Une Lettre ouverte au monde extérieur par des pratiquants illégalement détenus dans la Seconde prison de Shenyang city

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Fan Weihuai, dans les 70 ans, a été illégalement condamné à 10 ans de prison

A toutes les personnes de cœur : .

Nous sommes des dizaines de pratiquants du Falun Gong persécutés par le Parti communiste Chinois (PCC), et sommes actuellement "illégalement détenus1" dans la Seconde Prison de la Province du Liaoning. Je vous prie de prêter attention à la persécution dont nous sommes victimes et la brutale négation de nos droits humains durant ces sept années écoulées. et entendre notre appel à l’aide.

Nous pratiquons le Falun Gong et essayons d’être de meilleures personnes en suivant les principes ”Authenticité, Compassion, Tolérance”. Nous expliquons également les faits concernant Falun Dafa aux gens du monde entier, et dévoilons les mensonges et la propagande du PCC, aussi bien que la persécution brutale envers le Falun Gong. Nous sommes en conséquence persécutés par le PCC, condamnés et jetés en prison. Certains d’entre nous ont été condamnés à des peines relativement courtes, de trois, cinq ou huit ans. D’autres ont été condamnés à de longues peines allant de dix à treize ans. La peine la plus longue est de quinze ans. Parmi nous, il y a des jeunes de vingt ou trente ans. Il y a aussi des personnes d’âges murs dans la quarantaine et la cinquantaine. Il y a encore la catégorie des personnes très âgées telle que Fan Weihuai qui a été condamné à dix ans de prison en 2002, à 73 ans. Nous étions auparavant des ouvriers travaillant dans des manufactures, des fermiers, des enseignants, des officiers de police, des professeurs d’Université, des cadres d’entreprises, des ingénieurs et des fonctionnaires gouvernementaux. Nous sommes de bonnes personnes dans différentes strates de la société. Précédemment, nous avions une vie de famille heureuse et harmonieuse. Nous vivions des vies normales et jouissions de tous nos droits de citoyens. Cependant, nous sommes brutalement persécutés par le PCC à cause de notre foi en « Authenticité, Compassion, Tolérance ». Nous avons été brutalement privés de nos carrières, de nos familles et d’une vie normale en tant qu’êtres humains. Nos vies de familles heureuses et harmonieuses ont été brisées en morceau, réduites à néant. Des parents très âgés ont perdu le soutien de leurs enfants devenus adultes. De jeunes enfants ont perdu leurs pères. Des épouses en difficulté, ont perdu le soutien de leurs maris.

Durant les sept années de détention dans la Seconde Prison de Shenyang, nous avons subi des tortures inhumaines. Notre liberté de croyance et nos droits humains ont été grossièrement bafoués. Cette prison de la Province du Liaoning est pour les criminels récidivistes. Parmi les plus de 4 000 prisonniers incarcérés, la plupart sont des condamnés à mort en attente de leur exécution, des condamnés à la prison à vie ou des condamnés à plus de dix années de prison. La Seconde prison s’est spécialisée dans la persécution et la torture des pratiquants du Falun Gong. Une fois, il y avait plus de cinquante pratiquants détenus à cet endroit. Après que certains pratiquants aient purgé leur peine, ils ont été relâchés, d’autres ont été envoyés vers d’autres lieux de détention. Actuellement, cette section détient encore plus de vingt pratiquants. Il y a aussi plus d’une vingtaine de pratiquants dans les autres districts.

Lors de ces sept années passées, les gardiens de prison, a part un petit pourcentage qui a encore une conscience, dans la section qui persécute le Falun Gong, menés par le chef de section Li Jianguo et quelques détenus ont continué de nous persécuter et de nous torturer. Ce qui suit ne sont que quelques cas :

1. Les gardiens donnent carte blanche aux criminels détenus pour torturer les pratiquants

Les autorités pénitentiaires ont transféré certains prisonniers qui avaient commis des crimes violents dans d’autres agglomérations et leur ont demandé de nous surveiller 24h/24. Ces prisonniers étaient des assassins ou avaient commis des vols à main armée avec violences physiques. Certains des prisonniers étaient des condamnés à mort en attente de leur exécution, d’autres condamnés à la prison à vie ou condamnés à plus de dix années de prison pour fraude ou vol. Actuellement, ils sont plus d’une vingtaine de prisonniers qui dans ce district nous surveillent. A l’exception d’un petit pourcentage chez qui il y a encore un peu de conscience, la plupart d’entre eux sont extrêmement méchants et violents. Ils comptent sur le pouvoir accordé par les gardiens, et n’ont aucune pitié quand ils nous torturent. Ils ne nous laissent rien faire. Quand nous les questionnons en leur disant, « Vous êtes des prisonniers, comment pouvez vous nous donner des ordres? Qui vous en a donné le droit?” Ils répondent avec arrogance, “Nous en avons le droit. Ce droit nous a été donné par les gardiens, le gouvernement et le parti communiste.” La loi des prisons Chinoises stipule clairement que ce sont les gardiens qui dirigent l’établissement pénitentiaire et que ce pouvoir ne peut être transféré à d’autres. Par conséquent, toutes les actions des gardiens dans la Seconde Prison de Shenyang ne sont-elles pas une violation patente de la loi ? Condamner illégalement d’innocentes personnes et les jeter en prison est déjà, en soi, une persécution. Les gardiens sont supposés faire respecter la loi, au lieu de cela ils désobéissent ouvertement à la loi.

2. Ils nous surveillent 24 h/24

Dans le district , le gardien Li Jianguo a mis en place un dispositif de surveillance où chaque prisonnier à un oeil sur chaque coin des cellules, les couloirs, les salles d’activités, les douches et les toilettes. Ils nous surveillent en permanence, 24h/24. Les mots de Li Jianguo sont : “Il y a des yeux partout. “ Les douches ne sont accessibles qu’à heures fixes, le matin, à midi et le soir. Le reste du temps, c’est fermé. Chaque jour, les détenus notent chaque mot que nous prononçons, chaque mouvement que nous faisons, ils les compilent et les soumettent à Li Jianguo. Même si l’un de nous se lève la nuit, ceux en charge de la surveillance de nuit doivent le noter.

3. Ils nous séparent en différentes cellules pour nous isoler

Le gardien Li Jianguo a séparé une dizaine d’entre nous dans différentes cellules. Chaque cellule contient quelques pratiquants et plusieurs prisonniers nous surveillent. Nous ne pouvons être en contact qu’avec les pratiquants qui sont dans nos cellules. Nous ne pouvons pas nous rendre dans les autres cellules. Même si nous nous rencontrons dans les allées, nous ne pouvons pas discuter entre nous à part un simple salut. Avant 2004, chaque cellule, utilisait à tour de rôle les douches le matin et le soir. Nous ne sommes pas autorisés à être ensemble. Ce genre de séparation ne nous permet pas de faire connaissance, même si nous nous voyons tous les jours. Nous ne savons même pas ce qui se passe dans la cellule contiguë.

4. Nous n’avons pas le droit de parler

Le gardien Li Jianguo ne nous permet pas de discuter entre nous, même à voix basse. Les prisonniers nous épient et si nous avons à parler, nous devons le faire à haute voix permettant à tous d’entendre le sujet de notre conversation. Nous ne devons pas parler du Falun Gong. S’il nous arrive de parler à voix basse, les prisonniers devant nous surveiller, se précipitent vers nous, comme cela leur a été ordonné par les gardiens, et hurlent que nous ne sommes pas autorisés à parler.

5. Nous n’avons pas le droit de faire les exercices du Falun Gong

Aussitôt que nous commençons à faire les exercices, un gang de prisonniers, assigné par les gardiens se dirige vers nous méchamment, et là cinq ou six personnes se jettent sur un pratiquant, lui écartant pieds et mains, ensuite lui serrent le cou et le maintiennent sur un lit. Autre cas, plusieurs personnes maintiennent un pratiquant et le jettent au sol, et l’y plaquent, quelques fois ils le battent. Durant la journée, même si quelqu’un croise les jambes, sans toutefois faire les exercices, le gang arrive et lui séparent violemment les jambes. Au tout début, on n’avait même pas le droit de fermer les yeux. Une fois les yeux fermés, le gang nous hurlait de les rouvrir.

En 2001, le pratiquant Wu Haili a reçu des coups de pied dans ses parties par le gang des détenus parce qu’il faisait les exercices. A ce moment là, tout le bas de son corps était couvert de sang. Il a uriné du sang pendant plusieurs mois. Il était d’habitude en très bonne santé, mais rapidement il est devenu très maigre et semblait ne pas pouvoir s’en remettre. Après s’être reposé pendant une longue période, il a pu graduellement se rétablir, par contre jusqu’à maintenant il continue d’uriner parfois d’étranges choses.

Toujours en 2001, le pratiquant Zhicheng a été transféré de la section du Falun Gong à la troisième équipe parce qu’il faisait les exercices. Il a été brutalement battu par des prisonniers désignés par l’équipe du gardien Wang Jun et a failli perdre la vie. Ils l’ont frappé aux reins jusqu’à ce qu’il saigne et ils l’ont aussi frappé la tête en utilisant une planche en bois avec des clous qui lui ont laissé des cicatrices. La plus longue cicatrice mesure 7 centimètres de long. Quand ils l’ont emmené à l’hôpital, il était à l’article de la mort. Après des traitements intensifs il a finalement récupéré. Plus tard, suite à des tortures à long terme, il a développé une septicémie et a failli mourir de nouveau. Il a dû payer plus de 30 000 yuans2 pour les dépenses médicales pour le traitement de la septicémie.

A 22:00, une nuit d’octobre 2003, le gardien de service, Li Xiangdong (Titre: instructeur de la section du Falun Gong) s’est enivré. Il a trouvé une excuse pour parler au pratiquant Chen Xiu, qui avait fait les exercices ce jour là, et l’a incité à venir à son bureau. Il a fermé la porte et avec deux autres prisonniers, ils l’ont battu et ont utilisé des matraques électriques pour l’électrocuter. La torture a duré presque une heure. Quand Chen Xiu leur a dit que c’était illégal de battre les gens, le gardien Li Xiangdong a hurlé hystériquement, "Je suis la loi!" Quelques jours plus tard, pour éviter que cet incident ne s’ébruite, ils ont transféré Chen Xiu ainsi que plus d’une dizaine de pratiquants de la section du Falun Gong vers plusieurs autres équipes.

6. Nous ne sommes pas autorisés à lire les écrits du Falun Dafa

Une fois de temps en temps, les gardiens autorisent les prisonniers à nous faire une fouille au corps et dans nos effets personnels. Ils ont même lacéré nos duvets et nos nattes. Une fois, ils ont trouvé des écrits de Dafa, ils les ont immédiatement confisqué. Les prisonniers les prenaient soit ouvertement ou secrètement et les donnaient aux gardiens en vue d’une récompense. Dire aux prisonniers d’effectuer une fouille au corps ou dans les effets personnels va à l’encontre des règles de la prison.

7. Nous ne sommes pas autorisés a avoir en notre possession stylo et papier

Si nous voulons écrire des lettres, il nous faut l’accord des gardiens, et que les prisonniers nous donnent du papier et un stylo. Après avoir écrit la lettre, tout nous est repris.

8. Les gardiens retiennent nos lettres qui font état de nos conditions de détention

Nos lettres écrites, aux procureurs, aux tribunaux et aux responsables des prisons, qui décrivent notre condition sont retenues par les gardiens de la section. Ils ne les font pas suivre. Le pratiquant Zhen Shijie, pour avoir écrit des lettres d’appel au procureur, a vu s’intensifier les traitements par torture. Néanmoins, la loi de la prison stipule clairement que tout document concernant les appels, les poursuites et autres rapports doivent être immédiatement transférés par la prison et ne devraient pas être l’objet de rétention.

9. Tout du long des visites de nos familles, nous sommes sous étroite surveillance

Quand nous recevons la visite des membres de notre famille, nous sommes surveillés du début jusqu’à la fin. Au début, il nous était permis de manger avec les membres de notre famille, ce qui signifie que nous pouvions nous asseoir ensemble et manger tout en bavardant pendant une heure. Toutefois, un gardien pouvait s’asseoir avec nous tout le temps de la visite, écoutant notre conversation. Il ne nous était pas permis de dire quoi que ce soit concernant le Falun Gong, ni parler de la persécution ou de la torture exercées à notre encontre par le personnel de la prison, ni des brutales violations de nos droits humains. Utilisant leurs mots, il n’est pas permis de dévoiler les secrets des prisons. Alors que les criminels n’ont pas du tout de gardiens qui les surveillent lors des visites de leur famille, ils peuvent se dire ce qu’ils veulent. Depuis 2005, ils ne nous permettent plus de manger ensemble. Nous ne pouvons que parler derrière une vitre par téléphone, seulement pendant une demi heure, avec en plus un gardien qui écoute toute la conversation qui est d’ailleurs enregistrée. Récemment, certains pratiquants ont refusé de porter les cartes au nom des prisonniers. C’est une carte en papier portée par les criminels, avec une photo, l’emploi occupé ainsi que le nom de la section à laquelle ils appartiennent. Ces pratiquants ne sont plus autorisés à recevoir aucune visite. La mère d’un pratiquant est venue d’une autre ville très éloignée pour voir son fils, malgré ce long chemin parcouru, elle a été rejetée par les gardiens sous prétexte que les visites ne sont pas autorisées sans le port d’une carte nominative. Cette mère à dû quitter les lieux sans avoir pu voir son fils, très déçue et triste.

10. Nous sommes isolés de tout contacts en dehors de la Section

A l’exception des visites de la famille et des sorties occasionnelles pour un travail à l’extérieur, toute notre vie est limitée à l’intérieur de la section réservée au Falun Gong. Nous sommes totalement coupés de tout contact avec l’extérieur, n’avons même pas la chance de parler avec d’autres détenus des autres sections. En 2004 et 2005, nous n’avons même pas été autorisés à nous rendre au marché de la prison pour acheter nécessaires à nos besoins quotidiens. En cas de besoin de n’importe quoi, les prisonniers qui nous surveillent devaient acheter le nécessaire pour nous. Après 2006, nous avons été autorisés à faire nos propres achats, sous la condition que chaque cellule envoie une seule personne représentant la cellule pour faire les achats pour toute la cellule. Et durant tout le processus, de nombreux prisonniers nous surveillaient, ne nous permettant pas d’entrer en contact ou de parler avec aucun prisonnier des autres sections.

11. Torture – Enfermement dans une petite cellule

Si nous n’obéissons pas à la soi-disant direction, ce qui signifie être persécutés et torturés par les gardiens et les détenus, nous avons droit à un traitement spécial, ce qui signifie être confinés dans une cellule. La prison a mis en place une équipe spéciale pour s’occuper des criminels. Elle est utilisée pour punir les criminels qui désobéissent aux ordres ou qui violent le règlement de la prison. Donc l’équipe de traitement spécial est appelée par les détenus “la prison dans la prison”. Les gens qui ont à subir le traitement spécial sont confinés dans des cellules individuelles. Chaque cellule est de 2.5 mètres sur 2, espace réduit et lumière tamisée. Elles sont froides et humides. Habituellement, ont y détient deux personnes, lesquelles ont un repas deux fois par jour. Chaque repas se compose d’un petit pain de maïs (environ 285g), d’une petite cuillère de bouillie de maïs et de plusieurs morceaux de légumes cuits à l’eau salée. Dernièrement, chaque repas consistait en une petite cuillère de bouillie, sans pain de maïs.

Chaque cellule est équipée d’une camera de surveillance. En dehors de la cellule, il y a des prisonniers qui ont mission de surveiller les gens nuit et jour. Dès qu’il se passe quelque chose, ces prisonniers là se précipitent sur les gens et commencent à taper tout le monde. Pour nous, la Seconde prison est devenu l’endroit le plus pervers. Dans la section du Falun Gong, si nous faisons les exercices ou si nous refusons de porter les uniformes de prisonniers etc., le gardien Li Jianguo nous emmène à l’équipe de traitement spécial pour y être torturés. La plupart des pratiquants ici ont été auparavant détenus au sein cette équipe. Dans l’équipe de traitement spécial, si nous continuions à faire les exercices, un groupe de détenus et de gardiens se jette sur nous et nous bat violemment. Ils utilisent à ces moments là des matraques électriques et nous oblige,nt à porter les menottes aux poignets attachés derrière le dos, ainsi que des fers aux pieds, qui sont des méthodes punitives.

Avant 2005, chaque fois que nous subissions le traitement spécial il durait deux ou trois mois, et quelques fois jusqu’à six mois. Certains d’entre nous ont eu droit au traitement spécial à de multiples reprises. Cependant, les lois régulant les prisons chinoises stipulent clairement que les traitements spéciaux ne doivent pas excéder 7 à 15 jours. La plupart des traitements spéciaux pour les criminels étaient arrêtés après quinze jours, excepté pour quelques cas rares. A cause de maltraitances mentales et physiques sur le long terme, aussi bien à cause de malnutrition, les pratiquants en règle général sortaient des traitements spéciaux extrêmement faibles et amaigris. Certains d’entre eux ne pouvaient même pas marcher, ils devaient pour ce faire s’appuyer aux murs. Après 2005, grâces aux pressions extérieures, ils n’ont plus osé enfreindre la loi ouvertement et graduellement nos traitements spéciaux ont été réduits de un mois à finalement quinze jours.

En 2002, le pratiquant Liu Mingjie désirait aller à la salle d’eau pour y laver sa vaisselle après un repas. Le détenu qui le surveillait ne l’a pas autorisé à y aller. Ne lui ayant pas obéi, il s’est vu infliger un traitement spécial par le gardien Li Jianguo et fut ainsi torturé de façon inhumaine pendant six mois. Durant ce temps, il a dû être hospitalisé pendant un moment. Les gardiens et les prisonniers l’ont battu, électrocuté avec des matraques électriques et torturé en utilisant divers instruments. A la fin, il a perdu la raison du à la torture.

En 2003, le pratiquant Zhen Shijie a été convié par les gardiens à une discussion. Le gardien Zhang Lei a injurié Maître Li [Maître Li Hongzhi, le fondateur du Falun Dafa]. Alors que Zhen Shijie tentait de l’en dissuader, il l’a accidentellement touché. Il a été accusé d’agression sur gardiens, ce qui lui a valu un traitement spécial de plus de six mois. Un traitement spécial aussi long et la malnutrition l’ont si gravement anémié que même les moustiques ne pouvaient pas lui prendre de sang. Les docteurs ont dit que ce genre de détention pour lui mettait en péril sa vie. Ayant peur qu’il ne meure, le gardien Li Jianguo a dû autoriser Zhen Shijie à revenir à la section et l’a libéré du traitement spécial. Alors qu’il était en traitement spécial, le personnel de la prison a menti à tous les prisonniers en disant que Zhen Shijie avait cassé trois vertèbres à un gardien.

En mai 2003, le pratiquant Huang Gang a reçu un traitement spécial pour avoir fait les exercices. Il a été battu par les des prisonniers désignés par les gardiens. Ils lui ont écarté les bras, bloqué ses mains avec des anneaux en fer accrochés au mur, ils l’ y ont suspendu. La nuit, ils l’ont torturé avec d’autres outils. Ils l’ont maintenu au sol, menotté avec des anneaux métalliques et les ont resserrés autour de ses poignets. Chaque anneau de fer avait une chaîne en fer correspondante. Ils ont maintenu ses bras au-dessus de sa tête, puis ils ont tiré sur les deux chaînes, faisant que son corps a été totalement étiré, et ils ont fixé la chaîne au mur. Cette torture a durée 17 a 18 heures et était extrêmement douloureuse. En fin 2004, le pratiquant Sun Qian a refusé d’intégrer le travail obligatoire, en conséquence, il a un traitement spécial d’un mois. A son retour, soudainement il avait de fréquentes quintes de toux. Auparavant, il était en très bonne santé, il est devenu extrêmement maigre. Il a été envoyé à l’hôpital, on lui a diagnostiqué une tuberculose pulmonaire. Après un séjour de plus de deux mois à l’hôpital, il est mort en mars 2005. Il n’avait que 30 ans.

En mars 2003, le pratiquant Sui Xin a refusé d’accomplir le travail obligatoire, il a eu droit au traitement spécial. Lors du traitement spécial, afin de l’empêcher de pratiquer les exercices du Falun Gong, les gardiens ont ordonné aux autres détenus de faire passer un tuyau en fer dans ses manches, au niveau de son dos et de lui attacher les mains à chaque extrémité du tuyau. Etirant ainsi ses deux bras horizontalement, aussi serrés au tuyau, il était dans l’incapacité de les baisser. Ils ont alors inséré deux bâtons en bois dans chaque jambe de son pantalon, chacun attaché à ses chevilles. Ainsi, il ne pouvait s’asseoir qu’en ayant les deux jambes droites sans possibilité de les plier. Cette torture a duré plus de dix jours. En juin 2006, le pratiquant Zhao Jiyuan a reçu un traitement spécial pour avoir refusé de porter l’uniforme des prisonniers. Ils lui ont menotté pieds et mains pendant quinze jours d’affilés. Même les visiteurs extérieurs à la prison en étaient choqués et disaient : "Regardez les tortures que souffre le Falun Gong".

Les tortures brutales à long terme nous ont abîmés tant physiquement que mentalement, provoquant pour certains des maladies graves et pour d’autres la mort prématurée. Ces cas comprennent :

Yu Fei est devenu hémiplégique après une attaque cérébrale, Liu Mingjie est devenu mentalement instable, Li Quanchen a contracté une tuberculose pulmonaire, Han Liguo est mort d’une crise cardiaque, Sun Qian est mort de la tuberculose pulmonaire et Fan Weihuai a été relâché après avoir été diagnostiqué atteint d’un cancer des intestins en phase terminale, il est mort peu de temps après.

Le pratiquant de Falun Gong Fan Weihuai, un homme de 74 ans, de la ville de Chaoyang, Liaoning. Il était retraité de la Northern Mechanical Factory de la ville de Zhaoyang, Province du Liaoning. Il a débuté la pratique du Falun Gong en 1994, après avoir suivi un séminaire du Falun Gong à Guangzhou. Durant les années qui ont suivi, il s’est cultivé et à vécu en suivant les principes de « Authenticité, Compassion, Tolérance”, il était en très bonne santé. Après le début de la persécution le 20 juillet 1999, Lu Xiaofei, un policier du district de la Northern Mechanical Factory de la ville de Zhaoyang, à obligé les pratiquants à signer les trois déclarations. Quiconque refusait de les écrire était arrêté et condamné à de la prison. A cause de harcèlements constants depuis septembre 2001, le couple de 70 ans, M. et Mme Fan Weihuai ont été contraints de quitter leur domicile.

Peu importe où ils allaient, le vieil homme ne cessait de réclamer justice au nom du Falun Gong. Le 17 mars 2002, M. et Mme Fan Weihuai sont allés à Beipiao. Le 17 avril, Li Zhu du commissariat de police de Beipiao les a arrêtés et leur a extorqués presque 4 000 yuans. Après que leur famille ait demandé des explications concernant cet incident, le commissariat a refusé de rendre l’argent. Le couple a néanmoins été condamné à de longues peines de prison et envoyé dans la prison de Dabei à Shenyang.

Durant leur détention, les membres de leur famille sont venus leur rendre visite à de nombreuses reprises dans la prison à Shenyang. Ils ont parlementé avec les gardiens et ont demandé s’il était possible d’obtenir une libération surveillée pour raisons médicales, puisque le couple était d’un âge avancé. Cependant, il leur a été répondu que sans la signature de la soi-disant "déclaration de transformation4 ", ce qui signifie le renoncement à leur croyance contre leur volonté, il n’y avait pas d’issue possible.

Le 7 décembre 2005, ayant perdu son environnement de cultivation en prison pendant longtemps et n’étant pas autorisé à pratiquer les exercices, l’état de santé de Fan Weihuai était vraiment mauvais. Il a réclamé une consultation médicale. Les gardiens ne se sont pas préoccupés de sa vie, ils l’ont même menacé de n’avoir aucune visite médicale tant qu’il ne signerait pas la dite "transformation." Son corps de vieil homme ne pouvant plus supporter la douleur, il a écrit la déclaration de transformation afin de se faire ausculter. Il s’est avéré qu’il avait déjà un cancer du foi en phase terminale et qu’il était trop tard pour un quelconque traitement. A ce moment là, le vieil homme était déjà très faible, mais la prison refusait toujours de le relâcher. L’excuse avancée était qu’ils ne pouvaient pas le laisser sortir en liberté surveillée pour raisons médicales sans que tous les papiers nécessaires ne soient remplis, repoussant sa sortie d’un autre mois. Le personnel de la prison était certain qu’il ne survivrait pas plus de deux jours. Dans le but de minimiser leurs responsabilités, ils l’ont relâché. Le 12 décembre 2005, Fan Weihuai est décédé.

Tout les cas mentionnés ci-dessus, ne sont que quelques exemples typiques de la brutale persécution et des violations des droits de l’homme que la Seconde prison de Shenyang nous a infligés durant ces sept dernières années. Au cours de ces années, la persécution et les tortures se produisaient au quotidien et n’ont jamais cessé. Nous ne pouvons nous empêcher de nous demander : Pourquoi le PCC brutalise-t-il ainsi des personnes au bon cœur ? A chaque fois que nous mettions en cause la persécution et les tortures, les gardiens répondaient toujours avec arrogance, "C’est la prison ici! C’est un endroit où l’on punit les gens!" Cela signifie qu’ici c’est la prison, donc il est normal que nous soyons persécutés et torturés. Cependant, la prison, le département de l’ application des lois et les gardiens, supposés exécuter la loi, ne devraient-ils pas obéir et agir strictement selon la loi ? Comment peuvent-ils ouvertement enfreindre la loi et commettre toutes ces mauvaises actions ?

Bien que la persécution soit si perverse, nous continuons à croire fermement en Dafa du fond de notre cœur. Nous croyons fermement en “Authenticité, Compassion, Tolérance” et sans le moindre doute. Est-ce mal d’être de bonnes personnes? Nous n’avons pas enfreint la loi, ni commis aucun crime. Dans la Seconde prison, nous avons entamé à plusieurs reprises des grèves de la faim pour protester de cette persécution. Nous en avons également demandé la fin et une libération inconditionnelle. En fait, il y a d’autres endroits à part le Premier Département de la Seconde Prison de Shenyang où les pratiquants du Falun Gong sont détenus et torturés. Les prisons, les camps de travaux, les centres de détention et les postes de police à travers toute la Chine continentale ont systématiquement et à l’échelle nationale participé à cette persécution. De nombreuses bonnes personnes ont été assassinées, blessées, rendues infirmes, détenues illégalement et ont souffert d’inhumaines tortures. Encore une fois, nous appelons les organisations des droits de l’Homme et les bonnes personnes partout dans le monde, à prêter une attention particulière à cette persécution qui se déroule actuellement en Chine Continentale. Ensemble faisons cesser cette persécution, défendons les droits de l’Homme et la liberté de croyance, défendons les valeurs publiques ainsi que la justice! Dans le même temps, nous avons également demandé au régime du PCC d’arrêter la persécution du Falun Gong, de blanchir la réputation de Maître Li Hongzhi, de relâcher sans condition tous les pratiquants du Falun Gong détenus et de punir légalement les criminels qui ont assassiné, blessé et persécuté les pratiquants du Falun Gong.

Tous les pratiquants de Falun Gong illégalement détenus dans la Seconde Prison de Shenyang, Province du Liaoning.

Notes

1. Arrêté illégalement: Contrairement à ce que l’ancien dirigeant Chinois Jiang Zemin, celui qui a initié la persécution, et le parti communiste Chinois voudraient faire croire au monde, pratiquer le Falun Gong en Chine n’est PAS illégal. Bien que le Département de la Sécurité Publique ait émis une série de restrictions inconstitutionnelles sur la pratique dès le tout début de la persécution en 1999, aucune loi votée par le seul corps législatif en Chine, Le Congrès du Peuple, n’a interdit le Falun Gong ou accordé une quelconque autorité à la police pour arrêter les pratiquants du Falun Gong pour avoir pratiqué les exercices ou avoir distribué des prospectus.

2. Le "Yuan" est la devise Chinoise ; 500 yuans est égal au revenu moyen mensuel d’un employé citadin en Chine.

3. "Les Trois Déclarations": Les pratiquants sont contraints par lavage de cerveau et sous la torture d’écrire une "Déclaration de Repentir," une "Déclaration de Garantie" et une 'Déclaration de Dissociation " comme preuves qu’ils ont abandonné leur croyance. Dans la déclaration, le pratiquant est forcé d’admettre qu’il a des remords d’avoir pratiqué le Falun Gong, il promet d’abandonner le Falun Gong et de ne plus jamais rencontrer d’autres pratiquants ou d’aller à Pékin pour faire appel au nom du Falun Gong.

4. "Réformé ou Transformé" Utilisation du lavage de cerveau et de la torture afin de forcer les pratiquants à renoncer au Falun Gong. (Variations: "reformé", "transformé", "transformation")

Version Chinoise disponible sur :
http://www.minghui.org/mh/articles/2006/9/16/137958.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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