Zhao Guo-an est torturé à mort dans le Camp de Travail No.3 du Henan – La famille n’a pu voir que ses cendres

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Ce qui suit est une nouvelle rapportée par le Centre d’Information du Falun Dafa le 20 janvier 2004 :

Province du Henan, le fermier Zhao Guo-an du Comté de Wuyang pratiquait le Falun Dafa et a été torturé à mort à la fin décembre 2003 dans le Camp de Travail Provincial No.3 du Henan. On a refusé à la famille de voir le corps avant la crémation et on leur a demandé de venir chercher les cendres. C’est la troisième mort d’un pratiquant dans ce camp de travail.

M. Zhao Guo-an était dans la cinquantaine et il était fermier dans le Village de Zhaozhuang, Canton de Houji, Comté de Wuyang, Province du Henan. Il a été rapporté alors qu’il clarifiait la vérité à des gens en avril 2003. La police a saccagé sa maison, ont pris ses livres de Falun Gong et l’ont arrêté avec sa femme. Zhao a été condamné à un an de camp de travail forcé et a été emprisonné dans le Camp de Travail Provincial No.3 du Henan situé dans la Ville de Xuchang.

Sa famille a fait la demande pour le visiter pendant qu’il purgeait sa peine, mais ce fut refusé. Toutefois, à la fin décembre 2003, la police de comté a soudainement informé sa femme, qui était détenue à la classe de lavage de cerveau de Yancheng, qu’elle devait aller au camp de travail. À sa surprise, elle n’a vu que les cendres de son mari. Sa famille a enterré ses cendres le 2 janvier 2004.

Un employé a admis que M. Zhao était mort dans le camp de travail quelques jours plus tôt. Il a dit : « Quand et comment M. Zhao est mort, vous pouvez demander aux Procureurs du Comté de Xuchang, car ce sont eux qui se sont chargés de l’affaire du début à la fin. Ils devraient avoir tous les détails. »

Un fonctionnaire de la Station de Police du Comté de Wuyang a dit qu’il ne connaissait rien de la mort de M. Zhao. Il a refusé d’admettre que c’était sa station de police qui avait demandé à la femme de M. Zhao d’aller au camp de travail. Il a dit qu’ils devraient enquêter sur le camp de travail.

Un policier de la sous-station du Canton de Houji a admis que M. Zhao était mort en détention. Un employé du gouvernement du Canton de Houji a confirmé la mort de Zhao et a dit qu’il était mort il y a 20 jours (quand les gens ont téléphoné en janvier).

Nous avons appris qu’en plus de M. Zhao Guo-an, deux autres pratiquants avaient été torturés à mort dans le Camp de Travail No.3. Il s’agit du jeune avocat Li Jian et du professeur d’école Yao Sanzhong qui étaient tous deux âgés de 34 ans.

M. Li Jian était un avocat du Comté de Zhengyang, Province du Henan. Il a été arrêté en 2000 pour avoir produit du matériel de Falun Dafa et a été condamné è trois ans travaux forcés à la fin d’avril 2001. Il a été inhumainement torturé dans l’Aile No.1 du camp de travail. Il a été soumis plusieurs fois à une torture appelée « serrer la corde » (1), au lavage de cerveau, à la privation de sommeil, au travail forcé rigoureux, etc. Il est mort le 25 avril 2002 en raison de sévères abus physiques et psychologiques. Le camp de travail a dit au public qu’il était mort en raison d’un soudain problème de santé (voir http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/5/10/21862p.html).

M. Yao Sanzhong était un professeur au Collège Normal d’Arts de la Ville de Luohe dans la Province du Henan. Il a été condamné à trois ans de travaux forcés par le « Bureau 610 » (2) de la Ville de Luohe parce qu’il pratiquait le Falun Gong. Il a été torturé dans le Camp de Travail No.3 avec la méthode de « serrer la corde » et d’autres méthodes de torture. À la fin décembre 2002, il a presque été torturé à mort et s’est ensuite fait lancer sur le bord de la route. Après avoir appris qu’il avait été mis dehors, sa famille l’a trouvé et l’a envoyé à l’hôpital pour des soins d’urgence, mais les médecins n’ont pu le sauver même après un mois d’efforts. Il est mort à la mi-janvier 2003 (voir http://minghui.ca/mh/articles/2003/3/29/47354.html).

À part les pratiquants de Zhengfou, Kaifeng et Luoyang, tous les pratiquants de Falun Dafa qui étaient condamnés aux travaux forcés ont été envoyés au Camp de Travail Provincial No.3 du Henan situé en banlieue de la Ville de Xuchang, près de l’Usine No.81 (sur la route entre Xuchang et Pingdingshan).

Départements relatifs :
Camp de Travail No.3 (Ville de Xuchang) opérateur : 86-374-3262722
Station de Police du Comté de Wuyang opérateur : 86-395-712-2023
Gouvernement du Canto de Houji : 86-395-772-2009
Sous-station de Police du Canton de Houji : 86-395-772-2026
Non des malfaiteurs du Camp de Travail No.3 de Xuchang :
Yan Zhenye, homme, 40 ans, Directeur du Camp de Travail Provincial No.3 du Henan
Qu Shuangcai, homme, 30 ans, Assistant-Directeur Camp de Travail Provincial No.3 du Henan
Bureau de Lavage de Cerveau : 86-374-326-2713
Li Xinping, Assistant Gérant du Bureau de Lavage de Cerveau, en charge de produire les questions d’examens
Bureau de l’Aile No.3 : 86-374-326-2722
Gardien de L’Aile No.3 Shi Baolong : 86-13937484937 (cellulaire)
Entraîneur de l’Aile No.3 Ma Huating
Assistant Gardien Du Zhengtao
Gardien Tan Junmin, 86-1384-9880212 (cellulaire)
Gardien Dong : 86-374-326-2722
Gardien Jia Zigang
Gardien Liu Tianxun
Gardien de l’Aile no.2 Zhao
Entraîneur de l’Aile No.2 Shen

Un autre gardien de l’Aile No.3, Ren Gaoqiang, dans la trentaine, insulte souvent et torture les pratiquants de Dafa. Après que M. Li Jian soit mort de torture, il a fait beaucoup d’efforts pour que la famille de Li ne le sache pas.

Le policier Jin Weishan, qui n’a qu’environ 20 ans, a insulté et a torturé Li Jian plusieurs fois. Il riait inhumainement en regardant Li Jian se faire torturer à mort.

(1)Serrer la corde : la méthode de torture «serrer la corde» utilise une corde de chanvre trempée dans l’eau de la grosseur d’un doigt. Les persécuteurs l’attachent autour du cou et des bras des pratiquants de Dafa. Pour maximiser la douleur, ils dénudent souvent les pratiquants, conservant seulement les sous-vêtements. Habituellement, trois persécuteurs travaillent ensemble pour effectuer cette torture. Quand la corde atteint les poignets, elle est serrée. Ils tirent les mains du pratiquant derrière son dos, les deux bouts de la corde sont insérés à la portion de la corde autour du cou, ensuite deux persécuteurs tirent avec force les deux bouts de corde le plus fort qu’il peuvent et les attachent ensuite. À ce moment, la circulation sanguine est coupée et la victime expérimentera des battements de cœur accrus, de la douleur terrible dans les deux bras et dans l’espace de quelques minutes une forte sudation.

Pour s’assurer que la corde soit aussi serrée que possible, les persécuteurs insèrent des bouteilles de vitre et des bâtons de bois sous les poignets des pratiquants, alors la corde s’imprègnent profondément dans la peau. En même temps, ils frappent le visage du pratiquant et lui donnent des chocs électriques. Chaque session de «serrer la corde» dure de 10 à 20 minutes. Après que la corde soit desserrée, la victime ne sent plus ses bras, il prend beaucoup de temps avant que la sensation revienne. Pour ceux qui ont expérimenté cette torture, leurs bras deviennent souvent non fonctionnels ou ils ne peuvent plus lever leurs bras ou en perdent certaines fonctions. Les marques sur les bras laissées par la corde ne disparaissent habituellement pas avant un ou deux ans.

(2) « Bureau 610 » : Agence spécialement créée pour persécuter le Falun Gong qui a un pouvoir absolu sur tous les niveau d’administration du Parti et sur tous les autres systèmes politiques et judiciaires.

Version anglaise disponible à:
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/3/26/46430p.html
Version chinoise disponible à:
http://minghui.ca/mh/articles/2004/1/22/65491.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.