Hubble prend un cliché de la mystérieuse nébuleuse du Crabe

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Cette image publiée le 19 septembre 2002 par la NASA montre la nébuleuse du Crabe. Les rayons-x de Chandra démontrés en bleu, et les images optiques de Hubble en rouge, sont superposés. Pour une version haute définition couleur, veuillez visiter www.lagrandeepoque.com, sous le lien Science.
L’image la plus détaillée jamais prise de la nébuleuse du Crabe a été publiée le jeudi 1er décembre; elle est composée de clichés pris par le télescope Hubble sur trois ans.

Cette image mosaïque, assemblage de 24 prises de vues, est l’une des plus importantes jamais produites avec l’observatoire satellite et constitue l’épitaphe la plus détaillée de la supernova à ce jour.

Les astronomes ont utilisé l’appareil de prise de vue grand champ et statique no 2 pour construire cette image.

La nébuleuse du Crabe a été observée pour la première fois par des astronomes au Japon et en Chine en 1054 quand une étoile située à 6500 années lumières de la Terre a explosé en supernovae.

En 1844, Lord Rosse avait dessiné la nébuleuse à partir d’observations faites avec un télescope de 36 pouces. C’est ce dessin qui a donné son nom à la nébuleuse du Crabe.

Cette nébuleuse, située dans la constellation du Taureau, s’étale sur six années lumières (soit environ 58 milliers de milliards de kilomètres) et est traversée de minces filaments orange entremêlés, principalement composés d’hydrogène. En son centre se trouve une étoile à neutrons qui tourne sur elle-même trente fois par seconde, émettant ainsi des radiations dans les deux directions, un peu comme un phare.

Cette étoile à neutrons située en son centre, qui est le seul reste fixe de la supernova, est à l’origine de la lueur bleutée émise par la nébuleuse, qui résulte de l’effet du champ magnétique de l’étoile sur les électrons.

La composition de la nébuleuse du Crabe peut être déterminée par sa couleur : les zones bleues témoignent de la présence d’oxygène, le vert est dû à la présence de sulfure ionisé une fois (c’est-à-dire chargé électriquement : l’élément a perdu ou gagné un électron), le rouge est dû à la présence d’oxygène ionisé deux fois (oxygène ayant perdu ou gagné deux électrons).

Cette nouvelle image devrait aider les chercheurs à mieux comprendre le phénomène des supernovae.

Source : La Grande Époque, mercredi 7 décembre 2005

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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