître Li’’. Il a disparu aussitôt et je me suis réveillée.

Ce matin-là, j’avais rendez-vous pour une activité de clarification et j’étais très en retard. Tout en me préparant, je me suis dit que ce faux Maître Li étais venu pour me perturber et me mettre en retard. Plus tard dans la journée, j’ai raconté mon rêve à un pratiquant. Tout en parlant, j’ai pris conscience que dans la réalité aussi je me comportais ainsi. J’étais si centrée sur moi-même, à vouloir bien faire, que je ne voyais même pas ce qui se passait autour de moi. Par peur de faire des erreurs, je préférais ne pas parler, ne pas poser de question. J’ai compris que cette réserve que certain qualifie de timidité, est, en fait dans mon cas, l’attachement à la réussite. Ce que j’avais pris pour une interférence était en fait une manière de me montrer mon attachement fondamental : celui à moi-même.

Cette leçon m’a beaucoup marquée. Y repenser me sert à avancer en faisant attention à ne pas me mettre en avant pendant les actions de clarification. J’essaie de penser plus aux autres. Cependant l’attachement à l’égo est enraciné et il se manifeste régulièrement sous différentes formes. Par exemple, quand je fais une erreur, ou que quelqu’un pointe une de mes insuffisances, j’ai du mal à l’accepter et je me justifie automatiquement sans m’en rendre compte.

Maître dit : ‘’Une fois les conceptions anciennes de l’humanité fixées en méthodes de travail et en façons de penser, il est très difficile d’accepter de nouvelles connaissances. Même quand la vérité fait surface, on n’ose pas l’accepter et on la rejette instinctivement.’’

Ce passage est tiré de la 1ère leçon de Zhuan Falun, quand il parle des découvertes scientifiques qui remettent en cause la théorie de l’évolution de Darwin, mais que certaines personnes refusent à cause de leur conception.

Jamais en 6 ans de lecture du livre, je n’avais prêté attention à cette phrase en l’appliquant à moi-même, jusqu’à la semaine dernière.


Attachement au confort :

Un jour, lors de la distribution en voiture du journal Epoch Times aux étudiants chinois, je me suis perdue. Je connaissais pourtant parfaitement le chemin, cela faisait plusieurs années que je le parcourais chaque semaine. J’ai tourné en rond un bon moment dans un quartier qui m’était complètement inconnu. J’ai eu du mal à retrouver ma route. Dans mon cœur je n’étais pas tranquille. A peine remise dans la bonne direction, j’ai tourné à nouveau à un mauvais endroit et je me suis perdue une seconde fois. J’ai commencé à paniquer, c’était la fin de la journée et la nuit commençait à tomber. Plus je m’énervais, plus je m’égarais dans de petites rues de plus en plus étroites. J’ai roulé un certain temps et soudain j’ai reconnu un endroit familier. Reprenant le cours de ma route, quelques minutes plus tard, je me suis perdue une troisième fois. A ce moment-là, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à comprendre. J’ai immédiatement observé mes pensées.

Ce jour-là je n’avais pas pu m’organiser comme d’habitude et faire la distribution dans la matinée, j’étais contrariée. De plus, quelques jours plus tôt, ma voiture avait été inondée, elle était fichue. Une amie m’avait prêté la sienne, mais elle n’avait pas la direction assistée, elle était vieille et calait souvent. D’un seul coup, j’ai réalisé que la perte de mon confort personnel avait pris le dessus. Je n’étais plus consciente de ce que j’étais en train de faire ni pourquoi je le faisais. Je le faisais même à contre-cœur, comme une corvée.

Avec le temps, les habitudes s’installent, et je me relâche. Depuis un certain temps, j’étais beaucoup moins diligente dans la lecture de la Loi. Ou sous la pression de toutes les activités à gérer et les tâches quotidiennes à accomplir, je me perds dans le monde ordinaire.

Après avoir vraiment chercher à l’intérieur de moi-même, j’ai fait demi-tour avec la voiture et j’ai immédiatement retrouvé le chemin et ainsi pu terminer la tournée des journaux à temps.
Pendant que je me faisais ces réflexions, une phrase de Maître me revenait à l’esprit : ‘’Il ne faut pas que cela devienne comme des gens ordinaires faisant le travail des disciples de Dafa.’’


Apprendre à former un seul corps :

Dernièrement, j’ai participé à l’élaboration d’un document de clarification. A travers cette expérience, de nouvelles couches d’attachements se sont révélées. Au départ nous n’étions que deux à travailler sur le projet, et je n’arrivais pas à accepter toutes les corrections que les pratiquants me demandaient de faire. A chaque modification, j’avais l’impression de recevoir des ordres et de devoir exécuter un travail. Cela faisait une semaine que je passais toutes mes nuits à travailler sur le projet et je m’en suis plainte. En fait, cela me renvoyait à mon propre caractère autoritaire. J’étais bousculée encore une fois dans mon confort. A partir du moment où j’ai vu mes attachements et que je les ai éliminés, j’ai accepté les modifications qu’il fallait prendre en compte, d’autres personnes se sont jointes au projet et mes nuits de veille ne m’ont plus dérangée. Via Internet, un petit groupe de travail à distance s’est formé et nous avons partagé les différentes tâches. Les rôles étaient déterminés mais non figés. Chacun pouvait donner son avis selon sa propre compréhension. Lorsque j’étais bloquée dans l’élaboration de la mise en page, que je perdais patience, que je sentais de mauvaises pensées arriver, je prenais un peu de recul, et allais lire la Loi.

Grâce à la lecture de la Loi, j’ai compris que la véritable élévation au travers de la clarification de la vérité, ne dépend ni du résultat, ni de la quantité d’actions faites. Maître dit : ‘’ Je vous dis une vérité : tout le processus de cultivation et de pratique consiste en réalité pour un être humain à abandonner sans cesse son esprit d’attachement.’’ (Zhuan Falun – 1ère lecon)

Je comprends aussi que les épreuves sur lesquelles je chute font parties du chemin que Maître a préparé pour moi.

Dans ‘’Sortir d’une passe mortelle’’ (Mai 2006), Maître dit: ‘’Au cours du processus de cultivation et pratique où un être humain se dirige vers la divinité, comme c’est un homme et non une divinité qui se cultive et pratique, c’est sûr qu’il y aura des épreuves qu’il n’arrive pas à bien passer, bien entendu il y a aussi ceux qui commettent de graves erreurs. La question cruciale, une fois que vous êtes conscients de cela, est si vous êtes déterminés ou non à vous en débarrasser. C’est seulement si vous avez la volonté d’en sortir que c’est la cultivation et pratique, c’est justement cela cultiver et pratiquer.’’

Je remercie tous les compagnons de pratique pour ce bout de chemin parcouru ensemble. Merci à Maître pour ce chemin préparé sur lequel il me guide par son immense compassion.
Merci.


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