Les mauvais traitements psychiatriques imposés au Falun Gong en Chine attirent l'attention de la communauté internationale ( 3ème partie)

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1ère Partie: http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/4/16/47107p.html
2ème Partie: http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/4/24/47348p.html

III. Cas de pratiquants de Falun Gong souffrant de dépressions et de handicaps graves suite aux abus psychiatriques

1) He Xianggu, une infirmière du Centre de Santé pour Femmes et Enfants dans la Province de Hunan, a été réduite à la démence à l’hôpital Psychiatrique de Hunan

He Xianggu a 39 ans, elle travaillait en tant qu’infirmière au Centre de Santé pour Femmes et Enfants de la Province de Hunan. Xianggu avait commencé à pratiquer le Falun Gong en novembre 1997. Le 12 décembre 1999, elle avait été détenue 15 jours après être allée faire appel à Pékin. C'est le 1er janvier 2000 que Xianggu a été placée par son unité de travail à l’hôpital Psychiatrique de Hunan pour la première fois.

Le 18 août 2000, son unité de travail a ouvert arbitrairement son armoire et découvert des livres de Dafa. Le lendemain, elle a été attachée et envoyée à l’hôpital psychiatrique pour la deuxième fois. Voici ce qu’a raconté un témoin après être allé rendre visite à Xianggu en novembre 2000 :

Quand je l’ai vue, j'ai eu les larmes aux yeux. Xianggu ne ressemblait plus à un être humain, elle semblait gravement handicapée mentalement. Elle était là debout les yeux vides, sans aucune expression sur le visage. Son dos était courbé et elle plaçait ses mains devant son ventre. Quand on lui parlait elle ne répondait pas. Et elle pouvait à peine formuler une phrase après qu’on lui ait répété longtemps la même question.

Je lui ai demandé: "Est-ce que ton mari est venu te rendre visite?" Elle a secoué la tête et a fini par me dire: "Des responsables du Centre sont venus apporter des journaux. Ils ont dit que je serais traitée comme une contre révolutionnaire si je continuais à pratiquer. Je viens juste de recevoir une injection. Maintenant, on m’injecte ce genre de substance deux fois par mois. Même pour un vrai malade mental, on ne lui injecte qu’une fois par mois."

L’environnement à l’hôpital psychiatrique de Hunan est funeste. En plus des doubles portes en fer, l’hôpital est entouré de grands murs. Il faisait sombre et triste dans la pièce, il y avait souvent beaucoup d’eau par terre. Il y avait aussi de l’urine et des excréments à même le sol. Jour et nuit on entendait des gens pleurer, crier, chanter et hurler. Les patients se battaient entre eux jusqu’à ce qu’un d’eux soit blessé ou saigne. Il était difficile de trouver un moment de repos.

Si on lui apportait quelque chose, que ce soit de la nourriture ou des objets d’usage courant, les autres patients les lui volaient. Il lui manquait souvent des choses dans ses affaires personnelles et ses vêtements, qu’elle voyait portés sur d’autres patientes ou jetés à la poubelle ou dans la salle de bain. Parfois elle découvrait que quelqu’un avait jeté des ordures sous sa couverture, ou quelqu’un de très sale était allongé sur son lit, ou pire, la personne avait fait ses besoins sur son lit.

Les médicaments que l’hôpital de Hunan injectait aux pratiquants de Dafa étaient la fluoro-hydroxypiperidine, une substance qui ralentit le système nerveux à long terme. C’est la substance la plus puissante que l’on administre aux schizophrènes et c’est habituellement utilisé seulement dans les cas très graves de schizophrénie. En injectant le médicament les docteurs mentent et disent que c’est pour protéger le cerveau.

Après l’injection de ce médicament: une demi-heure après on a très mal à la poitrine, comme si on allait avoir une attaque cardiaque. A cause des effets à long terme, avec le temps, tout le corps commence à trembler et on a du mal à rester debout, à s’asseoir ou à s’allonger. Les bras et les jambes ne bougent plus normalement. Chaque minute est insupportable. Si l’on essaie de faire quelque chose pour oublier la douleur, les membres sont trop faibles pour pouvoir bouger. La vue se trouble et on a du mal à parler. On préfère ne pas parler parce que cela demande trop d’efforts pour ouvrir la bouche. On perd toute motivation et souvent on est anéanti. C’est très douloureux au niveau du cerveau, comme si quelqu’un le raclait avec un couteau. Parfois on pleure sans raison. Parfois on a très froid, et ça semble venir de la colonne vertébrale. L’intelligence chute au niveau de celle d’un enfant de maternelle, on a même besoin d’aide pour marcher. On a du mal à lever les pieds et à bouger les mains. Le visage se déforme et devient terne.

2) Un couple de personnes âgées ont perdu la vue suite à la persécution du "bureau 610" de Changde, dans la Province de Hunan

Mme Hou Jinyuan a 59 ans et son mari M Jia Shilin en a 62. Ils habitent au Village Baiyanghu, dans la Province de Hunan. Comme ils pratiquaient tous les deux le Falun Gong, le 24 décembre 2000 on les a forcés à suivre une séance de lavage de cerveau au Centre Municipal de Changde. parce que plus de 60 pratiquants de Dafa qui y étaient détenus ont gardé leur droiture d’esprit et refusé de coopérer et d’obéir aux exigences du centre de lavage de cerveau, le lavage de cerveau a échoué. Le 18 mars 2001 tous les pratiquants ont été renvoyés dans leurs districts respectifs pour y être détenus.

Le 13 janvier 2002, Hou Jinyuan a entamé une grève de la faim pour résister à cette détention arbitraire de longue durée. Le 17 janvier 2002, Qin Chunping, le vice-directeur du "bureau 610" [un organisme créé spécialement pour persécuter le Falun Gong, avec un pouvoir absolu sur chaque niveau de l’administration du Parti et tous les systèmes politiques et judiciaires] dans le Conté de Shimen a emmené Hou à la section No. 13 (la garde spécialisée en psychose) de l’Hôpital du Peuple et lui a injecté de force des substances inconnues. Qin Chunping avait totale liberté des médicaments qu’il voulait utiliser. Ce jour là, il a administré à Hou Jinyuan une intraveineuse de « fluide IV » pendant 4 heures. Après l’injection, la vieille dame a senti son front et sa langue devenir insensibles. Quand l’infirmière lui a fait l’injection le troisième jour, elle a dit à Hou Jinyuan à voix basse: "Ma vieille, il faut manger. Avec des injections comme ça sans arrêt, tout votre corps et vos organes vont s’atrophier, et vous allez agoniser jusqu’à la mort." Après l’injection le cinquième jour, Hou Jinyuan avait les deux jambes insensibilisées et elle ne sentait plus rien quand elle a essayé de se mettre debout. Fin janvier, elle était paralysée des deux jambes et sa vue s'est troublée. Après le Nouvel An Chinois (12 février 2002), elle est devenue complètement aveugle.

Le vieil homme Jia Shilin a été détenu dans une salle sombre et humide dans le sous-sol du Centre de Détention du Comté. En juillet 2001, suite à cette détention prolongée il a également perdu la vue.

Quand Hou Jinyuan était détenu à l’hôpital, le "bureau 610" a ordonné à la ville de Mengquan d’envoyer deux personnes pour la surveiller, mais le "bureau 610" a refusé de les payer. Le gouvernement de la ville de Mengquan ne pouvait pas payer non plus. De plus, ils savaient que le régime de Jiang donne 80 000 Yuan [500 Yuan est le salaire moyen d’un travailleur] au "bureau 610" pour persécuter le Falun Gong, donc ils ont retiré ces deux personnes de l’équipe le 22 mars 2002. Dans de telles circonstances où personne n’était prêt à aider les malfaiteurs, le "bureau 610" a dû renvoyer chez eux le couple de personnes âgées, mais ils avaient tous les deux perdu la vue.

3) Mme Zhang Jinlan de la Province de Shaanxi est complètement paralysée après qu’on lui ait injecté des médicaments de nature inconnue.

Zhang Jinlan a 53 ans, elle a été condamnée arbitrairement à la rééducation par les travaux forcés à plusieurs reprises parce qu’elle a persisté dans sa pratique du Falun Gong et qu’elle est allée à Pékin pour faire appel. Peu de temps après qu’elle ait été relâchée, elle a été envoyée à une séance de lavage de cerveau organisée par le « bureau 610 » de Xi'an, dans la Province de Shaanxi. Parce qu’elle est restée droite et déterminée dans sa pratique du Falun Gong, elle a été relâchée de la séance de lavage de cerveau. Mais par la suite elle a été envoyée à l’hôpital de la Prison Municipale de Ankang qui est géré par le bureau de la sécurité publique. Elle a entamé une grève de la faim pour protester de ces persécutions. Un médecin de la police lui a injecté des médicaments de nature inconnue qui l’ont immédiatement rendue paralysée des membres inférieurs. Cette nuit là, tout son corps s’est paralysé et elle est rentrée dans le coma. Pourtant le médecin a continué à lui injecter la même substance pendant plusieurs jours de suite. Durant les premiers jours où on lui a fait ces injections la partie inférieur de son corps a commencé à se couvrir de pustules. Après sept ou huit jours, elle semblait sur le point de mourir, c’est seulement à ce moment là que l’hôpital a envoyé une « notice d’urgence » à sa famille et elle a été ramenée chez elle. A présent elle est paralysée, allongée sur un lit et ne reconnaît plus personne. La partie inférieure de son corps est horrible à voir, il est couvert de pustules. Même dans ces conditions, le « bureau 610 » continue de surveiller son domicile et de mettre son téléphone sur écoute.

Les gens de l’hôpital qui sont responsables des persécutions contre Mme Zhang sont: l’infirmière Liu Qi, Dong XX, Chen XX, chef de section Wei Yujun, Hong Kui et les criminels Gao Ming et Dong Hongtao.

4) Song Xiangzhen est sérieusement atteinte physiquement et mentalement suite aux tortures

Song Xiangzhen est une femme de 57 ans, elle vit dans le district de Tiexi à Shenyang, dans la Province de Liaoning sous la juridiction du Poste de Police de Shi'erlu. Le 15 octobre 1999, elle est allée à Pékin pour faire appel en faveur du Falun Gong et a été arrêtée arbitrairement pour être condamnée aux travaux forcés pendant un an. En juillet 2000, elle a de nouveau été arrêtée et envoyée dans un hôpital psychiatrique, où elle a été persécutée au point de devenir détraquée mentalement. Elle ne pouvait plus ni parler ni manger. Elle a été relâchée, mais en octobre 2000 elle a de nouveau été arrêtée. Elle a entamé une grève de la faim pendant près de deux mois. Durant sa détention, on lui a injecté des médicaments qui ont endommagé son système nerveux. Sa famille a pu la ramener chez elle quand les responsables ont pensé qu’elle allait mourir et qu’ils l’ont relâchée. Actuellement elle est toujours perturbée mentalement suite aux mauvais traitements qu’elle a reçus.

5) Song Yulong est devenu handicapé mentalement après qu’on lui ait infligé une thérapie par électrochocs et injecté des médicaments qui endommagent le système nerveux

Song Yulong a 29 ans, il était employé à l’Entreprise de Conservation de l’Eau du District de Lanshan dans le Comté de Linyi de la Province de Shandong. En 1999 il est allé à Pékin faire appel et a été arrêté. Il a été détenu au centre de détention de Linyi. Il a alors entamé une grève de la faim pour protester et a été enchaîné. Il a été maintenu ainsi jusqu’au septième jour de sa grève de la faim.

Durant les cinq ou six premiers mois de l’an 2000, des personnes sans scrupules à son unité de travail l’ont forcé à regarder des vidéos diffamant le Falun Gong. En mai juin 2000, parce qu’il refusait toujours d’abandonner sa pratique, son unité de travail l’a envoyé à l’hôpital psychiatrique où il est resté dans un état critique pendant plus d’un mois. Là bas, chaque jour les policiers lui injectaient des médicaments endommageant le système nerveux. Au début il a refusé de prendre ces médicaments. Les policiers l’ont alors soumis à une thérapie par électrochocs. D’après ce qu’il a raconté, les policiers ont attaché des prises à ses deux oreilles, à ses tempes et sa tête. Puis ils ont allumé l’électricité, ce qui lui a causé des douleurs insupportables. Chaque seconde était une torture et cela a duré plus de 30 minutes. Chaque fois qu’il refusait de prendre des médicaments, les policiers le torturaient de cette manière. A la fin il a dû prendre ces médicaments. Mais aussitôt qu’il les a pris une peur qu’il ne connaissait pas l’a soudain saisi. Chaque nuit il faisait des cauchemars et ne pouvait pas dormir. Même après avoir été relâché, il a continué d’avoir ce genre de cauchemar. Il était devenu mentalement instable sous l’effet de ces médicaments. Un autre pratiquant qui le connaissait bien est venu lui rendre visite; mais il ne reconnaissait plus ce pratiquant. Il avait le regard vide.

Sa fiancée Wang Mingyan pratique aussi le Falun Gong. Elle a été arrêtée en novembre 2001 dans le Comté de Lu'nan de la Province de Shandong. Elle a été condamnée au camp de travaux forcés, puis libérée pour raisons médicales.


IV. Envoyer les pratiquants dans des hôpitaux psychiatriques sert à cacher les crimes de la persécution

1) Fang Lihong a été battu à mort pour avoir accepté d'être interviewé par des médias étrangers

Le 27 août 2002 à Taipei, Zhu Jianling, un journaliste de China Times racontait: à l'instar d'autres pratiquants de Falun Gong en Chine, Fang Lihong a été licencié de son travail parce qu'il pratiquait le Falun Gong. Puis il a été arrêté et forcé d'assister à des sessions de lavage de cerveau qui ont duré des mois. La différence pour lui c'est qu'il a ensuite été envoyé dans un hôpital psychiatrique, mais il a réussi à s'échapper et il a accepté d'être interviewé par des médias étrangers.

Durant son interview par le Washington Post en 2001, Fang Lihong, originaire de la ville d'Anshan, dans la Province di Liaoning a dit, "je n'ai aucune maladie mentale, pourtant on m'a forcé à rester parmi des malades mentaux pendant 16 mois. Pendant que j'étais à l'hôpital psychiatrique de Kangning dans la Province du Heilongjiang, chaque jour on m'a forcé à prendre des substances de nature inconnue. Par la suite les médecins m'ont donné les gélules en me demandant de les prendre de moi-même. Ils m'ont dit qu'ils savaient que je n'étais pas malade, mais ils devaient obéir aux autorités et me donner ce 'traitement'."

Durant l'interview qui a duré 45 minutes, Fang avait la tête très claire et menait un raisonnement qui se tenait. Mais il a été arrêté de nouveau dans la Province de Fujian en février 2002. Il a été battu à mort pendant qu'il était en détention.

Un médecin de l'hôpital Psychiatrique de Kangning a confirmé que Fang y avait reçu un traitement et qu'ils avaient appris sa mort. Mais les médecins ont refusé de révéler d'autres informations.


2) Une officier de la marine, Li Qiuxia, a été envoyée dans un hôpital psychiatrique pour la seconde fois

Le 2 août 2000, l'officier de marine Li Qiuxia de l'hôpital Primaire de Navigation a été relâchée à la hâte de l'Hôpital Psychiatrique 261 de l'Armée de Libération du Peuple. Mais en découvrant qu'elle avait l'intention de publier sur Internet ce qu'elle avait vécu en détention dans l'hôpital psychiatrique, l'Hôpital de la marine l'a de nouveau immédiatement détenue, en la coupant de toute communication avec l'extérieur. Quelques jours plus tard, soupçonnant qu'elle avait distribué des informations, l'hôpital l'a placée en détention à durée indéterminée dans l'attente que les hautes autorités émettent un verdict à son encontre.

Le 2 juin 2000, avec le consentement de l'hôpital de la Marine, Mme Li a été envoyée à l'hôpital psychiatrique 261 de l'Armée de la Libération du Peuple. Au début elle a refusé de prendre les médicaments qu'on voulait la forcer à prendre, alors les infirmières lui ont ouvert la bouche de force et ont inséré un tube jusque dans son estomac. Elles ont ensuite injecté les médicaments à travers ce tube.

Un jour, alors que Mme Li récitait Hongyin (une collection de poèmes de Maître Li), les infirmières lui ont demandé ce qu'elle faisait. Après avoir compris, elles étaient furieuses. Elles l'ont attachée à un poteau et lui ont administré des électrochocs à l'aide d'aiguille placées sur ses tempes. Parce que les aiguilles étaient plantées assez profond, le muscle a été électrocuté, ce qui lui a causé des douleurs insupportables. Elle a ainsi été torturée à trois reprises pendant qu'elle était détenue à l'hôpital psychiatrique.

Quand sa famille est venu lui rendre visite, le personnel de l'hôpital a dit: "Mme Li est une officier de la marine, et nous allons bien la soigner. Nous n'allons pas la soigner comme les autres patients, ne vous inquiétez pas trop." En fait il arrive souvent que les infirmières battent et insultent les patients. Elles l'ont forcée à prendre 13 gélules par jour, mais cela n'a eu aucun effet sur elle.


3) L'ingénieur Liu Jianli a été torturé au point d'en rester handicapé parce qu'il avait dénoncé les mensonges de la télévision officielle CCTV

Dans le comté de Yutian de la Province de Hebei, suite à un vol mineur, la police a demandé au coupable pourquoi il avait volé. Le voleur a menti, en espérant se tirer d'affaires. Il a inventé une histoire en disant qu'il était pratiquant de Falun Gong et qu'il avait développé un pouvoir supranormal qui lui permettait de voler sans être vu. Mais vers la fin de l'interrogatoire, le voleur a reconnu qu'il n'avait jamais pratiqué le Falun Gong. Bien qu'ils sachent la vérité, les policiers du quartier ont tiré profit de cet incident pour s'attirer les faveurs des autorités supérieures. Les responsables sont allés jusqu'à dire au voleur, "vous n'avez qu'à dire que vous êtes pratiquant de Falun Gong, on vous fait passer aux infos à la télé. Si vous acceptez, on réduit votre peine de prison." C'est ainsi que le département de police de Yutian et la Télévision Centrale de Chine (CCTV) ont fomenté une histoire fabriquée de toutes pièces, pour diffuser le Falun Gong à l'émission « Gros Plan » de CCTV dans le but de discréditer le Falun Gong aux yeux du public.

Après que l'émission ait été diffusée, Liu Jianli, un jeune ingénieur d'une trentaine d'années qui travaillait pour la Mine de Linnancang à Yutian, a imprimé plus de 200 cartes pour révéler que l'histoire avait été fabriquée et il est allé sur la Place Tiananmen à Pékin pour les distribuer. A l'aide d'un haut-parleur, devant des reporters chinois et étrangers ainsi que des passants, Liu Jianli a révélé la vérité. Il a dénoncé les sinistres desseins du régime de Jiang. Il a également distribué ses cartes en expliquant la situation aux reporters et aux gens qui était dans la foule. Puis Liu Jianli a été emmené par la police de Tiananmen.

Le fait que Liu Jianli ait dénoncé les mensonges de CCTV était un acte juste et honorable. Mais les gens mal intentionnés du "bureau 610" de la ville de Tangshan et le bureau de la mine de Kailuan l'ont persécuté de manière inhumaine. Au début, Liu Jianli a été arrêté arbitrairement et détenu au centre de détention de la ville, puis il a été placé de force dans un hôpital psychiatrique où il a été persécuté sous une autre forme. Soumis à des pressions de toutes parts, sa famille a dû payer cinq mille Yuan d'amende soi-disant pour qu'il soit libéré de cet hôpital. Les autorités ont aussitôt recommencé à le persécuter en l'envoyant dans diverses lieux de détention où il a été persécuté de manière continue. Il a été envoyé au "bureau 610" de la Mine de Kailuan, au centre de lavage de cerveau de l'Université de Textile de Tangshan. Après avoir été libéré des sessions de lavage de cerveau, il a de nouveau été envoyé au centre de détention municipal puis transféré de nouveau à l'hôpital psychiatrique, où il a été torturé au point de devenir handicapé.


V. Les abus psychiatriques sont une méthode violente à laquelle on recourt pour forcer les pratiquants à renoncer à leurs convictions

1) Les pratiquants de Dafa à Dalian ont reçu des injections de substances nocives à l'Hôpital Psychiatrique 215 de Lushun

Le 31 mars 2004, le Site Minghui a publié une lettre écrite par une retraitée du bureau du Port de Dalian, à Dalian, dans la Province de Liaoning, où elle décrivait en détails qu'elle avait été soumise à des mauvais traitements à l'Hôpital des Troupes Militaires 215 de Lushun, un hôpital Psychiatrique. Voir version complète à l'adresse suivante: http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/3/31/46589p.html. Ci-dessous un extrait de sa lettre.

"En février 2002, j'ai de nouveau été prise en otage par le Bureau de la Sécurité Publique de Dalian et le "bureau 610" et transférée dans un centre de désintoxication pour drogués où ils m'ont menacée de suivre des lavages de cerveau à durée indéterminée si je n'écrivais pas la soi-disant "garantie de ne plus pratiquer". Les pratiquants qui ont été pris en otage ont refusé de manière déterminée d'écrire cette soi-disant "garantie" et ils se sont concertés pour entamer une grève de la faim. Comme les policiers échouaient dans leurs tentatives de lavages de cerveau, ils ont donc envoyé les pratiquants à différents endroits, y compris des centres de détention et des hôpitaux psychiatriques. C'est à ce moment là que plusieurs personnes de mon travail sont venues pour m'emmener à l'Hôpital des Troupes Militaires 215 de Lushun, un hôpital psychiatrique.

Après être entrée dans cet hôpital, j'ai été emmenée dans une salle de réunion au deuxième étage. L'équipe de médicale a quitté la salle un moment et je n'ai pas pu entendre ce dont ils parlaient, mais j'ai senti qu'il y avait quelque chose d'anormal, j'ai donc pris mes affaires et j'ai descendu les escaliers. A peine avais-je atteint la porte que j'ai été attrapée et traînée par terre. J'ai tenu la poignée de la porte de toutes mes forces en criant, "Pourquoi vous m'avez menti?" Les cinq ou six hommes de l'équipe médicale m'ont empoignée pour m'emmener. Ils m'ont traînée jusqu'au troisième étage, à la salle de surveillance psychiatrique III. On m'a déshabillée, passé des vêtements de malade et injecté des substances de nature inconnue. Peu de temps après je ne me reconnaissais plus. J'avais des hallucinations et croyais voir mes proches là autour de mon lit. Je voulais leur dire comment j'étais persécutée mais je ne pouvais pas remuer les lèvres ni prononcer un seul mot.

J'avais des étourdissements et des malaises toute la journée. L'infirmière de nuit avait eu la gentillesse de trouver mon numéro à la maison, j'ai donc pu appeler ma famille, mais je ne pouvais pas prononcer un seul mot ni m'exprimer clairement. Je ne pouvais plus bouger mes jambes non plus. J'arrivais à peine à aller à la cafétéria et une fois arrivée je suis tombée par terre et n'ai pas pu me relever. Une infirmière a été suffisamment gentille pour me ramener à mon lit et m'apporter à manger, mais je ne pouvais rien prendre avec les mains, encore moins utiliser les baguettes, je n'ai donc pas pu manger. Après, je me suis rendormie. Je ne sais pas combien de temps s'est écoulé avant que je sois réveillée et que l'on me force à prendre des comprimés. J'ai donc reçu une injection par jour et on m'a forcée à prendre des comprimés le matin et le soir. J'avais des vertiges et des malaises tous les jours et des hallucinations aussi.

Une semaine après, j'ai été transférée dans une salle d'hôpital voisine, ils ont cessé de me faire des injections quotidiennes, mais ils me forçaient toujours à prendre des comprimés, deux fois par jour. Progressivement, j'ai pu me lever et marcher. Chaque matin je devais me lever et rester debout à côté de mon lit, en attendant le Garde en Chef qui faisait sa tournée des salles de garde et venait me questionner. Un jour le Chef m'a demandé, "Comment te sens-tu depuis quelques jours? Est-ce que tu es toujours associée à eux [les Falun Gong]? Est-ce que tu veux toujours aller à Pékin ?"

J'ai réalisé que ses intentions n'étaient pas honnêtes, je n'ai donc pas voulu trop parler. J'ai juste dit, "je n'ai pas causé de problèmes." .

Puis il a demandé, "Alors qu'est ce que tu as dans la tête?"

Je ne savais pas comment répondre, j'ai juste dit tout bas, "je n'y ai jamais réfléchi."

Il a répondu, "Alors réfléchis bien !"

Le deuxième jour, ils ont augmenté la dose de médicaments. Quand il faisait sa tournée, le Garde m'a demandé à nouveau, "Alors, tu as réfléchis?"

J'ai répondu, "Pas encore." Résultat, ils ont augmenté la dose de médicaments. Durant les jours qui ont suivi, ils ont augmenté la dose de jour en jour, en commençant à trois gélules pour arriver à douze gélules à chaque fois. Chaque fois je devais aller à la pharmacie et faire la queue pour avoir mes médicaments, les avaler avec de l'eau en présence du pharmacien puis ouvrir la bouche pour prouver que je les avais bien avalés. En plus d'augmenter régulièrement mes doses, chaque vendredi ils m'emmenaient aussi dans un laboratoire, fermaient les portes et me faisaient avaler deux grosses gélules jaunes. Ils me laissaient partir seulement après que j'aie ouvert la bouche pour leur montrer que je les avais bien avalées. Après cela j'avais des malaises, j'avais la nausée et j'étais très faible. J'ai décidé d'aller voir le Garde pour lui demander d'arrêter d'augmenter mes doses. Je lui ai expliqué pourquoi je pratiquais le Falun Gong et combien j'en avais bénéficié. C'est sûr qu'il n'a pas compris. Tout ce qu'il croyait c'était les mensonges du gouvernement. Je lui ait dit que le Falun Gong enseigne aux gens à être des personnes de bien, que la liberté de conscience est un droit garanti par la constitution et que c'était un tort de persécuter le Falun Gong. Finalement, j'ai demandé qu'il réduise mes doses et le Chef a accepté mais seulement pour les réduire de deux gélules.

Peu de temps après que j'aie été internée dans cet hôpital psychiatrique, mon unité de travail a envoyé une autre pratiquante, avec qui j'avais autrefois été soumise à un lavage de cerveau. Après qu'on lui ait injecté des médicaments dans une unité de soin intensif, elle a d'abord perdu connaissance, puis elle a commencé à avoir des hallucinations. Elle restait accroupie par terre et essayait d'attraper des choses partout sur le sol prétendant qu'il était couvert d'insectes. J'étais si triste de la voir ainsi que je l'ai ramenée à son lit. Mais après un moment elle recommençait. Ils ont écrit nos noms à toutes les deux sur un tableau noir dans la salle de garde et ont demandé à l'équipe médicale de surveiller de près nos doses de médicaments.

J'ai été détenue dans cet hôpital psychiatrique pendant plus de quatre mois, durant lesquels j'avais des malaises et des vertiges suite aux tortures médicamenteuses quotidiennes. J'avais aussi des nausées et j'étais très faible, mon corps était couvert d'œdème. Mon corps était totalement déformé. Ce qui était encore plus douloureux, c'est que l'on me forçait chaque matin à aller au "club" avec les malades mentaux pour recevoir soi-disant des "traitements psychologiques," il fallait chanter et danser. Nous deux restions derrière et récitions la Loi. Souvent il y avait quelques patients, hommes ou femmes, qui s'asseyaient derrière et dégageaient des odeurs nauséabondes. Dans un endroit aussi sale, si je n'avais pas gardé la Loi (l'enseignement du Falun Gong) à l'esprit, j'aurais sûrement fait une grave dépression. Il y avait aussi des moments où c'était le chaos dans ma tête et j'avais l'impression de ne plus pouvoir soutenir cette pression psychologique. C'était comme si j'allais craquer dans la minute qui suivait. J'avais aussi peur de ne plus pouvoir me contrôler, donc je me répétais sans cesse de surtout ne pas devenir folle et je récitais la Loi encore et encore, pour réprimer toutes les idées négatives. J'éliminais toutes sortes d'interférences et essayais de toutes mes forces de me calmer. Le régime de Jiang torturait des gens innocents pour essayer de les transformer en malades mentaux. C'est Dafa qui m'a aidée à traverser les crises les plus difficiles.

Quatre mois plus tard, le Garde en Chef a contacté mon unité de travail et ils ont envoyé quelqu'un pour venir me chercher. Quand j'ai quitté l'hôpital, le Garde en Chef est venu vers moi dans l'entrée, son visage marqué de culpabilité. Peu de temps après avoir quitté l'hôpital, mes yeux ont commencé à suinter et j'arrivais à peine à les ouvrir. Mes oreilles aussi ont commencé à suinter à l'intérieur comme à l'extérieur, du liquide jaune en sortait, mon cuir chevelu et mon cou aussi. Ca démangeait et me provoquait des douleurs indescriptibles.

Ces suintements ont commencé durant l'été 2002. A l'heure qu'il est mes oreilles suintent toujours, ainsi que mon cuir chevelu, un liquide jaune en sort. Le pire c'était les deux années 2000 et 2002. Si je n'étais pas pratiquante, j'aurais probablement suinté de partout et serait déjà morte. Les gens qui me connaissaient n'ont pas pu supporter de me voir ainsi, ils ont pleuré en apprenant ce qui m'était arrivé.

Je ne suis pas la seule à avoir vécu ça. En 2002, quand j'étais au centre de désintoxication, Li Hong, une professeur du Lycée de Dalian, a aussi été détenue à l'Hôpital Psychiatrique Municipal de Dalian. Après avoir quitté l'hôpital, ses yeux ont d'abord commencé à suinter. Parce qu'elle a raconté à ses supérieurs et ses collègues les persécutions qu'elles avaient subies à l'hôpital psychiatrique, ils l'ont dénoncée aux autorités supérieures. Résultat, Li Hong a alors été condamnée à deux ans de travaux forcés dans le tristement célèbre Camp de Masanjia. La dernière personne à lui avoir rendu visite a raconté que son corps suintait toujours du pus, ses cheveux étaient devenus tout gris et elle était méconnaissable tant elle était défigurée."


2) Mme Wu Xiaohua, une professeur exceptionnelle et pratiquante de Dafa a reçu des injections de produits nocifs durant sa détention arbitraire en hôpital psychiatrique

En octobre 2001, Wu Xiaohua, une professeur du Collège d'Architecture de la Province d'Anhui, a été kidnappée par les autorités et détenue dans un hôpital psychiatrique. On l'a forcée à prendre des médicaments, on lui a fait des injections et des électrochocs, ce qui lui a causé des douleurs insoutenables. Après avoir reçu tous ces médicaments et ces injections de produits surdosés contre sa volonté, elle était somnolente toute la journée, perdait sa capacité à raisonner, ne trouvait plus le repos, souffrait de migraines, vomissait de manière anormale, ses cycles menstruels étaient perturbés et elle perdait la mémoire. Elle devenait amnésique et sa vue baissait. Elle ne voyait plus les gens de près, perdait l'ouïe, se sentait tout le temps faible, il lui arrivait de s'évanouir trois à quatre fois par jour. Voici quelques détails supplémentaires :

Vers le 11 octobre 2001, Wu Xiaohua était rentrée de chez ses parents qui vivaient dans une autre région. Le directeur de la section sécurité du collège, Lu Changwei, et le chef du département de la sécurité Hong Houlai accompagnés de 6 ou 7 policiers se sont précipités chez Mme Wu dans deux camionnettes pour tenter de la kidnapper. Quelques minutes plus tard, la maison de Wu était encerclée, ce qui a affolé la famille de Mme Wu et ses voisins.

Le deuxième jour, Hong du département de la sécurité et deux autres policiers sont entrés chez elle, ils ont dit à sa famille et aux gens qui étaient en visite chez eux qu'il y avait le Sommet de l'APEC à Shanghai en octobre, (2001) et que Jiang avait ordonné de surveiller les pratiquants de près.

Les collègues de Wu et les étudiants savaient tous que c'était quelqu'un de bien. Surtout après qu'elle ait commencé à pratiquer le Falun Gong, elle avait été élue "professeur émérite" en 1999. Mais parce qu'elle pratiquait, le département de l'éducation supérieure n'a pas osé valider cet honneur. Le collège d'architecture est supposé protéger ses professeurs et étudiants, au lieu de cela, ils ont envoyé des gens pour encercler la maison de Wu. Le collège avait reçu l'ordre d'empêcher les pratiquants d'aller à Shanghai. Mais le troisième jour, le 13 octobre vers 5 heures de l'après-midi, le chef de la division de sécurité Lu et un autre superviseur de ce département ont amené les managers de l'unité de travail du mari de Wu Xiaohua pour forcer son mari à ouvrir la porte sous les menaces et par des prétextes mensongers. De manière totalement arbitraire, 7 ou 8 jeunes gardes sont entrés par effraction, ont kidnappé la vieille dame de 50 ans Wu Xiaohua et l'ont envoyée dans un camp de travaux forcés pour femmes.

Pour protester de cette persécution arbitraires, Wu Xiaohua a entamé une grève de la faim dans une cellule d'isolement, elle est restée sans rien manger ni boire. Dix jours plus tard, le chef du camp l'a emmenée dans un hôpital psychiatrique. Ils ont aussi forcé le mari de Wu Xiaohua à signer un formulaire d'entrée à l'hôpital.

Pendant qu'elle était détenue à l'hôpital psychiatrique, les médecins l'ont forcée à prendre des médicaments, ils lui ont fait des électrochocs à l'aide d'aiguilles électriques, ce qui l'a plongée dans un état ahuri. Il lui semblait avoir en permanence sur la tête un casque de plomb. Elle ne pouvait pas trouver le calme et était comme en transe. Les médecins et les policiers ont tous essayé de la faire céder. Un jour, ils l'ont enfermée dans une "salle de bain" publique de 150 mètres carrés de l'après-midi jusqu'au lendemain matin. Cette "salle de bain" était remplie d'ordures. Elle était seule enfermée là et personne pour l'aider. Elle a crié en pleine nuit, personne n'est venu. Les moustiques de cet endroit insalubre sont venus la piquer. Elle avait le corps couvert de piqûres. Elle avait les mains menottées dans le dos. Quand elle a touché sa peau exposée aux moustiques, ses mains étaient couvertes de sang. Les infirmières de l'hôpital sont restées sous le choc en la voyant. Peu de temps après qu'elle soit relâchée de cette "salle de bain", elle a eu besoin d'aller aux toilettes. Les policiers ne la laissaient pas y aller. Après qu'elle ait crié pendant un certain temps, le chef de la deuxième division a ordonné qu'on la jette dans une auge à cochons pleine de toiles d'araignées. Les porcs poussaient des cris perçants et les gardes criaient. Ils criaient pour lui dire d'aller plus vite, à peine 5 minutes après qu'ils l'y aient poussée. Ils essayaient de l'humilier et de la faire souffrir.


3) La petite fille du célèbre peintre Qi Baishi est détenue dans un hôpital psychiatrique parce qu'elle pratique le Falun Gong

Mme Qi Bingshu a plus de 60 ans, c'est la petite fille du célèbre peintre, Qi Baishi; elle est elle-même une peintre célèbre. Avant de pratiquer le Falun Gong, Mme Qi souffrait de maladies graves et souffrait régulièrement d'hémorragies. Son visage était pale et livide et elle devait souvent rester alitée. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong Mme Qi a complètement guéri.

Le 25 avril 1999, Mme Qi Bingshu était dans les premiers rangs de l'appel pacifique près de Zhongnanhai (le gouvernement central). Elle est restée debout toute la journée sans manger ni boire ou même s'asseoir. Après le 20 juillet 1999, elle est allée demander justice pour le Falun Gong à de nombreuses reprises et a été arrêtée – elle est très déterminée dans sa pratique. Parce qu'elle a refusé de renoncer à ses convictions Mme Qi son frère l'a envoyée de force dans un hôpital psychiatrique avec l'aide de policiers du quartier et des médecins de l'hôpital de Daliushu à Dabeiyao, dans le District de Chaoyang à Pékin. Les médecins ont dit qu'elle avait un "dérangement dû au Qigong" ils lui ont injecté de force des médicaments. Ils prétendaient qu'ils ne pouvaient pas la relâcher tant que l'incident du Falun Gong n'était pas terminé. Avant d'être détenue, Mme Qi avait l'air jeune, comme si elle n'avait pas plus de 40 ans, c'était l'effet de sa pratique du Falun Gong. Mais après avoir été détenue arbitrairement et torturée ses cheveux sont devenus blancs et ses mains ont commencé à trembler, elle n'a donc pas pu continuer à peindre.

Bien que Mme Qi ait été enfermée seule, elle a continué à mémoriser les livres de Maître Li et ses articles, à pratiquer les exercices. Durant cette détention illégale dans cet hôpital psychiatrique elle a essayé de s'enfuir. Mais son frère était de mèche avec l'équipe médicale et ils l'ont de nouveau enfermée.

Avant de pratiquer le Falun Gong Mme Qi souffrait d'hémorragies. Elle avait beaucoup souffert en accouchant de son fils. Puis son mari avait divorcé et elle avait vécu une vie très difficile pour pouvoir élever son fils toute seule. Mais quand elle était en détention, son fils n'est venu la voir qu'une seule fois. Lorsque quelqu'un lui a demandé pourquoi il n'essayait pas de faire libérer sa mère, il a répondu, "la faire sortir? Pour qu'on l'arrête encore !" Il était supposé prendre soin de sa vieille mère qui approchait 70 ans, mais il a laissé son oncle, la police et l'hôpital la torturer. Les gens se lamentent, "Mais qu'est-ce qui se passe dans la société chinoise? La persécution de Jiang contre le Falun Gong mène les gens au bord du gouffre moral."


4) Le personnel du camp de travaux forcés de Baimalong à Zhuzhou dans la Province de Hunan injecte des produits neuro-toxiques aux femmes détenues

Les autorités du camp de Baimalong se sont relayées pour persécuter les pratiquants de Falun Gong en formant des "Equipe de Transformation," "Equipe d'Education Stricte," "Equipe de Détermination," "Equipe de Production," "Equipe Fermée," etc. En juillet 2002, "L'équipe de Destruction des Déterminés" (qui visait les gens qui croyaient fermement au Falun Dafa) a été formée par le chef du camp de travaux forcés, Zhao, par le directeur adjoint, Zhao Guibao, et le superviseur Ding Cailan. Zheng Xia a été désigné comme chef d'équipe en charge de persécuter les pratiquants de Dafa.

En novembre 2001 Ding a transféré la pratiquante du nom de Mme Chen Chujun depuis "L'équipe de Production" vers la soi-disant "Equipe de Transformation" pour y recevoir un lavage de cerveau. Chen Chujun a environ 30 ans, elle travaillait à la Station Ferroviaire de Haihua. Le jour où Chen Chujun a été envoyée dans "l'équipe de Transformation," la police a ordonné aux administrateurs de pousser Mme Chen par terre et de l'attacher par les mains. Ils ont plaqué son visage contre le sol et ont coupé ses cheveux sans le lui demander. Chen a protesté de cette barbarie en entamant une grève de la faim, et le directeur du camp l'a envoyée dans "l'Equipe de Production." Au camp de Baimalong, si vous persistez dans vos convictions, vous pouvez être torturé d'une multitude de manières. Après six jours, Chen a été envoyée au bureau médical pour y recevoir des injections. Après deux semaines, le directeur a ordonné à deux officiers de la surveiller dans ce bureau médical. D'après des témoins, l'équipe lui a injecté du glucose, ainsi qu'une substance neuro-destructrice appelée la Thorazine*. Après avoir reçu ce genre d'injection, la personne perd progressivement la mémoire et a toujours besoin de dormir. L'équipe médicale en a injecté à Chen de petites quantités chaque jour, ce qui l'a progressivement rendue malade, il semblait qu'elle souffrait d'une maladie chronique. Le Docteur Lu du bureau médical de Baimalong, la femme du directeur en chef Zhao Guibao, sont principalement responsables du tort causé à Mme Chen.

Le bureau médical a bloqué toutes les informations sur Mme Chen. Par la suite, un pratiquant a reçu une note de Chen, nous disant qu'elle ne pouvait plus se souvenir des petites formules qui précèdent les exercices de Falun Gong. Chen a ensuite été envoyée au Centre Médical des Employés de l'Usine Chimique de Zhuzhou. De nombreux pratiquants y avait déjà été hospitalisés. Chen a été gavée de force durant sa détention à l'hôpital et son estomac, sa vésicule biliaire et ses poumons étaient endommagés par la torture. Après 22 jours de grève de la faim, Chen a été renvoyée au bureau médical de Baimalong. Après avoir vu sa sœur, elle a recommencé à manger. On a promis à sa famille qu'elle pourrait être relâchée après qu'elle ait reçu une opération de l'estomac. Mais on n'a pas relâché Mme Chen. Ainsi le 2 janvier 2002, Chen a repris sa grève de la faim. Sept jours plus tard, elle a été envoyée au Deuxième Hôpital de Zhuzhou, et on n'a plus de nouvelles d'elle depuis.

Au camp de travaux forcés de Baimalong, il est courant de voir ce genre de mauvais traitement infligés aux détenus. Souvent on ne sait pas si les pratiquants ont pu rentrer chez eux ou bien ont été torturés à mort. Les cas de morts connus à Baimalong sont: Liu Qingxi, Wen Huiying, Jin Fuwan, Guo Zhaoqing et Qi Manying.

La pratiquante de Dafa Xia Ting avait 29 ans. Elle est originaire de la Province de Zhejiang et vit maintenant à Shenzhen City. Mme Xia a aussi été détenue au camp de Baimalong. Xia a également été envoyée au bureau médical pour avoir entamé une grève de la faim. Elle y a été détenue pendant plus d'un mois et on lui a injecté des médicaments qui la faisait dormir jour et nuit. Maintenant sa vue a faibli, elle manque d'énergie, son dos est voûté, ses épaules sont déséquilibrées et elle ne peut plus tenir sur ses jambes. A part "Lunyu" (la préface du libre Zhuan Falun du Falun Dafa) Xia Ting ne peut plus se souvenir de rien de ce qu'elle avait appris des livres de Dafa, et elle a toujours besoin de demander quel jour on est.

Un jour, Xia Ting a écrit un rapport de santé au camp de travaux forcés avec l'aide d'une autre pratiquante. Alors Zhao Guibao l'a amené dans une autre pièce pour y être interrogée. A l'époque nous travaillions tout près et on a vu que Zhao Guibao la menaçait de retirer sa déclaration.

Il y a encore une autre pratiquante dont on sait qu'elle a reçu des injections de produits neuro-destructeurs. Son nom est Yu Yingzhu. Elle a 29 ans et est originaire de la Province de Hunan. Elle a été détenue plus de 3 ans. Mme Yu avait été placée dans la même équipe que Xia Ting, et elles avaient toutes les deux entamé une grève de la faim. Après que Yu ait reçu des injections aux mains de l'équipe médicale du camp, elle semblait avoir perdu toutes ses forces. Chaque fois qu'elle recevait des injections, elle sécrétait un liquide rose. Yu sentait que ça n'allait plus de tout après 4ou 5 jours d'injections, et elle avait fermement refusé de retourner au bureau médical. Actuellement, il est probable qu'elle soit toujours détenue au camp de travaux forcés de Baimalong.

La thorazine est un médicament psychotrope (aussi connu sous le nom de Aminazin, Chlorpromazine, Largactil, Thorazine ou Wintermin) c'est un puissant tranquillisant utilisé pour le traitement des malades mentaux. La thorazine en particulier peut avoir des effets secondaires très forts, tels que la dyskinésie tardive (un trouble neurologique sévère et irréversible), la démence tardive (une détérioration globale de ses facultés mentales), perturbations de la conscience, perte des émotions, dysfonctionnement cognitif. Les symptômes de la dyskinésie tardive se traduisent par des mouvements incontrôlables de différentes parties du corps, dont le torse, les jambes, les bras, les doigts, la bouche, les lèvres et la langue.

D'après les conseils médicaux d'Amnesty International, ces médicaments ne sont pas un problème en soi. Ils sont prescrits pour des troubles bien spécifiques, mais ils ne devraient pas être administrés par des médecins non qualifiés, et leur usage doit être surveillé. A la lumière des cas de torture et de mauvais traitements infligés aux pratiquants de Falun Gong, et en l'absence de preuves qu'ils souffrent de problèmes psychologiques, il apparaît que l'administration de tels médicaments est une sanction. En d'autres termes, les pratiquants de Falun Gong ont reçu des médicaments psychotropes en guise de sanction pour leur croyance spirituelle en Falun Gong.


5) Mme Zhou Caixia, Assistante du Centre de Falun Gong à Jiaozhou, a été envoyée à l'hôpital psychiatrique; des médicaments d'importation sont expérimentés sur les pratiquants de Falun Gong

Zhou Caixai a 50 ans, elle était manager en chef de la Compagnie de Caoutchouc de Jiaozhou et dirigeait aussi la branche du Parti Communiste de la société en tant que secrétaire générale. Durant les trente dernières années, elle s'est entièrement dévouée à des entreprises locales et les a gérées pendant les vingt dernières années. Au niveau travail elle s'est toujours tenue à des exigences très élevées, tout en restant bienveillante et compréhensive à l'égard des gens qui travaillent pour elle. Elle mène une vie vertueuse et a gagné l'estime de tous en tant que manager. Elle a une famille formidable et ses voisins l'apprécient. Dans sa communauté, elle a une réputation d'épouse dévouée et de mère aimante.

En 1996, elle a commencé à pratiquer le Falun Dafa parce qu'elle souffrait de différentes maladies, aucun médicament ne l'avait aidée à soulager ses douleurs. Elle a bénéficié de cette pratique à la fois mentalement et physiquement. Ses problèmes de santé ont tous disparus avec la pratique (problème gynécologiques chroniques, vertiges, fortes migraines). Afin de permettre à d'autres personnes de bénéficier du Dafa et contribuer positivement à sa communauté, Zhou dévouait son temps libre à transmettre la méthode bénévolement. C'est grâce à elle que de nombreuses personnes ont appris le Falun Dafa, et en ont bénéficié à leur tour. C'est connu de tous dans la ville de Jiaozhou. Peu de temps après, elle s'est dévouée en tant qu'assistante en chef du centre de Falun Dafa de Jiaozhou.

Le 13 mai de cette année, lors de la Journée Mondiale du Falun Dafa, Zhou Caixia a décidé d'aller à Pékin pour faire appel de la persécution auprès du gouvernement. Elle a surmonté beaucoup d'obstacles, elle voulait juste dire ce qu'elle pensait aux dirigeants et que le "Falun Dafa est bon." C'est ainsi qu'elle a été arrêtée et placée dans la Pièce 16 du 13ème Centre de Détention de Pékin. Elle a refusé de décliner son identité à la police et a entamé une grève de la faim qui a duré 7 jours. Finalement, les policiers ont trouvé des informations sur elle sur Internet. Le 26 mai elle a été renvoyée à Jiaozhou. Ses actes ont mécontenté un certain nombre de gens de sa ville. Elle a été soumise à des interrogatoires de manière continue pendant trois jours. En plein milieu de ses dix jours de grève de la faim, elle a été enfermée dans un hôpital psychiatrique contre sa volonté. On lui a injecté des médicaments de force, et autres traitements réservés normalement aux malades mentaux.

Parce qu'il y avait toujours des gens qui venaient lui rendre visite à l'hôpital psychiatrique et d'autres pratiquants de Dafa qui étaient détenus là, les policiers ont décidé de mettre en place un poste de police dans l'hôpital. Ils s'apprêtaient à arrêter toute personne qui oserait venir leur rendre visite. Certaines femmes policiers se sont même déguisées en infirmières, pour pouvoir surveiller les conversations des pratiquants et apprendre quels étaient " leurs motivations et leurs projets."

Récemment à Jiaozhou on a recueilli les propos suivants:
Les policiers de Jiaozhou sont très occupés –
Ils ne restent pas dans les postes de police mais investissent l'hôpital psychiatrique.
Les pratiquants sont traités comme des éléphants:
On les écrase et on les met sous tranquillisants.
Quand ils se réveillent, ils ont leur bras et leurs jambes attachés.
On les emprisonne et personne n'a le droit de leur rendre visite.
On leur donne des tranquillisants et des anti-dépresseurs,
Qui se soucie de savoir si lon respecte on non les droits des pratiquants?
T'écraser jusqu'à ce que tu t'effondres,

T'écraser jusqu'à ce que tu ne puisses plus marcher.
Tout ce dont ils ont peur c'est que tu ailles à Pékin
Tout ce dont ils ont peur c'est que tu continues à pratiquer.
Tout ce dont ils ont peur c'est que tu sois déterminé,
Ils ont seulement peur de ta force de caractère.
Voyons qui brisera ce blocus!

D'après certaines sources, un nouveau médicament psychiatrique va être importé de l'étranger dans les jours qui viennent. Il va être expérimenté sur les pratiquants pour tester son efficacité. Les pratiquants qui sont détenus dans des hôpitaux psychiatriques vont faire face à de nouvelles vagues de persécution.


* * * * *

Les hôpitaux psychiatriques sont supposés être des lieux où l'on traite les malades mentaux. Mais dans le cadre de la campagne de persécution de Jiang contre le Falun Gong, ils deviennent des endroits où l'on détruit les pratiquants physiquement et mentalement. Des psychiatres américains ont fait remarquer que de tels agissements violent les lois internationales et l'éthique médicale. La World Psychiatrique Association a aussi fait remarquer que l'on ne peut pas invoquer la croyance de quelqu'un, ses convictions politiques ou sa culture pour déterminer si la personne est malade mentalement.


Traduit de l’anglais le 21 mai 2004 :
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/4/25/47302p.html
Version chinoise disponible à:
http://www.minghui.org/mh/articles/2004/4/3/71370.html


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