Corriger son état d'esprit pendant le travail de coordination

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Salutations au Maître, salutations aux compagnons de pratique:

Je souhaiterais partager mon expérience de cultivation tout en faisant le travail de coordination. Avant que je ne commence à pratiquer, j'ai toujours essayé d'éviter de prendre des postes à responsabilité. A l'école, j'étais un élève ordinaire. Dans ma vie d'adulte, je n'ai jamais pris part à aucun évènement social. Si quelqu'un me demandait de prendre en charge quelque chose, j'essayais tout d'abord de l'éviter, et si je ne pouvais pas faire autrement, je le faisais d'une manière très passive de façon à ce que les gens pensent que je n'étais pas la bonne personne pour être responsable et qu'ils cherchent quelqu'un d'autre. J'étais comme cela parce que je pensais qu'être responsable de quelque chose était trop problématique, et que je ne voulais pas avoir à m'occuper des interactions et des relations entre les gens, aussi je tentais toujours d'éviter cela.

Depuis que j'ai commencé à étudier la Loi en septembre 1998, parce que je n'étais pas encore entré en contact avec les autres pratiquants en Allemagne, je n'ai rencontré aucun problème interpersonnel. Aussi, comme c'était la période de la cultivation personnelle, il n'y avait pas autant de projets en cours, comme il y en a maintenant. En avril 1999, j'ai rencontré quelques pratiquants et j'ai commencé à traduire les livres de Dafa, mais ma vie était toujours tranquille. C'est demeuré ainsi jusqu'à la fin de l'année 2000. Puis, j'ai vu mon nom inscrit en tant que coordinateur d'une réunion de traducteurs sur la liste des assistants de la conférence. Depuis, je suis devenu coordinateur pour le travail de Dafa.

Au début, je ne réfléchissais pas beaucoup au travail de coordinateur. Je pensais juste que Maître avait dit que nous devions faire bien, peu importe ce que nous faisons, aussi j'ai essayé de faire de mon mieux afin d'apprendre à bien faire ce travail. Peu à peu, j'ai réalisé qu'il y a une grande différence entre être un coordinateur et être un pratiquant qui s'implique simplement dans un projet de Dafa. Un coordinateur ne doit pas seulement penser à la manière de s'améliorer en tant qu'individu, mais doit également considérer la façon de mener un groupe à bien faire en tant qu'un seul corps. Il doit également communiquer avec les autres, quelque chose qui est très difficile pour moi lorsque nous ne sommes pas d'accord entre nous. A chaque fois que je rencontrais un tel problème, je me sentais agité et je perdais patience. J'ai souvent oublié de regarder en moi. Je me focalisais sur les problèmes des autres, ne réalisant pas que j'étais attaché à ma propre opinion.

Quelques années plus tard, une pratiquante m'a dit que la première fois où j'ai commencé ce travail de coordinateur, ma voix était toujours froide, et qu'elle ne voulait même pas m'appeler au téléphone. C'était juste mon état de cultivation à ce moment-là. J'ai compris les principes de la Loi. Maître a dit :

"Si tout le monde s'entend bien, sans aucun conflit d'intérêts, sans avoir l'esprit troublé et que vous restez assis là, comment allez-vous élever votre xinxing? C'est impossible. On ne peut s'élever qu'en étant mis à l'épreuve dans la réalité quotidienne." (Zhuan Falun)

Cependant, lorsque qu'il est temps de me débarrasser de mon attachement, je ne peux pas bien faire, bien que connaissant les principes de la Loi. Par exemple, pendant une période, je voulais toujours vivre ma vie tranquille d'avant et j'évitais les conflits. Mon attitude et mon ton glacial étaient une manifestation de résistance dans mon coeur et dans mon esprit. Parfois, je pensais: "La seule chose que je souhaite faire est de finir tranquillement par moi-même les tâches qui me sont assignées et puis lire la Loi et faire les exercices. N'est-ce pas cela aussi la cultivation?" Mais j'ai également réalisé que j'essayais juste d'éviter les problèmes; si tout le monde pensait de cette façon, qui ferait le travail de coordination? J'ai réalisé que la notion que j'avais depuis très longtemps de tenter d'éviter les problèmes était un gros obstacle, qui m'empêchait de bien faire ce travail de coordination.

Après avoir été coordinateur pendant un moment, il s'est avéré que les autres pratiquants ont pensé que je faisais bien ce travail. Ils m'ont donné davantage de travail à coordonner. J'ai toujours accepté, bien que je me sentais fatigué. Je pensais que j'étais responsable, mais peu à peu j'ai développé de la fierté ! J'aimais écouter les compliments. Lorsque j'entendais des critiques, je me sentais mal à l'aise et parfois je répondais au lieu de regarder à l'intérieur. Peu à peu, j'ai bâti un mur autour de moi sans même m'en rendre compte.

Une chose s'est produite qui m'a fait profondément réfléchir. Un pratiquant m'a demandé un service, aussi j'ai appelé un autre pratiquant afin d'avoir certaines informations. Ce pratiquant m'a dit: "Ils t'ont même rapporté une chose aussi insignifiante?" Au début, je n'ai rien ressenti mais plus tard j'ai réalisé qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas en moi. Comment les autres pratiquants pensaient-ils que j'étais au-dessus d'eux? Maître a dit que nous devrions regarder à l'intérieur, quoi qu'il arrive. Je ne peux pas en vouloir aux autres d'avoir une telle mauvaise pensée. J'ai regardé en moi et j'ai découvert que j'avais la notion que j'étais au-dessus des autres pratiquants. Parfois, j'étais assez impatient avec les autres pratiquants. Lorsque je faisais des suggestions aux autres, mon ton était comme si je leur donnais des ordres. De plus, j'ai parfois pensé que j'étais suffisamment expérimenté, que je pouvais faire des choses qu'ils ne pouvaient pas faire, que je pouvais comprendre certaines choses plus rapidement qu'eux. Quand les pratiquants me demandaient de l'aide, je me sentais bien et pensais que je devais être très important pour eux pour qu'ils comptent comme ça sur moi.

J'ai été assez surpris de constater que derrière mon attachement à la considération se cachait le désir de poursuivre la renommée. Auparavant, je pensais que je traitais légèrement la considération parce que avant la cultivation je n'avais jamais souhaité en avoir. Cependant, il était facile d'abandonner l'attachement à la reconnaissance alors qu'il n'existait pas. Une fois que je suis devenu "célèbre", il a été difficile d'y renoncer. Bien que je ne poursuivais pas la renommée, la considération, les louanges ou bien la reconnaissance au sein de la société ordinaire, le désir de reconnaissance n'est-il pas encore un attachement à la recherche pour un pratiquant?

J'ai aussi commencé à réfléchir à certaines choses. Par exemple, est-ce vraiment être responsable envers la Loi que d'essayer de prendre en charge beaucoup de choses? Comme je suis chargé de faire beaucoup de choses, les autres pratiquants développent un attachement à être dépendant de moi. Ne serait-ce pas mieux si je pouvais les encourager à faire plus de travail de Dafa et contribuer à un bon environnement pour qu'un plus grand nombre de pratiquants s'impliquent de manière plus active dans le travail de Dafa?

Dans "Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Washington D.C.", Maître a dit:

"Chaque disciple de Dafa est en train d'avancer sur son propre chemin, et chaque disciple de Dafa doit avoir l'opportunité d'avancer sur son propre chemin." (Traduction non officielle)

J'ai réalisé que c'était une bonne chose que de prendre plus de responsabilités pour sauver les êtres, mais ce que Maître veut n'est pas uniquement de sauver ceux qui ne cultivent pas, mais aussi de faire que chaque pratiquant ait des opportunités d'avancer sur son propre chemin. Après m'être éveillé à cela, lorsque des pratiquants me demandaient de l'aide ou de faire tel ou tel projet, je pensais: "Qui d'autre est également capable de le faire?" au lieu de: "Suis-je capable de le faire?" Si j'avais de l'expérience dans le domaine, je le partageais avec les autres. Je faisais aussi du travail d'assistance, tel que collecter des informations ou du matériel de traduction afin d'aider les autres pratiquants à bien accomplir la tâche.

En considérant le résultat à court terme, il aurait été préférable que je fasse ce genre de travail puisque je suis plus expérimenté. Mais en regardant les résultats à long terme, davantage de pratiquants seraient formés, grandiraient et avanceraient, même s'ils ne pouvaient pas bien faire au début. N'est-ce pas mieux ainsi, plutôt qu'un seul pratiquant qui fait bien? La chose la plus importante est que Maître veut que chaque pratiquant mûrisse et grandisse à travers leurs efforts dans la cultivation; et pas uniquement quelques-uns qui ont des compétences.

Dans beaucoup d'articles après l'année 2001, Maître a parlé au sujet "d'être responsable envers la Loi". J'en suis venu à réaliser que ma compréhension précédente "d'être responsable envers la Loi" était en fait basée sur la fierté égoïste. Mais la véritable signification "d'être responsable envers la Loi" est de prendre en considération ce que veut Maître, de parfaire harmonieusement ce que veut Maître, et de ne pas regarder les choses de mon point de vue personnel.

Merci à tous.

Le 3 janvier 2006
date de l'article original : 1/31/2006

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