Le docteur Liu Haibo, un pratiquant de Dafa de l’hôpital du District de Luyuan à Changchun, est mort sous les tortures qu’on lui a infligées au Camp de Travaux Forcés de Weizigou

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Liu Haibo était un médecin de la section CT de l’hôpital du District de Luyuan à Changchun, dans la Province de Jilin. Il avait commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1995 et on le considérait comme un homme honnête et très serviable. Son chef de section et ses collègues l’appréciaient beaucoup parce qu’il était dévoué à son travail et n’épargnait pas ses peines. Il n’a jamais essayé de gagner de l’argent public; même lorsque sa famille venait faire des scanners CT, il payait toujours la somme due et respectait les procédures. Les gens riaient parfois de lui et disaient qu’il est « bête. »

Il pressentait que sa vie était dévouée à Falun Dafa, il aidait donc ceux qui voulaient apprendre cette méthode. Quand il y avait des vacances il allait dans son village natal et emmenait des vidéos des conférences de Maître pour permettre aux gens de les regarder chez lui. Il leur apportait aussi des livres sur Dafa et des cassettes.

Quelques jours avant la fête nationale en 1999, alors que Liu Haibo travaillait à l’hôpital, des policiers du Poste de Xijiaolu l’ont convoqué dans le District de Luyuan à Changchun, ils prétendaient vouloir discuter de quelque chose avec lui. Quand il est arrivé, les policiers l’ont détenu arbitrairement au centre de détention de Guangda pendant 15 jours, ils voulaient l’empêcher d’aller à Pékin faire appel des mauvais traitements infligés aux pratiquants de Dafa. Durant cette détention, on l’a forcé à s’asseoir sur une planche de bois pendant plusieurs heures chaque jour pour lui causer des douleurs aiguës.

En novembre 1999, Liu Haibo et sa femme qui était enceinte ont décidé d’aller à Pékin pour faire appel de nouveau au nom du Falun Dafa. Ils sont arrivés le lendemain. Alors qu’il discutait dans la rue avec un autre pratiquant durant l’après-midi, les autorités locales sont soudainement venu l’arrêter et l’ont renvoyé dans sa ville. Les policiers ont serré les menottes de manière à lui blesser les poignets. Par la suite, Liu Haibo a été relâché et placé sous la surveillance du directeur de l’hôpital, Wang Jinghong. Ce mois-là, il n’a pas eu de salaire. Par la suite, le secrétaire Liu Bo du Bureau de la Santé du District de Luyuan est souvent venu lui parler et l'a surveillé de près. Le directeur de l'hôpital Wang Jinghong et le secrétaire Liu Guirong a aussi essayé d'exercer des pressions sur lui pour qu'il renonce à ses convictions. Finalement, le bureau de la santé et l'hôpital ont réussi à forcer le médecin et sa femme à écrire une "déclaration de garantie" qu'ils n'iraient pas à Pékin pour faire appel. Par la suite, Dr. Liu a regretté d'avoir cédé aux pressions en écrivant cette déclaration, car ce n'était pas en accord avec les exigences des pratiquants de Dafa. Il a déclaré à Liu Bo que sa déclaration était nulle et non avenue et que ça n'était pas représentatif de ce qu'il pensait. Ils sont restés sous le choc. Liu Bo ainsi que le poste de police de Xijiaolu l'ont immédiatement placé au centre de détention de Tiebei à Changchun. Cela s'est passé deux jours avant le nouvel an 2000, alors que sa femme devait accoucher. Des sources ont révélé que Liu Bo aurait dit: "je l'ai envoyé au centre de détention pour sa propre sécurité." Liu Haibo a été condamné au camps de travaux forcés de Weizigou à Changchun pour un an, de manière arbitraire, sans qu'il y ait eu de procès et sans respecter les procédures. Quand sa famille est allé lui rendre visite au camp elle a découvert qu'il était blessé et qu'il avait des plaies sur le corps. Après que Liu Haibo ait été relâché, il a dit à sa famille que le camp de Weizigou était un enfer sur terre et que les gardiens étaient particulièrement pervers. On y bat les pratiquants de manière répétée et on les force à s'asseoir sur une planche de bois (1) pendant des périodes prolongées, leurs jambes en position du lotus. Ils doivent garder leur dos complètement droit sans bouger du tout, quelle que soit la douleur qu'ils ressentent. La période la plus longue pendant laquelle on les a forcés à rester assis ainsi a été de dix heures. Par la suite, Liu Haibo a été transféré au camp de travaux forcés de Fenjin à Changchun. Les effets de mauvais traitements sur sa santé et son mental, la torture spirituelle aussi étaient plus qu'il ne pouvait supporter. A demi-inconscient, il était une proie facile à leurs mensonges quand ils ont dit qu'il allait être "soulagé." Sous la force il a écrit une "garantie." Suite à cette déclaration, le camp l'a relâché la semaine d'après. Quand sa famille est venu le chercher, il était parfaitement conscient et a déclaré que sa "déclaration de garantie" était nulle et non avenue. Il a dit à sa famille: "j'ai pleuré jour et nuit après avoir écrit cette déclaration." Ses pensées droites ont resurgi et il a senti que rien ne pouvait ébranler sa foi en Dafa. Il pouvait rester en prison jusqu'à la fin de ses jours plutôt que d'accepter cette persécution et renoncer à ses convictions. A cause de cela il a dû rester au camp.

En novembre 2000, alors qu'il travaillait dehors, il a décidé de s'échapper du camp. Il avait encore beaucoup de choses à faire et savait qu'il devait partir. Mais ses pensées droites n'étaient pas suffisantes pour lui permettre de s'évader. Il a été capturé et renvoyé à l'unité de discipline pour y être persécuté. Sa peine a également été prolongée de huit mois sans pouvoir recevoir de visites. En mai 2001, il a été transféré au camp de travaux forcés de Chaoyanggou à Changchun. Le directeur du camp est venu superviser les gardiens et voir s'ils faisaient suffisamment pour forcer les pratiquants à renoncer à leurs convictions. Il a demandé à la police de montrer la vidéo de propagande du gouvernement sur la mise en scène de l'immolation à Tiananmen." A ce moment là, ce disciple de Dafa digne s'est courageusement levé et a dit: "le Falun Dafa est bon! L'immolation est un coup monté!" Aussitôt les autres se sont levés et ont crié "Dafa est bon !". Les gardes sont restés sous le choc. D'abord ils ont été pris de panique, puis ils ont commencé à frapper les pratiquants à coups de matraques électriques.

En août 2001, Liu Haibo a été relâché du camp. Parce qu'il a refusé d'écrire "une garantie" pour renoncer à ses convictions, le bureau de la santé du District de Luyuan et l'hôpital l'ont licencié. Les autres pratiquants lui ont fourni un logement et il a rejoint le courant de la rectification de la loi. Il a rassemblé beaucoup de pratiquants sans domicile pour qu'ils aient un lieu où étudier la Loi et échanger leurs expériences ensemble chaque jour. Il est constamment allé au camp de Chaoyanggou avec d'autres pratiquants pour parler dans des hauts parleurs et diffuser les faits sur la persécution et ainsi permettre au public à savoir la vérité. Avec d'autres pratiquants il a aussi lâché des ballons avec de grandes banderoles. De nombreux policiers ont pu les voir aisément sans pouvoir rien faire. Durant le Festival du Printemps 2002, il est allé dans sa ville natale pour y clarifier la vérité sur la persécution. Il a parlé aux villageois de différentes manières, par exemple en leur distribuant des CD sur Dafa pendant qu'il était dans le bus qui l'amenait à son village.

En mars 2002, la Cour du District de Nanguan à Changchun se préparait à soumettre des pratiquants de Dafa à des procès iniques. Ce jour là, les pratiquants de Dafa sont allés les uns après les autres émettre des pensées droites et ont distribué des brochures dans toute la ville. Cette scène était magnifique. Le département de police a envoyé des officiers en renfort pour arrêter les pratiquants. Liu Haibo a été arrêté sur le champ, mais il a tout fait pour résister à cette arrestation et il a eu les deux yeux noircis par les coups des policiers. Grâce à ses pensées droites et à l'assistance de Maître, il s'est échappé de cette sinistre arrestation.

Le 11 mars 2002, vers 9h du soir, Liu Haibo, sa femme et leur enfant de trois ans, ainsi qu'un autre pratiquant ont été emmenés de force par la police. Ils ont été emmenés à l'équipe criminelle du Poste de Police du District de Kuancheng à Changchun. Sa maison a été fouillée. La police l'a fait parler sous la torture et sa femme a été battue au point que sa bouche et ses yeux soient gonflés et qu'on ne la reconnaisse plus. Elle a été envoyée aux urgences. Après plusieurs jours, elle a été transférée au Centre de Détention de Shuangyang. Par la suite elle a été transférée dans l'environnement hostile du camp de travaux forcés de Hezuizi à Changchun et condamnée arbitrairement à trois ans de travaux forcés. Au camp, on l'a forcée à fabriquer des objets et des jouets pour enfant. Après avoir été soumise à des lavages de cerveau intensifs et à la torture, elle a renoncé à ses convictions. Actuellement elle est toujours détenue là-bas.

Liu Haibo a été accusé de fournir des cachettes aux pratiquants de Dafa qui avaient diffusé la vérité sur la persécution au moyen de la télévision nationale. C'est pour cette raison que les autorités ont violemment torturé Liu pour le faire avouer. Vers 1:00 du matin, il a été torturé au point que son cœur cesse de battre (on ne sait pas quelles méthodes de torture ou quelles mesures la police a utilisées). Il a été envoyé aux urgences à l'hôpital de Changchun, mais l'équipe médicale a prétendu officiellement qu'ils ne pouvaient pas le ranimer, même si le centre était parfaitement équipé et que le personnel était formé à cela. Sa famille n'a pas été informée de sa mort. Le père de Liu Habo a plus de 70 ans et ne sait toujours pas que son fils a été torturé à mort. Son fils de 5 ans est actuellement élevé par sa grand-mère.

Personnes responsables de la mort de Habo:

1. Liu Bo, secrétaire du Bureau de Santé du district de Luyuan à Changchun, homme d'environ 40 ans, de taille moyenne, de peau sombre, cheveux frisé. Il est responsable d'avoir condamné arbitrairement Liu Haibo au travaux forcés durant le Festival du Printemps 2000. (on recherche actuellement son numéro de téléphone)
2. Le chef et la police du Poste de Xijiao dans la district de Luyuan à Changchun (leurs noms et leurs numéros de téléphone sont actuellement l'objet d'une recherche)
3. Ai Limin du district de Kuancheng à Changchun, était l'un des commandants quand Liu Haibo a été arrêté. Le chef de la deuxième sous-équipe criminelle.
4. Zhou Chunming, directeur du poste de police du district de Kuancheng à Changchun.

(1) Torture du banc – chaque jour, on demande aux pratiquants de mettre leur mains sur leurs genoux, dos droit (dans le cas présent on les a forcés à s'asseoir en lotus, ce qui est très douloureux quand on reste ainsi pendant des périodes prolongées) et de s'asseoir sur des bancs jusqu'à 18 heures par jour. On peut ainsi les soumettre à cette torture pendant plus de cinquante jours de suite. Les autorités empêchent les pratiquants d'aller aux toilettes. Suite à ces périodes prolongées en position assise, ils attrapent des plaies sur les fesses qui sont très douloureuses. Ils ne peuvent plus uriner normalement à cause de la douleur. Le camp est très humide et les policiers ne permettent pas aux pratiquants de prendre l'air ni de voir le soleil. On les enferme pendant si longtemps, que leur corps se couvre de galle, c'est une pathologie très douloureuse qui provoque des démangeaisons insupportables.

Traduit de l’anglais le 21 mai 2004 :
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/5/20/48341p.html
Version chinoise disponible à:
http://www.minghui.ca/mh/articles/2004/5/12/74433.html


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