Les larmes et le sang de Dalian : La persécution de la pratiquante de Dafa Mme Sun Yan, 3ème partie (Photos)

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1ère partie : http://fr.clearharmony.net/articles/200510/22643.html
2ème partie : http://fr.clearharmony.net/articles/200510/22460.html

Après avoir subi des tortures physiques et mentales, Mme Sun Yan a malgré tout persisté dans sa pratique du Falun Gong.

Le 16 novembre 2003, les autorités du camp de travaux forcés ont illégalement prolongé la peine de Sun Yan de 50 jours. Ils l’ont secrètement transférée, elle et deux autres pratiquantes dénommées Yang Chunhua et Zhang Xiaoli, dans le camp de travaux forcés de Longshan dans la ville de Shenyang pour les persécuter d’avantage. Sun Yuan a été illégalement détenue à la 2ème division du camp de travaux forcé de Longshan.

Le camp de travaux forcés de Longshan n’est rien d’autre qu’un camp de concentration utilisé pour persécuter les pratiquants de Falun Gong. Les gardiens du camp de travaux forcés se vantaient « Nous ne les relâcherons pas avant de les avoir ‘réformés’. » Depuis le mois de mars 2004, les autorités du camp de travaux forcés ont fait tout leur possible pour blanchir les crimes commis alors qu’au même moment ils renforçaient la persécution brutale des pratiquants de Falun Gong.

Le 22 mars 2004, une réunion de diffamation contre le Dafa a été organisée dans la 2ème division. La pratiquante Gao Rongrong a refusé de se rendre à cette réunion. Le chef adjoint de la division, Tang Yubao, a tiré Gao Rongrong de sa couchette supérieure, l’a étranglée et l’a traînée dehors pour la battre. La pratiquante Sun Yan a essayé d’empêcher qu’il donne des coups. Tang Yubao a immédiatement cogné Sun Yan près des yeux. Ses yeux sont devenus rouges et ont gonflé pour plus tard virer au noir et au bleu. Plusieurs gardiens ont immobilisé Gao Rongrong sur une chaise. Gao Rongrong a été brutalement persécutée. Elle souffrait de douleur au foie, de douleurs dans l’estomac et vomissait. Elle ne pouvait pas manger et avait souvent de la fièvre. De plus elle n’avait plus que la peau sur les os. Malgré sa condition, les gardiens ne l’ont pas épargnée. Tang Yubao a ordonné à deux gardiens de porter Gao Rongrong à la section administrative et de l’attacher à un tuyau de chauffage. Ils l’ont frappée et cognée. Tan Yubao a électrocuté à plusieurs reprises sa tête, son visage, son cou, ses mains et ses pieds avec des matraques électriques pendant trente minutes.

Beaucoup de gardiens étaient présents dans la pièce. Gao Rongrong a demandé à voir le chef du camp de travaux. Les gardiens ont quitté la chambre. Plus tard, Li Fengshi le chef du camp de travaux forcés est entré et a essayé de forcer Gao Rongrong à abandonner la pratique du Falun Gong. Il a dit « Ici c’est une agence de coercition! A quoi penses tu que servent les matraques électriques et les menottes ? Je ne peux tout simplement pas croire au fait qu’elles ne parviendront pas à te ‘faire plier’ petite Gao Rongrong. » Gao Rongrong ne pouvait pas tenir son dos droit après avoir reçu les coups. Elle n’a plus eu de sensations dans les bras pendant plusieurs jours et son visage était à vif à causes des électrochocs. Les gardiens l’ont forcée à assister à la réunion.

Deux jours plus tard ils l’ont envoyée à la division 1 où un groupe du camp de travaux forcés de Zhangshi était soumis à des lavages de cerveau. Ils ne l’ont pas autorisée à dormir avant trois heures du matin pendant une longue période. Pendant ces jours, Gao Rongrong a souffert physiquement et psychologiquement de maltraitances. Elle a confronté Yang Min et Yue Jun les chefs de la division 1 mais ils ont refusé de reconnaître la persécution. Ils se sont même moqués sans aucune honte « les tortures sont pour ton bien » et l’ont menacée d’une extension de peine, d’avantages d’électrochocs et d’autres tortures.

Au début du mois d’avril, Gao Rongrong a été renvoyée à la deuxième division. Elle maigrissait de plus en plus, avait constamment de la fièvre et elle toussait. Les gardiens l’ont emmenée dans un petit hôpital dans la municipalité de Zhujia pour l’examiner physiquement mais le chef de division Wan Jinghui ne l’a pas autorisée à voir les résultats et n’a pas prévenu sa famille. Wang Jinghui a menti et a dit à Gao Rongrong que tous les résultats étaient conformes à la norme. Plus tard, Jiang Yubo, le chef de la section administrative a menacé Gao Rongrong « je ne veux pas te battre, mais il y a une limite à ma patience. » Il a ordonné quelqu’un de porter Gao Rongrong au séminaire et lui a ordonné de faire du travail d’esclave. Pour Rongrong c’était même difficile de s’asseoir, car elle était très faible.

Sun Yan et Gao Rongrong étaient détenues dans la même cellule dans le camp de travaux forcés de Longshan. Le visage de Gao Rongrong a été défiguré lorsque les gardiens l’ont électrocutée avec des matraques électriques. Le visage de Sun Yan a aussi été électrocuté avec des matraques électriques. Les malfrats incluaient les gardiens de la sections administrative et Jiang Zhaohua un gardien de la division.

Gao Rongrong, avant qu’elle ne soit défigurée. Gao Rongrong, après avoir été torturée
au visage avec des matraques électriques


Le 22 mars, le jour où le visage de Gao Rongrong a été défiguré, Tang Yubao suspectait que la pratiquante Su Wihuan faisait les exercices du Falun Gong. Il l’a verbalement et physiquement maltraitée dans son bureau. Le jour suivant Su Weihuan a refusé de travailler et a été emmenée à la section administrative. Elle a été menottée à un radiateur et quelqu’un lui a électrocutée la tête, le visage, les mains, le dos et d’autres parties de son corps avec des matraques électriques pendant 30 minutes. Tang Yubao l’a électrocutée et Wang Xuetao l’a aidé. Wang Wei était présent et n’a rien fait pour arrêter les atrocités.

Le soir du 22 mars, la pratiquante Feng Guifen souffrait d’hypertension, de tachycardie et d’un œsophage rétréci. Elle ne s’est pas présentée pendant l’appel. Les gardiens l’ont traînée au bureau. Le chef de division Wang Jinghui l’a giflée et l’a électrocutée avec des matraques électriques. Le chef du camp de travaux forcés a dit « Maintenant tu peux oublier de sortir au moment où ta condamnation prendra fin. » La condamnation originale de Feng Guifen devait se terminer en avril. Sa peine a été prolongée d’un mois et les gardiens ont extorqué 3 000 yuans à sa famille. Dans les jours qui ont suivi, Feng Guifen a été transporté au séminaire et a été forcée de s’y asseoir. Nous avons vu qu’elle avait de la peine à manger après avoir été électrocutée avec les matraques. Elle parvenait à peine à tourner la tête et sa condition empirait, toutefois les gardiens ont dit qu’elle simulait une maladie.

Au début du mois d’avril 2004, les autorités du camp de travaux forcés ont essayé de prendre des photos de toutes les détenues (les photos étaient sensées avoir été prises il y a longtemps) dans le but d’obtenir une promotion du camp de travaux forcés à un niveau provincial. Beaucoup de pratiquantes ont refusé de coopérer avec le projet. Le 5 avril 2005 la pratiquante Sun Yan a refusé d’être prise en photo et d’apposer ses empreintes digitales. Les gardiens Ma Wei et Zeng Xiapoing et le fonctionnaire Bi Yinhong de la section administrative l’ont emmenée dans la section administrative. Bi Yinhong et un gardien l’ont électrocutée à la tête avec deux matraques électriques. Ils lui ont menotté les mains derrière une chaise et Bi Yinhong lui a frappé les bras et a essayé de la forcer à donner ses empreintes digitales. Le chef de section Jiang Yubo était présent mais n’a rien fait pour stopper les atrocités. Sun Yan a été électrocutée avec des matraques électriques. Des boursuflures sont apparues sur sa tête et elle a été frappée jusqu’à ce que sa tête saigne.

Plus cruel est encore le fait que les malfrats ont envoyé Sun Yan et d’autres dans une classe de lavage de cerveau où ils ont privé les pratiquantes de sommeil pendant huit jours et huit nuits, voire même plus longtemps. Les collaborateurs les ont torturées mentalement sans arrêt. Beaucoup de pratiquantes se sont évanouies à cause de la persécution.

Dans le but de cacher la persécution, les gardiens ont privé de façon déraisonnable les pratiquantes de leurs droits à rencontrer leur famille.

Profondément traumatisée physiquement et psychologiquement, Sun Yan a été relâchée du camp de travaux forcés en juin 2004.

Traduit en Suisse de l’anglais le 03/11/2005

GLOSSAIRE

Version anglaise disponible à :
http://www.minghui.ca/mh/articles/2005/8/31/109384.html

Version chinoise disponible à :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2005/10/29/66325.html

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