Moralité et justice ou intérêts matériels -- La persécution du Falun Gong force les gens à faire des choix

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Récemment, la Chine a encore une fois utilisé une motion de « non-action » pour bloquer le passage d’une résolution, introduite par les États-Unis à la 60ième Session de la Commission des Nations-Unies sur les Droits de l’Homme, critiquant les pratiques de droits de l’homme de la Chine. Des 53 pays membres de la commission qui ont voté, 28 ont soutenu la non-action, 16 s’y sont opposés et 9 se sont abstenus. Parmi les autres pays qui hormis les Etats-Unis se sont opposés à la motion de non-action de la Chine se trouvaient le Japon et quelques uns des pays européens démocratiques.
Les États-Unis, qui l’an passé n’ont pas parrainé de résolution sur les droits de l’homme similaire, l’ont fait de nouveau cette année pour exprimer leur préoccupation quant à la sérieuse détérioration des droits de l’homme en Chine, ainsi que les procédures légales de pacotille qui restent toujours bien en deçà des normes internationales de procédure requise et de transparence. De plus, les États-Unis ont protesté des arrestations et autres sérieuses infractions contre ceux qui cherchent à exercer leurs droits fondamentaux, incluant les pratiquants de Falun Gong. La délégation chinoise a utilisé la motion de non-action comme elle l’a fait auparavant pour bloquer la résolution des États-Unis.
Cette fois, aussitôt que les États-Unis ont annoncé le parrainage d’une résolution de censure, les autorités chinoises se sont immédiatement défendues avec un « livret blanc » long de dix milles mots. De plus, la Chine a utilisé les séductions économiques pour un lobby auprès de certains pays afin qu’ils soutiennent la motion de non-action de la Chine. Les délégués chinois ont aussi distribué un pamphlet parmi les membres de la commission, attaquant le dossier des droits de l’homme des États-Unis sur la base des questions raciales et de la pauvreté.
Jusque là, les États-Unis ont parrainé ou co-parrainé dix résolutions avec la Commission des Nations-Unies sur les Droits de l’Homme, sur les questions de droits de l’homme de la Chine, mais la Chine les a toutes bloquées. Le 15 avril 2004, la Chine a de nouveau bloqué la résolution critiquant les pratiques chinoises de droits de l’homme, via sa motion de non-action. Les pratiquants de Falun Gong ont commenté que même si certaines personnes dans le gouvernement chinois soutiennent les intérêts du régime de Jiang Zemin et ont utilisé la tromperie et la tentation des intérêts économiques pour échapper temporairement à la condamnation de la communauté internationale, les pratiquants de Falun Gong continueront à exposer la persécution.

« Les droits de l’homme en Chine » qui divisent Corps et Esprit
Le « livret blanc » officiel de la Chine insistait encore et encore sur le développement économique de la Chine et prétendait que les politiques des droits de l’homme de la Chine se développent rapidement et sainement. M. Chen Gang, pratiquant de Falun Gong a commenté: « Les autorités chinoises ont toujours mis l’emphase sur le fait que les droits humains représentent « le droit à la subsistance »; cependant, à part simplement exister, l’Homme a besoin de penser et d’avoir une vie spirituelle, sinon il n’est pas véritablement un être humain. La logique des autorités chinoises « si je te permets de vivre, tu dois vivre selon ma volonté et mes instructions; sinon tu fera face au choix le plus cruel » en revient à cela: la persistance en votre croyance contre. l’instinct le plus élémentaire - la survie ».
La maison de M. Chen Gang a été pillée deux fois parce qu’il pratique le Falun Gong. Il a aussi été détenu illégalement et torturé au camp de travail Tuanhe de Beijing pendant 18 mois. Il a dit: « La liberté de croyance est la partie la plus importante de la vie spirituelle de l’Homme; c’est généralement respecté dans les pays civilisés mais traité de façon opposée en Chine Continentale. Parce que je suis ferme dans ma croyance en Vérité - Compassion - Tolérance, j’ai souffert la persécution en Chine, ce qui a entièrement changé ma vie. J’ai perdu mon emploi, ma famille. Si quelqu’un pratique les exercices du Falun Gong ou va faire appel, cette personne sera arrêtée. Certains sont arrêtés même s’ils ne sortent pas pour pratiquer les exercices ».
Un autre pratiquant de Falun Gong qui a été torturé au camp de travail Tuanhe, un diplômé de l’Université Qinghua, Zhao Ming, a dit: « Le régime de Jiang a dépensé d’impressionnantes quantités d’argent et de ressources sur la persécution du Falun Gong. Ils se sont servis de toutes sortes de méthodes et de moyens pour tenter de changer la pensée et la croyance des gens. C’est ce qu’on peut faire de plus inadmissible et ça ne peut pas réussi, parce cela vise les principes merveilleux de Vérité - Compassion - Tolérance. Ce que cela détruit est l’attribut le plus important de l’humanité - la vertu. Cela fait du tort à la nation chinoise et amène une véritable calamité au pays et à son peuple ».
En décrivant son état d’esprit lorsqu’il a souffert de la persécution, Chen Gang a dit: « Lorsque j’étais torturé et au seuil de la mort, je faisais face à deux choix : mourir ou céder à mes ravisseurs. Céder voulait dire trahir ma dignité et ma croyance. La douleur que cela apporte surpasse la douleur de la mort même. Lorsqu’une personne fait face à la mort, elle a souvent peur et souffre. Mais lorsque vous choisissez de devoir vivre avec l’humiliation, le tourment vous fait souhaiter avoir plutôt choisi la mort. Parce que votre dignité est entachée, votre âme n’est plus pure. À ce moment vous sentez que de vivre est pire que d’être mort ».
M. Chen Gang a dit que ceux qui sont persécutés ne sont pas tous des pratiquants de Falun Gong, mais que tous ceux qui ont participé à cette persécution commettent des crimes en échange de bénéfices temporaires. La majorité du grand public est forcée de choisir entre la moralité et les intérêts matériels.

Le prix de marchander les droits de l’homme pour des gains économiques
Zhao Ming a dit: « Aujourd’hui, le marché chinois est en pleine ébullition . De nombreux pays veulent faire des affaires avec la Chine. De plus, le régime de Jiang Zemin s’est démené pour propager des mensonges calomniant le Falun Gong. Tant de pays, bien qu’ayant réalisé que la persécution du Falun Gong était une grave violation des droits de l’homme, n’ont pas ouvertement dénoncé la persécution. En fait, ce sera dangereux si cette situation ne peut être corrigée, Jiang ose se servir de l’argent durement gagné des gens pour persécuter un si grand groupe de personnes dans la société. Dans ces circonstances, même si l’économie chinoise s’est améliorée, il y aura des retours si ces profits sont utilisés pour faire des mauvaises choses ».

Le rapport d’enquête de L’Organisation Mondiale pour Enquêter sur la Persécution du Falun Gong (WOIPFG) a cité Beijing, la capitale de la Chine, comme exemple (où les pratiquants de Dafa Zhao Ming et Chen Gang ont été torturés). En 2001 et 2002 à Beijing, le budget pour la construction de la capitale a dramatiquement baissé. Les dépenses en agriculture et en éducation ont aussi commencé à baisser en 2002. Les dépenses pour les politiques et les lois, d’un chiffre auparavant bas en 1998, sont devenues no.1 dans le classement des dépenses en 2002, l’ augmentation de 37% était plus élevée que l’augmentation du budget pour n’importe quelle autre dépense. L’année 1999, ligne de démarcation des changements dans les dépenses, correspond exactement au moment où le régime de Jiang a commencé à persécuter le Falun Gong sur une grande échelle. Après que la persécution ait commencé, un grand nombre de pratiquants de toutes les régions du pays sont allés à Beijing et à la Place Tienanmen pour faire appel. Pour empêcher et arrêter les pratiquants de Falun Gong, le régime de Jiang a mis d’énormes sommes d’argent et de ressources policières dans son effort de persécution. En une période de presque cinq ans, 24 pratiquants de Falun Gong ont été torturés à mort dans le camp de travail Tuanhe de Beijing à lui seul. Le camp de travail pour femmes de Beijing (Xin'an) et les centres de détention dans les districts de Beijing ont tous activement participé à la persécution. Le camp de travail pour femmes de Beijing a déménagé à deux reprises afin de mieux se conformer aux exigences de la persécution. Ses dépenses sont beaucoup plus élevées qu’elles l’étaient avant la persécution. Selon les explications des membres de la WOIPFG, l’augmentation du budget pour la politique et les lois indique précisément la nature préméditée de cette persécution.
De plus, l’enquête a démontré que la reconstruction du camp de travaux forcés de Masanjia a coûté plus d’un milliard de Yuan. Plusieurs milliers de pratiquants de Falun Gong ont été illégalement détenus là-bas.
Selon ce que le Jinan Daily rapportait le 17 septembre 2003, en 2003, les seules sommes investies par les différents niveaux des comités du parti et les gouvernements locaux dans la ville de Jinan dans les postes de police est l’équivalent des dépenses totales des cinq années précédentes. Dans cette ville, 90.1% de tous les postes de police ont soit été construits soit reconstruits. Ces postes de police dans la ville sont équipés de systèmes de patrouille électronique, tandis que la police de quartier dans les environs est équipée avec un dispositif de base de données [un genre de dispositif que les policiers utilisent pour obtenir des données sur les cibles de leurs enquêtes]. Selon les données fournies par Clearwisdom.Net, la province de Shandong est l’une des provinces où la persécution du Falun Gong est la plus sévère. Depuis le début jusqu’au 15 avril 2004, cent six pratiquants de Falun Gong y sont morts torturés.
Zhao Ming était aussi un de ceux qui ont mentionné que le régime de Jiang avait investi de grosses quantités d’argent et de ressources pour persécuter le Falun Gong. La véritable situation économique en Chine, cependant, n’est jamais aussi prospère que ce que veut montrer le gouvernement. L’économiste Chang Ching-Hsi a découvert que des mauvais prêts dans les banques chinoises sont entre 40% et 50%. Même si la World Bank a investi pour aider à compenser ces comptes sans fonds, la situation ne s’est pas améliorée parce que le problème fondamental n’est pas résolu. L’économiste Chang Ching-Hsi indique aussi que ces fonctionnaires au pouvoir jouent à un jeu dangereux: pour en arriver à une croissance économique très superficielle, ils cherchent souvent « des projets pouvant démontrer leurs accomplissements administratifs » et falsifier les données du PNB [produit national brut]. En 2002, par exemple, le pourcentage d’augmentation du PNB de la Chine rapporté par les provinces était toujours plus élevé que l’augmentation du PNB que le gouvernement central a finalement annoncé, ce qui, selon les statistiques fondamentales, est contradictoire.
Alors, où le régime de Jiang a-t-il pris l’argent dont il dépend pour continuer de mener la persécution? Un représentant de la WOIPFG a dit dans son résumé qu’une grande quantité d’argent, consistant en l’argent durement gagné du peuple et les investissements étrangers, a été utilisée pour persécuter des gens innocents, incluant les pratiquants de Falun Gong. « Le développement économique lui-même n’améliorera pas automatiquement la situation des droits humains », a dit Zhao Ming. « Simplement investir et faire des affaires en Chine, sans insister pour que la Chine s’améliore sur la situation dégradante des droits humains, équivaut en fait à encourager les complices de Jiang à continuer leur funeste persécution ».


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