La Grande Epoque - DAVOS - Suisse : Poursuite contre 4 dirigeants chinois en visite

Une enquête préliminaire pour complicité de génocide a été ouverte contre eux alors qu'ils assistaient au World Economic Forum de Davos
 
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Les pratiquants de Falun Gong font une démonstration dans une rue de Davos où est tenu le Forum Economique Mondial
Photo de ERIC FEFERBERG/AFP/Getty Images
Une enquête préliminaire pour complicité de génocide a été ouverte contre eux alors qu'ils assistaient au World Economic Forum de Davos.

La plainte pénale déposée par l’Association suisse de Falun Gong et l’ONG World Organization to Investigate the Persecution of Falun Gong (WOIPFG) s’inscrit dans le cadre d’une vaste campagne internationale visant à faire arrêter une répression d’une violence sans précédent : celle touchant le Falun Gong.

Cette plainte pour incitation à la haine, complicité de tortures et de génocide déposée le 28 janvier par l’Association suisse et l’ONG américaine vise quatre responsables chinois qui assistaient au Forum économique de Davos en Suisse : M. Gu Binglin, recteur de l’Université de Tsinghua, M. Wu Jianmin, recteur de l’Université des affaires étrangères chinoises, M. Chen Zhu, vice-président de l’Académie chinoise des sciences et M. Wang Qinghai, directeur du groupe Shougang.

Il leur est reproché leur participation active à la persécution menée en Chine depuis juillet 1999 contre les pratiquants de Falun Gong, une méthode de qigong qui est enseignée gratuitement et librement dans plus de 50 pays.

Suite au plan d’éradication total mis sur pied par l’ancien président chinois Jiang Zemin qui touche tous les secteurs de la société, les personnes pratiquant cette méthode - plus de 70 millions selon une enquête officielle - se sont retrouvées victimes d’une répression d’une violence sans précédent qui n’est expliquée que par le nombre élevé de pratiquants.

Le système éducatif chinois y prend une part active et ce, depuis les maternelles jusqu’aux Universités et Hautes Ecoles. Les moyens mis en œuvre vont de la propagande calomnieuse diffusée par les enseignants pour inciter à la haine, jusqu’aux pressions, chantages, dénonciations, licenciements, en passant par des questions sur le Falun Gong dans les examens d’admission aux Universités ou encore l’organisation de classes de lavage de cerveau. Les dénonciations conduisent les victimes dans les prisons, les camps de travaux forcés et cliniques psychiatriques où ils sont torturés souvent jusqu’à ce que mort s’ensuive ainsi que l’attestent des rapports de l’ONU, d’Amnesty International, d’Human Rights Watch et d’autres ONG.

D’après les plaignants, l’Université de Tsinghua à Pékin est l’une des Hautes Ecoles chinoises les plus impliquées. Quant au groupe Shougang, il est reproché à ses dirigeants leur politique délibérée de persécution qui se reflète notamment dans l’organisation de classes de lavage de cerveau à l’intérieur des entreprises.

Cette répression qui touche de manière inique tant d’innocents a attiré l’attention du monde juridique : depuis l’automne 2002, des avocats spécialisés dans le domaine des droits de l’homme ont décidé d’unir leurs forces pour la faire arrêter par tous les moyens légaux possibles. Grâce à leur action, des responsables sont poursuivis à l’heure actuelle dans plus de 25 pays et un procès pour génocide, tortures et crimes contre l’humanité s’est ouvert il y a plus de deux ans à Chicago contre Jiang Zemin et plusieurs autres hauts dirigeants directement impliqués.

Le défi est de faire arrêter ces crimes alors qu’ils sont en train d’être commis au vu et au su de toute la communauté internationale. Pour éviter ce qui s’est passé avec le Rwanda et l’ex-Yougoslavie où les tribunaux spéciaux n’ont été constitués qu’une fois le mal fait et que tout a été achevé.

Nous célébrons les 60 ans de la libération d’Auschwitz. C’est justement après la découverte de l’holocauste que les conventions internationales dans le domaine des droits de l’homme ont commencé à être élaborées par l’ONU. Ces conventions, particulièrement celles contre la torture et le génocide ne doivent pas rester lettre morte. Au nom de toutes les victimes innocentes de tous les pays, elles doivent servir la justice et l’équité. Il n’est tout simplement pas possible qu’à chaque fois que l’on découvre de nouveaux génocides ou crimes contre l’humanité, la communauté internationale se retrouve face aux regards des survivants et des familles des disparus, des regards qui disent : «Et pourtant, vous saviez … ».

http://french.epochtimes.com/article.asp?id=720

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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