France : La tournée pour éveiller les consciences sur la persécution du Falun Gong sillonne les villes de Bretagne

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Du 15 au 28 juillet 2006, des pratiquants de France Métropolitaine, de Guadeloupe et de Martinique sont allés en Bretagne pour apprendre aux gens la persécution du Falun Gong et en particulier les crimes de récolte d’organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants par le Parti communiste chinois. Ces organes sont ensuite vendus et les corps mutilés de ces pratiquants innocents sont incinérés pour éliminer toute trace.

Les gens ont été bouleversés d’apprendre ces nouvelles. Certains ont demandé des précisions au sujet de l’enquête menée par David Kilgour et David Matas. D’autres ont marqué leur approbation quand ils ont appris la prise de position du Vice-Président du Parlement Européen Edward Mc Millan Scott.

Comme dans la précédente tournée dans le Sud-Ouest, peu d'autorisations écrites nous avaient été accordées ; mais en allant dans les Mairies des différentes villes rencontrer les élus ou les employés municipaux, afin de leur clarifier les faits, les coeurs ont été touchés et souvent les barrières sont tombées.

A la première ville visitée, La Rochelle, où régnait une chaleur caniculaire, une dame de confession catholique, très touchée par notre démarche, a rapporté une boisson fraîche aux deux pratiquants avec lesquels elle s'était entretenue. Un monsieur, d'abord prudent, a voulu lire le prospectus en aparté puis il est revenu signer la pétition. Plusieurs Sans Domicile Fixe sont venus s'informer et ont signé la pétition.

Aux Sables-d'Olonne, nous avons été placés sur la magnifique Place de la Liberté, point de passage obligé vers la plage. Un monsieur pressé s'est arrêté pour conseiller à une pratiquante de mettre un parasol afin d'attirer l'attention des passants et être vu de loin.

A Carhaix, où nous n'avions pas encore d'autorisation écrite du fait de la forte activité générée par le "Festival des Vieilles Charrues", les pratiquants se sont rendus à la Mairie. A l'accueil, après avoir expliqué les faits et remis les documents, l'employée nous a demandé d'attendre quelques minutes puis est revenue en nous disant : "la Ville est à vous, vous pouvez distribuer comme bon vous semble". Par ailleurs, des documents ont été laissés à une journaliste de "Ouest France" dont le local était situé sur la place de la mairie.

A La Baule, Carnac et Concarneau, des dossiers ont été remis aux Mairies.

A Lorient, la Mairie était d'accord pour la tenue d'un stand, mais après le "Festival Interceltique" qui monopolisait toute leur attention. Une période ultérieure nous a été proposée sur plusieurs marchés de la ville à notre convenance.

A Quimper, idéalement placés sur un marché très fréquenté, les pratiquants ont pu clarifier à nombre de touristes de nationalités diverses : Allemands, Anglais, Espagnols, Italiens, Russes, Japonais…

À Pont-Aven, charmant village touristique au sud de la Bretagne, Madame le Maire nous avait personnellement donné rendez-vous afin de lui expliquer les faits. Deux pratiquants s'y sont rendus et s'en est suivi une profonde discussion enrichissante pour tous. Elle nous a proposé la mise à disposition gratuite d'un emplacement pour le mercredi 26 sur le marché du village, mais souhaitant participer à la vie de celui-ci, nous avons tout de même fait parvenir le montant de la cotisation par le biais de l'hôtelier voisin à qui nous avions clarifié les faits. Quelle ne fut pas notre surprise lorsque la cotisation nous a été renvoyée avec une carte postale de la mairie nous demandant de garder cette somme pour notre cause .Une femme, bouleversée par les panneaux et par les faits qui lui étaient relatés, a dit en serrant ses bras autour d’elle comme pour se protéger : « Les gens sont devenus fous. Ça me donne des frissons ».

A Saint-Malo, l’orage, les éclairs et le vent, en début de matinée, ont petit à petit laissé la place à un soleil radieux et un ciel limpide. Après avoir lu la documentation que les pratiquants lui avait remise, un Commandant de Bord a déclaré : « Mais c’est diabolique ce que vous nous avez donné. On peut signer la pétition ? ». Un couple d’Iraniens qui avait eu une documentation est revenu un peu plus tard dans l’après-midi pour discuter avec les pratiquants et signer la pétition. Un couple d'Américains qui passait par là a signé la pétition ; ils en connaissaient déjà la réalité puisqu'ils en avaient entendu parler chez eux à San Francisco. Une famille espagnole avait déjà vu des pratiquants en Espagne et à Montréal. Une vingtaine d'adolescents, assez bruyants, se sont arrêtés pour demander s'il s'agissait d'un yoga. Après leur avoir clarifié la vérité et expliqué la méthode, ils ont souhaité essayer tout de suite. Un pratiquant leur a donc fait faire les deux premiers exercices et ces jeunes, qui au départ étaient dissipés, se sont calmés et semblaient impressionnés par ces mouvements. Une petite fille d'une douzaine d'années s'est approchée du stand et un pratiquant lui a clarifié la vérité suite à des questions extrêmement pertinentes vu son jeune âge. Elle s'est éloignée et est revenue peu après pour réclamer d'autres documents. Elle est repartie de nouveau puis est revenue en demandant au pratiquant si une enfant de son âge pouvait signer la pétition, ce à quoi il a répondu affirmativement et elle a signé. Une famille chinoise passant devant le stand, une pratiquante lui a tendu des documents que la maman n'a pas pris. Son fils de 4 à 5 ans, a insisté par trois fois pour les prendre n'hésitant pas à tendre la main d'une manière assez impérieuse. La pratiquante les lui a finalement confiés et c'est avec un sourire lumineux qu'il a poursuivi son chemin en lui faisant un signe de la main. Finalement il les a tendus à sa maman qui a fini par les accepter.

A Rennes, deux pratiquantes ont spécialement été reçues par la Déléguée des Affaires Internationales de la Mairie qui les a écoutées attentivement et leur a proposé une date ultérieure pour la tenue d'un stand d'information. Elle leur a appris que la ville était jumelée avec la ville chinoise de Jinan.

Au Mont-Saint-Michel, site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, les pratiquants ont montré les exercices sur la plage. Ils ont tracé sur le sable, en grandes lettres visibles depuis le haut des remparts du Mont, « Falun Dafa Hao ». Les touristes du monde entier ont ainsi pu lire ce message à voix haute, chacun à sa manière, chacun avec son accent. Certains ont posé des questions. La musique harmonieuse montait paisiblement le long des murs du rempart.

À Vannes, une femme a demandé une feuille de pétition et de la documentation qu’elle a l’intention de faire passer dans le lycée où elle travaille.

Beaucoup de gens se sont exprimés sur ce qu’ils pensaient du (PCC). À Dinan, belle ville médiévale, un homme nous a confié : « J’étais sympathisant communiste avant… Ils (les communistes) ne sont intéressés que par le pouvoir et par l’argent. L’être humain ne compte pas ». À Vannes, un homme, d’une voix calme et posée, a dit : « Le communisme robotise les gens ». D’autres ont ajouté : « çà ne peut pas durer. Le PCC va s’effondrer tôt ou tard ».

Durant cette tournée en Bretagne, les gens ont laissé parler leur cœur : « Merci », « Bon courage pour ce que vous faites », « Continuez », sont des mots qui ont résonné pendant tout le séjour. Nous avons aussi remarqué que beaucoup d'enfants attiraient l'attention de leurs parents vers le stand et certains s'y arrêtaient même avant les parents.

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