À la mémoire de Mme Zhao Jinhua, première pratiquante de Falun Gong torturée à mort sous garde policière

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Mme Zhao Jinhua était âgée de 42 ans et vivait dans le village de Taitouzhaojia, de la municipalité de Zhangxing, ville de Zhaoyuan, province de Shandong. Les officiers de police du poste de police de Zhangxing l’ont arrêtée le 27 septembre 1999 parce qu’elle pratiquait le Falun Gong. Dix jours plus tard, le 7 octobre 1999, la police l’avait torturée à mort.

Mme Zhao Jinhua fut la première pratiquante de Falun Gong torturée à mort en Chine et son cas a eu des répercussions considérables dans le monde. Plusieurs pays qui soutiennent la justice ainsi que bien d’autres bonnes personnes dans le monde ont condamné la campagne de persécution de Jiang, qui a poussé ses suiveurs à commettre les pires atrocités contre le Falun Gong.

Depuis juillet 1999, le comité de la ville de Zhaoyuan, le « Bureau 610 » local et le département de police ont suivi les directives secrètes de : « Il n’est pas nécessaire d’appliquer la loi quand on traite le Falun Gong » ainsi que « La mort des pratiquants de Falun Gong suite à la torture n’est rien et sera considérée comme un suicide » et ils ont cruellement persécuté les pratiquants de Falun Gong de la ville de Zhaoyuan. Pendant quatre an de juillet 1999 à décembre 2003, 96 pratiquants de Falun Gong ont été torturés à mort seulement dans la province de Shandong dont 15 personnes venant de la région de Yantai. Six de ces décès ont eu lieu dans la ville de Zhaoyuan soit : Mme Zhao Jinhua, Sun Shaomei, Jiang Liying, Zhang Lin, Sui Songjiao et Fu Xibin

Depuis le commencement de sa pratique du Falun Gong en 1995, Mme Zhao se conformait aux principes de « Vérité, Compassion et Tolérance » en toute situation. Elle avait acquis une bonne santé et avait développé un standard de moralité élevé, elle était généralement reconnue par les gens de son village comme étant une bonne personne. À partir du 20 juillet 1999, lorsque Jiang lança sa violente campagne contre le Falun Gong, les dirigeants de la ville de Zhaoyuan, ses chefs-lieux et villages et ainsi que les forces policières à tous les niveaux sont devenus les outils de Jiang. Mme Zhao avait été arrêtée illégalement, battue et mise à l’amende par les dirigeants du gouvernement de la ville de Zhangxing et du poste de police.

Mme Zhao Jinhua a été saisie par la police et torturée sauvagement

Dans l’après-midi du 27 septembre 1999, pendant que Mme Zhao travaillait aux champs, un groupe de policiers du poste de police de la ville de Zhangxing se sont emparés d’elle. Dans la même après midi, la police a aussi arrêté illégalement quatre autres pratiquants de Falun Gong demeurant dans des villages voisins. La police a forcé les cinq pratiquants à écrire quelle était leur position par rapport au Falun Gong (une technique chinoise communément utilisé lors de campagnes politiques comme celles de la Révolution Culturelle). Au lieu d’écrire une déclaration dénonçant leur croyance, les cinq pratiquantes ont plutôt écrit comment le Falun Gong était bénéfique pour la société et bon pour la santé physique et mentale de tous. Au lieu de craindre les représailles, elles ont utilisé cette opportunité pour expliquer les faits sur le Falun Gong à la police; toutefois la tête dirigeante du poste de police, Wang Qide, a donné l’ordre aux autres policiers de leur faire subir une session de torture, à cause de leurs opinions. Sous ces ordres, ces femmes ont été obligées de se tenir debout ou de s’accroupir par terre et de lire de longs passages provenant de textes de la propagande gouvernementale ainsi que des articles de journal publié dans le but de salir le Falun Gong. Les policiers frappaient ses femmes aussi souvent qu’elles refusaient de lire les écrits diffamatoires ou qu’elles ne lisaient pas suffisamment fort. Ces policiers frappaient à coups de poings leurs visages et leurs têtes et les frappaient à coups de pieds jusqu’à ce qu’elles en soient étourdies. La session de torture a duré tout un après midi. La nuit, ces femmes ont été enfermées dans une chambre où on ne leur a pas permis de dormir. Des policiers et des voyous recrutés les surveillaient à tour de rôle et les frappaient si elles fermaient les yeux même brièvement. Le traitement s’est prolongé pendant toute la nuit et dura quatre jours et quatre nuits.

La police avait reçu l’ordre de battre ces femmes à volonté, abusant complètement de leur nature douce et paisible. Lorsque les femmes demandaient aux policiers pourquoi ils enfreignaient la loi lorsque leur travail consistait à faire observer la loi et à protéger le public et pourquoi elles avaient été arrêtées illégalement et battuse, les seules réponses qu’elles ont obtenues ont été : « Vous avez tenu un rassemblement illégal » et « Vous pratiquiez le Falun Gong dans vos maisons. » C’était les excuses fabriquées par les policiers utilisées pour les arrêter.

Quelque peu après 20h00, le 1ier octobre 1999, une personne en service a aperçu les quatre pratiquantes assises en méditation et rapporta cette scène aux autorités policières supérieures. Sun Shixun, assistant chef du poste de police local, arriva accompagné de quatre ou cinq autres personnes, dont le policier Hou Xingzhou et un homme embauché, Fu Wenhui (fils du Secrétaire du Parti de Zhangxing, village de Gailing). Ils bondirent dans la pièce et commencèrent immédiatement à frapper de coups de poings et de pieds les femmes. Ils les frappèrent également avec des matraques de caoutchouc. Fu Wenhui empoigna Mme Zhao Jinhua par les cheveux et la frappa à coups de poings et à coups de pieds et frappa fortement son corps et son visage avec une matraque de caoutchouc. Pendant que Mme Zhao Jinhua gisait encore sur le sol, plusieurs autres policiers du groupe ont frappé son corps couché sur le ventre avec des matraques de caoutchouc. En particulier, Fu Wenhui la frappa dans ses parties sensibles. Lorsque ces vils hommes en ont eu assez de battre les pratiquantes, ils traînèrent Mme Zhao Jinhua au bureau de service et commencèrent à la torturer avec un bâton électrique ( utilisé pour le bétail).

Lorsque Mme Zhao Jinhua fut traînée dans le bureau de service, elle vit une autre pratiquante qui avait été traînée là plus tôt qui gisait sur le sol inconsciente. Cette femme avait été électrocutée par la police, ils avaient utilisé une méthode qui consistait à envelopper soit les doigts de la pratiquante, soit ses oreilles ou d’autres parties sensibles de son corps avec deux fils rattachés à un ancien appareil téléphonique. Ensuite le policier crinquait la poignée du téléphone pour le charger électriquement. Cela faisait en sorte que l’électricité coulait à flot dans tout le corps de la victime, lui donnant un choc de haut voltage. Il en résulte que la victime subit une douleur extrême sous le choc électrique et que ses muscles sont saisis et se contractent fortement faisant en sorte que la personne sent comme mourir.

Torturée à mort

Le policier Zhang Hai avait demandé à des employés de faire tourner la manivelle du téléphone très fortement afin de créer un courant électrique de haut voltage. Lorsque les persécuteurs ont interrogé Mme Zhao Jinhua, lui demandant si elle allait arrêter de pratiquer le Falun Gong, elle répondait toujours fermement : « Non! ».

Ces policiers la torturèrent encore plus impitoyablement jusqu’à ce qu’elle perde connaissance. Puis ils l’ont battue pour la réanimer et lorsqu’elle a commencé a se réanimer, ils l’ont torturé encore une fois jusqu'à ce qu’elle perde conscience à nouveau, ils l’ont battue à nouveau, répétant cette horrible procédure quatre ou cinq fois. Ces policiers ont battu Mme Zhao Jinhua si vicieusement pour le simple fait qu’elle croit que le Falun Dafa est bon et qu’il représente une voie spirituelle authentique. Elle vivait sa vie selon les principes de « Vérité, Bonté et Patience » et elle s’était engagé à devenir une bonne personne. Après les tortures et les mauvais traitements, les policiers ont forcé Mme Zhao Jinhua à se tenir debout sur le plancher de ciment froid avec ses pieds nus pendant une période de temps prolongée.

À cause de ses blessures et de sa condition physique, elle pouvait à peine se tenir debout et devait utiliser un mur pour se supporter. Quelques instants plus tard, ne pouvant même plus se tenir contre le mur, son visage est devenu ciré et jaunâtre et sa respiration courte et saccadée. Elle s’effondra les yeux fermés.
Les policiers qui regardaient l’ont simplement ignorée. Il a fallu que d’autres pratiquants insistent pour qu’elle reçoive des traitements médicaux et alors les policiers l’ont transportée dans une camionnette et l’ont envoyée à l’hôpital de Zhangxing pour des soins d’urgence. En route pour l’hôpital, ils l’insultèrent et lui dirent qu’elle le « méritait ». Après qu’une docteure en service donna une injection à Mme Zhao Jinhua pour stabiliser sa condition, la police la ramena au poste de police.

Après son retour au poste de police, Mme Zhao Jinhua exprima qu’elle sentait une tension dans sa poitrine, elle avait de la difficulté à respirer et sentait comme si elle suffoquait. Le côté droit de son corps s’engourdi et elle sentait beaucoup de douleurs partout. Il y avait du sang dans son urine et elle sentait une douleur extrême dans ses pieds. Aussi, elle était incapable de manger. Le bas de son corps, ou elle avait reçu des raclées, était couvert d’ecchymoses et ses fesses étaient noires et bleues et extrêmement douloureuses. Elle ne pouvait ni marcher, ni s’asseoir, ni se tenir debout,ni même aller aux toilettes. Plusieurs pratiquants ont été témoins de sa condition et ils ont averti la police. Mme Zhao Jinhua était évidemment en train de mourir. Même si tous les niveaux d’autorités de la police étaient au courant, personne du poste de police ne voulait faire quelque chose pour l’aider.

À 4 heures de l’après-midi, le 7 octobre, lorsque Zhao Jinhua essaya d’aller aux toilettes, elle s’écroula presque en sortant par la porte. D’autres pratiquants sont venus pour l’aider mais les policiers en service les ont arrêtés en ordonnant vicieusement un : « Laissez la tranquille! ». Mme Zhao Jinhua essaya de marcher quelques pas par elle-même en se tenant au mur, mais elle s’écroula.

Trois pratiquants sont venus pour l’aider mais ils n’ont pas réussi à la remettre sur ses pieds. Une personne de la sous-station appelée Bing Huachun, dit vicieusement : « Elle l’a mérité! » Mme Zhao Jinhua ne pouvait pas retenir sa vessie et devint incontinente, dès qu’elle s’est relevée. Les policiers sont devenus encore plus enragés et ont commencé à la couvrir d’injures devant les trois autres pratiquants pendant qu’ils l’envoyaient à la salle d’urgence de l’hôpital de Zhangxing. Lorsque le docteur tenta de prendre un électrocardiogramme, Mme Zhao Jinhua ne pouvait pas s’étendre et elle avait de la difficulté à respirer. Elle arrêta de respirer durant l’électrocardiogramme.

On lui a administré plus tard de l’oxygène, mais il était déjà trop tard. La police, suivant les ordres contre le Falun Gong de Jiang Zemin, a assasiné Mme Zhao Jinhua simplement parce qu’elle était ferme dans sa croyance en « Vérité, Bonté et Patience » et parce qu’elle refusait d’arrêter de pratiquer le Falun Gong.

Le Comité Municipal de Zhaoyuan ainsi que le Département de Police ont été tous deux impliqués dans un camouflage, ont menti à propos de la cause du décès et ont menacé les témoins

À 17h00, le personnel de l’hôpital a demandé aux policiers d’informer la famille de Mme Zhao Jinhua. Au lieu de faire cela, les policiers ont informé du décès que leur superviseur et ont essayé de trouver un moyen pour camoufler les faits sanglants. Le même soir que Mme Zhao Jinhua est morte, son corps fut envoyé à l’hôpital populaire de Zhaoyuan où le personnel médical de la ville de Yantai a procédé à une autopsie. Ce rapport d’autopsie démontra qu’à l’exception de la tête, son corps avait subi de multiples blessures. Il y avait des hémorragies sub-cutanées dans les 120 x 60 millimètres. Le rapport conclut qu’elle avait été battue avec des objets mous qui avaient causés des dommages plutôt internes qu’externes et que cela avait été la cause de la mort de Zhao Jinhua.

Après que les autorités de la municipalité de Zhangxing ont rapportés la mort au comité de la ville de Zhaoyuan, le comité ainsi que par le département de police ont commencé à fabriquer une histoire pour couvrir les faits. Le secrétaire du Parti, Qiu Shangqiang (l’actuel vice président du congrès populaire de la ville de Yantai), l’assistant secrétaire du Parti, Dong Xibin (l’actuel vice secrétaire du comité de la ville de Longkou), le secrétaire du comité politique et judiciaire, Jiang Zhongqin (l’actuel assistant secrétaire du comité municipal) et le chef du département de police, Cai Ping, ont inventé une histoire et ont déclaré que la cause de la mort avait été une crise cardiaque. Ils ont même dit fièrement, « Zhao Jinhua l’a cherché. »
La nuit que Zhao Jinhua est morte, le suspect meurtrier principal, Sun Shixun, a forcé les témoins à signer des documents dans lesquels était écrit une raison fabriquée pour la mort afin de créer de fausses preuves que Zhao Jinhua n’avait pas été torturée à mort. Le fonctionnaire municipal de Zhangxing, Jia Hongju (plus tard transféré au poste de secrétaire disciplinaire du bureau de finance et de commerce de la ville de Zhaoyuan) a aussi menacé certains témoins de ne pas laisser couler aucune information à propos de l’incident et les a forcé à signer un document stipulant que les policiers ne l’avaient pas battu, ni électrocutée et qui réitérait la fausse cause de la mort comme étant une « crise cardiaque ». Ils n’ont pas voulu relâcher ces pratiquants tant qu’ils n’avaient pas signés leurs noms sur les documents fabriqués. Certains pratiquants ont questionnés les autorités et leur ont raconté ce qui s’était vraiment passé, mais personne n’a voulu les écouter, même qu’ils ont été détenus illégalement pour une période de temps prolongée parce que la police craignait que dès qu’ils seraient en liberté la vérité se ferait entendre et leurs crimes seraient exposés. La police a même coupé toute communication entre ces pratiquants et leur famille. Les pratiquants ont été détenus sans contact avec l’extérieur pendant plus de 40 jours.

Zhao Jinhua n’avait aucune maladie. Les quatre ans de pratique du Falun Gong l’avait gardée en bonne santé. Elle n’avait consommé aucun médicament depuis qu’elle avait commencé la pratique. Son mari travaillait à la mine d’or de Zhaoyuan et n’avait aucun temps libre pour prendre part aux tâches ménagères. Zhao Jinhua s’occupait de tout le travail sur la ferme et à la maison. Si vraiment une crise cardiaque aurait causé sa mort comme le prétendent les autorités, pourquoi cela est arrivé après dix jours de torture? Une personne saine et vigoureuse qui travaillait sur sa ferme a été battue à mort en 10 jours et a été diffamée après sa mort. Comment une telle chose pourrait être permise? Où est la vérité et où est la justice? Où est la conscience? Où sont les lois?

Les autorités se sentaient anxieuses sachant leur culpabilité à l’égard du meurtre de Zhao Jinhua. C’est pourquoi les autorités de la municipalité de Zhangxing ont assigné du personnel pour surveiller chaque intersection des rues menant vers l’extérieur. Les autorités n’ont pas permis à aucun pratiquant de Falun Gong de s’aventurer à l’extérieur de Zhangxing et ils n’ont laissé personne entrer en contact avec la famille de Mme Zhao Jinhua. Malgré ces précautions, le monde extérieur a appris sa mort par différents moyens et il était connu par tous que la police de la municipalité de Zhangxing de la ville de Zhaoyuan avait battu une pratiquante de Falun Gong à mort! Sur le coup il était difficile à croire qu’une personne d’autorité ne tiendrait pas compte des lois du pays et de leur serment à servir le peuple d’une telle manière et traiterait une vie humaine aussi inconsidérément. Mais c’est en fait ce qui s’était passé.

Toutes les parties de son corps à partir du cou étaient couvertes d’ecchymoses

Après l’heure du souper, le 7 octobre, les amis de Zhao Jinhua qui ont appris son meurtre et même des résidents locaux au bon cœur qui ne la connaissaient pas bien, sont allés de leur propre gré à l’hôpital pour vérifier son état. Lorsqu’ils sont arrivés à l’hôpital, ils ont éprouvé une atmosphère terrifiante. Des policiers et des fonctionnaires de la municipalité de Zhangxing gardaient la porte de la chambre afin d’empêcher que les pratiquants de Falun Gong se rendent compte de leur crime. Zhang Guifen, un homme violent et cruel, qui était alors le vice maire puis devint par après le vice secrétaire du Parti du gouvernement municipal en charge de la persécution du Falun Gong, se dépêcha d’aller à l’hôpital pour surveiller l’incident. Ce n’est qu’après avoir entendu la nouvelle que la famille de Zhao Jinhua s’empressa d’aller à l’hôpital.

La police n’a pas permis à la famille de Zhao Jinhua de regarder son corps et de faire les derniers adieux. Même si la famille avait exigé fermement que l’entrée dans la chambre leur soit permise, seulement deux membres de la famille ont eu la permission d’entrer. Tous les autres ont été restreint dans le couloir et empêchés par la police de s’approcher. Peu après que les deux membres de famille soient entrés dans la chambre, des cris d’émoi ont retenti. Puis la police traîna de force à l’extérieur un membre de la famille septuagénaire. Le vieil homme en question était si épris de chagrin qu’il avait peine à se tenir debout et s’écrasa en sanglot sur le plancher. Dans sa peine il dit aux autres venus sur les lieux qu’il était le beau père de Zhao Jinhua et que sa belle fille était une de ses bonnes personnes que l’on rencontre rarement dans une vie. Il continua en disant que parce qu’elle pratiquait le Falun Gong elle n’avait eu aucune maladie et que la police l’avait arrêté alors qu’elle travaillait aux champs. Il dit en pleurant encore : « Ils l’ont battu à mort! Elle a un petit-fils âgé de plus de 10 ans! Comme elle est morte injustement! » Toutes les personnes présentes ont entendu ses pleurs. Les gens de bons cœurs ont laissé couler des larmes de sympathie.

Les crimes de ces êtres vils ont été alors exposés. Ils sont devenus inquiets et ont commencé à repousser les gens. Plusieurs policiers ont brutalement relevé le vieil homme du sol, l’ont bousculé hors du corridor et l’ont forcé à entrer dans une fourgonnette de police. Ils ne l’ont pas laissé sortir de la fourgonnette ou même laissé exprimer la tristesse qu’il éprouvait de la mort de sa belle-fille. L’autre membre de sa famille à qui il avait été permis d’aller dans la chambre était le frère de Zhao Jinhua. Après s’être fait expulser de la chambre par les autorités jusque dans le couloir, il est demeuré dans le couloir pour essayer tant bien que mal de contenir sa peine, mais il ne pouvait retenir ses sanglots.

Il dit en pleurant : « Zhao Jinhua a été battue à mort. À part quelques endroits sur son visage où la peau est encore intacte, le reste de son corps, du cou vers le bas, est bleu et noir. La peau sur certaines parties de son corps est même déchirée. Quelle cruauté! »

Les faits entourant le meurtre de Zhao Jinhua sont déclarés « secret national ». Toute personne connaissant les détails de sa mort est détenue

Après que cet incident devint public, plusieurs pratiquants sont allés voir les chefs du gouvernement municipal et des fonctionnaires de l’administration de la ville de Zhangxing. Les pratiquants ont demandé que les chefs prennent la responsabilité de la vie des gens et leur ont fait pression afin qu’ils puissent punir sévèrement les meurtriers. Cependant, non seulement les fonctionnaires ont ils ignorés la demande des pratiquants, mais ils ont assigné un policier nommé Shi Caide, ex-chef de la section de politique et de sécurité dont le département de police avait ultérieurement congédié pour corruption et Li Jianguang, un tueur à gage des plus violents depuis le 20 juillet 1999, pour diriger un groupe de policier afin d’harceler les pratiquants. Le groupe de policiers a entouré les pratiquants et les a accusé de « s’agglomérer pour causer du trouble » puis les ont violemment repoussé à l’extérieur de l’édifice gouvernemental.

Les fonctionnaires du comité du Parti de la ville de Zhaoyuan, du gouvernement municipal et du département de police ont protégé les meurtriers et n’ont jamais initié d’enquête sur la mort de Zhao Jinhua. Au contraire, ils persécutaient les pratiquants de Falun Gong qui osaient exiger que justice soit rendue. Depuis cette soirée, la police a surveillé et suivi tous ceux qui étaient venu à l’hôpital voir Zhao Jinhua et qui avaient observés la situation. Afin de découvrir qui avait dévoilé leur « secret national », ils ont augmenté leur main-d'œuvre et ont mis sur pied dix équipes de « cas spéciaux » comptant six personnes par équipe. Ces équipes de « cas spéciaux » ont commencé des arrestations de masse de tous les pratiquants de Falun Gong sur leur liste qu’ils croyaient pouvant détenir de l’information sur le meurtre de Zhao Jinhua. Ces pratiquants étaient devenus la cible des policiers ui cherchaient à les persécuter systématiquement en forçant leurs employeurs à les congédier, en les arrêtant pour essayer d’extraire d’eux des fausses confessions sous la pression de la torture, en les emprisonnant sans accusation et en les envoyant dans les camps de travaux forcés sans procès. Les équipes policières des « cas spéciaux » visaient un groupe d’environ 100 pratiquants de Falun Gong dont certains ont été détenus jusqu’à 70 jours et envoyés à des camps de travaux forcés sous des accusations d’avoir « dévoiler des secrets nationaux » et « interférer avec l’ordre social » afin de supprimer les témoins et éliminer toute personne qui savait que la police avait tué Zhao Jinhua.

Les meurtriers ont toujours été hors de la portée de la justice. La police a rétorqué orgueilleusement, « Qu’arrivera-t-il si nous te battons à mort? Zhao Jinhua n’a-t-elle pas été tuée injustement? »

Quatre ans ont passé depuis le meurtre de Zhao Jinhua. Les meurtriers et leurs supérieurs vivent toujours dans l’impunité et continuent leur persécution des pratiquants du Falun Gong d’une manière de plus en plus cruelle. Puisque dès le début, les autorités ont établi l’exemple qu’il était possible de tuer un pratiquant de Falun Gong sans tenir personne responsable, étrangement, durant la campagne de persécution contre le Falun Gong des dernières années dans la ville de Zhaoyuan, les meurtriers reçoivent des promotions au lieu de recevoir des condamnations et ce au dépens de six pratiquants qui ont été tués dans leur ville. Plusieurs autres pratiquants ont été torturés jusqu’au point de mourir puis sont parvenus à récupérer. Dans les années suivant le meurtre de Zhao Jinhua, la police citait souvent son meurtre alors qu’elle persécutait, torturait, et abusait brutalement des pratiquants de Falun Gong en utilisant des méthodes des plus cruelles.
En mars 2000, plus d’une douzaine de policiers venant des équipes de « cas spéciaux » du département de police de la ville, qui avaient été créées pour persécuter spécifiquement les pratiquants de Falun Gong de la localité, ont enlevés une pratiquante, lui ont bandé les yeux et l’ont conduite autour de la ville. Le policier à l’intérieur de la fourgonnette lui cria, « Ce soir je vais te laisser aller voir Zhao Jinhua! » Ils ont détenu cette pratiquante au 6e étage du département de police ou ils l’ont cruellement torturée. Plus d’une douzaine de policiers, dont Lin Tao, un homme particulièrement vicieux et cruel connu pour être un acteur principal du « Bureau 610 » local, un autre criminel appelé Yang Liping, chef du « Bureau 610 », accompagné de Cao Hongguang et Fu Zongguang ont tous battu la pratiquante qui avait toujours les yeux bandés. Lin Tao se vantant éperdument, « Qu’arrivera-t-il si nous te battons à mort? Zhao Jinhua n’a-t-elle pas été tuée injustement? »

En mai 2002, Lin Tao du département de police de Daotou a mené un groupe de policiers et ont sauvagement torturés le pratiquant de Falun Gong, Sun Jieying, du village de Sunjiakuang de la ville de Qi. Il s’écria : « Si tu ne nous révèles pas la source des documents de Falun Gong, je vais te laisser devenir la 5e victime de Zhaoyuan, » se référant au fait qu’à ce moment quatre pratiquants de Zhaoyuan avait déjà été torturés à mort.

Les menaces de la police sont très révélatrices et deviennent même un acte de reconnaissance de leur complicité et de leur culpabilité dans le meurtre de personnes innocentes. Où sur terre peut-on trouver un endroit ou les policiers admettent ouvertement qu’ils ont commis des meurtres, menacent ouvertement d’assassiner des personnes innocentes et ne sont jamais tenus coupables sous la loi à laquelle ils ont prêté serment de servir?

Personnes et organisations responsables du meurtre de Zhao Jinhua :
(Le code du pays est le 86 et le code régional est le 535, il n’est pas nécessaire de signaler le code régional devant un numéro de cellulaire)
1. Jiang Zhongqin: ex-secrétaire du Comité Politique et Judiciaire de la ville, maintenant vice secrétaire du Parti en charge de politique et de droit. Tél: 8236878 (maison), 8258696 (bureau), 8210955, 13706458666 (cell);
2. Qiu Shanqiang: ancien Secrétaire du Parti de la ville de Zhaoyuan, maintenant assistant Chef Congrès populaire de la ville de Yantai. Bureau Administratif du Congrès populaire de la ville de Yantai: 6247690, Section des Appels: 6247671;
3. Dong Xibin: ancien vice Secrétaire du Parti de Zhaoyuan responsable des politiques et du droit, maintenant vice secrétaire du Parti de la ville de Longkou;
4. Kang Tao, ancien secrétaire du Parti de Zhangxing, maintenant vice président de la Conférence sur la Consultation Politique de la ville. Tel: 8216868(maison), 8210369(bureau), 13605456868(cell)
5. Liu Jiping, ancien secrétaire de la Section Politique de Zhangxing, maintenant vice directeur de l’école du Parti du Comité Municipal du Parti. Tel: 8246358(maison), 8331152 (bureau), 13963865318(cell)
6. Jia Hongju, ancien membre d’un comité de Zhangxing, maintenant secrétaire du bureau de Discipline et d’Inspection des Finances et du Commerce du Gouvernement Municipal. Tel: 8233969(maison), 8214308(bureau), 13953546505(cell)
Policiers du poste de police de Zhangxing qui ont participés au meurtre de Zhao Jinhua:
Wang Qide, ancien directeur de la Station de Police de Zhangxing;
Sun Shixun, ancien assistant directeur de la Station de Police de Zhangxing;
Zhang Hai, ancien instructeur politique de la Station de Police de Zhangxing;
Officiers de la Station de Police de Zhangxing et les tueurs à gages employés par la station: Fu Wenhui, Hou Xinzhou, Bing Huachun, Fu Shaolan;
Bureau Administratif de la Station de Police de Zhangxing: 8333098;
Bureau du directeur de la Station Police de Zhangxing: 8331225.


Le 9 avril 2004

Traduit de l’anglais au Canada le 8 septembre 2004 du lien : http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/5/1/47595p.html
Version chinoise : http://www.minghui.ca/mh/articles/2004/4/10/72015.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publi¨¦s sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.