Les crimes de Gong Chuanxing, capitaine de la brigade de la sécurité nationale à l’encontre des pratiquants de Falun Gong

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Durant les quatre dernières années, le capitaine de la brigade de la sécurité nationale, Gong Chuanxing et ses hommes ont persécuté de nombreux pratiquants de la région et leur famille. Dans l’intention d’exposer leurs crimes et d’aider à arrêter la persécution nous allons établir une liste des crimes commis à ce jour et nous continuerons à faire de même dans le futur.

Mme Li Suya, pratiquante (de plus 50 ans)

Mme Li était une employée à l'usine de production d'Aohanqi. Elle a refusé d’abandonner les principes d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance et elle s’est rendue trois fois à Beijing en 1999 pour faire appel en faveur du Falun Gong. Cependant, à chaque fois la police l’a interceptée à mi-chemin et l’a ramenée à Aohanqi. Elle a été illégalement condamnée à trois ans de travail forcé et plus tard a été transférée depuis le camp de travaux forcé à l'hôpital psychiatrique de la ville de Chifeng. Elle a été soumise par punition à l’administration de drogues endommageant le système nerveux, malgré le fait qu’il n’y avait aucune évidence qu’elle souffrait d’un quelconque problème psychologique. Les drogues ont paralysé ses fonctions cognitives et l’on fait apparaître comme une patiente psychiatrique. Après que Mme Li Suya ait été libérée un parent éloigné l’a prise en charge et s’est occupé d’elle. Toutefois la police locale ne voulait pas la laisser seule. Lors de la 16ème assemblée du congrès national du peuple en 2003, la police locale l'a enlevée et l'a emmenée dans un centre de lavage de cerveau pour un demi mois.

M. Ji Xiaodong Pratiquant (34 ans)

M. Ji est diplômé de l’université et est employé au bureau des impôts d'Aohanqi. Le 20 juin 1999, M. Ji a été à Beijing pour y faire appel en faveur du Falun Gong. Après son retour, chaque semaine le personnel de la brigade de la sécurité nationale et son employeur ont fait pression pour qu’il signe une garantie comme quoi il ne pratiquerait pas le Falun Gong. Au mois d’octobre 1999, M Jing est de nouveau parti pour se rendre à Beijing, dans le but d’y faire appel, mais le capitaine de la brigade de la sécurité nationale, Gong Chuanxing et ses policiers ont renvoyé M. Ji à Aohanqi et l’ont condamné à deux ans d’emprionnement. Peu après, sa femme a divorcé gardant la propriété et leur fils. Lorsque M. Ji a été relâché en automne 2001, il s’est retrouvé sans résidence et il a ainsi temporairement resté à la résidence de M. Sun Guorong et de Mme Jiang Zhili, des pratiquants de Falun Gong. A peine un mois plus tard, la police a arrêté M. Ji parce qu’il clarifiait la vérité au sujet de la persécution dans les rues. Selon les lois chinoises, M Ji aurait dû avoir le droit d’en appeler de la décision, mais les autorités lui ont nié ces droits. Il a été enfermé dans un centre de détention. M. Ji s’est souvent retrouvé maltraité verbalement et physiquement par le personnel du centre de détention. Il a plusieurs fois protesté contre la persécution et son propre emprisonnement en faisant des grèves de la faim et chaque fois il a été torturé. Quatre ou cinq hommes (du personnel disciplinaire et des détenus criminels) le traînaient au-dehors puis le maintenait pour le gaver de force avec de l'eau salée contenant une haute concentration de sel [note: Le gavage avec l'eau salée à haute concentration cause une douleur intense dans l'intestin. Beaucoup de pratiquants en sont morts en raison de la déshydratation résultante]. Plus tard M. Ji a été condamné à cinq ans de prison. Il est maintenant incarcéré dans la prison de Chifeng et il y est toujours physiquement et psychologiquement torturé.

M. Sun Guorong et Mme Jiang Zhili un couple de pratiquants.

La police a enlevé M. Sun Guorong, son épouse Mme Jiang Zhili et M. Ji Xiaodong, un pratiquant logeant temporairement chez ce couple après avoir délaissé sa maison dans le but d’éviter la persécution. Les policiers de la brigade nationale de sécurité n’ont rien laissé intact dans la maison des Sun. Sur le plancher s’étalaient les d’objets que la police avait jeté tout autour. Ces policiers n’ont pas arrêté de maudire et de blasphémer alors qu’ils mettaient à sac la maison. Puis ils ont détruits les toilettes. Pour finir la police à enlevé M. et Mme Sun laissant leur fille de 13 ans et leur fils de 11 ans seuls à la maison sans personne pour prendre soin d’eux. Le policier Ji Yahuan est infâme pour son traitement pervers envers les pratiquants de Falun Gong au centre de détention. Ji Yahuan est entré une fois dans la cellule de Mme Jiang Zhili, a soulevé la chemise de Mme Jiang et a découvert une ceinture faisant approximativement 1,1 pieds de long, faite avec un restant de fil. [le centre de détention interdit de porter des ceintures, ainsi Mme Jiang avait dû employer le restant de fil pour empêcher son pantalon de tomber]. Ji Yahuan a immédiatement par deux fois frappé le visage de Mme Jiang et l'a verbalement maltraitée. Tous les pratiquants au centre de détention sont forcés de réciter les règlements du centre de détention sinon ils étaient sauvagement battus et forcés de rester debout pendant des périodes prolongées.

Plus tard M et Mme Sun Guorong ont chacun été condamné à trois ans de prison et ont été soumis à beaucoup de tortures. Concernant Mme Jiang Zhili nous ne savons pas ce qui lui est arrivé.

Mme Liu Yanhui, pratiquante (32 ans)

Mme Liu Yanhui est diplômée de l’université et était employée au bureau de supervision technologique d'Aohanqi. Avant de pratiquer le Falun Gong, Mme Liu souffrait d’une nécrose aseptique au haut du fémur (une maladie des os difficile à traiter affectant le fémur ou les os supérieurs des jambes) et d’urémie (accumulation dans le sang de composants normalement éliminés dans l’urine qui créent un état toxique grave et se produit habituellement en raison de la maladie grave de rein.) En raison de ces maux elle avait de la peine à marcher. De plus à chaque fois qu’elle essayait de marcher cela lui créait une douleur agonisante. Elle avait cherché des traitements médicaux chez les meilleurs docteurs qu’elle avait pu trouvé, mais rien n’y faisait. Elle a même réfléchi sur le fait de se faire amputer les jambes à Beijing. Après que Mme Liu ait commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996, sa santé s’est continuellement améliorée et son mal a finalement entièrement disparu. Mme Liu s’est rendue à Beijing le 20 juin pour faire appel en faveur du Falun Gong. Lors de son retour, Mme Liu a été emmené dans un centre de détention. Vers la fin de l’année 2001 Mme Liu a été arrêtée pour avoir clarifié la vérité au sujet du Falun Gong à des habitants locaux. Un matin, Yu Ze, un garde du centre de détention a remarqué que Mme Yu Ze pratiquait les exercices du Falun Gong et lui a demandé « Allez vous encore faire la pratique? » Elle a répondu « Oui ». Le garde lui a menotté les mains à la porte de la cour et ils ont délibérément laissé la porte ouverte afin de l’exposer à l’air gelé. Plus tard Mme Liu Yanhui a été condamnée à quatre années de prison.

Mme Zhu Rong, pratiquante (plus de 50 ans)

Mme Zhu Rong a vécu dans la partie nord de la ville de Xinhui, Aohanqi. Elle est une femme aimable avec un coeur pur. Mme Zhu est complètement illettrée. Après que Mme Zhu Rong ait pratiqué le gong de Falun, elle a été condamnée à deux ans en prison en automne de 2001. Néanmoins, sa croyance dans le Falun Gong n’en a pas été ébranlée. En automne de 2003, Mme Zhu Rong a encore été enlevée et envoyée à un centre de lavage de cerveau dans la ville de Chifeng. Assez étrangement, le personnel de lavage de cerveau a édité un article dans les nouvelles d'Aohan prétendument écrites par Mme Zhu Rong, et cet article ne contenait que des mensonges. Puisque Mme Zhu est illettrée, il n'est pas difficile de conclure que quelqu'un d'autre a écrit cet article.

M. Li Haidong, pratiquant

M. Li Haidong est un pratiquant de Falun Gong de Dashiqiao (province de Liaoning). La police l’a enlevé alors qu’il se trouvait à Aohanqi. Ils ont utilisé toutes sortes de méthodes de tortures cruelles y compris l’électrocuter avec huit matraques électriques simultanément des jours et des nuits durant. M. Li est maintenant emprisonné au centre de détention d’Aohanqi.

En février 2002, des pratiquants de Falun Gong –y compris Xu Xiuying, Mme Li Yingxuan, et Mme Jiao Zhihua- de la ville de Chaoyang (province de Liaoning) ont été enlevées par la police d'Aohanqi alors qu’ils distribuaient des documents de clarification de la vérité. La police les a frappés à plusieurs reprises. Lorsque les policiers ont menotté leurs poignets enflés à cause des coups reçus, ils ont serrés les menottes jusqu’à ce qu’elles soient profondément enfoncées dans la chair. La police les a obligées de s’assoire sur le sol bétonné pendant longtemps. En plus de les torturer physiquement, la police a aussi confisqué tout leur argent. Après cela ils ont filmé les pratiquantes et ont retransmis les images sur une télévision locale. Plus tard, Gong Chuanxing les a emmené au bureau de sécurité publique d’Aohanqi. Une fois la fourgonnette de police arrêtée devant la bureau de sécurité publique les policiers ont saisi les pratiquantes par les cheveux et les ont tirées en haut d’un escalier tout en admettant que « Nous ne traitons pas même les meurtriers de cette manière ». L’officier de police Dai Fengrong a utilisé une ceinture pour attacher les têtes de Mme Xu Xiuying et de Mme Li Yingxuan ensemble, les forçant à incliner leurs têtes en arrière de telle sorte qu’elles avaient même du mal à respirer. Dai Fengrong a versé de l’eau sur tout leur visage alors qu’elles étaient attachées de la sorte. Deux jours plus tard, les officiers de police du bureau public de sécurité d'Aohanqi les ont battues sauvagement la nuit. Ils ont torturé Mme Li Yingxuan en lui pinçant ses lèvres avec une pince d’environ sept à huit pouces de long. Ils ont donné une pluie de claques violentes au visage de Mme Jiao Zhihua. Le chef du bureau de sécurité publique a personnellement flagellé le dos de Mme Xu Xiuying avec une ceinture en cuir. Le troisième matin Gong Chuanxing est venu a plusieurs reprises pour gifler Mme Xu Xiuying au visage. Puis la police a essayé d’extorquer de 3’000 à 4’000 yuan à chaque personne en échange de leur libération, mais aucune d'elles n’a cédé [le revenu mensuel pour un ouvrier urbain en Chine est de 500 Yuan]. Finalement la police a rabaissé la somme à 2000 Yuans. L’officier de police Li Fengjun a mentionné sans scrupule « Vous faites partie des ignorantes les plus stupides! Si chacune d’entre vous nous avait donné 5'000 Yans au moment de l’arrestation nous vous aurions libéré tout de suite.

Les policiers sont devenus embarrassés, puis enragés quant ils ont compris qu’ils avaient échoué à leur extorquer quelque argent que ce soit. Ils les ont transférées au centre de détention pour se venger et leur faire endurer des tortures plus violentes. Une fois au centre de détention les pratiquants ont commencé une grève de la faim en signe de protestation contre la persécution. Le chef du centre de détention, M. Zuo Fu, a ordonné au détenu de la prison de les torturer en les gavant de force [note : le but de la police en gavant de force des pratiquants n’est pas de les nourrir mais plutôt de les punir et de leur faire endurer de telles douleurs afin qu’ils renoncent au Falun Gong. A cet effet la police emploie une multitude de moyens pour causer des douleurs insurmontables et des blessures.] Lorsque les détenus de prison ne parvenaient pas à gaver de force les pratiquantes avec de l’eau de mer saturée ou du potage pourri ils le versaient sur le corps des pratiquantes. En conséquence les habits de la personne et même ses sous-vêtements étaient complètement trempés. Avant que les habits n’aient le temps de sécher, les détenus entamaient une nouvelle séance de gavage de force et d’éclaboussements abusifs. Durant les froids hivernaux ces trois pratiquantes étaient trempées vingt-quatre heures sur vingt-quatre et c’était comme si elles portaient sur elle des couches d’eau glaciale. Peu de temps plus tard Mme Xu Xiuying est devenue extrêmement frêle à causes des tortures brutales qui lui étaient infligées. Cependant Gong Chuanxing et ses complices n’ont pas diminué l’intensité de la persécution. Finalement, vingt-cinq jours plus tard alors que Mme Xu Xiuying était au seuil de la mort les policiers ont accepté de la libérer. Toutefois la police a caché la torture infligées et leur condition de santé déplorable profitant de l’occasion pour extorquer 3'000 Yuans à chaque famille avant de les relâcher. Une fois de retour à la maison, Mme Xu Xiuying était encore extrêmement frêle. Du sang s’écoulait hors de sa bouche, elle avait une fièvre élevée et ne parvenait pas à arrêter de tousser. Dix jours plus tard, la police s’est rendue à la maison de Mme Jiao Zhihua dans le but de l’enlever à nouveau. Heureusement la famille de Mme Jiao's l'avait déjà envoyée dans un endroit plus sûr. Ainsi la police n’a pas atteint son objectif. La police a aussi souvent appelé la famille de Mme Xu Xiuying pour les harceler. En raison de la persécution, les parents de Mme Xu n’ont pas vu leur fille pendant plusieurs années.

Les faits mentionnés au-dessus sont une partie des crimes que Gong Chuanxing et ses policiers ont commis contre des pratiquants Falun Gong.

Nous sommes actuellement toujours en train d’enquêter sur les nombreux crimes commis à l’encontre des pratiquants de Falun Gong par Gong Chuanxing et ses partisans aussi bien sur le montant d’argent qui a été extorqué à des pratiquants de Falun Gong d’Aohanqi, ville de Chifeng dans le comté de la Mongolie autonome intérieure. Nous continuerons de publier nos découvertes en Chine et à l’étranger.


Version anglaise disponible à:
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/2/14/45095p.html
Version chinoise disponible à:
http://www.minghui.org/mh/articles/2004/1/28/65966.html


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