Lettre ouverte au Chancelier Schroeder

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Lettre ouverte de deux organisations principales des droits de l’homme en Allemange IGFM (Association Internationale pour les Droits de l’Homme) et GfbV (Société pour les Personnes Menacées) adressée au Chancelier Schroeder à propos du comportement du gouvernement durant la visite de Jiang
LETTRE OUVERTE


Au bureau du
Chancelier Gerhard Schroeder
Berlin


Mauvais Bulletin pour la Politique des Droits de l’Homme de l’Allemagne :
Protestation Contre la Limitation de la Liberté de Manifester


Goettingen/Berlin, April 23, 2002

Estimé Chancelier Schroeder:

L’Association pour les Personnes Menacées et l’Association Internationale pour les Droits de l’Homme proteste par la présente contre les droits de manifester délibérément ignorés, droits octroyés par la Constitution, aux mains des juridictions locales et fédérales lors de la récente visite du Président Jiang Zemin en Allemagne, entre le 8 et le 17 Avril 2002.
Durant les visites du Chef de l’Etat Chinois aux villes de Dresde, Berlin, Postdam, Meissen, Wolfsburg et Goslar, ordre donné par le Département d’Etat et le Bureau du Protocole, de paisibles manifestants ont été mis en demeure de rester hors de vue et hors de portée de voix du visiteur Chinois, des Asiatiques de Chine acclamant, agitant des drapeaux et applaudissant bruyamment, ont eu la permission d’être en close proximité avec la délégation en visite. Ce n’est pas seulement de mauvaise augure our l’étrange interprétation des politiques de Droits de l’Homme, mais aussi dresse un piètre portrait de la façon dont la Chine entend la démocratie.

L’infra-structure démocratique de notre pays a atteint son point le plus b as lorsque

- L’itinéraire officiel est gardé secret;
- Les permis de manifestations pacifiques sont retirés au dernier moment, pour servir de repoussoir à un appel des manifestants à se rassembler et éviter des actions légales contre l’entité délivrant les permis;
- Les gens se voient dénier l’accès aux lieux publics et aux hôtels publics, à cause de la couleur deleurs vêtements, de la couleur de leur peau ou de leur affiliation à un système de croyance,
- Les agents des services secrets Chinois dictent aux officiers de police Allemands quels spectateurs sont à déplacer,
- Les journalistes sont empêchés de faire leur travail à cause des interférences officiellement sanctionnées par des officiers et des agents secrets Allemands et Chinois.

Vous-même, M. le Chancelier, dans un discours aux étudiants à l’Université de Beijing le 1er Novembre 2001, avait loué les avantages de la forme de gouvernement démocratique de la nation Allemande administré par l’Autorité de la Loi. Votre discours a été beaucoup cité. Vos actions contre les manifestants dans votre propre pays ne vous gagneront maintenant qu’un sourire chagrin, fugace, non seulement de votre public du Novembre, mais aussi du gouvernement Chinois, qui doit maintenant douter de votre appel pour la démocratie de l’année passée.

Depuis la fin de la visite d’état, nous avons rassemblé des douzaines de rapports de témoins qui peignent une sinistre image de comment les forces de sécurité Allemande se sont conduites dans leur façon de traiter les manifestants.
Bien que la GfbV (Association pour les Personnes Menacées) avait déjà le 28 Mars, 2002, fait les démarches officielles pour l’obtention du permis de manifester devant la Chancellerie à Berlin, le permis n’a pas été émis avant le 8 Avril, avec la restriction de garder une distance d’au moins 400 mètres. De même, toutes les autres organisations des droits de l’homme qui avaient demandé des permis de manifester à cet endroit et aussi à l’Hôtel de Ville et la Maison Rouge se sont vues ordonner de demeurer hors de la vue du visiteur d’état. Pas plus tard que Août 2001, le Falun Gong avait reçu la permission de manifester pacifiquement juste à côté de la Chancellerie. Ce qui a particulièrement exaspéré les gens est la contradiction entre les différents groupes, à savoir : directement devant la Chancellerie de Berlin et aussi en face de l’hôtel Keminski de Dresde, les bruyants ressortissants Chinois, agitant des drapeaux et faisant du grabuge étaient autorisés à demeurer et acclamer le Visiteur à proximité. Les forces de police ont aligné des bus et des voitures de police pour former un cordon autour des paisibles manifestants pour les tenir hors de vue.

La police a imposé un contrôle sur un seul manifestant, conduisant un petit camion de marchandises festonné d’une banderole sensibilisant sur les sinistres abus des droits de l’homme en Chine, toujours au moment exact où il essayait de croiser le chemin de Jiang Zemin. Les incidents délibérés de mauvais traitements des gens du Falun Gong ont été particulièrement choquants. A cause de leurs traits Chinois, plusieurs personnes se sont vues refuser l’accès à l’Hôtel Adlon, la résidence temporaire de Jiang. Les clients de l’hôtel qui étaient soupçonnés de soutenir le Falun Gong, sur l’ordre des agents secrets Allemands du BKA (équivalent du FBI) ont du vider sommairement leurs chambres et quitter l’hôtel. Un citoyen Américain qui refusait d’obtempérer a été emmené avec les menottes. A l’insistance de la police, quatre employé de l’hôtel ont porté une femme Canadienne hors de l’hôtel. Une demande d’explication écrite de la police a été refusée. Dans la plupart des cas, les officiers ont aussi refusé de donner leurs noms.


En vue de ces obstacles imposés par les forces de sécurité, plusieurs pratiquants de Falun Gong ont pris la décision de protester singulièrement en déployant une bannière disant “Falun Dafa est bon” où en se montrant eux-mêmes portant la couleur jaune, le couleur du Falun Gong. Les protestations n’étaient ni centralement contrôlées ni d’aucune façon diffamatoires, mais néanmoins, la police Allemande a travaillé en étroite coopération avec les agents secrets Chinois et procédé fanatiquement contre les manifestants.

Alors qu’un photographe de presse essayait de prendre une photo dans la Ville de Meissen, documentant comment la police terrassait une femme qui portait une banderole jaune, les officiers ont mis les mains sur l’objectif de sa caméra. Lorsqu’un pratiquant du Falun Gong a essayé de photographier la scène, la police a menacé, “si vous levez votre caméra [pour prendre une photo] je la jetterais dans l’Elbe.” Un agent secret Chinois a étouffé une femme Chinoise, résidente Allemande, en face de l’Hôtel Kempinski à Dresde alors que la femme criait à Jiang Zemin, “Falun Dafa est bon.” A Dresde comme à Berlin, les membres du Falun Gong ont été interdits d’aller et venir librement hors des limites que lapolice leur avait assignées. Quiconque était vu avec une pièce de vêtement jaune le long de la route que Jiang Zemin prendrait peut-être recevait l’ordre d’enlever ce vêtement et de quitter les lieux. A Berlin, Potsdam, Dredsde et Goslar ce sont les forces de sécurité Chinoises qui ont dit aux officiers de police Allemands quels spectateurs il fallait faire partir de là, un ordre que les Allemands ont suivi sans exception.

Restreindre de pacifiques démonstrations à l’occasion des visites d’état, cela s’est déjà produit avant les administrations Allemandes. Lorsque Jiang Zemin a visité Ludwigsburg en 1995, la police a fait jouer un orchestre suffisamment fort pour recouvrir les sifflements et les sifflets des manifestants. Mais ces événements tout récents éclipsent tout ce qu’on a pu voir jusque là et tout effort de défendre le droit constitutionnel de manifestation.

Nous vous appelons , Chancelier Schroeder, bien qu’après l’événement, à respecter le droit de manifester garantit constitutionnellement. Il pourrait devenir nécessaire dans le futur pour les organisations des droits de l’homme de faire valoir des moyens légaux, si ce droit n’était pas respecté et que cela devienne nécessaire pour éviter des attaques ultérieures à l’Autorité de la Loi de notre système démocratique.


Sincerely, signed Sincerely, signed
TilmanZuelch Karl Hafen
GfbV, Secretary General
Manager, IGFM

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