Une épreuve de force entre la violence et la foi – mes vingt-six jours en prison

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Le soir du 1er mars 2002, j'étais arrêté alors que je distribuais des brochures de clarification de la vérité sur Dafa. Dans le local du poste de police, des policiers m'ont interrogé à plusieurs reprises. J'ai refusé de coopérer et leur ai dit que je n’avais fait que de bonnes actions et disais la vérité. Même après avoir entamé une grève de la faim, j'ai maintenu mes pensées droites afin de combattre le mal qui nous persécutait, Dafa et moi-même. J'ai refusé de donner mon nom et j'ai rejeté toutes interrogations et prises de photos illégales. J'ai utilisé toutes les opportunités qui se sont présentées pour clarifier la vérité et promouvoir Dafa aux gens. Les policiers n'ont pas osé me frapper. Deux jours se sont passés et j'ai été envoyé en centre de détention. Puisque c'était la troisième fois que j'y venais, ils savaient qui j'étais. Deux autres pratiquants étaient détenus là aussi. Nous avons entamé une grève de la faim et avons fait Fa Zheng Nian ensemble [maintenu un esprit tranquille après avoir récité une fois une formule de Falun Gong – Note de l'éditeur]. Nous avons refusé de coopérer avec l'oppression du mal. Lorsque les gardiens et la police du poste de police m'ont appelé pour l'interrogatoire, j'ai refusé d'y aller. Mes pensées étaient si solides qu’ils sont partis. Lorsque le gardien a frappé les pratiquants de Dafa, j'ai gardé des pensées droites face à lui et dit "Falun Dafa est bon. Falun Dafa est une méthode juste. C'est un crime de persécuter de bonnes gens. Le bien sera récompensé et le mal sera châtié".

Le cinquième jour de ma grève de la faim, au centre de détention, on m'a enfoncé de force un tube jusqu'à l'estomac, on m'a menotté les mains derrière le dos et fait surveillé par des prisonniers différents toutes les heures. Mon estomac était très douloureux et du sang remontait par le tube. Ma gorge me faisait mal, je ne pouvais plus parler. J'endurais la douleur. J’ai pensé alors "je ne devrais pas endurer passivement. Je vais résister à la persécution". Deux jours après, j'ai sectionné le tube qui descendait dans mon estomac avec mes dents et l'ai retiré. Ils ont ensuite défait les menottes. Lorsque les prisonniers ont essayé de me nourrir de force dans la cellule, j'ai dit "vous allez devoir en prendre la responsabilité si ça se passe mal." En conséquence, les prisonniers ne m'ont pas nourri de force ce week end –là.

La deuxième fois qu'ils ont inséré le tube dans mon estomac, ils m'ont transporté au bureau. Cette fois, je me suis directement adressé au directeur du centre de détention et aux gardiens et ai exposé la persécution vicieuse. Alors, ils ne m'ont pas seulement enfoncé le tube jusqu'à l'estomac, mais ils l'ont aussi cousu à mon nez. Le directeur a dit, "S'il n'a pas peur de la douleur, il peut le retirer. Nous lui enfoncerons à nouveau." Le même jour, j'ai encore sectionné le tube avec mes dents et l'ai retiré.

Ils m'ont enfoncé le tube jusqu'à l'estomac pour la troisième fois. J'ai sectionné le tube avec mes dents alors que je sortais de la cellule et l'ai enlevé par la suite. Lorsqu'ils m'ont enfoncé ce tube pour la quatrième fois, ils m'ont menotté au lit et m'ont attaché les jambes. Le jour suivant, j'ai encore cassé le tube. Ils ont alors utilisé le tube sectionné pour me gaver. Bien que les prisonniers me surveillaient de près, en quelques jours, j'ai à nouveau rompu le tube et l'ai retiré petit à petit. Après qu'ils s'en soient rendu compte, ils ont sans relâche inséré le tube sectionné par le nez jusqu'à ce que, finalement, ils ne puissent plus me nourrir de force.

Au cours de leurs tentatives pour insérer le tube, le gardien a essayé à plusieurs reprises de m'ouvrir la bouche avec des outils. Il a échoué à chaque fois, même s'il avait réussi à m'écarter légèrement les mâchoires. Voyant que je n'allais pas facilement accepter son traitement, il a dit, en présence de tous les autres dans la cellule, "tu es vraiment un bon pratiquant". Pendant le gavage, des détenus cruels voyaient que je n'avalais pas la nourriture mais que je la crachais, alors ils me frappaient au visage et à la poitrine, me pinçaient les joues et me tordaient la bouche. Je continuais à résister.

Au centre de détention, je maintenais les pensées droites. J'ai étudié les enseignements de Maître Li. Parfois, j'ai fait la méditation. Je n'ai pas coopéré avec leurs demandes démoniaques, leurs travaux forcés, le port de l'uniforme de prison, l'exécution des tâches, les prises de photos et la récitation des règles de la prison, etc. J'ai aussi utilisé chaque occasion pour clarifier la vérité aux gardiens et aux détenus, en promouvant les principes de Vérité-Compassion-Tolérance.

Après avoir entendu que j'allais être relâché, j'étais très heureux. J'ai senti que ma mise en liberté était due à ma pureté et à ma résistance au mal perpétré contre moi. Dès que j'ai lu la déclaration pour "crime mineur", j'ai refusé de signer au bas de cette feuille qui déclarait que j'avais commis un crime.
Au long de ces vingt-six jours d'épreuves, j'ai profondément compris qu'avec la pureté et la compréhension, il n'y a rien qui ne puisse être accompli.

Source
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/5/17/22143.html
Chinese version available at http://minghui.ca/mh/articles/2002/5/8/29730.html

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