Travail d’esclave dans les Camps de travail chinois : l’histoire de l’intérieur

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Je suis pratiquant de Dafa et forcé à travailler dans une prison en Chine. Tout au long de ces années j’ai été confronté à la brutale réalité et ai assisté à d’innombrables incidents et circonstances inhumaines à l’intérieur de la prison. Après avoir vu le rapport d’enquête publié sur Clearharmony.net à propos des camps de travail forcé et de la vente des produits du travail d’esclave, j’ai décidé de rendre publics certains faits à l’intérieur de la prison où je travaille.

En recherchant un travail bon marché et des coûts de production réduits, c’est une pratique courante pour certaines entreprises conduites par le profit d’envoyer des gens à la porte de la prison et contacter chaque division, pour leur offrir de grosses affaires. En même temps, chaque division dans la prison envoie aussi du personnel sur la place du marché pour trouver des affaires en offrant un travail bon marché. Les produits fabriqués dans les prisons vont de contrats de couture, tricot, mode, sweaters, cure dents pour restaurants, ainsi que l’empaquetage de tampons d’ouate pour le maquillage féminin. Les tricots sont exportés outremer. Par exemple, pendant quelques années, des tricots de différents styles et couleurs faits par les pratiquants étaient disait-on destinés à l’exportation vers la Corée et le Japon. Mais parce que c’était un secret de la prison, personne ne sait exactement où ils sont allés.

Les conditions en prison sont très misérables, en particulier pour la division où les personnes âgées et les personnes handicapées sont incarcérées. Certains des prisonniers étaient malades, et certains avaient même la virus de l’hépatite B. Mais les petits articles pour l’usage quotidien qu’ils fabriquaient ou emballaient ont déjà été distribués dans tous les coins du monde.

Les conditions de travail pour les prisonniers sont extrêmement mauvaises. Les heures de travail dépassent les huit heures par jour. Les prisonniers doivent se lever à 6h30 chaque matin, en hiver comme en été, et restent à travailler dans l’atelier jusqu’à 9h du soir. Ils prennent leurs trois repas dans l’atelier, dans la précipitation, et retournent travailler. C’est considéré comme normal. Travailler de manière prolongée au delà de 9h du soir est aussi très commun.

La pire situation arrive lorsqu’il y a un “ ordre de rush » qu’il faut satisfaire dans l’urgence pour se conformer au délai. Les prisonniers doivent alors demeurer dans l’atelier pendant plusieurs heures et nuits consécutives, sans retourner se reposer dans leurs cellules. Lorsqu’ils sont fatigués, ils ne peuvent que trouver un coin dans l’atelier pour s’assoupir brièvement et reprendre le travail aussitôt réveillés. Dès qu’ils deviennent malades, les prisonniers ne reçoivent que le traitement médical standard. S’ils veulent avoir recours à une meilleur médecine, ils doivent alors demander de l’argent à leurs familles pour acheter le produit à l’hôpital de la prison. Quelle inhumanité est-ce là ! Travailler des jours et des nuits chaque jour dans être payé, et leurs familles doivent payer pour les dépenses médicales !

Ce que je mentionne ci-dessus est la situation des prisonniers de droit commun. Depuis le 20 juillet 1999, des groupes de pratiquants de Falun Gong, qui sont de bons citoyens en toutes circonstances, ont été injustement envoyés en prison. Ils ont souffert un traitement injuste, encore pire que les prisonniers de droit commun. Ils sont asservis, battus, verbalement maltraités, humiliés et torturés et privés de leur pure et merveilleux système de croyance. De telles atrocités ne peuvent arriver que dans des endroits illégaux où il n’y a pas de droits humains.

Version chinoise :
http://www.minghui.org/mh/articles/2004/6/15/77141.html


Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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