Mon point de vue sur le pourquoi de la persécution du Falun Gong par Jiang Zemin et le PCC

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J’ai eu un jour la chance de pouvoir discuter avec un fonctionnaire qui essayait de me persuader de renoncer à la pratique du Falun Gong. A travers un certain nombre de faits, je lui ai dit combien le Falun Gong était précieux. Après m’avoir écouté, il s’est tu un moment puis a dit, « oui, mais aussi bon qu’il soit, il est quand même interdit. Cela est déterminé par la condition nationale en Chine. »

Au début de la persécution, beaucoup de pratiquants de Falun Gong, moi y compris, pensions que la raison de la persécution était simplement parce que quelques dirigeants individuels ne comprenaient pas le Falun Gong et que tant que nous le leur ferions comprendre clairement, la persécution s’arrêterait tout simplement. Cette manière peu réaliste de penser était le résultat du fait que malgré que nous fussions en Chine, nous n’avions pas une compréhension claire de la « condition générale de la Chine. »

Nous pensions simplement que le “Falun Gong étant bon”, la pratique devrait être autorisée. Ce genre de raisonnement simple s’applique aux gens vivant dans une société normale. Mais il ne s’applique pas à la Chine sous l’autorité du Parti communiste chinois (PCC) Lorsque la persécution commença, Jiang Zemin dirigea les médias chinois – en utilisant la calomnie et la diffamation- et leur fit raconter un énorme mensonge au monde entier. En résultat, de nombreux pays ne connaissaient pas la vérité à propos du Falun Gong. Cependant, parce que les pratiquants ont clarifié la vérité dans leurs efforts pour résister à la persécution, de plus en plus de pays en sont venus à comprendre le Falun Gong. Falun Dafa s’est propagé à plus de 60 pays. Le livre Zhuan Falun a été traduit en plus d’une vingtaine de langues, permettant à de plus en plus de gens avec des relations prédestinées d’étudier la Loi et de cultiver. Dans une société normale, le dirigeant d’un parti doit travailler pour le bien de son propre pays et de son propre peuple s’il veut rester au pouvoir.

Alors, pourquoi la Chine est-t-elle si différente ? Que s’y passe-t-il ? Le régime totalitaire du PCC détermine la « condition nationale » de la Chine. A travers l’histoire, le PCC a toujours pris des mesures extrêmes pour attaquer sans pitié ou même tuer ceux qui disent la vérité, en particulier ceux qui insistent pour dire la vérité. Des exemples qui suivent, nous pouvons voir comment le PCC persécute les gens qui osent dire la vérité.

En 1942, durant le mouvement “Rectifier l’atmosphère” de Yan’an, M Wang Shiwei de l’Institut du marxisme-léninisme écrivit un essai intitulé, “Politiciens et artistes” et une série d’essais sous le pseudonyme, “Lis sauvage,” qui critiquait certains dignitaires pour leurs mauvais comportements. Il écrivit par la suite un essai critiquant les dirigeants de sa propre unité de travail. Parce qu’il osait critiquer ceux au pouvoir et dire la vérité, il fut qualifié de Trotskiste et d’« espion anti-révolutionnaire, » et fut assassiné en mars 1947.

De 1953 à 1955, un mouvement acharné contre le soi-disant groupe Antirévolutionnaire de Hu Feng balaya le pays. Hu était un théoricien de la littérature et de l’art d’un caractère franc et inébranlable. En juillet 1933, il fut le secrétaire et le « Directeur de la propagande » de l’aile gauche de l’Union des auteurs à Shanghai. Lui et Lu Xun furent à l’origine du slogan pour promouvoir « la littérature populaire et l’art des guerres révolutionnaires nationales ; » Parce qu’il avait une théorie unique de la littérature et de l’art, Hu entrait souvent en conflit avec les dirigeants des cercles littéraires et artistiques, et en conséquence il devint automatiquement la cible de la critique durant le mouvement de « Rectifier l’atmosphère ». Dans ces circonstances, Hu Feng écrivit les « Trois mille mots » pour exprimer ses propres opinions. Mao Zedong fit alors monter l’affaire en épingle et décida que Hu était « anti-parti » et « anti-révolution ». Hu fut arrêté et emprisonné le 16 mai 1955, et condamné à 14 ans de prison. Il ne quitta formellement la prison que le 15 janvier 1979. Son cas impliquait aussi plus de 2000 personnes, provoquant leur persécution. Beaucoup d’entre eux avaient osé dire la vérité par sens de la justice.

Durant le même mouvement, Liang Shuming fut aussi soumis à une critique similaire. Liang était un érudit possédant un caractère moral élevé et était tenu en haute estime. Le 11 septembre 1953, son supérieur l’invita à prononcer un discours à la réunion pour ‘discuter des affaires d’état. » Il parla honnêtement et franchement de ses propres opinions, par sens de la responsabilité envers le pays. Mais cela résulta en une calamité inattendue – il devint connu comme le « représentant des idées capitalistes » et fut largement critiqué.

Durant le mouvement de “Libre circulation des points de vue” qui encouragea initialement de s’exprimer librement, d’exposer pleinement ses points de vue et d’écrire des affiches en gros caractères, près de six millions d’intellectuels de différents cercles, sous la mobilisation répétée et l’encouragement de leur superviseurs, exprimèrent leurs doléances et leurs suggestions aux dirigeants de leurs propres organisations. Ils furent ensuite qualifiés de Droitiers qui avaient « outrageusement attaqué le Parti, » et il en résulta des « conflits de vie et de mort entre deux groupes opposés. »

Durant la réunion à la Montagne Lushan, l’été 1959, le maréchal Peng Dehuai, qui avait examiné la terrible situation des plus basses classes, écrivit une lettre présentant leur situation aux autorités. Il le fit mû par une sollicitude sincère pour la population et le pays. Malheureusement il fut immédiatement qualifié de membre d’un « groupe anti-parti ». Durant la campagne nationale du mouvement de « Déviation anti-droite » encouragée par l’incident de Peng Dehuai, 3.65 millions de membres du Parti et de fonctionnaires furent classés comme « Opportunistes de l’aile droite. »

Durant la Révolution culturelle en 1966, M. Yu Luoke, qui n’avait que 24 ans, n’était pas d’accord avec la croyance populaire que l’inclination politique d’une personne est complètement déterminée par son contexte familial. Il écrivit un article intitulé « sur le contexte familial » qui démontrait une compréhension profonde de la question. Il fut arrêtée et envoyé en prison. Durant l’interrogatoire, il osa de nouveau insisté sur sa propre opinion. Il fut accusé d’avoir « vicieusement attaqué le grand dirigeant Président Mao » et fut exécuté.

Le joueur de ping-pong Rong Guotuan, par sens du devoir envers la réputation athlétique de son pays, renonça de son plein gré à un job grassement payé à Hong Kong et retourna en Chine continentale. Il gagna le premier championnat de ping-pong mondial pour la Chine dans son histoire de sports internationaux. Le 12 mai 1968, appelé à dévoiler les problèmes d’autres gens, il ne fit que remarquer honnêtement, « Ce sont tous de bonnes personnes, et ils aiment le Président Mao. » Simplement pour sa déclaration honnête, il fut étiqueté « espion essayant de subvertir sa patrie » et emmené pour être critiqué et humilié publiquement. Il souffrit beaucoup, physiquement et mentalement. En conséquence, il choisit de se suicider en se noyant dans un lac.

Mme Zhang Zhixin était une fonctionnaire ordinaire dans un département de la propagande. Elle n’était pas d’accord avec de nombreux aspects de la Révolution culturelle et souleva certaines questions et opinions durant les rencontres de groupe du PCC. En conséquence, elle fut critiquée pour avoir « vicieusement attaqué » Mao Zedong et la Révolution culturelle, pour avoir attaqué Jiang Qing, etc. et fut envoyée en prison. Durant les interrogatoires, elle refusa fermement de se compromettre et insista pour dire qu’elle n’avait pas tort. Elle fut exécutée le 4 avril 1975. Les exécuteurs lui tranchèrent la gorge avant même l’exécution de sorte qu’elle ne puisse pas crier la vérité.

Ce ne sont que quelques exemples de l’impitoyable persécution de gens sincères en Chine à différentes périodes de l’histoire du PCC. Le nombre de gens qui ont été soumis à la persécution est incalculable . Après que l’ancien Président Liu Shaoqi fut démis de sa position, un slogan décrivait très bien la question « Liu Shaoqi, si tu ne te rends pas, nous te détruirons. » Qu’est-ce que cela signifie ? C’est à dire que si toi, Liu Shaoqi, admet que la fabrication est vérité, nous pourrons éventuellement te laisser vivre. Si tu insistes sur les faits et refuse de mentir, alors il ne te reste qu’un seul choix. La mort. Liu fut en fait persécuté à mort. Pour se sauver, Deng Xiaoping admit ingénieusement ses « crimes » et promit qu’il « n’essaierait jamais de renverser le verdict, » et il sauva sa vie.

Cultiver les principes de Falun Dafa, “Vérité, Compassion, Tolérance,” signifie qu’on s’applique à dire la vérité. C’est un grand tabou étant donnée la « condition nationale » de la Chine sous le contrôle du PCC. Imaginez craindre des gens sincères comme ça . Alors quelle est exactement la « condition nationale » de la Chine ? Toute chose en Chine a deux côtés. L’un est la vérité, le fait, qui est quelque chose qui doit être caché et on n’ose ni le savoir ni le dire. L’autre côté est une fausse image, qui est quelque chose qui doit être rendu public sans épargner les efforts. C’est fait pour tromper les gens, telle que l’élection des fonctionnaires du gouvernement ou des responsables du parti. Les résultats de l’élection sont déjà arrangés par quelques personnes au sommet, mais ils font quand même un numéro, prétendant que ces personnes ont été « solennellement élues » par le Congrès national du peuple, et, en même temps, en faisant de leur mieux pour prétendre que « ce sont les gens qui sont les maîtres du pays, » et ils « lancent un vote solennel » et ainsi de suite. Le but est cacher leur vraie nature totalitaire. Jiang Zemin a acheté un avion spécial pour son usage personnel, fait construire le grand théâtre de Pékin, et promut ses proches à de hautes positions avec un pouvoir significatif. Quel « maître » a-t-il consulté à propos de ces choses qu’il a faites ? Jiang a utilisé plusieurs milliards de yuans de l’argent public pour persécuter le Falun Gong. A-t-il jamais discuté cela avec vous ? Même les dirigeants du PCC comme le premier Zhu Rongji n’ont pas eu le pouvoir de soulever une objection, sans parler des citoyens ordinaires.

De nos jours, les stations radio et TV font beaucoup de bruit chaque jour sur l’”autorité de la loi,” “établir une société harmonieuse,” “maintenir les droits de l’homme,” et “la meilleure période des droits de l’homme en Chine,”’ ainsi que d’autres slogans creux. Ces remarques vous rappellent en fait l’explication correcte suivante. Aujourd’hui est une époque où le pillage illégal, les arrestations illégales, et le meurtre illégal dans tout le pays sont pires que dans n’importe quelle autre période de l’histoire, et cela se produit chaque jour. La même vieille tactique de dire publiquement une chose mais faire ce que ferait un voyou par derrière, une approche complètement en contradiction avec la société internationale, est une caractéristique essentielle du PCC, la raison pour laquelle le PCC craint tant les gens qui disent la vérité est manifeste.

Le groupe de Jiang Zemin veut copier Mao Zedong et complètement éradiquer les pratiquants de Falun Gong, tout comme cela a été fait des millions de « droitiers » qui ont souffert toutes sortes d’humiliations et d’épreuves. Ils veulent supprimer le Falun Gong, juste comme ils ont persécuté d’autres gens dans l’histoire qui ont osé insisté sur leurs propres opinions. Cependant, une telle suppression est un fantasme. Cultiver Falun Dafa est basé sur une noble foi en Vérité-Compassion-Tolérance. Les cœurs humains ne peuvent jamais être changés par la violence.

Version chinoise disponible à:
http://minghui.ca/mh/articles/2005/2/9/95009.html

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