Expérience personnelle : Cruelle persécution dans le camp de travaux forcés de Jixi

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Province de Heilongjiang

Afin de sauvegarder la dignité de Falun Dafa et de revendiquer les droits légaux des citoyens dont la Constitution est dotée, de nombreux pratiquants ont afflué vers la place Tiananmen à Beijing pour faire appel pour le Falun Gong, un pratiquant remplaçant l’autre s’il tombait […] Pour cette raison, un grand nombre de pratiquants ont été illégalement arrêtés et envoyés dans des centres de détention, et même dans des camps de travaux forcés et des prisons.

Le premier groupe de pratiquants envoyés au camp de travaux forcés de Jixi était composé de : Yang Cuiyu, Yang Xiaoguang, Li Hongwei, Zhang Yutang, Dong Zhiguo, Jiang Honglu, Zhao Bin, Sun Risheng, Wang Yu, Wang Xueshing, Gong Zhijun, Chang Zhongqiang, Shi Xiaochun, Xing Defu et Xing Delu, en tout 15 personnes. Un instant plus tard, quelques policiers nous ont fouillé et confisqué par la force nos documents de Falun Dafa. Ils n’ont pas cessé de nous battre et de nous maltraiter.

Le 17 mars 2000, le directeur du camp de travaux forcés, Wang Yanjun, le commissaire politique, Wang Hongwu, et le chef de l’équipe des gardiens, Fan Guoyu, étaient à la tête de plus de 20 policiers pour nous faire sortir de nos cellules avec des matraques crantées .Ils nous ont forcés à prendre nos sacs et autres affaires personnelles et à rester debout en rang au-dehors des cellules. Ils nous ont forcés à déboutonner nos habits, à enlever nos chaussures et nos chaussettes et à nous tenir dans la "position du corps plié" [se tenir sur les jambes droites et serrées en penchant la tête en avant aussi loin qu’elle peut aller vers les pieds, devant les genoux. Les doigts dirigés vers le sol, la tête est à l’envers, faisant faire au corps un angle de 90°. La victime est contrainte de garder cette position pendant plusieurs heures.] Ils nous ont fouillés et ont utilisé des bâtons pour nous frapper un par un. Le commissaire politique, Wang Hongwu, nous a frappé sur la nuque avec ses mains. Certains ont pris le matériel de couchage à part. Ils ont fouillé pendant plus d’une heure et nous ont punis en nous laissant debout pendant plus de 3 heures avant de nous laisser retourner dans nos cellules. Par des jours de neige abondante, ils nous ont forcés à rester dehors dans une posture de « salut militaire » pendant plus de 2 heures à chaque fois. Ils ont tiré quelques uns de nous hors des rangs et les ont forcés à se tenir dans la position du "corps plié". Le surveillant, Huang Yelin, a ri cruellement en regardant depuis l’intérieur du bâtiment.

Une fois alors que nous étions obligés de marcher dehors, Li Hongwei a demandé à aller aux toilettes. Le policier Ju Hua lui a refusé la permission. Au dîner, Ju Hua, dans une flambée de colère, a poussé Li Hongwei par terre et l’a sauvagement frappé. Il a attrapé le bol de riz de Li et lui a donné un coup sur la tête. Il a fait cela jusqu’à ce que le bol se brise. Une autre fois, pendant le lavage de cerveau, Li Hongwei et Yang Xiaoguang ont refusé de répondre aux questions posées dans une feuille de « test », alors le chef d’équipe les a battus. Li et Yang ont tous deux eu de sérieuses blessures à cause de cela.

La punition physique est vraiment courante. Quelquefois, nous n’avions pas l’autorisation d’aller au lit avant que la moitié de la nuit soit déjà bien avancée. Le 11 novembre 2000, le camp de travaux forcés de Jixi a invité quelques personnes transformées [ceux qui ont été contraints sous la torture et / ou le lavage de cerveau à s'opposer au Falun Gong], c’était organisé par le Bureau Provincial de l’Education par les travaux forcés de Heilongjiang, dont le camp de travaux forcés de Wanjia, pour venir nous tourmenter. Quatre pratiquants se sont levés pour les empêcher de calomnier Falun Dafa. Amenant des matraques crantées, plus de 10 policiers sont entrés pour traîner les quatre pratiquants (Yang Xiaoguang, Zhang Yutang, Wang Xueshi, Dai Jun) dehors dans le couloir. Une fois qu’ils se sont saisis d’eux, ils les ont frappés avec les poings et avec des bâtons, et ils leur ont donné des coups de pieds de façon atroce. Wang Xueshi a été frappé si méchamment qu’il a perdu la vue. Les trois autres pratiquants ont aussi été affreusement frappés, ils ont saigné des yeux, du nez et de la bouche. Zhang avait les dents cassées. Après cela, ils ont été enfermés dans des petites cellules [Le détenu est enfermé dans une très petite cellule individuelle. Les gardes menottent les pratiquants dans le dos dans une position fixe, où le pratiquant ne peut ni bouger ni se coucher. La petite cellule est très humide et sombre. Les détenus doivent uriner et déféquer dans la cellule. Seulement des moitié de rations sont servies aux détenus enfermés dans une petite cellule pendant la journée. Pendant la nuit, les rats courent autour. La puanteur dans les petites cellules est suffoquante.] Le commissaire politique Wang Hongwu et Fan Chunling, le directeur du département de l’éducation pour le bureau 610 provincial [un bureau créé spécialement par le gouvernement chinois pour persécuter Falun Gong qui a le pouvoir absolu sur tous les niveaux de l’administration du Parti, ainsi que sur les branches politiques et judiciaires.] étaient également dans l’assistance. Voilà la réalité du camp de travaux forcés de Jixi.

Le 8 janvier 2001, Fan Guoyu a battu Zhang Yutang parce qu’il pratiquait le Falun Gong. Fan a également incité les camarades de cellule à haïr Zhang. Mais Zhang Yutang a démasqué le complot. Plus tard, tous les camarades de cellule ont vraiment été indignés à propos de Fan Guoyu et l’ont condamné secrètement.

Le 27 février 2001, la police nous a encore une fois forcés à condamner Dafa. Comme nous ne voulions pas y renoncer, le chef de l’équipe des gardiens, Fan Guoyu, le policier Lin Lijun, et le chef des lieux, Chen Zhen, ont convoqué Zhang Yutang, Yang Xiaoguang à la chambre de discipline et ont utilisé des bâtons pour les frapper à tour de rôle pendant environ une heure. Ils leur ont ensuite mis des chaînes et les ont enfermés dans des petites cellules pendant 70 jours avant de les renvoyer avec les autres.

Les policiers et les détenus criminels ont souvent battu le pratiquant Hou Jintao. Cela a causé chez lui des désordres mentaux. Plus tard il a été enfermé dans une petite cellule. Le médecin de la prison lui a alors administré une injection de quelque substance détruisant le système nerveux.

Le commissaire politique a également utilisé les criminels Cui Jianguo et Xiao Yingjun pour frapper Hou. Une fois, le policier Liu Gui a incité les criminels cités ci-dessus à déverser de l’eau froide sur Hou tout en l’insultant. Xiao a même forcé Hou Jingtao à insulter Maître Li [le fondateur du Falun Gong]. S’il ne le faisait pas, ils le frappaient avec leurs poings et leurs pieds.

A la mi-juin 2001, Wang Shixiang, Wang Lansheng et Yang Xiaoguang ont été enfermés dans des petites cellules par les policiers parce qu’ils pratiquaient toujours le Falun Gong. Parmi eux, Wang Shixiang était déjà âgé de 62 ans. Détenus dans les petites cellules, ils ont été nourris de force avec de l’eau salée à travers des tubes insérés dans leur nez. Leurs nez ont été cassés pour avoir été nourris de force. Wang a été enfermé dans une petite cellule pendant plus d’un mois. Pendant ce temps, Wang Lansheng et Yang ont commencé une grève de la faim. Le 28 juin 2001, Zhang Yutang a demandé au chef du bloc cellulaire de libérer Yang et Wang inconditionnellement. Le chef du bloc cellulaire a rejeté sa demande et l’a enfermé dans une petite cellule. Ils l’ont attaché sur le lit et l’ont nourri de force, à cause de cela son nez a saigné et il a perdu le contrôle de ses intestins et de sa vessie. Les trois pratiquants ont été enfermés dans des petites cellules pendant quatre mois complets. Au début octobre 2001, parce que Yang Xiaoguang a exposé le cas de Huang Yelin battant les pratiquants de Falun Gong sans aucune raison, à Zou Xianbao, le vice-directeur du département provincial de la sécurité publique, il a une fois encore été sévèrement puni. Il a été battu trois fois par des policiers et ensuite attaché à un lit en bois (il y a des anneaux sur le lit). Les policiers ont utilisé un tube en plastique d’un pouce de large pour le fouetter et ensuite ils ont versé deux seaux d’eau froide dans ses narines. Le choc l’a presque tué.

Les faits ci-dessus sont la vérité de la persécution que nous avons rencontrée dans le camp de travaux forcés.

Source : http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/2/2/18321.html

Version chinoise : http://www.minghui.ca/mh/articles/2002/1/24/23726.html

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