Angleterre : Mon voyage à Genève

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« Demain vous allez faire la chose la plus magnifique »

Je me rappelle que j'ai acheté le billet d'avion après avoir longtemps lutter avec moi-même. Parce que le coût de mes cours était emprunté à un ami et les revenus de mon travail à temps partiel pouvaient difficilement couvrir mes dépenses. Je luttais un long moment avec le voyage et mon loyer. La raison de cela était en partie que la durée du voyage à Genève correspondait aux jours qui nécessitaient que je sois en service. A la fin, je me suis dit à moi-même que ce que j'allais faire était la chose la plus importante. Aussi, j'ai résolument acheté le le billet.

Profitant d’un peu de temps libre un après-midi, je me suis précipité à mon travail et ai demandé à mon employeur de m'accorder quelques jours de congés. J’ai donné également quelques copies de documents de clarification de la vérité et des CD à mes collègues pour les aider à comprendre pourquoi je partais. Pendant mes cours du soir, j'ai été surpris de voir que mon professeur et mes camarades de classe qui habituellement me prêtaient peu d'attention me souriaient tous. De retour chez moi après les cours, j'ai parlé à mes co-locataires de mon projet de voyage, plusieurs d'entre eux étaient négativement influencés par la propagande en Chine. A ma grande surprise, cependant, deux de mes co-locataires qui d'habitude semblaient avoir des attitudes adverses envers Dafa me conseillèrent de faire attention et de m'assurer de ne pas prendre froid! Un autre camarade de chambre m'aida à emprunter un sac de voyage d'un ami à lui. Il me dit la veille de mon départ, « Tu dois bien manger. Tu vas faire demain la chose la plus magnifique. » Juste à ce moment-là, j'ai su que Maître me disait que j’agissais justement.

« Je ne peux rien faire, mais je peux distribuer les prospectus! »

Je ne savais toujours pas quoi faire à mon arrivée à Genève. Que pouvais-je faire dans ces circonstances où je ne parlais pas la langue du pays? Tout au fond de mon coeur, j'admirais beaucoup ces disciples de Dafa qui étaient très occupés à contacter et à clarifier la vérité aux délégués représentant les différents pays participant à la réunion annuelle de la Commission des Droits de l'Homme des Nations Unies (UNHRC), et ceux qui participaient à la clarification de la vérité au travers de performances artistiques ou utilisant d'autres moyens. Parmi les disciples de Dafa qui se rassemblèrent à Genève, j'ai remarqué que comme moi un bon nombre d'entre eux ne savaient pas ce qu'ils pouvaient faire. Cependant, ils étaient venus avec un coeur pur et droit. Une dame âgée de Taiwan a dit durant le partage d'expérience, « Je ne peux rien faire, mais je peux distribuer des prospectus! » Ses mots m'ont éveillé. Elle avait parfaitement raison! Il y a tant de manières différentes de clarifier la vérité. Aussi longtemps que nos coeurs sont droits, c'est toujours très magnifique et remarquable quoi qu'on fasse. Aussi, durant les deux jours suivants alors que j'étais occupé avec des tâches apparemment ordinaires, j'étais enchanté et ému jusqu'aux larmes plusieurs fois par les scènes que je voyais.

Les compagnons de pratique âgés

Pendant la conférence de partage d'expériences, un pratiquant âgé utilisa des termes simples sans fioritures pour parler de son expérience de faire des appels téléphoniques en Chine pour clarifier la vérité. Il a dit qu'il s'est senti très désolé quand il réalisa que tant de chinois avec de hautes fonctions sociales étaient trompés par les mensonges, il parlait entrecoupé de sanglots. Beaucoup de pratiquants dans la salle de conférence étaient émus aux larmes. Au défilé du 15 mars, une pratiquant âgée d'Australie tenait une banderole parmi un groupe de jeunes hommes. Elle devait parfois presser le pas afin de rattraper l'allure du groupe. J'étais touché par cette scène tout au long de la route, et devais ravaler mes larmes. Le 16 mars, j'ai vu beaucoup de pratiquantes âgées distribuer des prospectus aux passants dans la rue avec des sourires sur leurs visages. Des explosions de joie venaient continuellement dans mon coeur. Je savais que cela n'était pas seulement une affection de gens ordinaires. J'étais en larmes parce que je savais que même si la manifestation en surface ne semblait pas exceptionnelle, je témoignais en fait des disciples de Dafa faisant silencieusement la chose la plus grande dans l'univers.

D'innocents petits pratiquants

Plusieurs enfants âgés de cinq à six ans vinrent aussi à Genève avec leurs mères. Quand leurs mamans distribuaient des prospectus dans la rue, ces petits pratiquants donnaient aussi sérieusement des prospectus aux passants. Quand ils voyaient des papiers par terre dans la rue, ils les ramassaient et les jetaient à la poubelle. Beaucoup de passants furent touchés par leurs actions adorables et leurs manières sincères. Aussi, étaient-ils heureux d'accepter les prospectus et de s'arrêter pour regarder. Un pratiquant âgé de cinq ans se tordit la cheville la veille du défilé, mais il distribua encore des prospectus en compagnie de sa maman durant toute la journée. Le deuxième jour, quand le défilé fut sur le point de débuter, son entorse au pied commença à lui faire mal. La douleur remplissait ses yeux de larmes. Quand le jeune pratiquant eut à choisir entre marcher ou aller dans une voiture, sa mère lui dit que les deux avaient des effets différents dans d'autres dimensions. Avec les yeux noyés de larmes à cause de la douleur, le jeune pratiquant insista pour marcher auprès de sa mère. Il continua à distribuer les prospectus avec sa mère dans l'après-midi. Le soir, son pied ne lui faisait plus mal.

Une dame âgée de Taiwan qui voulait sauver les gens de tout coeur

J'ai rencontré beaucoup de dames âgées de Taiwan au cours de mon voyage à Genève. Le français qu'elles étaient capables de parler était limité à « Vous sont comment » et « Merci beaucoup ». Mais la barrière de la langue n'entravait pas du tout leurs coeurs. Chaque fois que je les voyais dans la rue, leur enthousiasme me faisait sentir qu'elles voulaient de tout coeur apporter la vérité à chaque personne qu'elles rencontraient. Non seulement elles ne manquaient pas les piétons, mais distribuaient aussi des prospectus aux conducteurs qui arrêtaient leur voiture au feu rouge. Par rapport à donner des prospectus aux piétons, faire la même chose avec les gens dans les voitures était un peu plus difficile. Les conducteurs ne baissaient pas leurs vitres à moins d'être intéressés par les prospectus. Aussi, les pratiquantes devaient demander aux conducteurs les uns après les autres. Parfois, les pratiquantes après avoir demander à chaque véhicule dans la file d'attente au feu rouge se retrouvaient loin de l'intersection. Elles devaient se précipiter pour revenir avant le prochain feu rouge de façon à pouvoir continuer de distribuer des prospectus. Elles répétèrent le processus encore et encore pendant toute la journée. Des conducteurs étaient si touchés par l'enthousiasme des pratiquantes qu'ils arrêtaient leur voiture et montraient leur intérêt en recevant les prospectus même si leur voiture avait déjà commencé à rouler.

Ce qui me bouleversa le plus c'était que ces pratiquantes âgées chérissaient les gens de Chine qui avaient été énormément trompé par la propagande. Parce que j'avais enduré beaucoup de « snobisme » et d'incompréhensions de la part des gens qui ne connaissaient pas la vérité, un attachement à la peur de clarifier la vérité aux chinois avait surgi dans mon esprit. Un tel attachement avait grandi au point qu'il confondait mon coeur pour sauver les gens, et je ne le remarquais même pas. En raison de cet attachement caché, les documents sur la vérité que j'avais pris pour distribuer étaient tous en langues étrangères, ce qui me donnait une excuse pour éviter les chinois. Par contraste, ces pratiquantes âgées de Taiwan prenaient plusieurs prospectus dans chaque langue. A chaque fois qu'elles rencontraient une personne chinoise, elles disaient de bon coeur, « Regardez! Voici un chinois! Où sont les documents? Où sont les CD? » Elles allaient alors à la rencontre de la personne chinoise afin de lui donner les documents et les CD. Tout en marchant aux côtés de la personne, elles disaient, « Vous devriez jeter un coup d'œil à cela. Vous devez comprendre ». La plupart des gens acceptaient les documents grâce à leur compassion et leur sincérité. Finalement, j'ai repris mon courage et j'ai distribué des documents de clarification de la vérité à plusieurs chinois. Ils souriaient et me disaient, « Nous en avons déjà eu plusieurs ».

Les gens qui comprennent la vérité

Comme Maître [se référant au fondateur du Falun Gong] a dit dans les récentes conférences de la Loi, je ressens réellement que les gens du monde s'éveillent. Ils veulent comprendre la vérité et nous soutenir. Je suis stupéfait par le progrès et la vitesse de la rectification de la Loi. Je suis agréablement surpris mais je ressens aussi des regrets d'être le témoin de la compréhension des gens du monde rendue possible par les efforts continuels des disciples de Dafa. Je suis heureux parce que les gens ont commencé à comprendre la persécution. Je me sens honteux parce que j'arrive si tard.

Quand je distribuais les prospectus dans la rue, beaucoup d'étrangers me disaient qu'ils avaient eu connaissance de Dafa depuis longtemps. Ils nous disaient en Anglais « Bonne chance! » ou « je vous souhaite le succès! » Quelques uns d'entre eux me disaient « Ceci est très bon! » ou « Bien joué! » après qu'ils aient vu les prospectus et les panneaux d'affichage. Quand nous distribuions les prospectus aux automobilistes, des fonctionnaires du gouvernement levaient leurs pouces même s'ils ne prenaient pas le matériel de clarification. Lorsque je leur donnais des documents, beaucoup d'étrangers me disaient avec un sourire « Falun Dafa Hao (Falun Dafa est bon)! » Des jeunes gens parlant l'Anglais s'arrêtaient pour connaître la vérité. Le dernier jour, beaucoup de piétons que j'avais rencontré dans la rue s'arrêtaient devant moi, et me parlaient en français avec une expression sérieuse sur le visage. Certain d'entre eux me tenaient même la main pendant qu'ils me parlaient. Même si je ne comprenais pas ce qu'ils disaient, je savais qu'ils prêtaient attention à cet évènement et qu'ils essayaient d'exprimer leur bénédiction. Je répondais avec le peu de français que je connais, « Merci beaucoup ». Un monsieur Suisse d'âge moyen nous dit en Anglais, « Je ne parle pas avec de grands mots, mais je vous admire et j'aime Falun Dafa depuis longtemps ».

« Vous ne pouvez pas m'arrêter ».

Maître a dit dans une conférence de Loi récente que les forces anciennes augmenteraient les tribulations et les tests sur les disciples de Dafa qui n'ont pas bien fait dans le passé quand ils feront un pas de plus. Je pense que je suis un exemple typique. A cause de mes attachements aux sentiments et aux avantages, j'ai été durablement très occupé par ma survie en tant qu'étudiant étranger, mais j'ai oublié de faire des efforts dans la cultivation. Cependant j'ai constamment gardé dans mon esprit le fait que je suis un disciple de Dafa. Je pense que c'est à cause de cette pensée que le maître m’a ramené. Depuis lors, cependant, souvent même lorsque j'avais connaissance d'activité pour exposer la persécution, la chance semblait filer au loin. Quelquefois lorsque je voulais m'occuper de l'activité, je rencontrais différents obstacles comme s'il existait un blocage invisible devant moi.

Avec ce voyage à Genève, j'ai aussi senti une force qui essayait de me bloquer. Je savais que c'était exactement ce que j'avais besoin de casser. Même à la dernière minute quand j'étais sur le point d'embarquer dans l'avion, une hôtesse vint vers moi et me demanda mon billet. Elle parti téléphoner pour faire une vérification. (Plus tard, il fut confirmé que c'était une erreur.) Je m'asseyais tranquillement, et je vis que tous les autres passagers montaient dans l'avion l'un après l'autre. Je savais que c'était un teste, et je me dis dans mon coeur, « Je partirai certainement, vous ne pouvez pas m'arrêter ». Alors l'hôtesse me ramena ma carte d'accès à bord et me laissa grimper dans l'avion.

Quand j'arrivais à l'aéroport de Genève, j'étais perdu car je ne savais ni le français ni l'allemand. Je marchais dans l'aéroport avec mes valises. Pour ne pas dépenser d'argent dans la location d'un taxi, je m'obligeais à demander au comptoir d'information, en Anglais, comment accéder aux bus. Puis, j'essayais par gestes de demander à des gens comment parvenir à la station de bus. Après avoir pris un bus pour le transfert, j'ai demandé à une dame à la mode qui fumait une cigarette en attendant le bus l'emplacement de la prochaine station de bus que j'avais besoin de trouver.


Avec des gestes, elle donna beaucoup d'explications en français. Je pensais, « cela semble être très loin, mais que dois-je faire? » La pluie commença à tomber fortement. A ma grande surprise, la dame me proposa de me conduire à la station de bus. Je la suivis. Alors que la pluie tombait sur sa figure et sur son maquillage, elle me conduisit péniblement à travers plusieurs pâtés de maisons alors qu'elle portait des chaussures à talons hauts. Je savais que c'était l'arrangement de Maître. A la seconde station de bus, je rencontrais un chinoise. Après avoir parlé avec elle un moment, je savais qu'elle allait au même endroit, que je croyais être ma destination. Aussi, je prenais le même bus qu'elle. Aussitôt arrivé à destination, je réalisais que j'étais très loin de l'endroit où j'aurais du me trouver. Je ne paniquais pas du tout parce que je savais que l'arrangement de Maître est toujours bon. La jeune fille proposa de m'accompagner pour plusieurs transfères afin de m'envoyer sur l'autobus destiné à l'hôtel. Comme je quittais le bus, je vis un grand groupe de disciples de Dafa debout au bord de la rue. Après être arrivé à l'hôtel, je me suis dit que j'étais presque le dernier pratiquant à arriver aujourd'hui. Cependant, j’ai quand même réussi à participer à l'événement de charité en soirée. J'ai su que le maître ne laisserait aucun simple disciple derrière.

La mémoire se fane au fur et à mesure que le temps s'écoule. Je ne peux pas me rappeler de toutes les touchantes histoires qui sont arrivées à Genève. Durant les jours que j'ai passé à Genève, cependant, J'ai été le témoin de la puissante force des disciples de Dafa dans beaucoup de sujets apparemment insignifiants. En comparant mon propre coeur avec le coeur pur de ces disciples de Dafa, j'ai identifié mes négligences et imperfections. Depuis que j'ai décidé de faire le voyage à Genève, je me suis senti éclairé dans mon esprit et mon corps comme si une porte colossale avait été ouverte. Je n'ai jamais senti l'existence d'une porte devant moi. A mesure que mon esprit devient encore plus solide que chaque phrase enseignée par Maître est le principe qui nous guide pour avancer vigoureusement. Je suis sûr qu'aussi longtemps qu'un chemin correct est choisi, la porte sera de plus en plus large.

(Note: Ce à quoi je me réfère dans cet article peuvent ne pas être les mots originaux du Maître)

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