Des députés suisses : « Vous pouvez compter sur nous ! »

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Des élus suisses ont accueilli un millier de pratiquants venus manifester à Genève devant la Commission des droits de l’homme. Leurs discours témoignent d’une bonne perception de la nature réelle du Falun Gong
Durant trois jours, du 20 au 22 mars, près de mille pratiquants et sympathisants du Falun Gong venant de 40 pays ont manifesté et pratiqué les exercices à Genève devant le siège des Nations Unies, où se déroule jusqu’à fin avril la 58e session de la Commission des droits de l’homme. Le premier jour a été marqué par un défilé impressionnant à travers la ville, en hommage aux victimes de la répression en Chine. Les marcheurs ont ensuite été accueillis sur la Place des Nations par plusieurs députés du canton de Genève, ainsi que des messages de parlementaires suisses. « Vous pouvez compter sur nous », ont déclaré de façon unanime les élus.
Thomas Büchi, député du parti radical de Genève a relevé que les persécutions ont soulevé la question : mais qu’est-ce que le Falun Gong au juste ? « Pour ma part, j’ai découvert une méthode extraordinaire, un chemin vers l’éveil de soi guidé par les trois impulsions cosmiques Vérité-Bienveillance-Tolérance. C’est la quintessence d’enseignements très anciens, rendus accessibles aux gens de notre époque : des exercices très simples qui facilitent la circulation des énergies du corps et des principes qui permettent à la conscience humaine de s’élever ». C’est ce qui explique, ajoute M. Büchi, le « succès foudroyant » du Falun Gong. « Il est donc incompréhensible que des sévices aussi graves soient commis contre des gens qui ne font que chercher un chemin en se posant les questions fondamentales de la vie humaine : qui suis-je, d’où viens-je, où vais-je ? ». Le député salue la « non violence active » des pratiquants du Falun Gong en Chine, qui fait bouger les consciences.
Au pied de la chaise mutilée, devenue un « symbole mondial de tout ce qui s’oppose à l’oppression », Thomas Büchi a lancé un appel solennel à la Chine pour qu’elle cesse de s’automutiler en brimant son propre peuple.
Marie-Paule Blanchard, député de l’Alliance de gauche rappelle que le Grand Conseil genevois (parlement cantonal) a été saisi d’un projet de résolution demandant une intervention officielle contre la persécution du Falun Gong en Chine. « Même si les dictatures tuent des milliers d’innocents, elles ne peuvent pas tuer les idées », ajoute-t-elle. Erica Deuber Ziegler, députée de la même Alliance (réd. qui comprend également le parti communiste local), ne comprend pas « qu’un gouvernement puisse lutter contre des valeurs comme la bienveillance ou la vérité (…) Cela soulève l’indignation de quiconque est attaché aux droits démocratiques. Alors pourquoi un tel silence en Occident depuis trois ans ? ». Mme Deuber l’explique par les intérêts économiques : « Le Tibet a déjà fait les frais de ce silence, subissant un véritable génocide ». Mme Deuber fait partie des gens qui ont admiré autrefois la Chine populaire : « Aujourd’hui, nous sommes tous des déçus de la Révolution chinoise, et indignés par le spectacle quotidien de ses exactions »
Le député écologiste David Hiler apporte le soutien du mouvement des Verts genevois : « Depuis des décennies, la Chine viole les droits de l’homme. Aujourd’hui, elle commet une absurdité supplémentaire en s’attaquant à des gens qui ont des buts spirituels. (…) En 1989, malgré mon indignation personnelle lors du massacre de Tienanmen, je me sentais impuissant. Aujourd’hui, le monde entier entend parler des persécutions, et la Chine paraît en être gênée. Je veux témoigner ici de ma grande admiration pour les actions non violentes des pratiquants du Falun Gong, y compris pour les pratiquants occidentaux qui ont le courage d’aller manifester leur solidarité à Pékin. Ils prennent des risques pour faire évoluer le monde».
La conseillère nationale Ruth Gonseth, députée écologiste de Bâle au Parlement fédéral, a rappelé dans son message adressé aux manifestants de Genève qu’une délégation officielle suisse a visité la Chine en janvier 2002 et « cloué au pilori la jurisprudence arbitraire contre les membres du Falun Gong, la torture des pratiquants dans les prisons et les mauvais traitements qui aboutissent à la mort ». Mais elle demande « que les autorités suisses s’engagent avec plus d’insistance » contre la répression en Chine, en proposant de boycotter les Jeux olympiques de 2008 si les droits de l’homme ne sont toujours pas respectés.
« J’apporte mon soutien à la longue lutte des personnes qui oeuvrent pour que les adeptes du Falun Gong puissent parcourir leur chemin de vie en toute liberté », écrit aux manifestants le conseiller national Patrice Mugny, co-président des Verts suisses.
« Indigné par les récits des graves persécutions que subiraient les membres de Falun Gong de la part des autorités chinoises, je soutiens les démarches entreprises pour exiger un strict respect des droits de l’homme, en particulier la liberté de conscience et l’inbtégrité physique de chacunes et de chacuns », écrit Jean-Jacques Schwab, député socialiste vaudois au Conseil national.
« Pourquoi en Chine ne peut-on pas défendre des principes ancestraux, vitaux pour l’humanité toute entière, à savoir la vérité, la bienveillance et la tolérance ? (…) Les techniques de (…) cette forme de qigong apportent santé et maîtrise de soi, elles ont un respect global de l’Etre. Est-ce vraiment cela qui fait si peur aux autorités chinoises », écrit la députée fribourgeoise Madeleine Genoud-Page, qui se dit vivement interpellée par cette « répression très alarmante et très injuste ».
« L’application des droits de l’homme passe par le respect de toutes les minorités et de tous les mouvements. Cessons donc toute oppression envers les pratiquants du Falun Gong », écrit Roland Michel, le maire de la commune jurassienne de Glovelier.
Lord Moyne : le Falun Gong est une cause mondiale Lord Jonathan Moyne, ancien membre de la Chambre des Lords du Royaume Uni, était présent avec les élus suisses sur la Place des Nations: « Toutes les accusations de la Chine contre le Falun Gong sont sans aucun fondement. Le Falun Gong est devenu une cause mondiale, parce que c’est un scandale mondial de voir tant de gens inoffensifs poursuivis et torturés jusqu’à la mort. Avec au moins 70 millions de pratiquants empêchés de vivre leurs convictions, le Falun Gong devrait être la plus grosse affaire des droits de l’homme dans le monde [‘the biggest human rights story’] ». Relevant le rôle important du qigong dans les principes humains, Lord Moyne estime que dans une Chine sinistrée par des problèmes économiques et des rapports sociaux tendus, les valeurs de vérité, bienveillance et tolérance sont une chance. Au contraire, si le chaos se poursuit, les investissements étrangers vont diminuer. « Le Falun Gong va non seulement donner une conscience à la Chine ­ qui en a un besoin urgent ­ mais aussi sauver la Chine contre elle-même », prédit Jonathan Moyne.
http://www.minghui.org/mh/articles/2002/3/30/27534.html
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