Déclaration d’une représentante de l’ONG « Interfaith International » lors de la 56ème Session de la Sous-Commission de la promotion et de la protection des droits de l’homme à l’Office des Nations Unies à Genève

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La 56ème Session de la Sous-Commission de la promotion et de la protection des droits de l’homme a lieu cette année, du 26 juillet au 13 août, l’Office des Nations Unies à Genève. Une représentante de l’ONG « Interfaith International » a fait une déclaration sur le thème de la responsabilité en matière de droits de l’homme des sociétés transnationales et autres entreprises. Vous trouverez ci-dessous le texte intégral.


Groupe de travail chargé d’examiner les méthodes de travail et les activités des sociétés transnationales


La responsabilité en matière de droits de l’homme des sociétés transnationales et autres entreprises

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,

Nous vous remercions tout d’abord de nous accorder la parole.

Nous intervenons au nom d’Interfaith International et tenons à vous remercier pour tout le travail accompli dont la nécessité se révèle de plus en plus importante.

Nous souhaitons attirer votre attention sur le problème de la « traçabilité » des produits fabriqués en Chine.

De plus en plus de rapports sont en train de sortir sur les manufactures chinoises qui en fait ne sont qu’un nom d’emprunt pour camoufler l’esclavage économique et ce sans que les entreprises occidentales en soupçonnent l’existence.

Nestlé, par exemple, en a fait les frais au printemps 2001. Nestlé avait passé une commande de lapins en peluche à un fabriquant de jouets à Pékin. Ces peluches en réalité ont été fabriquées dans le camp de travaux forcés de Xinan à Pékin où 90 % des détenus sont des innocents qui ont été incarcérés parce qu’ils pratiquent cette méthode de Qigong, le Falun Gong et cultivent 3 valeurs universelles : la vérité/l’authenticité, la bienveillance et la tolérance. Ils travaillent comme des esclaves sous les tortures et persécutions continuelles. Tous les produits confectionnés et destinés à l’exportation sont entachés de pus, de sang et de larmes.

Le nombre de camps de travaux forcés transformés en manufacture est très grand.

Nous déplorons que le Rapporteur spécial sur la torture ait dû ajourner sa visite dans ces camps à la demande du Gouvernement chinois qui a besoin soi-disant de temps pour se préparer.

Nombre d’entreprises nationales et transnationales ignorent totalement la manière dont sont confectionnés les produits qu’ils vendent dans nos pays occidentaux et à plus fortes raisons, le consommateur.

Ce système a été créé par le Gouvernement chinois et à tous les échelons. Il est encouragé et soutenu par la corruption.

Un autre danger pour les sociétés ayant des filiales en Chine réside dans le fait que leur direction peut se retrouver à participer à la campagne d’éradication totale des pratiquants de Falun Gong mise sur pieds par l’ancien président chinois, Jiang Zemin, campagne qui vise de 70 à 100 millions d’innocents : Mary Kay et Volkswagen ont commencé à licencier des travailleurs uniquement parce qu’ils pratiquent cette méthode.

Au nom de l’intérêt économique, des entreprises de toutes tailles et des investisseurs étrangers conscients de la situation préfèrent fermer les yeux. Ils ne se rendent pas compte du fait qu’ils se retrouvent complices de ce que de grands avocats en matière de droits de l’homme qualifient comme étant une des plus graves persécutions et génocide actuellement en train de se commettre tant en raison de son ampleur que par les moyens utilisés : calomnie, incitation à la haine, incitation à la délation, privation de tous droits sociaux, économiques et culturels, tortures et meurtres. 1/4 des ressources financières de la Chine est utilisée pour cette répression. Ainsi, tout contrat, tout investissement, toute création d’entreprise alimente cette persécution dont l’initiateur, Jiang Zemin et les principaux responsables font l’objet d’un procès à Chicago et de plaintes déposées dans une quinzaine pays pour tortures, crime contre l’humanité et génocide.

Ce que ces entreprises ignorent c’est que leur apport financier alimente également l’extension de la persécution dans nos pays et l’escalade de la violence : en effet, les personnes qui pratiquent le Falun Gong, quelque soit leur nationalité, et qui dénoncent la persécution sont depuis juillet 1999 : espionnées, suivies, photographiées, mises sur écoutes téléphoniques, piratées informatiquement, mises sur des listes noires, harcelées, menacées et agressées comme ce qui vient de se passer, pour la 1ere fois en dehors de la Chine, fin juin dernier en Afrique du Sud où des pratiquants australiens se sont fait tirer dessus alors qu’ils se préparaient à déposer plainte pénale contre 2 officiels chinois responsables de la répression.

Grâce aux normes élaborées par votre groupe de travail, nous avons l’espoir que non seulement les victimes seront défendues, mais qu’également les entreprises et investisseurs seront préservés afin de ne pas se retrouver complices et afin que le respect des droits élémentaires prime l’intérêt économique.

Merci beaucoup de votre attention.


Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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