Plus d'informations sur la façon dont Mme Chen Xingtao de la Province de Hunan a été torturé à mort.

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Depuis juillet 1999, ma famille a subi la persécution des fonctionnaires locaux. Mes deux parents et ma femme sont morts l'un après l'autre des suites de la persécution.


  • 1. Le gouvernement venant arrêter les gens tous les 3 ou 5 jours, ma mère n'a pas pu supporter l'angoisse, et est morte le 10 août 1999 à cause de la tension due aux menaces et à l'intimidation.

  • 2. Ma femme Chen Xingtao est devenue infirme à cause de la persécution et est morte le 27 mai 2002.

  • 3. Mon père a vu la famille se briser à cause de la persécution et a été accablé de chagrin et d'indignation. Il est mort le 23 décembre 2002.

Ma femme, Chen Xingtao, est née le 11 février 1963. Elle avait 39 ans. Elle vivait dans le Comté de Yueyang dans la Province de Hunan. Elle commença à pratiquer le Falun Dafa en 1998, et agissait selon les principes de "Vérité, Compassion et Tolérance." Elle voulait simplement devenir une bonne personne et pensait toujours aux autres en premier. Le 24 juillet 1999, Fang Qinglong du gouvernement de la ville vint dans notre maison et confisqua les livres du Falun Gong et le matériel électronique évalué à 964 yuans [500 Yuans est le salaire moyen mensuel d'un travailleur urbain en Chine]. En 2000, ils emprisonnèrent illégalement Mme Chen et lui dérobèrent 600 yuans en espèces. Ils lui mirent les fers dans le centre de détention pendant plus d'un mois. Xie Zehua, le député directeur du centre de détention, la frappa et lui extorqua illégalement 1500 yuans avant de la libérer. Le 22 décembre de la même année, elle fut à nouveau détenue dans le centre de détention pendant 23 jours jusqu'au 8 janvier 2001, où elle fut relâchée après que Guo Shengqiang et Liu Quanke la taxèrent respectivement de 1000 et de 200 yuans pour frais de pension.

Le 19 janvier, seulement quelques jours après que ma femme soit rentrée à la maison, Fang Ginglong et d'autres du gouvernement de la ville l'emprisonnèrent encore de force au centre de détention jusqu'au 31 janvier 2001, où ils l'envoyèrent au Camp de Travaux Forcés de Baimalong dans la Ville de Zhuzhou.

Dans le camp de travaux forcés, les policiers essayèrent de la forcer à abandonner sa croyance en Falun Dafa. Ils la frappaient avec des bâtons, et la menottaient, même quand elle dormait. Le 24 mars 2001, les policiers du camp l'appelèrent dans le bureau. Aussitôt qu'elle arriva, trois policiers la poussèrent contre le mur et utilisèrent des bâtons électriques pour brûler grièvement ses paumes. Ils la poussèrent sur le sol et utilisèrent des matraques de policiers pour frapper ses pieds. Ils la frappèrent pendant plusieurs heures, et elle eut tout le corps recouvert de balafres et d'ampoules. Sous la pression de la persécution des policiers dans le camp de travaux forcés, elle fut contrainte de sauter du second étage le matin du 1er avril. Quand le chef du camp de travaux forcés découvrit cela, ils essayèrent de maquiller la vérité en fabriquant une fausse confession et l'obligèrent à la signer. Ils firent aussi des programmes TV pour diffuser la fabrication, utilisant tous les moyens possibles pour duper et tromper les gens.

Le dos de ma femme fut brisé par la chute, et elle subit une intervention chirurgicale, demandant 14 points de suture et lui laissant une cicatrice de plus de 20 cm. Après l'intervention, le bas de son dos fut paralysé et engourdi et elle souffrit d'incontinence intestinale. Et toujours, les officiers de police la menottaient au lit. La femme policière Zhu Rong était la plus virulente. Elle menottait ma femme aux barreaux du lit et giflait son visage. Zhu Rong barbouillait de dentifrice ses yeux, ses oreilles, son nez, sa bouche et d'autres endroits, lui provoquant des larmes, et de se sentir inconfortable alors qu'elle ne pouvait pas bouger. En même temps, Zhu Rong lui refusait à manger et à boire, en dépit de son état grave.

Le 9 avril, Zhao un directeur du camp de travaux forcés vint à l'hôpital et me menaça, "Si elle meurt à l'hôpital, nous n'en prendrons pas la responsabilité. La matraque de police blesse uniquement la peau, pas les os." Le 10 mai, Yi un directeur du camp de travail vint à l'hôpital et dit, "Arrêtez de lui donner des soins, elle peut rentrer chez elle." A ce moment-là, ma femme était complètement paralysée, perdant toutes sensations et souffrant d'incontinence intestinale. Ses jambes étaient devenues maigres et atrophiées. Le matin du 12 mai, on ne donna pas de petit-déjeuner ou de déjeuner à ma femme et à sa famille. Le chef de section Fang du camp de travaux forcés menaça, "Si vous ne la ramenez pas immédiatement chez elle aujourd'hui, il n'y aura plus d'autre chance, même si vous voulez la ramener plus tard." Fang passa plusieurs coups de téléphone à mon beau-père sur un ton très autoritaire, menaçant et intimidant un vieux citoyen analphabète. Sous leurs menaces, mon beau-père, âgé de plus de 60 ans, se rendit par ses propres moyens au Camp de Travaux Forcés de Baimalong le 17 mai. Le camp de travail envoya de force ma femme au gouvernement de la Ville de Yueyang. Quand les personnes en charge de la Ville de Yueyang et du gouvernement du Comté virent son état grave, ils trouvèrent des excuses pour ne pas l'accepter plus de quatre heures. Parce que la Ville de Yueyang et le gouvernement du Comté la rejetèrent, le camp de travaux forcés fit en sorte que mon beau-père signe son nom, paye 2000 yuans en espèces pour régler cela et loue une voiture pour ramener ma femme à la maison.

Le 15 juin, après le retour de ma femme à la maison, la blessure au bas de sa colonne vertébrale s'infecta de l'intérieur. La région blessée était de la taille d'un poing et deux vertèbres avaient été déplacées. Elle ne pouvait ni s'asseoir ni se coucher, et de la chair infectée émanait une odeur nauséabonde insupportable. A ce moment, j'ai demandé à Chen Jihong, le Secrétaire du Comité de la Politique et de la Loi d'enquêter, et de rapporter les faits au plus haut niveau du gouvernement, mais personne n'est venu. Sans autre choix, je suis allé à la cour suprême provinciale, où on m'a dit, "Les affaires sans accusation criminelle regardent le Bureau de la Sécurité Publique." Le Bureau de la Sécurité Publique m'a dit d'aller au Bureau des Travaux Forcés, et le Bureau des Travaux Forcés m'a dit d'aller au Camp de Travaux Forcés de Baimalong. Aucun fonctionnaire n'a accepté l'affaire ni n'a essayé d'apporter son aide.

Le 29 avril 2002, la santé de ma femme se détériorait. Son corps tout entier suppurait. Mon beau-père l'envoya à l'Hôpital du Peuple du Comté par ses propres moyens, et paya en avance 5000 yuans pour qu'elle soit hospitalisée. Après l'avoir soignée durant un jour et une nuit, les fonctionnaires du gouvernement savaient clairement que les membres de sa famille n'avaient pas d'argent mais ils ont tout de même fait en sorte que l'hôpital leur demande de payer une garantie de 50,000 yuans avant de la soigner. Incapable de payer, les membres de sa famille ont dû ramener ma femme à la maison. Comment des fonctionnaires du gouvernement peuvent-ils être sans coeur à ce point? Où se trouve leur conscience? Ma femme, Chen Xingtao, est morte chez elle à 8 heures du matin le 27 mai. Elle est morte à cause de la persécution de fonctionnaires sans foi ni loi.

Je veux demander aux fonctionnaires du gouvernement à tous les niveaux, aux gens de tous milieux sociaux et aux personnes bienveillantes partout: pourquoi n'y a-t-il aucune bonté chez les fonctionnaires du Camp de Travaux Forcés de Baimalong dans la Ville de Zhuzhou et chez les fonctionnaires locaux? Qu'est il arrivé aux droits de l'homme? Où est l'humanisme? N'y a-t-il aucune justice de la part des fonctionnaires du gouvernement à chaque niveau? Je dois obtenir justice.

Version chinoise disponible sur:
http://minghui.org/mh/articles/2004/5/28/75760.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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