La police tente de dissimuler ses crimes après avoir torturé Liu Zhirong à mort

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L’après-midi du 11 janvier 2005, les gardes de la prison de Tianshui dans la province de Gansu et le Secrétaire des services de police du district de Xifeng sont arrivés chez M. Liu Zhirong dans deux voitures de police et ont menti à sa femme. Ils lui ont dit que M. Liu avait vainement essayé de se suicider en prison le 10 janvier. Ils ont dit qu’ils avaient essayé de lui porter secours mais que M. Liu avait refusé le traitement.

En entendant cela, la femme de M. Liu a immédiatement demandé à la police s’il était encore vivant. Cependant, aucun des officiers de police ne lui a répondu, ils ont au contraire pressé la famille de se rendre immédiatement à l’Hôpital. Deux personnes du Bureau de la Justice de la ville de Zhaizi dans le district de Xifeng, sont également allés à l’hôpital avec les membres de famille de Liu.

En chemin, la police a dit à la femme de M. Liu que : « Liu Zhorong avait utilisé une lame pour se trancher l’artère du cou. » A environ 2h de l’après-midi, alors qu’ils entraient dans Tianshui, pas mal de policiers les attendaient à mi chemin de l’hôpital. Au moment où la famille de M. Liu est arrivé au Motel Changkai de Tianshui, il y avait garées là un grand nombre de voitures de police. La police contrôlait le bâtiment tout entier. Deux policières et un agent secret ont feint la gentillesse et de s’inquiéter pour la famille de Liu.

La femme de M. Liu a « demandé après son mari, mais ils n’ont fait que dire : « Nous restions habituellement dans notre bureau et nous ne savons rien de ce qui se passe dans la cellule. » L’agent secret a dit alors : « C’est Liu lui-même qui a fait ça, personne d’autre n’est impliqué. » La femme de Mme Liu a alors demandé quelle arme il avait utilisé. Une policière a répondu : « Peut-être une lame. » Elle les a questionnés davantage : « Liu Zhirong a été transféré d’une prison à l’autre ces quelques dernières années, » et je lui ai rendu visite dans chaque prison où il était. Je sais qu’un lame de rasoir n’est pas autorisée en prison, alors d’où venait-elle ? » Personne n’a été capable de répondre à sa question. Tous tenaient des propos décousus sans rien pouvoir dire de sensé.

Le 14 janvier, à environ 8h du matin, des gens de la Cur de Tianshui ont amené la famille de Liu voir son corps. Un secrétaire de la cour leur a dit que la mort de M. Liu était le résultat d’un suicide. Cependant, La femme de M. Liu les a questionnés de nouveau : « D’où venait la lame ? Si c’était un suicide, alors quelle en a été la raison ? Pourquoi est-il mort seulement 20 jours après avoir été transféré à la prison de Tianshui ? » Le secrétaire a répondu calmement : « Nous vous donnerons certainement une réponse satisfaisante. »

Le corps congelé de M. Liu était étendu sur un lit de camp, et il n’avait sur lui qu’un short rouge. Tous son corps était jaune, ses lèvres étaient à moitié entrouvertes comme s’il voulait dire quelque chose et ses deux mains étaient à moitié serrés. Il y avait du sang sur ses avant-bras et sur ses mains. Son abdomen était creusé et donnait à penser qu’il n’avait pas mangé depuis plusieurs jours.

La femme de Liu a pleuré et crié : “Il ne s’est pas suicidé ! Il n’a pas commis le suicide ! Il a été torturé à mort par vous, la police ! Je découvrirai qui est le meurtrier. » Elle se trouvait à un peu plus d’un mètre du corps de Liu. Elle voulu regarder le corps de plus près, mais la police l’a retenue et repoussée, la portant finalement hors du bâtiment. Le reste des proches de M. Liu et le personnel de la cour sont demeurés à l’intérieur tandis que les officiers de police étaient à la porte.

De retour au motel, les proches de M. Liu ont dit qu’il avait une cicatrice d’une vingtaine de centimètres sur le côté droit du cou. Deux de ses vaisseaux étaient sectionnés. Il n’y avait pas de cicatrice visible sur son corps, excepté au poignet droit où il avait été étroitement attaché. L’expression faciale de M. Liu était paisible. Le personne de la cour a montré des photos du corps de Liu prises de différents angles. Sur les photos, la main gauche de M. Liu était sur le côté droit de son cou ; sa main droite était sur son épaule gauche, son pouce, son index, et le médium étaient serrés ensemble, et sous son épaule droite, il y avait un morceau de débris de la couche intérieur d’un pot d’eau chaude brisé, qui était gauchi avec un mouchoir en papier et pressé à l’intérieur de certaines marques de sang.

L’escadron de la Prison n°1 n’a cessé de dire qu’un prisonnier du nom de Huang s’était levé à 1h le matin du 9 janvier pour aller aux toilettes. Plus tard à 6h, les neuf détenus dans la même cellule s’étaient levés à l’exception de Liu Zhirong, dont la tête était recouverte d’une couverture et qui ne bougeait pas du tout. On avait aussi découvert qu’il y avait du sang sous son lit. A ce moment, le lit et M. Liu ont été déplacés en dehors de la cellule pour soi disant prendre des photos « sur les lieux ». Il avait des cicatrices sur ses poignets correspondant à l’emplacement des menottes.

Ce même après-midi, la police a amené deux médecins légistes pour accompagner les proches de M. Liu pour une autopsie. Ils ont pris des photos de chaque partie du corps de M. Liu. Les médecins légistes ont dit qu’étant donné qu’il avait perdu tout son sang, il était impossible de déterminer s’il y avait des cicatrices.

Après avoir passé en revue les affaires de M. Liu, on a découvert une literie qui n’était pas la même que celle que sa famille avait envoyée à M. Liu. Cela ressemblait plutôt à une literie de l’armée complètement neuve. La police a dit qu’on l’avait donnée à M. Liu quand il avait été transféré de la prison de Tianshui. L’explication ne tient pas debout, ne faisant que prouver un peu plus que M. Liu n’était pas du tout mort dans la cellule de prison.

La femme de Liu, qui connaissait les méthodes de torture cruelles employées dans la prison contre les pratiquants de Falun Gong, parce qu’elle même pratique le Falun Gong. Elle savait que son mari était un véritable croyant et pratiquant du Falun Gong et un homme honorable. Jamais il n’aurait essayé de commettre le suicide. Toutefois le reste de la famille, trompés par la police, les ont crus. Les autorité de la prison ont saisi l’opportunité pour les forcer à signer un document. Il contenait cinq conditions pour un soi-disant « accord » :

1. M. Liu était un “criminel” qui s’était suicidé
2. La crémation devait avoir lieu localement dans le bâtiment des crémations de Tianshui
3. La prison paierait 6000 yuan en compensation pour la difficile situation de la famille ( ce qui n’a été accepté qu’après que les proches l’aient obtenu par des discussions, sans quoi, la police n’aurait donné aucune compensation. Selon les règlements de la prison, ils n’offrent aucune compensation pour les morts dues à un suicide.)
4. Les membres de famille ont l’interdiction de calomnier la prison ou des la poursuivre ultérieurement.
5. Les membres de famille ne peuvent pas faire valoir les droits de propriété de M. Liu contre la prison.
La femme de M. Liu ne pouvant supporter une telle injustice a écrit le mot « criminel » sur le document. Toutefois après que les autres membres de la famille l’aient persuadée pendant plusieurs heures, la femme de M. Liu a malgré elle signé le document. Si elle repoussait encore, elle risquait de ne pas pouvoir récupérer les cendres de son mari.

Le 14 janvier à 10h, le corps de M. Liu Zhirong a été incinéré dans le bâtiment des crémations de Tianshui. Il avait seulement quarante trois ans.

Version chinoise :
http://www.minghui.org/mh/articles/2006/2/26/121676.html

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