Comment le spectre du communisme gouverne notre monde : 12e chapitre : Saboter l’éducation (2ème partie)

Le spectre du communisme n’a pas disparu avec la désintégration du Parti communiste en Europe de l’Est
 
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The Epoch Times sérialise une traduction du chinois d’un nouveau livre " Comment le Spectre du communisme gouverne notre monde" par l’équipe éditoriale des 'Neuf Commentaires sur le Parti communiste.'


2. Les Éléments communistes dans l'enseignement primaire et secondaire
a. Abrutir les étudiants
b. La nature destructrice de l'éducation progressiste
c. L'éducation : Un moyen de gâter les élèves
d. La manipulation psychologique
e. L'infiltration de l'éducation

3. Le but : détruire l'éducation à l'Est et à l'Ouest

Conclusion : Retourner à l'éducation traditionnelle

Références


* * *

2. Les éléments communistes dans l'enseignement primaire et secondaire

Bien que le communisme soit plus influent au niveau universitaire, il a également influencé l'enseignement primaire et secondaire. Son influence a miné le développement intellectuel et la maturité des enfants, les rendant plus vulnérables aux influences de la gauche à l’université. Il en découle que des générations d'élèves ont de moins en moins de connaissances et de capacités de raisonnement et d'esprit critique. Cela dure depuis plus de cent ans. Le mouvement d'éducation progressiste dirigé par John Dewey est à l'origine de cette tendance. Les réformes ultérieures de l'éducation se sont généralement déroulées dans la même tradition.


En plus d'inculquer aux élèves l'athéisme, la théorie de l'évolution et l'idéologie communiste, l'enseignement primaire et secondaire aux États-Unis se livre à une manipulation psychologique qui détruit les croyances et la morale traditionnelles des élèves. Il inculque un relativisme moral et des concepts modernes qui véhiculent une attitude corrompue envers la vie. Cela se produit dans tous les secteurs de l'éducation. Les mesures sophistiquées utilisées font qu'il est presque impossible pour les étudiants et le public de se prémunir contre cette tendance.


a. Abrutir les étudiants

Les États-Unis sont un pays démocratique. Des présidents aux législateurs, en passant par les maires et les membres des comités de district scolaire (ndlr : administration gérant un territoire scolaire), tous sont élus par des électeurs. La question de savoir si la politique démocratique peut être menée d'une manière qui profite vraiment à tous dépend non seulement du niveau moral du peuple, mais aussi de son niveau de connaissance et de compréhension. Si les électeurs ne connaissent pas bien l'histoire, les systèmes politiques, économiques et les questions sociales, ils auront des difficultés à élire avec sagesse des fonctionnaires qui fonderont leurs programmes sur le long terme et sur les intérêts fondamentaux du pays et de la société. Cela met le pays dans une situation dangereuse.


En 1983, un groupe d'experts, mandaté par le ministère de l'Éducation des États-Unis, a rédigé le rapport « A Nation at Risk » (une nation à risque) après dix-huit mois de recherches. Les auteurs du rapport ont indiqué :
"Pour que notre pays fonctionne, les citoyens doivent être en mesure d’atteindre certaines compréhensions de base sur des questions complexes, souvent dans un délai court et sur la base de preuves contradictoires ou incomplètes. L'éducation aide à former ces conceptions, un point que Thomas Jefferson a fait valoir il y a longtemps dans son célèbre dicton : « Je ne connais aucun dépositaire sûr des pouvoirs ultimes de la société, si ce n'est les gens eux-mêmes ; et si nous pensons qu'ils ne sont pas assez éclairés pour exercer leur contrôle avec une saine vigilance, le remède ne consiste pas à leur prendre, mais à aiguiser leur vigilance '".


Les personnes ayant peu de connaissances et une faible capacité d'esprit critique sont incapables de reconnaître les mensonges et les tromperies. L'éducation joue un rôle énorme, et des éléments communistes pénètrent à tous les niveaux du système éducatif, rendant les élèves stupides et ignorants et donc vulnérables à la manipulation.


A Nation at Risk fait valoir ces points supplémentaires : "Les fondements éducatifs de notre société sont actuellement érodés par une marée montante de médiocrité qui menace notre avenir en tant que nation et peuple." "Si une puissance étrangère hostile avait tenté d'imposer à l'Amérique la médiocre performance éducative qui existe aujourd'hui, nous aurions pu la considérer comme un acte de guerre." "Nous avons même dilapidé les gains en matière de rendement des élèves réalisés dans la foulée du défi Spoutnik. De plus, nous avons démantelé des systèmes de soutien essentiels qui ont contribué à rendre ces gains possibles. Nous avons, en effet, commis un acte de désarmement éducatif unilatéral et irréfléchi." [1]


Le rapport cite l'analyste Paul Copperman : "Pour la première fois dans l'histoire de notre pays, les compétences éducatives d'une génération ne dépasseront pas, n'égaleront pas, n'approcheront même pas, celles de leurs parents".


Le rapport cite des conclusions choquantes : En plus du fait que les notes des étudiants américains sont souvent au bas de l'échelle dans les examens internationaux, 23 millions d'adultes américains sont des analphabetes onctionnels, c'est-à-dire qu'ils ne possèdent que les compétences de base les plus élémentaires, incapables de répondre aux besoins complexes de la vie moderne et du travail. Le taux d'analphabétisme fonctionnel est de 13 % chez les jeunes de 17 ans et peut atteindre 40 % chez les minorités. De 1963 à 1980, les notes du Test d'Aptitude Scolaire (TAS) ont baissé, la note moyenne en langue ayant chuté de plus de 50 points et la note moyenne en mathématiques de près de 40 points. Beaucoup de jeunes de 17 ans ne possèdent pas les compétences intellectuelles 'd'ordre supérieur' que nous devrions attendre d'eux. Près de 40 % ne peuvent pas tirer de conclusions de documents écrits ; seulement un élève sur cinq peut rédiger un essai persuasif ; et seulement un élève sur trois peut résoudre un problème mathématique nécessitant plusieurs étapes." [2]


Après les années 1980, des personnes perspicaces dans le domaine de l'éducation aux États-Unis ont lancé la campagne Back to Basics, mais a-t-elle contribué à enrayer le déclin de l'éducation américaine ? En 2008, Mark Bauerlein, professeur d'anglais à l'Université Emory, a publié The Dumbest Generation. Le premier chapitre du livre combine les résultats d'examens et d'enquêtes du ministère de l'Éducation et d'organisations non gouvernementales, résumant les lacunes des connaissances des étudiants américains en histoire, en éducation civique, en mathématiques, en sciences, en technologie, en beaux-arts et autres domaines. Lors de l'examen d'histoire du National Education Progress Assessmentou NEAP (évaluation du progrès de l'éducation nationale) de 2001, 57 % des élèves ont obtenu une note " inférieure au niveau de base " et seulement 1 % ont réussi le niveau " avancé ". Étonnamment, en réponse à la question de savoir quel pays était l'allié des États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale, 52 % ont choisi l'Allemagne, le Japon et l'Italie plutôt que l'Union soviétique. Les résultats dans d'autres domaines ont également été décevants. [3]


Le déclin de la qualité de l'éducation aux États-Unis est évident pour tous. Depuis les années 1990, le terme "nivellement par le bas" est apparu dans de nombreux ouvrages sur l'éducation américaine et est devenu un concept que les éducateurs américains ne peuvent éviter. John Taylor Gatto, enseignant principal et chercheur en éducation à New York, a écrit : "Prenez un manuel de mathématiques ou de rhétorique de CM2 de 1850 et vous verrez que les textes présentés à l'époque seraient considérés comme le niveau universitaire." [4]


Afin d'éviter de donner une mauvaise image du système éducatif américain, l'Educational Testing Service ou ETS (Service de test pédagogique) a dû redéfinir les résultats de l'examen d'entrée à l'université, le TAS, en 1994. Lorsque le TAS a commencé à adopter la forme moderne en 1941, la note moyenne de l'examen linguistique était de 500 points (les meilleures notes sont de 800 points). Dans les années 1990, le score moyen avait chuté à 424 points, mais l'ETS a redéfini le score 424 à 500 points. [5]


Le déclin de la qualité de l'éducation ne se reflète pas seulement dans le déclin du niveau des élèves. En raison du manque de connaissances de base, les facultés de pensée critique des étudiants américains ont fortement diminué. L'érudit Thomas Sowell l'a souligné dans les années 1990 : "Ce n'est pas seulement que Johnny ne sait pas lire, ou même que Johnny ne sait pas penser. Johnny ne sait pas ce qu'est la pensée, parce que la pensée est trop souvent confondue avec le sentiment dans de nombreuses écoles publiques." [6]


Contrairement aux leaders étudiants rebelles des années 1960 qui pouvaient parler avec éloquence, les jeunes d'aujourd'hui qui ont participé à des manifestations de rue et qui ont été interviewés par des journalistes de la télévision ont rarement pu exprimer clairement leurs revendications. Ils manquent de bon sens et de raison.


La raison de la baisse des notes n'est pas que les élèves d'aujourd'hui ne sont plus aussi intelligents qu'avant, mais parce que le communisme mène tranquillement une guerre contre la génération suivante, utilisant le système éducatif comme arme. Charlotte Thomson Iserbyt, auteur de The Deliberate Dumbing Down of America : A Chronological Paper Trail (L'Abrutissement délibéré de l'Amérique : Un cheminement chronologique), et ancienne conseillère politique principal du département de l'Éducation des États-Unis dans les années 1980, a déclaré : "La raison pour laquelle les Américains ne comprennent pas cette guerre, c'est qu'elle a été menée en secret dans les écoles de notre pays, ciblant nos enfants qui sont prisonniers dans les salles de classe." [7]


b. La nature destructrice de l'éducation progressive

La réaction contre la tradition dans les écoles primaires et secondaires américaines a commencé avec le mouvement d'éducation progressiste du début du XXe siècle. Les générations suivantes d'éducateurs progressistes ont organisé une série de théories et de discours factices qui ont servi à modifier les programmes d'études, à diluer le matériel pédagogique et à abaisser les normes scolaires. Cela a causé d'énormes dommages à l'éducation traditionnelle.


De Rousseau à Dewey

John Dewey est le père de l'éducation progressiste américaine et a été grandement influencé par les idées du philosophe français du XVIIIe siècle Jean-Jacques Rousseau.


Rousseau croyait que les gens étaient bons par nature et que les maux sociaux étaient responsables du déclin moral. Il a dit que les hommes étaient libres et égaux à la naissance et que, dans un environnement naturel, chacun jouirait de ses droits innés. L'inégalité, les privilèges, l'exploitation et la perte de la bonté innée de l'homme sont tous des produits de la civilisation, a-t-il affirmé. Pour les enfants, Rousseau préconise un modèle "d'éducation naturelle" qui les laisserait livrés à eux-mêmes. Cette éducation devait être indépendante de l'enseignement religieux, moral ou culturel.


En fait, l'humanité est douée à la fois de bienveillance et de méchanceté. Sans nourrir la bienveillance, les aspects méchants de la nature humaine prédomineront au point où les gens ne considéreront aucune méthode trop basse et aucun péché trop mauvais. Avec sa rhétorique élégante, Rousseau a attiré de nombreux partisans mal avisés. L'influence délétère que sa théorie pédagogique a eue sur l'éducation occidentale est difficile à surestimer.


Environ un siècle plus tard, Dewey reprend là où Rousseau s'était arrêté et poursuit son œuvre destructrice. Selon Dewey, qui a été influencé par la théorie de l'évolution de Darwin, les enfants devraient être sevrés de la tutelle traditionnelle des parents, de la religion et de la culture et avoir la liberté de s'adapter à leur environnement. Dewey était un pragmatique et un relativiste moral. Il croyait qu'il n'y avait pas de morale immuable et que les gens étaient libres d'agir et de se comporter comme bon leur semble. Le concept de relativisme moral est un premier pas essentiel pour éloigner l'humanité des règles morales établies par Dieu.


Dewey est l'une des 33 personnes qui ont signé leurs noms sur le Manifeste humaniste, écrit en 1933. Contrairement aux humanistes de la Renaissance, l'humanisme du XXe siècle est une sorte de religion séculière enracinée dans l'athéisme. Basé sur des concepts modernes tels que le matérialisme et la théorie de l'évolution, il considère l’être humain comme une machine, ou la somme d'un processus biochimique.


Dans ce calcul, le but de l'éducation est de modeler et de guider les sujets selon les désirs de l'éducateur, ce qui n'est pas fondamentalement différent du "nouvel homme socialiste" de Marx. Dewey lui-même était un socialiste démocratique.


Le philosophe américain Sidney Hook a dit : "Dewey avait fourni au marxisme l'épistémologie et la philosophie sociale que Marx avait vues à moitié par lui-même et qu'il avait à moitié esquissées dans ses premières œuvres mais qu'il n'avait jamais suffisamment explicitées." [8]


En 1921, alors que la guerre civile faisait rage en Russie, les Soviétiques ont trouvé le temps de produire une brochure de 62 pages contenant des extraits de Démocratie et Éducation de Dewey. En 1929, le recteur de la deuxième université d'Etat de Moscou, Albert P. Pinkerich, écrivait : "Dewey se rapproche infiniment de Marx et des communistes russes". Le biographe Alan Ryan a écrit que Dewey "a fourni les armes intellectuelles d'un marxisme socialo-démocrate, non totalitaire et décent". [10]


Les éducateurs progressistes ne prétendent pas que leur but est de transformer les attitudes des élèves à l'égard de la vie. Pour atteindre cet objectif, ils ont renversé tous les aspects de l'apprentissage, y compris la structure de la classe, le matériel et les méthodes pédagogiques, ainsi que les relations entre les enseignants et les élèves. L'accent de l'éducation est passé de l'enseignant aux élèves (ou aux enfants). L'expérience personnelle était considérée comme supérieure aux connaissances tirées des livres. Les conférences ont pris le pas sur les projets et les activités.


Le magazine américain conservateur Human Events a classé Démocratie et Éducation de Dewey en cinquième position dans sa liste des dix livres les plus nocifs des XIXe et XXe siècles. Il a fait remarquer que Dewey "a dénigré la scolarité qui mettait l'accent sur le développement du caractère traditionnel et donnait aux enfants de solides connaissances et encourageait plutôt l'enseignement des 'techniques' de la pensée ". [11]


Dès le début, les critiques avisés ont remis en question la tendance progressiste de l'éducation. Le livre de 1949 And Madly Teach : A Layman Looks at Public School Education (Un enseignement fou : un profane regarde l'éducation à l'école publique) a fourni une réfutation concise et complète des principes importants de l'éducation progressiste. Les éducateurs progressistes ont taxé leurs critiques de "réactionnaires" et ont utilisé divers moyens pour les supprimer ou les ignorer.


Dewey a passé plus de 50 ans comme professeur titulaire à l'Université Columbia. Au cours de la période où il a dirigé le Teacher's College (l'Université des Enseignants), au moins un cinquième de tous les enseignants du primaire et du secondaire ont reçu une instruction ou un diplôme d'études supérieures à Columbia. Depuis, l'éducation progressiste s'est répandue au-delà des frontières des États-Unis.

Contrairement à des personnages comme Marx, Engels, Lénine, Staline ou Mao Zedong, Dewey n'avait aucune aspiration à devenir un gourou révolutionnaire ou à conquérir le monde. Il a toujours été un universitaire et un professeur, mais le système d'éducation qu'il a créé est devenu l'un des outils les plus puissants du communisme.


Des étudiants qui se font plaisir

Selon la théorie de l'éducation de Rousseau, les humains naissent bons et libres, mais la société les rend mauvais. Par conséquent, la meilleure méthode d'éducation est de donner carte blanche aux enfants et de les laisser s'épanouir comme ils l'entendent.


Sous l'influence de la pensée de Rousseau, les pédagogues progressistes depuis Dewey font souvent écho à ce genre d'idées : On ne devrait pas imposer les valeurs des parents ou des enseignants aux élèves ; en grandissant, les enfants devraient être autorisés à faire leurs propres jugements et décisions. Le poète anglais Samuel Taylor Coleridge a un jour donné avec élégance la réplique suivante à ce genre d’opinion :
Ils ont toujours pensé qu'il était très injuste d'influencer l'esprit d'un enfant en lui inculquant n'importe quelle opinion avant qu'il n'ait eu des années d’expériences et qu'il n'ait pu choisir lui-même. Je lui ai montré mon jardin et lui ai dit que c'était mon jardin botanique. « Comment ça ? » dit-il, « il est recouvert de mauvaises herbes » … « Oh ! » ai-je répondu, « c'est juste qu'il n'a pas encore atteint l'âge de raison. Les mauvaises herbes, voyez-vous, ont pris la liberté de pousser, et j'ai pensé qu'il était injuste de privilégier les roses et les fraises." [14]


Le poète à l'esprit vif a utilisé l'analogie pour transmettre à son ami un principe : l'éthique et la sagesse sont cultivées avec soin, tout comme le jardinage. Ne pas surveiller un jardin causera une abondance de mauvaises herbes. Abandonner des enfants, c'est comme les livrer à des forces omniprésentes de désordre. Il s'agit d'une négligence et d'une irresponsabilité extrêmes. Le bien et le mal sont simultanément présents dans la nature humaine. Bien que les enfants soient par comparaison plus simples et purs, ils sont aussi sensibles à la paresse, à la jalousie, à la combativité, à l'égoïsme et autres traits négatifs. La société est une grande cuve de teinture. Si les enfants, avec leurs mauvais penchants naturels (et leurs bons), ne sont pas correctement élevés, alors quand ils auront atteint l'âge de raison, ils auront longtemps été contaminés par de mauvaises pensées et de mauvaises habitudes. Il sera alors trop tard pour les éduquer.


Cette indulgence envers les étudiants a atteint son apogée dans l'ouvrage pédagogique littéraire publié en 1960, Summerhill: A Radical Approach to Education (Summerhill : Une approche radicale de l'éducation). L'auteur du livre, A.S. Neill, a fondé en 1921 un pensionnat anglais, la Summerhill School, qui a accueilli des enfants âgés de 6 à 16 ans. L'école a donné aux enfants une autonomie complète. Les enfants pouvaient décider s'ils voulaient aller en classe ou pas du tout, ou s'ils voulaient aller dans une classe mais pas dans une autre. La pensée de Neil sur l'éducation a été fortement influencée par le philosophe de l'école de Francfort Wilhelm Reich, un ardent partisan de la liberté sexuelle, et les deux ont entretenu une correspondance fréquente.


Outre les universitaires, l'école était aussi extrêmement laxiste en matière d'éthique, de discipline et de relations hommes-femmes. C’étaient toutes des valeurs anti-traditionnelles. Les garçons et les filles étaient en mesure de sortir ou de vivre ensemble, ce sur quoi l'école fermait les yeux, ou même facilitait. Neil a permis au personnel et aux élèves de nager nus ensemble dans une piscine extérieure. Son beau-fils de 35 ans enseignait la céramique et ramenait souvent des filles des classes supérieures à la maison. [15]


Dans son livre, Neil indique : "Chaque élève confirmé de Summerhill sait par ma conversation et mes livres que j'approuve une vie sexuelle bien remplie pour tous ceux qui le désirent, quel que soit leur âge. [16] Il a même laissé entendre que si cela n'avait pas été interdit par la loi, il aurait permis aux garçons et aux filles de coucher ensemble. [17] Quand Summerhill a été publié, c’est rapidement devenu un best-seller. Rien que dans les années 1960, il s'est vendu à plus de trois millions d'exemplaires, devenant ainsi un "classique" dont les enseignants de l’université d’enseignants exigeraient de tous leurs élèves la lecture.


Un ancien dicton chinois dit : "Un professeur strict produit des élèves exceptionnels." Des personnes ayant des connaissances et de l'expérience en Occident ont également constaté que les enseignants stricts obtiennent de meilleurs résultats en classe. Ils ont également une influence plus positive sur le comportement de leurs élèves. [18]


Malheureusement, aux États-Unis et dans d'autres pays occidentaux, sous l'influence du progressisme et de l'autonomie éducative, des lois qui limitent le champ d'action des parents ou des enseignants dans la gestion des élèves ont été promulguées. Cela a amené les enseignants à avoir peur de discipliner les élèves. Les mauvaises habitudes des élèves ne sont pas corrigées en temps opportuns, ce qui entraîne un déclin précipité de leur sens moral et de leur rendement scolaire.


Une éducation centrée sur l'élève

La fonction la plus importante de l'éducation est de maintenir et de transmettre la culture traditionnelle de l'histoire humaine. Les enseignants sont la plaque tournante qui relie le passé au profit de l'avenir. "Un enseignant doit transmettre le Dao, transmettre les enseignements et dissiper la confusion", selon un proverbe chinois. La pensée éducative progressiste de Dewey a supprimé l'autorité des enseignants et réduit leur importance. Sa position est anti-intellectuelle et contre le bon sens, contre l'éducation elle-même, par essence.


Les défenseurs de l'éducation progressiste prétendent que l'éducation doit mettre les élèves au centre, les laisser explorer par eux-mêmes et trouver leurs propres réponses. Cependant le contenu des livres de cours traditionnels était une accumulation de milliers d'années de civilisation humaine. Comment cela peut-il être exploré si rapidement par des étudiants jeunes et ignorants ? La véritable intention de l'éducation progressiste est de couper les élèves de leur lien avec la culture traditionnelle. La négation de l'autorité des enseignants dans le processus éducatif est une négation de leur rôle dans l'avancement de la connaissance de la civilisation. C'est le but sous-jacent du communisme.


Les Sept mythes de Daisy Christodoulou sur l'éducation analysent et réfutent sept idées fausses largement répandues, comme les affirmations selon lesquelles les faits empêchent la compréhension ; l'enseignement des professeurs est passif ; les projets et les activités sont la meilleure façon d'apprendre ; transmettre le savoir c’est de l'endoctrinement, etc… [19] La plupart de ces mythes sont issus de l'éducation progressiste, mais après avoir été transmis pendant plusieurs générations, ils sont devenus un fléau pour la culture éducative. Daisy Christodoulou est anglaise et la plupart de ses œuvres utilisent des exemples du Royaume-Uni, d'où il ressort que les concepts éducatifs progressistes ont affecté le monde entier.


Prenons la première idée fausse, par exemple. L'éducation américaine moderne a dégradé les méthodes traditionnelles d'attention à la mémorisation, de lecture à haute voix et de pratique comme la "mémorisation mécanique" et "l'apprentissage par cœur". Nombreux sont ceux qui connaissent ces critiques. Rousseau a attaqué la mémorisation et les leçons verbales dans son roman Emile, et les éducateurs progressistes de Dewey ont fait avancer ces théories.


En 1955, le psychopédagogue américain Benjamin Bloom proposa la célèbre taxonomie Bloom, qui divisait la cognition humaine en six niveaux, de bas en haut : se souvenir, comprendre, appliquer, analyser, évaluer, créer. Les trois derniers sont considérés comme une pensée d'ordre supérieur parce que ces capacités impliquent une analyse complète. Nous n'analysons pas les forces et les faiblesses de la classification Bloom elle-même, mais nous soulignons simplement que depuis que le système de classification a été proposé, les éducateurs progressistes ont utilisé le prétexte de cultiver une "pensée d'ordre supérieur" pour affaiblir l'enseignement du savoir dans les écoles.


Quiconque ayant du bon sens sait que le fait d'avoir certaines connaissances de base est le fondement de toute tâche intellectuelle. Sans une réserve considérable de connaissances, la pensée dite d'ordre supérieur, la pensée critique et la pensée créative sont à la fois autodestructrices et trompeuses pour les autres. Le système de classification de Bloom fournit une excuse apparemment scientifique à l'approche insondable des éducateurs progressistes.


L'un des points forts de la théorie de l'enseignement centré sur l'élève est que les élèves choisissent ce qu'ils veulent apprendre et ce qu'ils ne veulent pas, en fonction de leurs propres intérêts. La théorie veut aussi que les enseignants n'enseignent aux élèves que ce qui les intéresse. Cette idée semble plausible, mais ce n'est peut-être pas le cas. Tous les enseignants souhaitent que les élèves apprennent d'une manière agréable, mais les enfants ont des connaissances superficielles et une vision limitée et sont incapables de juger ce qu’il est important d'apprendre et ce qui ne l'est pas. Les enseignants doivent prendre la responsabilité de guider les élèves afin qu'ils puissent transcender leurs intérêts superficiels et élargir leur vision et leur compréhension. Le simple fait de répondre aux intérêts superficiels des étudiants ne fera qu'aboutir à leur infantilisation permanente. En adoptant un enseignement centré sur l'élève, les éducateurs trompent ainsi les élèves et les parents, ce qui est irresponsable envers la société.


Des études ont montré que dans la société américaine, les adultes ont tendance à rester dans une sorte d'adolescence plus longtemps que les autres populations. En 2002, la National Academy of Sciences (l'Académie nationale des sciences) a défini l'adolescence comme une période comprise entre 12 et 30 ans. La Fondation MacArthur est allée encore plus loin et a essayé de soutenir qu'une personne est considérée comme adulte à 34 ans. [20] Le système d'éducation et les médias portent la responsabilité de cette longue période d'adolescence dans laquelle se sont trouvés de nombreux adultes.


L'une des excuses de l'éducation progressiste pour abaisser les exigences en matière d'enseignement est qu'en même temps que la vulgarisation de l'éducation, plus de gens s'inscrivent dans les écoles secondaires et postsecondaires, et donc le niveau moyen de réussite ne peut être aussi élevé que dans le passé. C'est une mauvaise compréhension. Adapter l'éducation à une société démocratique est censé permettre à ceux qui n'avaient pas eu la possibilité de recevoir une éducation avant, d’en recevoir une, pas d'abaisser les normes, ou de faire en sorte que tous reçoivent une éducation de qualité inférieure en abaissant la qualité.


Le progressisme prétend remplacer les cours classiques inutiles comme le grec et le latin par des cours plus contemporains, mais en fin de compte, la plupart des écoles n'introduisent pas des cours de haute qualité utiles à la vie moderne, comme des cours approfondis en mathématiques, économie et histoire moderne. Au lieu de cela, les éducateurs progressistes font la promotion de cours comme la conduite, la cuisine, la beauté et la prévention des accidents, qui n'ont rien à voir avec les études. Les réformes des programmes et des méthodes d'enseignement préconisées par les éducateurs progressistes trompent les élèves qui ne sont pas encore bien informés, ainsi que les parents qui s'en remettent aux écoles, aux enseignants et aux prétendus experts.


Si l'on ne considère que certaines méthodes d'enseignement proposées par l'éducation progressiste, elles ne sont pas inutiles lorsqu'elles sont appliquées à certaines matières et domaines d'apprentissage. Cependant, lorsque nous regardons le mouvement éducatif progressiste, son contexte spécifique et ses résultats, il devient clair que l'éducation progressiste s'oppose à l'éducation traditionnelle, ce qui entraîne une mutation de l'éducation et, finalement, la ruine. Contrairement à Marx, Engels, Lénine, Staline et Mao Zedong, Dewey n'avait ni l'ambition d'être un révolutionnaire ni l'arrogance d'essayer de lancer une révolution mondiale. Si nous mettons sa vie en perspective, c’est clairement un universitaire et un professeur, mais le mouvement éducatif qu'il a lancé est devenu l'un des outils les plus utiles au communisme pour saper la société humaine.


c. L'éducation : Un moyen de gâter les élèves

Le 20 avril 1999, deux élèves du lycée Columbine au Colorado ont assassiné dix élèves, un enseignant, et blessé plus de 20 personnes dans un massacre soigneusement planifié. La tragédie a choqué les États-Unis. Les gens se sont demandés pourquoi les deux élèves pouvaient commettre une telle attaque de sang-froid, tuant leurs camarades de classe et un professeur qu'ils connaissaient depuis des années.


En comparant les phénomènes sociaux de différentes périodes historiques, les éducateurs ont remarqué que jusqu'aux années 1960, les problèmes de comportement des étudiants américains étaient mineurs, comme les retards, le fait de parler en classe sans permission ou de mâcher du chewing-gum. Après les années 1980, il y a eu des problèmes plus graves, comme la consommation excessive d'alcool, l'abus de drogues, les relations sexuelles avant le mariage, la grossesse, le suicide, les gangs ou même les fusillades indiscriminées. Cette aggravation a inquiété ceux qui voyaient comment les choses évoluaient, mais peu connaissaient les véritables racines du changement, et aucun ne pouvait prescrire le traitement approprié pour ce trouble.


La distorsion et la spirale descendante des normes morales de la jeunesse américaine n’était pas un accident.


Athéisme et évolution

Frederick Charles Schwarz, auteur du livre You Can Trust The Communists ... to Be Communists (Vous pouvez faire confiance aux communistes ... pour être communistes), et pionnier des campagnes anticommunistes américaines, a fait remarquer : "Les trois principes fondamentaux du communisme sont l'athéisme, l'évolution et le déterminisme économique. Les trois principes fondamentaux du système scolaire public américain sont l'athéisme, l'évolution et le déterminisme économique". [21] Ce qu'il voulait dire, c'est que des éléments clés de l'idéologie communiste ont été adoptés dans les écoles publiques américaines.


Le divin a créé l'humanité et établi les normes morales qui devraient régir la vie humaine. La croyance aux dieux jette les bases de la moralité pour la société et sous-tend l'existence du monde humain. Le communisme a répandu de force l'athéisme et la théorie de l'évolution dans les écoles comme moyen de détruire la morale. Il faut s'y attendre dans des États communistes comme la Chine et l'ex-Union soviétique, mais aux États-Unis, cela s'est fait de façon coercitive.


Sous prétexte de séparation de l'Église et de l'État, les gauchistes se sont opposés à l'enseignement du créationnisme dans les écoles publiques américaines, bien qu'ils aient promu la théorie de l'évolution. Les écoles publiques n'osent pas transgresser ces limites. Cette éducation conduit inévitablement au déclin du nombre de croyants religieux, car les enfants sont endoctrinés avec l'idée que la théorie de l'évolution est la vérité scientifique et ne doit pas être remise en question.


Depuis les années 1960, les tribunaux des États-Unis ont mis fin à l'étude biblique dans les écoles publiques, toujours sous le prétexte de la séparation de l'Église et de l'État. Un tribunal a statué que les étudiants jouissaient de la liberté d'expression et de la liberté de la presse, à moins que le sujet ne soit d'ordre religieux, ce qui a rendu ce sujet inconstitutionnel. [22]


En 1987, on a dit aux élèves des écoles publiques de l'Alaska de ne pas utiliser le mot "Noël" puisqu'il contenait le mot "Christ"(christmas). En 1987, un tribunal fédéral de Virginie a statué que les journaux homosexuels pouvaient être distribués sur le campus d'un lycée, mais que les journaux religieux étaient interdits. En 1993, un professeur de musique d'une école primaire de Colorado Springs a été empêché d'enseigner des chants de Noël en raison de violations présumées de la séparation de l'Église et de l'État. [23]


Le matériel d'enseignement et d'examen aux États-Unis a fait l'objet d'un examen rigoureux à l’extrême en raison de l'orientation antithéiste du système éducatif, combinée à des décennies de rectitude politique. En 1997, Diane Ravitch, historienne de l'éducation, a participé une fois à l'examen minutieux du contenu des tests dans un bureau du département de l'Éducation des États-Unis. À sa grande surprise, la maxime selon laquelle "Dieu aide ceux qui s'aident eux-mêmes" a été changée en "Les gens devraient essayer de se débrouiller seuls chaque fois que c'est possible" à cause du mot "Dieu" dans l'original. [24]


D'une part, le système d'éducation publique américain a éjecté la croyance en Dieu des écoles sous prétexte de séparation de l'Église et de l'État. D'autre part, l'évolution, avec ses lacunes non résolues, a été considérée comme une vérité évidente à inculquer aux enfants qui n'avaient aucune préparation ou défense mentale. Les enfants ont tendance à croire en l'autorité de leurs enseignants.


Les parents ayant des croyances religieuses enseignent à leurs enfants à respecter les autres, mais les enfants qui ont appris la théorie de l'évolution sont susceptibles de remettre en question l'éducation religieuse donnée par leurs parents. Tout du moins, ils ne prendront plus au sérieux l'instruction religieuse de leurs parents. Il en résulte que l'éducation éloigne les enfants de leurs parents qui ont des croyances religieuses. C'est le problème le plus difficile auquel sont confrontées les familles ayant des croyances religieuses lorsqu'il s'agit de l'éducation de leurs enfants, et c'est l'aspect le plus néfaste du système éducatif antithéiste.


Idéologie communiste

Le chapitre cinq de cette série illustre la nature du politiquement correct : Il fonctionne comme la police de la pensée du communisme, utilisant un ensemble de normes politiques déformées pour remplacer les normes morales authentiques. Depuis les années 1930, le communisme est progressivement entré dans les écoles américaines. Dès lors, le politiquement correct a joué un rôle prépondérant dans le système éducatif américain. Lorsqu'il est mis en pratique, il se présente sous différentes formes, dont certaines sont extrêmement trompeuses.


E. Merrill Root, auteur de Brainwashing in the High Schools (Lavage de cerveau dans les lycées), publié dans les années 1950, a effectué des recherches sur 11 supports d'enseignement de l'histoire utilisés en Illinois entre 1950 et 1952 et a constaté qu'ils caractérisaient l'histoire américaine comme l'histoire d'une lutte de pouvoir entre riches et pauvres, entre les quelques privilégiés et les défavorisés. C'est l'essence même du déterminisme économique marxiste. Ce matériel pédagogique favorise le développement d'un gouvernement mondial qui met l'accent sur les préoccupations mondiales plutôt que sur celles de n'importe quel peuple et, en fin de compte, mène au socialisme mondial. [25]


En 2013, un district scolaire du Minnesota a adopté un projet intitulé All for All (tous pour tous), qui met l'accent sur l'enseignement de l'égalité raciale et de l'égalité d'accès à l'éducation en se référant aux politiques identitaires. Cette idéologie attribue les mauvais résultats des élèves de certains groupes ethniques minoritaires à la discrimination raciale systémique, ce qui conduit à des efforts visant à démanteler le "privilège blanc". Le projet exigeait que toutes les activités d'enseignement soient fondées sur l'égalité raciale et que seuls des enseignants et des administrateurs profondément conscients des questions liées à l'égalité raciale soient employés.


Le projet a commencé dans les maternelles. Les cours d'anglais de Seconde étaient axés sur les thèmes de la colonisation et de la migration, ainsi que sur les constructions sociales de race, de classe et de sexe. Le cadre d'étude de la Première affirmait : "D'ici la fin de l'année, vous aurez... appris à appliquer à la littérature des objectifs marxistes [sic], féministes, postcoloniales et psychanalytiques...". [26]


En juillet 2016, la Californie a adopté un nouveau cadre d'étude en sciences sociales pour les écoles primaires et secondaires. Le cadre de gauche original a été conçu pour ressembler encore plus à de la propagande idéologique de gauche. Le contenu qui devrait être souligné dans les cours d'histoire et de sciences sociales, comme l'esprit fondateur de l'Amérique et l'histoire militaire, politique et diplomatique, a été édulcoré ou ignoré. En revanche, la contre-culture des années 1960 a été mise en valeur avec passion et présentée comme les principes fondateurs de la nation.


Le programme d'études articulait également un cadre clairement anti-traditionnel du sexe et de la famille. Prenons l'exemple des cours de première. Le cursus revendiquait de mettre l'accent sur les mouvements de défense des droits des races, tribus et religions minoritaires, ainsi que sur la défense du droit des femmes et des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) américains. En fait, les religions sont rarement mentionnées, mais on a beaucoup écrit sur les minorités sexuelles. En particulier, les groupes LGBT ont été inclus en premier, comptant pour une partie importante du cours d'histoire de première. Les parties LGBT ont été rédigées dans un ton clairement favorable à la "libération sexuelle". Par exemple, dans la partie sur le SIDA, il a été suggéré que la peur des gens à l'égard du SIDA provoquait une diminution de la libération sexuelle.


Le contenu à caractère sexuel occupait de nombreux chapitres, écrasant d'autres contenus beaucoup plus dignes d'attention pour les jeunes. Par exemple, dans le cours sur la Première Guerre mondiale, les élèves apprennent à peine le rôle crucial joué par l'armée américaine, mais apprennent plutôt que les soldats américains trouvent satisfaisantes les coutumes sexuelles européennes. [28] Ce cadre de Gauche est plein de distorsions et de préjugés qui amènent les élèves à haïr leur propre pays. Bien que le cadre ait été adopté par la Californie, l'impact de cette approche a été national. [29]


d. Manipulation psychologique

Une autre façon importante dont les élèves ont été moralement corrompus est l'introduction d'un conditionnement psychologique important dans l'éducation, injectant aux élèves un relativisme moral.


En mars 1984, des centaines de parents et d'enseignants ont assisté à des auditions visant à modifier la protection des droits des élèves dans sept villes, dont Washington, Seattle et Pittsburgh. Les témoignages entendus au cours des auditions comptent plus de 1 300 pages. La militante conservatrice Phyllis Schlafly a incorporé certains des témoignages dans son livre Child Abuse in the Classroom (maltraitance des enfants dans la salle de classe), publié en août 1984.


Mme Schlafly a résumé les questions décrites dans les témoignages, y compris l'utilisation de "l'éducation comme thérapie". Contrairement à l'éducation traditionnelle, qui vise à transmettre des connaissances, l'éducation en tant que thérapie se concentre sur le changement des émotions et des attitudes des élèves. Ce type d'éducation utilise l'enseignement pour jouer à des jeux psychologiques sur les élèves. Il leur demande de remplir des enquêtes sur des questions personnelles et force les enfants à prendre des décisions comme les adultes, appuyant sur des questions comme le suicide et le meurtre, le mariage et le divorce, l'avortement et l'adoption. [30]


En fait, de tels cours n'ont pas été mis en place pour la santé psychologique des étudiants. Elles visaient à changer les valeurs des élèves par le conditionnement psychologique.


Psychologie et éducation

L'éducation moderne est fortement basée sur la philosophie et la psychologie. Outre l'éducation progressive de John Dewey, qui a eu un impact énorme sur le système éducatif américain, il y a aussi la psychanalyse de Sigmund Freud et la psychologie humaniste de Carl Rogers. La théorie critique de l'école de Francfort combine les théories de Marx et Freud. Herbert Marcuse, théoricien de l'école de Francfort, a appelé à l'élimination de toutes les inhibitions, afin que les jeunes puissent laisser libre cours à leurs instincts naturels et à leurs caprices personnels. C'est cette pensée qui a contribué à accélérer la naissance de la contre-culture des années 1960.


Profondément influencé par les écoles de pensée susmentionnées sur la psychologie, le premier directeur général de l'Organisation mondiale de la santé et psychologue canadien, Brock Chisholm, a déclaré dans un de ses discours en 1946 :
Quelle distorsion psychologique de base peut être trouvée dans chaque civilisation... ? Ce doit être une force qui décourage la capacité de voir et de reconnaître des faits certifiés [...] qui produit l'infériorité, la culpabilité et la peur. [...] La seule force psychologique capable de produire ces perversions est la morale, le concept du bien et du mal. [...]Cette infériorité, culpabilité et peur imposées artificiellement, communément appelées "péché", [...] produisent tellement d'inadaptations sociales et de malheurs dans le monde. [...] La liberté d'être à l'abri de la morale signifie la liberté d'observer, de penser et de se comporter de manière sensée. [...] Si la race doit être libérée de son fardeau écrasant du bien et du mal, ce sont les psychiatres qui doivent en assumer la responsabilité première. [32]


Se basant sur de fausses idées, Chisholm a proposé une théorie choquante : pour libérer un individu de la douleur psychologique, la moralité et le concept du bien et du mal doivent être neutralisés. Ce psychologue a donc fait la guerre à la morale. Semblablement influencé par Chisholm, le psychologue humaniste Carl Rogers a mis au point des classes de "clarification des valeurs", qui ont servi à éradiquer les valeurs traditionnelles et les concepts du bien et du mal.


Finalement, le relativisme moral de Dewey, le rejet des inhibitions par l'école de Francfort et les théories psychologiques de Chisholm ont travaillé ensemble pour attaquer et saper les valeurs traditionnelles. Ils ont détruit les fortifications morales des écoles publiques aux États-Unis.


Relativisme moral
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Les Américains qui ont fréquenté les écoles à la fin des années 1970 devraient se souvenir d'un scénario imaginaire que de nombreux enseignants ont évoqué en classe. L'histoire s'est déroulée comme suit : Après le naufrage d'un navire, le capitaine, plusieurs enfants, une femme enceinte et un homme gay sont montés dans un canot de sauvetage. L'embarcation de sauvetage a été surchargée et il faut débarquer une personne. Les enseignants demandaient aux élèves de discuter et de décider qui devait quitter l'embarcation de sauvetage, c'est-à-dire renoncer à sa vie. L'enseignant ne commentait ni ne jugeait les commentaires des élèves.


Cette histoire a souvent été utilisée dans les classes de clarification des valeurs qui ont vu le jour dans les années 1970. En plus d'être utilisées pour la clarification des valeurs, les classes ont été utilisées pour la prise de décision, l'éducation affective, le programme de prévention de la toxicomanie et l'éducation sexuelle.


William Kilpatrick, auteur deWhy Johnny Can't Tell Right From Wrong (Pourquoi Johnny ne peut pas distinguer le droit du déviant), a décrit ces classes comme ayant " transformé les discussions de classe en débats où les opinions vont et viennent mais où des conclusions ne sont jamais tirées ". "Il en a résulté des salles de classe où les enseignants agissent comme des animateurs de talk-shows, et où les mérites de l'échange de femmes, du cannibalisme et de l'enseignement de la masturbation aux enfants sont des sujets de débat recommandés. Pour les étudiants, cela signifie une confusion totale à propos des valeurs morales : apprenant à remettre en question les valeurs qu'ils ont à peine acquises, désapprenant les valeurs enseignées à la maison, et concluant que les questions du bien et du mal sont toujours simplement subjectives. cela a créé une génération d'analphabètes moraux : des étudiants qui connaissent leurs propres sentiments mais ne connaissent pas leur culture." [33]


L'universitaire Thomas Sowell a compris que ces séances utilisaient les mêmes mesures que celles employées dans les pays totalitaires pour laver le cerveau des gens. Il s'agit notamment de ce qui suit : "Le stress émotionnel, le choc ou la désensibilisation pour briser la résistance intellectuelle et émotionnelle ; l'isolement, physique ou émotionnel, des sources familières de soutien émotionnel dans la résistance ; le contre-interrogatoire des valeurs préexistantes, souvent en manipulant la pression des pairs ; priver l’individu de défenses normales, comme la réserve, la dignité, un sentiment de vie privée ou la capacité de refuser de participer ; récompenser l’acceptation des nouvelles attitudes, valeurs et convictions." [34]


Sowell note que les séances ont en commun d'encourager les élèves à se rebeller contre les valeurs morales traditionnelles enseignées par leurs parents et la société. Les cours se déroulaient de manière neutre ou "sans jugement". En d'autres termes, l'enseignant ne fait pas de distinction entre le bien et le mal, mais recherche ce qui fait du bien à l’individu. Ils se concentrent sur "les sentiments de l'individu, plutôt que sur les exigences d'une société qui fonctionne, ou sur les exigences de l'analyse intellectuelle". [35]

Éducation en matière de décès et de prévention de la toxicomanie

En septembre 1990, ABC a diffusé une émission qui a beaucoup inquiété certains téléspectateurs. Une école a emmené des élèves à la morgue dans le cadre de son nouveau programme "d'éducation à la mort". Les élèves ont vu et touché des cadavres. [36]


Les activités courantes des classes d'éducation à la mort incluent le fait de demander aux élèves d'écrire leurs propres épitaphes, de choisir leurs propres cercueils, d'organiser leurs propres funérailles et d'écrire leur propre nécrologie. Un questionnaire sur l'éducation à la mort comprenait les éléments suivants : [37]

"Comment allez-vous mourir ?"
"Quand allez-vous mourir ?"
"Avez-vous déjà connu quelqu'un qui est mort violemment ?"
"Quand avez-vous pleuré pour la dernière fois ? Cela a-t-il été exprimé en larmes ou en douleur silencieuse ? Avez-vous fait votre deuil seul ou avec quelqu'un d'autre ?"
"Croyez-vous en une vie après la mort ?"


Évidemment, ces questions n'ont rien à voir avec l'étude. Elles sont conçues pour sonder le point de vue des élèves sur la vie, leurs croyances religieuses et leur personnalité. Certaines des questions visent à susciter des réactions particulières et peuvent avoir un impact négatif sur les adolescents.


On dit que l'éducation à la mort peut aider les élèves à adopter la bonne attitude face à la mort. Cependant, des suicides d'adolescents qui faisaient partie de ces classes ont eu lieu partout à travers le pays. Bien qu'une relation de cause à effet n'ait pas été scientifiquement établie, il est certainement raisonnable pour les parents de soupçonner et de craindre qu'en exposant des élèves psychologiquement immatures à l'information sur la mort et le suicide, les élèves puissent avoir tendance à développer une dépression et du désespoir, ce qui peut contribuer aux raisons du suicide.


L'éducation en matière de prévention de la toxicomanie est également devenue très populaire dans les écoles. Toutefois, en 1976, le Dr Richard Blum, de l'Université de Stanford, a mené une étude de quatre ans sur un cours d'éducation en prévention de la toxicomanie appelé Decide. Le groupe qui a suivi le cours avait une plus faible capacité de résistance face aux drogues que le groupe témoin qui n'avait pas suivi le cours.


Entre 1978 et 1985, le professeur Stephen Jurs a mené un projet de recherche comparant le taux de tabagisme et d'abus de substances parmi les étudiants qui avaient suivi un cours intitulé Quest (Quête) et ceux qui ne l'avaient pas suivi. Les résultats ont montré que ceux qui n'ont pas suivi le cours ont maintenu un taux stable ou réduit de tabagisme et d'abus de substances. [38]


Ni l'éducation à la mort ni l'éducation en matière de prévention de la toxicomanie n'ont produit les résultats escomptés, alors quel était le véritable but ? Le but était de polluer les enfants. Les enfants sont très curieux, mais ont un fondement moral immature. Des contenus nouveaux et étranges stimulent leur curiosité et peuvent les conduire sur un sombre chemin. En même temps, cette éducation tend à désensibiliser les élèves, leur faisant considérer la violence, la pornographie, la terreur et la décadence morale comme de simples éléments normaux de la vie. Leur tolérance au mal augmente à son tour. Tout l'exercice fait partie d'un mauvais usage de l'art, de la violence et de la pornographie pour provoquer un déclin moral.


L'éducation sexuelle pornographique

Traditionnellement, en Orient comme en Occident, le sexe est un sujet tabou en public. Selon les deux traditions, le divin a établi que la conduite sexuelle ne doit avoir lieu qu'au sein du mariage. Toutes les autres formes de conduite sexuelle sont considérées comme des actes de promiscuité et de péché, violant les normes divines de la moralité. Cela rend le sexe et le mariage inséparables, et le sexe ne peut faire l'objet d'un débat public dans une société qui fonctionne bien. Dans la société traditionnelle, les jeunes ne recevaient qu'une éducation en physiologie, et il n'y avait pas besoin de l'éducation sexuelle d'aujourd'hui.


Le concept moderne d'éducation sexuelle a été introduit pour la première fois par Georg Lukács, fondateur de l'école de philosophie et de théorie sociale de Francfort. Son but était de renverser complètement les valeurs occidentales traditionnelles. En 1919, Lukács était le commissaire du peuple pour l'éducation et la culture au sein du bref régime bolchevique hongrois. Il a développé un programme radical d'éducation sexuelle qui enseignait aux étudiants "l'amour libre, les rapports sexuels et à quel point le mariage était désuet". [39]


La révolution sexuelle des années 1960 a annihilé ces valeurs occidentales traditionnelles. Les maladies sexuellement transmissibles et les grossesses chez les adolescentes ont commencé à augmenter rapidement. Dans ces circonstances, ceux qui voulaient résoudre ces problèmes sociaux encourageaient l'éducation sexuelle. Mais dans le système éducatif qui s'était déjà écarté des enseignements moraux traditionnels, l'éducation sexuelle mettait plutôt l'accent sur la sécurité (prévention des maladies et des grossesses) et était déconnectée du mariage, suivant ainsi le modèle de l'éducation sexuelle de Lukács en ignorant tous les aspects moraux des rapports sexuels.


Cette forme d'éducation est ensuite devenue un outil de destruction de la jeunesse. Ils ont également été exposés à la conduite extraconjugale et à la promiscuité de l'homosexualité, normalisant ainsi un tel comportement. Le résultat de tout cela a été que la jeune génération s'adonne à ce qu'elle croit être la liberté, mais qui est en réalité un chemin qui se détourne des normes ordonnées par Dieu. Ce type d'éducation sexuelle depuis l'école primaire a déjà détruit les valeurs traditionnelles de la famille, de la responsabilité individuelle, de l'amour, de la chasteté, de la honte, de la maîtrise de soi, de la loyauté et plus encore.


L'éducation progressiste de John Dewey, qui consiste à "apprendre par la pratique", est un outil pratique pour les marxistes. Le programme d'éducation sexuelle Focus on Kids(Focus sur les Enfants), largement promu par les Centers for Disease Control and Prevention ou CDC (centres de contrôle et de prévention des maladies), recommande que les enseignants organisent pour les élèves une "course au préservatif". Chaque élève doit mettre un préservatif sur un jouet sexuel pour adultes et l'enlever. Celui qui finit en premier gagne. [40]


Be Proud ! Be Responsible! (soyez fiers ! soyez responsables !) est un autre programme d'éducation sexuelle approuvé par les CDC et promu par Planned Parenthood (la Parentalité Planifiée) et d'autres organisations éducatives. Le programme exige que les élèves jouent un jeu de rôle, par exemple, deux élèves de sexe féminin discutant de sexe sans risque. L'enseignement centré sur l'élève est une autre idée du progressisme. Dans ce programme, l'enseignante ou l'enseignant demande aux élèves de faire une recherche d'idées sur des questions intimes avec des partenaires sexuels. Pour la majorité des gens qui ont encore des valeurs traditionnelles dans leur cœur, il est difficile de distinguer cette prétendue éducation de la pornographie juvénile.


Le principal promoteur du programme, Planned Parenthood, est le plus important fournisseur d'éducation sexuelle et de livres aux États-Unis. Il possède des succursales dans 12 pays. Il promeut également le droit à l'avortement. Le groupe était autrefois connu sous le nom de American Birth Control League (ligue américaine de contrôle des naissances). Sa fondatrice, Margaret Sanger, était une socialiste progressiste qui vénérait la Russie de Staline et s'y rendait pour lui rendre hommage. Elle était aussi une ardente partisane du mouvement de libération sexuelle. Elle a déclaré que les relations extraconjugales "m'ont vraiment libérée". [42] Elle croit que les femmes ont le droit de devenir mères célibataires et elle a même écrit à sa petite-fille de 16 ans pour lui parler de relations sexuelles en lui disant que "trois fois par jour, c'était à peu près juste". [43] Elle a fondé la Birth Control League parce que son style de vie de promiscuité l'exigeait. Dans les cours modernes d'éducation sexuelle créés par cette organisation, il n'est pas difficile de voir que la libération sexuelle trouve ses origines dans le communisme.


Perfectly Normal(Parfaitement Normal) est un manuel d'éducation sexuelle qui a été traduit en 30 langues différentes et s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires dans le monde. Le livre a utilisé près d'une centaine de dessins animés de nus pour décrire divers mouvements normaux et anormaux, sentiments et sensations physiques de masturbation entre les sexes opposés et les homosexuels, ainsi que les méthodes contraceptives et l'avortement. L'auteur a affirmé que les enfants avaient le droit de connaître toutes ces informations. Le thème principal du livre est que cette variété de comportements sexuels est tout à fait "normale" et qu'aucun ne devrait être soumis au jugement moral.


Dans un manuel d'éducation sexuelle largement utilisé dans les écoles secondaires, l'auteur dit aux enfants que certaines religions croient que les relations sexuelles hors mariage sont un péché et dit : "Vous devrez décider par vous-même à quel point ces messages sont importants pour vous". Pour résumer en une phrase, cette vision du monde dit essentiellement que toutes les valeurs sont relatives, et que c’est aux enfants de décider par eux même ce qui est bien ou mal. [45].


Aujourd'hui, les écoles publiques américaines ont deux types de cours d'éducation sexuelle de base. Un type fortement promu par les organisations éducatives a été décrit plus tôt : le programme complet d'éducation sexuelle, qui comprend l'éducation sur le comportement sexuel, le contrôle des naissances, la prévention des maladies sexuellement transmissibles, et ainsi de suite. L'autre type enseigne aux jeunes à contrôler leur désir sexuel, ne parle pas de contraception et encourage le report du comportement sexuel après le mariage.


Il est indéniable que la morale sociale, en particulier les attitudes générales à l'égard de la sexualité, s'est en général écartée de la morale traditionnelle, fondée sur la foi. Les médias et Internet sont inondés de contenus pornographiques qui entraînent les enfants au bord de l'abîme.


Dans le domaine de l'éducation d'aujourd'hui, contrôlée par l'athéisme, la plupart des écoles publiques qui suivent la "neutralité des valeurs" ne veulent pas ou n'osent pas enseigner aux enfants que les relations sexuelles hors mariage sont honteuses et immorales, et elles n'enseignent pas aux enfants le discernement du bien et du mal sur la base des principes moraux traditionnels.


L'éducation sexuelle est encore un sujet d'actualité délicat dans la société d'aujourd'hui. Il existe de nombreux arguments dans différents secteurs de la société autour de la question de la sécurité dans l'activité sexuelle, qui se concentre sur le taux de grossesse chez les adolescentes et le taux de maladies sexuellement transmissibles. Cependant, le fait que les écoles enseignent publiquement aux adolescents les comportements sexuels augmentera évidemment les rapports sexuels en dehors du mariage, ce qui viole la morale sexuelle traditionnelle. Même s'il n'y a pas de grossesses d'adolescentes ou de maladies sexuellement transmissibles, est-ce que cela veut dire que tout va bien quand les adolescentes sont dévergondées ?


En Europe, où la culture sexuelle est encore plus laxiste qu'aux États-Unis, le taux de grossesse chez les adolescentes est deux fois moins élevé qu'aux États-Unis, grâce à une éducation sexuelle "efficace". Certains s'en réjouissent, d'autres s'en inquiètent. Indépendamment de ces chiffres, avec une attitude décadente à l'égard de la conduite sexuelle en augmentation, le communisme aura atteint son but de détruire la moralité humaine.


Estime de soi et égocentrisme

Depuis les années 1960, un nouveau dogme a été fortement promu dans le domaine de l'éducation aux États-Unis, et il est responsable d'une baisse importante de la qualité de l'éducation : C'est le culte de "l'estime de soi".


À première vue, l'estime de soi devrait se référer à un sentiment de confiance et de respect de soi qui découle de ses propres capacités et réalisations. Cependant, l'estime de soi promue dans les écoles américaines est quelque chose de complètement différent. Dans son livre The Feel-Good Curriculum : The Dumbing Down of America's Kids in the Name of Self-Esteem (Le Curriculum du bien-être : L'anéantissement des enfants d'Amérique au nom de l'estime de soi), Maureen Stout, Ph.D., aborde un phénomène très courant dans les écoles américaines actuelles : Les élèves se soucient de leurs notes, mais ne se soucient pas de ce qu'ils ont appris ou des efforts qu'ils ont déployés. Pour répondre aux demandes des élèves qui veulent obtenir de meilleures notes, les enseignants sont obligés de réduire la difficulté des examens et les exigences imposées aux élèves. Mais cela ne fait que réduire les efforts des élèves dont les résultats sont médiocres. Les collègues de l'auteur semblent habitués à ce phénomène et croient même que l'école devrait être à l’image du ventre maternel, isolée du monde extérieur pour que les élèves puissent y gagner sur le plan émotionnel, mais pas sur le plan du développement intellectuel ou de la résilience. L'accent semble être mis sur les sentiments des élèves, et non sur leur croissance globale. [46]


Comme de nombreux commentateurs l'ont souligné, le dogme de l'estime de soi confond cause et effet. L'estime de soi est le résultat de l'effort et non une condition préalable au succès. En d'autres termes, se sentir bien ne mène pas au succès, mais on se sent bien après avoir réussi.


Cette conception erronée de l'estime de soi est le sous-produit du style psychothérapeutique de l'éducation qui s'est développé depuis les années 1960. L'éducation psychothérapeutique a fini par endoctriner un grand nombre de jeunes avec un sentiment de droit et de victimisation. Le Dr Stout décrit l'état d'esprit commun dans le langage courant : "Je veux faire ce que je veux, comme je veux et quand je veux, et rien ni personne ne m'arrêtera."


L'éducation américaine exagère les idées de liberté et d'égocentrisme au nom de l'estime de soi sentimentale. Ce style d'éducation produit une génération de jeunes qui ne valorisent pas la morale et n'assument pas de responsabilités. Ils ne se soucient que de leurs propres sentiments plutôt que de ceux des autres. Ils recherchent le plaisir mais essaient d'éviter l'effort, le sacrifice et la souffrance. Cela a fait des ravages sur la moralité de la société américaine.


e. L'infiltration de l'éducation

Contrôle sur l'enseignement primaire et secondaire américain

Pendant longtemps après la fondation des États-Unis, le gouvernement fédéral ne s'est pas impliqué dans l'éducation. L'éducation était laissée à la discrétion de l'Église et de chaque gouvernement d'État. Le gouvernement fédéral a créé le Département de l'Éducation (DE) en 1979. La compétence du ministère de l'Éducation a été élargie depuis. Actuellement, le pouvoir du DE sur les stratégies éducatives et l'allocation des budgets de l'éducation dépasse de loin le pouvoir qu'il avait auparavant. Les parents, les districts scolaires et les gouvernements des États, qui avaient autrefois leur mot à dire sur l'éducation, sont de plus en plus obligés d'obéir aux ordres des fonctionnaires du gouvernement fédéral. Les parents et les districts scolaires ont progressivement perdu leur pouvoir de décider de ce qui doit être enseigné et comment l'enseigner dans les écoles.


Le pouvoir est neutre, ceux qui l'exercent peuvent faire le bien ou le mal. La centralisation du pouvoir en soi n'est pas nécessairement une mauvaise chose. La question est de savoir comment la personne ou l'institution utilise son pouvoir et quels sont ses objectifs. La centralisation du pouvoir dans l'éducation américaine est un problème majeur parce que le marxisme a infiltré tous les niveaux des agences gouvernementales, en particulier la bureaucratie centrale. Dans de telles circonstances, une fois qu'une mauvaise décision est prise, l'impact est considérable, et quelques personnes lucides ne peuvent pas simplement l'inverser elles-mêmes..


Comme l'explique B. K. Eakman, l'un des résultats de la centralisation du pouvoir dans l'éducation américaine est que les responsables de l'éducation ne peuvent pas, sur une courte période de temps, voir comment leurs stratégies éducatives se développent dans le temps et quel impact ils peuvent créer sur une plus longue période. Beaucoup de gens ont un champ d'activité limité. Bien que certains événements puissent soulever des doutes, la plupart des gens n'ont pas le temps, l'énergie, les ressources ou le courage d'enquêter par eux-mêmes. Même si leurs soupçons sont éveillés dans certains cas, sans les autres pièces du puzzle, ils ne peuvent guère faire plus qu'obéir à ce que leurs supérieurs leur disent. Chacun devient ainsi partie intégrante d'une gigantesque machine. Il leur est difficile de voir les conséquences de leurs décisions sur les élèves et la société et, par conséquent, leur responsabilité morale est atténuée. [48] Le communisme peut profiter des faiblesses de ce système et briser les défenses de la société une à une.


De plus, les écoles de professorat, les maisons d'édition, les organismes d'accréditation de l’éducation et les établissements d'accréditation des enseignants ont un impact décisif sur l'éducation et deviennent donc tous des cibles d'infiltration.


Le rôle des syndicats d'enseignants

Le chapitre neuf de cette série traite de la façon dont le communisme manipule et utilise les syndicats. Les syndicats d'enseignants sont devenus l'une des principales raisons de l'échec de l'éducation américaine. Ces syndicats ne se soucient pas d'améliorer la qualité de l'éducation. Ils sont devenus des organisations professionnelles qui récompensent l'échec, protègent l'incompétence et sacrifient les enseignants consciencieux qui aspirent à apporter une contribution à leur carrière et qui se consacrent vraiment à l'enseignement.


Tracey Bailey est professeur de sciences au lycée et lauréat du Prix national du professeur de l'année 1993. [49] À l'époque, le chef de l'American Federation of Teachers ou AFT (fédération américaine des enseignants) s'est dit heureux qu'un membre du syndicat ait remporté cet honneur prestigieux. Cependant, la vérité est que Tracey Bailey n'était plus membre de l'AFT. Bailey croyait que les grands syndicats d'enseignants étaient précisément la raison de l'échec de l'éducation publique américaine et faisaient partie du problème plutôt que de la solution. Il soutient que les syndicats ne sont qu'un groupe d'intérêts particuliers qui protège le statu quo et le pilier d'un système qui récompense médiocrité et incompétence. [50]


Les principaux syndicats d'enseignants américains disposent de fonds suffisants et d'une immense influence, et sont considérés comme l'un des groupes de pression politiques les plus importants du pays. Les syndicats d'enseignants sont devenus le principal obstacle qui entrave les réformes bénignes au sein du système éducatif. Si l'on prend l'exemple de la California Teachers Association (CTA) dans le cadre de l'AFT, le CTA dispose d'énormes fonds provenant de ses membres, qu'elle peut utiliser comme dons pour la législation et la politique. En 1991, la Californie a tenté d'insérer la Proposition 174 dans sa constitution d'État, permettant aux familles d'utiliser les bons d'études fournis par le gouvernement de l'État afin qu'elles puissent choisir leurs propres écoles pour leurs enfants. Cependant, la CTA a bloqué la Proposition 174 et a même forcé une école à révoquer son contrat commercial avec une franchise de hamburgers qui avait fait don de 25 000 $ pour cette proposition. [51]

L'exclusion de l'influence de la famille dans l'éducation des enfants

Un autre objectif clé du communisme est de retirer l'enfant à ses parents dès sa naissance et de le faire élever par la communauté ou la nation. Ce n'est pas une mince affaire, mais les choses évoluent tranquillement dans cette direction.


Dans les pays communistes, les élèves sont encouragés à rompre leur relation avec leurs parents de la classe bourgeoise. En outre, le temps que les élèves passent à l'école est prolongé grâce à une éducation centrée sur les examens, de manière à réduire l'impact des parents sur leurs enfants. Dans les pays occidentaux, différentes approches sont utilisées pour exclure l'influence de la famille dans l'éducation des enfants. Il s'agit notamment de maximiser le temps scolaire des élèves, de réduire l'âge requis pour accéder à l’école, d'empêcher les élèves d'apporter des manuels et du matériel scolaire à la maison et de décourager les élèves de partager avec leurs parents les sujets controversés qu'ils ont appris en classe.


Des cours tels que la clarification des valeurs, tentent de séparer les élèves de leurs parents. Un parent d'élève de la classe Quest a dit : “C'était comme si les parents étaient toujours mis sous un mauvais jour. L'histoire serait celle d'un père et de son fils, disons ; et le père était toujours autoritaire, toujours trop strict, toujours injuste." Souvent, la ligne directrice de ces cours est que vos parents ne vous comprennent pas, mais nous si. [52]


Parfois, en raison d'exigences légales, les élèves doivent d'abord obtenir le consentement parental avant de pouvoir participer à certaines activités. Dans de telles occasions, les enseignants ou le personnel administratif de l'école utilisent souvent des mots trompeurs et ambigus pour rendre très difficile pour les parents de connaître les détails de ce sur quoi ils sont d'accord. Si les parents se plaignent, les administrations scolaires ou le district scolaire ont des moyens de régler la plainte : tergiverser, se dérober à leurs responsabilités ou faire semblant d'agir. Par exemple, ils pourraient dire que les parents n'ont pas les connaissances professionnelles en matière d'éducation, que d'autres districts scolaires font la même chose, que seule votre famille se plaint, etc.


La plupart des parents n'ont ni le temps ni les ressources nécessaires pour engager une discussion prolongée avec l'école ou le district scolaire. De plus, lorsque l'élève grandira quelques années plus tard, il quittera l'école. Les parents choisissent généralement de garder le silence. Pourtant, entre-temps, l'enfant est presque pris en otage par l'école et les parents n'osent pas offenser les autorités scolaires. Ils n'ont pas d'autre choix que de s'abstenir de protester. Lorsque les parents protestent contre les pratiques scolaires, les autorités scolaires peuvent les étiqueter comme extrémistes, fauteurs de troubles, bigots religieux, fanatiques, fascistes, etc. Ce faisant, les autorités scolaires dissuadent les autres parents d'exprimer leur opposition.


Un jargon éducatif trompeur et obscur

Nous avons déjà cité le livre de Charlotte Thomson Iserbyt, The Deliberate Dumbing Down of America (L'Abrutissement délibéré de l'Amérique). Charlotte Thomson, au début de son livre, a pointé du doigt :

Si les Américains ne comprennent pas cette guerre, c'est parce qu'elle a été menée en secret. Dans les écoles de notre pays, ciblant nos enfants qui sont prisonniers dans les salles de classe. Les enjeux de cette guerre utilisent des outils très sophistiqués et efficaces :

- Dialectique hégélienne (terrain d'entente, consensus et compromis)
- Gradualisme (deux pas en avant, un pas en arrière)
- Déception sémantique (redéfinir les termes pour obtenir un accord sans la compréhension).


Phillis Schlafly a également écrit sur ce phénomène. Dans l'avant-propos de son livre Child Abuse in the Classroom (Abus de l'enfance dans la salle de classe), elle indique que les classes de psychothérapie utilisent un ensemble de termes spécifiques pour empêcher les parents de comprendre le véritable but et la méthode de ces cours. Ces termes incluent la modification du comportement, la pensée critique d'ordre supérieur, le raisonnement moral, etc. [54]


Pendant des décennies, les éducateurs américains ont créé un éventail éblouissant de termes tels que constructivisme, apprentissage coopératif, apprentissage par l'expérience, compréhension approfondie, résolution de problèmes, éducation fondée sur l'enquête et les résultats, apprentissage personnalisé, compréhension conceptuelle, compétences procédurales, apprentissage continu, enseignement interactif élèves-enseignants, etc. Il y en a trop pour les énumérer. D'un certain point de vue, certains concepts semblent raisonnables, mais l'examen du contexte des termes et de ce à quoi ils conduisent révèle que leur but est de discréditer l'éducation traditionnelle et de promouvoir l'affaiblissement de l'éducation. Ce sont des exemples de langue ésopienne ou orwellienne, où la clé de l'interprétation est de renverser les significations. [55]

Des changements à grande échelle dans les matières et les manuels scolaires

None Dare Call It Treason (Personne n'ose l'appeler trahison), publié dans les années 1960, analyse le programme de réforme des manuels scolaires des années 1930. Cette réforme combinait le contenu de différentes disciplines, telles que l'histoire, la géographie, la sociologie, l'économie et les sciences politiques, dans un ensemble de manuels scolaires. Cet ensemble de livres a abandonné le contenu, le système de valeurs et la façon de codifier les manuels scolaires traditionnels. "Les préjugés antireligieux étaient si prononcés, la propagande en faveur du contrôle socialiste de la vie des hommes était si ouverte", [56] que les manuels dégradaient les héros américains et la Constitution des États-Unis.


Cet ensemble de manuels était très vaste et n'entrait dans le champ d'application d'aucune discipline traditionnelle ; par conséquent, les experts des diverses disciplines n'y ont pas prêté beaucoup d'attention. Bien des années plus tard, lorsque le public s'est rendu compte du problème et a commencé à s'y opposer, cinq millions d'élèves avaient déjà été sensibilisés à ce type de matériel. De nos jours, dans les écoles primaires et secondaires des États-Unis, l'histoire, la géographie, l'éducation civique, etc. entrent dans la catégorie des "études sociales", et l'idée qui les sous-tend est la même.


Si les changements apportés aux manuels scolaires avaient été transparents, les experts et les parents les auraient remis en question et s’y seraient opposés. Les manuels nouvellement édités, qui mélangent plusieurs matières, n'appartiennent à aucune catégorie claire, de sorte que les experts ont du mal à en juger le contenu au-delà de leur propre profession, ce qui rend relativement facile pour les manuels scolaires de réussir une révision et d'être acceptés par un district scolaire et la société.


Après 10 ou 20 ans, certains verront peut-être la conspiration qui se cache derrière cet ensemble de manuels scolaires. Cependant, lorsqu'ils sont prêts à prendre la parole, les élèves ont grandi et les enseignants se sont habitués aux nouveaux manuels scolaires et aux nouvelles méthodes d'enseignement. Il est alors impossible de remettre les manuels scolaires dans leur forme traditionnelle. Même si un petit nombre de personnes se rendent compte des graves défauts des manuels scolaires, leur voix n'est pas entendue par le public et elles sont moins susceptibles d'affecter les processus décisionnels. Si les voix opposées sont plus fortes, c'est l'occasion de lancer la prochaine série de réformes, en diluant davantage le contenu traditionnel et en insérant des idées de gauche. Après plusieurs cycles de réformes, la nouvelle génération d'étudiants est alors séparée de la tradition, ce qui rend pratiquement impossible le retour en arrière.


Les mises à jour des manuels scolaires américains ont été faites très rapidement. Certains disent que c'est parce que le savoir s'est développé à un rythme accéléré. Cependant, dans les faits, les connaissances de base à acquérir dans l'enseignement primaire et secondaire ne changent pas beaucoup. Alors pourquoi tant de manuels scolaires différents ont-ils été publiés et réimprimés en permanence ? La raison apparente est que les éditeurs se font concurrence. En superficie, afin de réaliser des profits, ils ne veulent pas que les élèves utilisent constamment le même ensemble de manuels pendant de nombreuses années, mais à un niveau plus profond, tout comme la réorganisation du contenu des manuels, le processus a été utilisé pour déformer le matériel pédagogique pour la prochaine génération.


Réforme de l'éducation : Une lutte dialectique

Depuis les années 1950 et 1960, l'éducation américaine a connu une série de réformes. Mais ces réformes n'ont pas apporté les améliorations attendues en termes de qualité de l'éducation. En 1981, les résultats des étudiants américains au SAT ont atteint un plancher record, déclenchant la publication du rapport A Nation at Risk et le mouvement "back to basics" (retour aux sources) de l'éducation. Afin de changer la situation embarrassante de l'éducation aux États-Unis, plusieurs gouvernements ont, depuis les années 1990, lancé successivement des réformes éducatives à grande échelle, mais elles n'ont eu que peu d'effet. Non seulement elles n'ont pas aidé, mais elles ont aussi apporté des problèmes plus difficiles à résoudre. [57]


Nous croyons que la plupart des personnes impliquées dans la réforme de l'éducation veulent sincèrement faire de bonnes choses pour les élèves et la société, mais en raison de l'influence de diverses idées fausses, leurs intentions se retournent souvent contre elles. Le résultat de beaucoup de ces réformes finit par promouvoir les idées communistes. Tout comme les réformes dans d'autres domaines, l'infiltration par la réforme de l'éducation n'a pas besoin de tout gagner en une seule bataille. Le succès d'une réforme n'est pas son but. En fait, toute réforme est vouée à l'échec dès le début de sa conception afin de fournir une excuse pour la prochaine. Chaque réforme est une déviation plus profonde, chacune rendant les gens plus aliénés de la tradition. C'est la dialectique de la lutte, un pas en arrière, puis deux en avant. De cette manière, les gens ne regretteront pas l'effondrement de la tradition, mais se demanderont plutôt : Tradition, qu'est-ce que cela veut dire ?


3. Le but : détruire l'éducation à l'Est et à l'Ouest

Dans le but de corrompre l'éducation en occident, le communisme peut attendre des centaines d'années si nécessaire et atteindre son but sur des générations de changement par une éducation progressiste. La Chine a 5000 ans de profondes traditions culturelles. Cependant, en raison des conditions historiques spécifiques de l'époque où les communistes sont arrivés au pouvoir, ils ont pu utiliser la mentalité du peuple chinois de succès rapide et d’avantages immédiats. Cela a incité le peuple chinois à adopter des moyens radicaux qui l'ont rapidement séparé de la tradition en l'espace de quelques décennies. De cette manière, le communisme a atteint son objectif de corrompre l'éducation et l'humanité en Chine.


Au début du XXe siècle, lorsque l'éducation progressiste de Dewey a commencé à corroder les États-Unis, ses adeptes d'origine chinoise sont retournés en Chine et sont devenus des pionniers de l'éducation chinoise moderne. Les canons britanniques avaient détruit l'estime de soi du peuple chinois, et les intellectuels étaient désireux de trouver un moyen de renforcer la nation. Les communistes ont exploité ces conditions pour mettre en place un soi-disant mouvement de nouvelle culture qui a répudié les traditions de la Chine.


Le mouvement s'est attaqué à la culture et a été une répétition de la révolution culturelle des années 1960. Le mouvement de la nouvelle culture compte trois représentants principaux : Le disciple de Dewey, Hu Shi ; Chen Duxiu, l'un des fondateurs du Parti communiste chinois ; et Lu Xun, que Mao Zedong a par la suite salué comme "le commandant en chef de la révolution culturelle chinoise". Li Dazhao, autre fondateur du Parti communiste chinois, a également joué un rôle important dans le mouvement culturel de la période ultérieure.


Critiquant la Chine pour les défauts de sa voie traditionnelle de développement, le mouvement de la nouvelle culture a attribué la faiblesse accumulée par la Chine au cours des cent dernières années à la culture confucianiste traditionnelle et préconisé l'abolition du confucianisme. La culture traditionnelle était considérée comme une "ancienne culture", tandis que toute culture occidentale était considérée comme nouvelle. Les croyances traditionnelles ont été critiquées pour ne pas adhérer aux idées de la science et de la démocratie. Ce mouvement a été le précurseur du mouvement violent du 4 Mai et a amorcé la première vague de subversion en profondeur de l'éthique et des valeurs traditionnelles. En même temps, elle a jeté les bases du marxisme pour envahir la Chine par l'Occident, lui permettant de prendre racine, de germer et de grandir.


Dans le domaine de l'éducation, l'un des plus grands torts causés par le mouvement de la nouvelle culture a été la campagne pour promouvoir la refonte (vernacularisation) du chinois écrit. Comme le préconise Hu Shi, l'enseignement de la langue chinoise dans les écoles primaires a été remplacé par l'enseignement du chinois écrit en langue remaniée. En conséquence, après une génération, la majorité des Chinois étaient à peine capables de lire et de comprendre le chinois classique. Cela signifiait que le Livre des Changements, les Annales du Printemps et de l'Automne, Tao Te King, le Classique Intérieur de l'Empereur Jaune (Huangdi Neijing), et d'autres livres traditionnels étaient maintenant inaccessibles à l'étudiant ordinaire. Au lieu de cela, ils ont été traités comme un contenu ésotérique pour la recherche spécialisée des chercheurs. Les 5 000 ans de civilisation glorieuse de la Chine ont été transformés en simple décoration.


Dans le développement de la culture chinoise, il a été divinement arrangé que la langue chinoise classique écrite soit séparée de la langue parlée. En Chine, au cours de l'histoire, il y a eu de nombreuses assimilations à grande échelle de différents groupes ethniques et de multiples délocalisations du centre de gravité culturel de la Chine, de sorte que la langue parlée a constamment changé. Mais en raison de la séparation entre la langue parlée et le chinois classique utilisé dans l'écriture, le chinois classique est resté largement inchangé. Les élèves de la dynastie Qing pouvaient encore lire et comprendre les classiques de la dynastie Song, de la dynastie Tang et même de la dynastie pré-Qin. Cela a permis à la culture et à la littérature traditionnelles chinoises de se transmettre sans interruption pendant des milliers d'années.


Cependant, le communisme a poussé le peuple chinois à rompre ses racines culturelles à travers la langue. En même temps, en combinant la langue écrite avec la langue parlée, il devenait plus facile de mélanger des mots et des phrases déviants, ce qui éloignait encore plus le peuple chinois de la tradition.


Les campagnes d'alphabétisation et de vulgarisation de la culture dans l'enseignement primaire entreprises par le Parti communiste chinois (PCC) avant et après sa création ont soumis leur public captif à un lavage de cerveau direct et explicite. Par exemple, les premières phrases apprises par les élèves des classes d'alphabétisation et de première année du primaire étaient de la propagande comme "vive le président Mao", "la mauvaise vieille société" et "le démoniaque impérialisme américain", phrases qui illustrent parfaitement l'éthique claire de lutte des classes basée sur la haine que le Parti a exigée.


Comparé aux idées déviantes que l'éducation progressiste mêle aux livres pour enfants (comme Heather a deux mamans), bien que les deux mouvements diffèrent considérablement sur le plan de la méthode, ils sont tous deux essentiellement une forme d'endoctrinement idéologique imposée aux jeunes. Les enfants chinois ainsi éduqués grandissent pour défendre de leur propre initiative le régime tyrannique du PCC, en vilipendant et en dénigrant les gens qui parlent de valeurs universelles. Les enfants éduqués dans l'environnement occidental grandissent pour faire partie des foules d'étudiants en colère qui empêchent les orateurs de parler des valeurs traditionnelles et les accusent de discrimination.


Peu de temps après que le PCC eut établi son régime, il a lancé sa campagne de réforme de la pensée contre les intellectuels, en se concentrant sur les campus universitaires et les lycées. Son principal objectif était de réformer les perspectives de vie des intellectuels, de les forcer à abandonner les principes moraux traditionnels et de renoncer à la philosophie qui consiste à s'améliorer d'abord, puis à l'étendre à sa famille, à l'État et au monde. Il utilisait une vision marxiste du monde et de la vie, basée sur la classe, du point de vue de la classe prolétarienne.


Les professeurs de l'ancienne génération, en particulier, doivent constamment se critiquer eux-mêmes, avouer et accepter d'être informés, surveillés et critiqués par leurs collègues et élèves. Ils ont même été amenés à reconnaître et à éliminer les "pensées contre-révolutionnaires" dans leur propre subconscient, ce qu'on appelait des agressions contre la classe prolétarienne. Bien sûr, c'était beaucoup plus intense que la formation de sensibilisation d'aujourd'hui. Certains ont été incapables de supporter l'humiliation et le stress et se sont suicidés. [58]


Par la suite, le PCC a commencé à planifier le corps professoral et les départements des universités. Il a considérablement réduit, fusionné ou éliminé des départements comme ceux de philosophie, de sociologie et de sciences humaines, laissant de nombreuses universités polyvalentes avec uniquement des facultés de sciences et d'ingénierie de style soviétique. En effet, le PCC n'était pas en mesure de tolérer la menace qui pesait sur son pouvoir tyrannique, quelles que soient les perspectives idéologiques indépendantes sur les questions politiques et sociales. Celles-ci étaient associées aux facultés des sciences humaines, qui jouissaient de la liberté académique à l'époque de la République de Chine. En même temps, la politique et la philosophie marxistes sont devenues obligatoires pour tous les étudiants. L'ensemble du processus s'est déroulé en deux ou trois ans. En Occident, le communisme a mis toute une génération à établir de nouvelles disciplines dans le but d'endoctrinement idéologique et d'injection de la pensée marxiste dans les universités. Bien que la vitesse différât grandement entre les deux, ils ont obtenu des résultats similaires.
En 1958, le PCC a entamé sa révolution de l'éducation, qui présentait les caractéristiques notables suivantes : Tout d'abord, l'éducation a été mise en avant comme un outil qui devrait être utilisé au service du prolétariat. Sous la direction du Comité du Parti, des étudiants ont été choisis pour préparer les programmes et le matériel pédagogique. Dans le département de langue chinoise de l'Université de Pékin, 60 étudiants ont passé 30 jours à écrire un traité de 700 000 caractères intitulé Histoire de la littérature chinoise. [59]


Cela illustre parfaitement ce qu'est l'éducation progressiste : Les méthodes d'enseignement devraient être "centrées sur l'étudiant", centrées sur "l'apprentissage exploratoire" et "l'apprentissage coopératif", c'est-à-dire, ce qu'il faut apprendre et comment l'apprendre, tout cela doit être discuté et décidé par les étudiants eux-mêmes. L'objectif était d'éliminer clairement les "croyances superstitieuses" chez les figures d'autorité (ce qui visait à inculquer une attitude opposée à la tradition), de magnifier l'égocentrisme des étudiants et de jeter les bases de la rébellion pendant la Révolution culturelle à venir.


Deuxièmement, l'accent devait être mis sur l'union de l'éducation et du travail productif. Chaque école avait sa propre usine et, au plus fort du Grand Bond en avant, les enseignants et les élèves fondaient l'acier et travaillaient la terre. Même une université qui s'était auparavant concentrée sur les disciplines sociales, comme l'Université Renmin de Chine, possédait 108 usines. En apparence, il s'agissait de laisser les élèves "apprendre par la pratique", mais en fait les élèves n'ont rien appris.


Lors de la révolution culturelle qui a suivi, les étudiants se sont mobilisés pour détruire toutes les formes de patrimoine culturel associées à la culture traditionnelle, qu'elles soient matérielles ou immatérielles (voir chapitre six pour plus de détails). Cela fait encore une fois écho au mouvement de contre-culture qui a eu lieu en Occident. Après le début de la révolution culturelle, Mao Zedong estimait que la situation des "intellectuels bourgeois" au pouvoir dans les écoles ne devait pas continuer. Le 13 juin 1966, le PCC a publié un avis de réforme des admissions à l'université et a lancé la "campagne de mesures correctives" : Les examens d'entrée à l'université ont été abolis et un grand nombre d'étudiants "ouvriers-paysans-soldats" ont été inscrits.


Le film Breaking with old ideas (en finir avec les vieilles idées ), produit pendant la Révolution culturelle, reflétait la raison d'être de cette réforme : "Un jeune qui a grandi dans une ferme pauvre n'est pas suffisamment instruit, mais les durillons qu'il a sur les mains à cause du dur labeur à la ferme le qualifient pour l'inscription." Un directeur d'école a dit : "Pouvez-vous nous blâmer pour leur faible niveau d'alphabétisation ? Non ! Cette dette devrait être réglée avec les nationalistes, les propriétaires terriens et la classe capitaliste (les oppresseurs) !"


En Occident, un professeur a publié un article affirmant que les examens de mathématiques conduisent à la discrimination raciale (parce que les élèves de certains groupes ethniques minoritaires ont des résultats en mathématiques inférieurs à ceux des élèves blancs). [60] Un autre professeur a publié un article selon lequel les normes mathématiques fondées sur les meilleurs résultats obtenus par les étudiants masculins entraînent une discrimination sexuelle à l'égard des femmes lorsqu'elles sont tenues de respecter la même norme. [61] Qualifier les étudiants pour le niveau universitaire sur la base des callosités qu'ils ont et attribuer des résultats inférieurs en mathématiques à la discrimination raciale et sexuelle sont toutes des méthodes que le communisme utilise pour étourdir les étudiants et retarder leur développement intellectuel.


Après la révolution culturelle, la Chine a rétabli son examen d'entrée à l'université. Dès lors, cet examen est devenu un élément clé du système éducatif et l'objectif ultime de l'enseignement primaire et secondaire. Dans ce système d'éducation utilitaire, beaucoup d'élèves sont devenus des machines qui n'apprenaient qu'à réussir des examens, sans pouvoir penser de façon autonome et sans pouvoir distinguer le bien du mal. En même temps, la philosophie, la politique et l'économie marxistes sont restées obstinément des sujets d'examen obligatoires.


Dans l'esprit des étudiants coupés de la tradition, le droit et le déviant, le bien et le mal sont tous évalués selon les normes communistes : Ainsi, après l'attaque terroriste du 11 septembre 2001, de nombreux étudiants ont applaudi. Les élèves du primaire déclarent qu'ils veulent devenir des fonctionnaires corrompus quand ils seront grands. Des étudiantes se prostituent et deviennent mères porteuses pour de l'argent. Le communisme a pris en otage la jeune génération.


Conclusion : Retour à l'éducation traditionnelle

Le système éducatif assure l'avenir d'un pays, d'une nation et de la civilisation humaine. Il s'agit d'une entreprise à long terme dont l'impact s'étend sur des siècles, voire des millénaires. Si l'on regarde les cent dernières années, le système éducatif américain a été brisé par l'infiltration et l'influence de l'idéologie communiste. Les parents et les enseignants ont les mains liées et ne peuvent pas donner aux élèves une bonne éducation. Les écoles, qui auraient dû cultiver le talent des élèves, les ont plutôt gâtés et égarés. Toute la société est profondément préoccupée par le manque de moralité des élèves, leur faible niveau de compétence, la fragilité de leur psychologie et leurs mauvaises habitudes, ainsi que par les tendances chaotiques, anti-traditionnelles et antisociales dans lesquelles ils sont pris. C’est pour témoigner des forces du mal qui dévorent les descendants et l'avenir de l'humanité.


Parmi les 45 objectifs énumérés dans le classique The Naked Communist de 1958, les objectifs de l'éducation sont les suivants : "Prendre le contrôle des écoles. Les utiliser comme courroies de transmission du socialisme et de la propagande communiste actuelle. Assouplir le programme d'études. Prendre le contrôle des associations d'enseignants. Mettre la ligne du parti dans les manuels scolaires." [62]


Si l'on considère l'éducation américaine, non seulement ces objectifs ont été atteints, mais la situation s'est également aggravée. En raison de la force politique et économique des États-Unis, la culture américaine fait l'objet de l'admiration et de l'émulation des pays du monde entier. La plupart des pays utilisent les États-Unis comme modèle de réforme de l'éducation. Les concepts d'enseignement, le matériel didactique, les méthodes d'enseignement et les pratiques de gestion scolaire des États-Unis ont touché de nombreux pays. Donc, dans une certaine mesure, changer l'éducation américaine équivaut à changer l'éducation dans le monde entier.
7

Tant au début de la Création que lorsque la civilisation humaine est corrompue, il y a des êtres éclairés ou des saints qui naissent. Ces êtres éclairés ou saints sont précisément un groupe de personnes connues sous le nom "d'enseignants". Par exemple, Socrate, le fondateur de la civilisation grecque antique, était un éducateur. Dans les Évangiles, Jésus s'est aussi appelé lui-même un enseignant. Le Bouddha Sakyamuni a dix noms, dont "l'enseignant du ciel et de l'homme". Confucius était un éducateur, et Lao Zi était le professeur de Confucius. Ils disent aux gens comment être humain, comment respecter Dieu, comment s'entendre avec les autres et comment la moralité peut être améliorée.


Ces êtres éclairés et ces saints sont les plus grands éducateurs de l'humanité. Leurs paroles ont façonné les grandes civilisations et sont devenues des classiques fondamentaux de toutes les civilisations. Les valeurs qu'ils enseignent et les façons dont ils s'y prennent pour améliorer la moralité permettent à chaque individu d'atteindre la transcendance spirituelle et la santé. Les personnes ayant un esprit sain sont essentielles à la santé sociale. Il n'est pas étonnant que ces grands éducateurs en soient arrivés à une conclusion semblable : Le but de l'éducation est de cultiver un bon caractère.


L'éducation classique orientale et occidentale, pratiquée depuis des milliers d'années, hérite de la culture que Dieu a donnée aux hommes et conserve de si précieuses expériences et ressources. Selon l'esprit de l'éducation classique, le talent et l'intégrité sont des critères importants pour juger du succès de l'éducation. Dans le processus de renaissance de la tradition de l'éducation humaine, le trésor de l'éducation classique mérite d'être préservé, exploré et appris.


Les personnes ayant des valeurs morales élevées sont capables d'être autonomes. C'est la norme sociale que les Pères fondateurs américains espéraient. Ceux qui sont moralement nobles recevront les bénédictions de Dieu, et par la diligence et la sagesse, obtiendront l'abondance matérielle et la satisfaction spirituelle. Plus important encore, les personnes ayant une haute moralité permettent à la société de proliférer et de durer pendant des générations. C'est la révélation des êtres éclairés et des saints, les plus grands éducateurs de l'humanité, pour que les hommes d'aujourd'hui puissent revenir à la tradition.


Références

[1] A Nation at Risk, https://www2.ed.gov/pubs/NatAtRisk/risk.html.

[2] Ibid.

[3] Mark Bauerlein, The Dumbest Generation: How the Digital Age Stupefies Young Americans and Jeopardizes Our Future (New York: Jeremy P. Tarcher/Penguin, 2008), Chapter One.

[4] John Taylor Gatto, Dumbing Us Down: The Hidden Curriculum of Compulsory Schooling (Gabriola Island, BC, Candda: New Society Publishers, 2005), 12.

[5] Charles J. Sykes, Dumbing Down Our Kids: Why American Children Feel Good about Themselves but Can’t Read, Write, or Add (New York: St. Martin’s Griffin, 1995), 148–9.

[6] Thomas Sowell, Inside American Education (New York: The Free Press, 1993), 4.

[7] Charlotte Thomson Iserbyt, The Deliberate Dumbing Down of America: A Chronological Paper Trail (Ravenna, Ohio: Conscience Press, 1999), xvii.

[8] Robin S. Eubanks, Credentialed to Destroy: How and Why Education Became a Weapon (invisibleserfscollar.com, 2013), 48.

[9] Ibid., 49.

[10] Ibid., 45–46.

[11] “Ten Most Harmful Books of the 19th and 20th Centuries,” Human Events, May 31, 2005, http://humanevents.com/2005/05/31/ten-most-harmful-books-of-the-19th-and-20th-centuries/.

[12] Mortimer Smith, And Madly Teach: A Layman Looks at Public School Education (Chicago: Henry Regnery Company, 1949). See also: Arthur Bestor, Educational Wastelands: The Retreat from Learning in Our Public Schools, 2nd ed. (Champaign, Illinois: University of Illinois Press, 1985).

[13] John A. Stormer, None Dare Call It Treason (Florissant, Missouri: Liberty Bell Press, 1964), 99.

[14] I. L. Kandel, “Prejudice the Garden toward Roses?” The American Scholar, Vol. 8, No. 1 (Winter 1938–1939), 77.

[15] Christopher Turner, “A Conversation about Happiness, Review – A Childhood at Summerhill,” The Guardian, March 28, 2014, https://www.theguardian.com/books/2014/mar/28/conversation-happiness-summerhill-school-review-mikey-cuddihy.

[16] Alexander Neil, Summerhill School: A Radical Approach to Child Rearing (New York: Hart Publishing Company, 1960), Chapter 3.

[17] Ibid., Chapter 7.

[18] Joanne Lipman, “Why Tough Teachers Get Good Results,” The Wall Street Journal, September 27, 2013, https://www.wsj.com/articles/why-tough-teachers-get-good-results-1380323772.

[19] Daisy Christodoulou, Seven Myths about Education (London: Routledge, 2014).

[20] Diane West, The Death of the Grown-Up: How America’s Arrested Development Is Bringing down Western Civilization (New York: St. Martin’s Press, 2008), 1–2.

[21] Fred Schwartz and David Noebel, You Can Still Trust the Communists… to Be Communists (Socialists and Progressives too) (Manitou Springs, CO: Christian Anti-Communism Crusade, 2010), back cover.

[22] Stein v. Oshinsky, 1965; Collins v. Chandler Unified School District, 1981.

[23] John Taylor Gatto, The Underground History of American Education: A Schoolteacher’s Intimate Investigation into the Problem of Modern Schooling (The Odysseus Group, 2000), Chapter 14.

[24] Diane Ravitch, “Education after the Culture Wars,” Dædalus 131, no. 3 (Summer 2002), 5–21.

[25] Steven Jacobson, Mind Control in the United States (1985), 16, https://archive.org/details/pdfy-6IKtdfWsaYpENGlz.

[26] “Inside a Public School Social Justice Factory,” The Weekly Standard, February 1, 2018, https://www.weeklystandard.com/katherine-kersten/inside-a-public-school-social-justice-factory.

[27] History Social-Science Framework (Adopted by the California State Board of Education, July 2016, published by the California Department of Education, Sacramento, 2017), 431,
https://www.cde.ca.gov/ci/hs/cf/documents/hssfwchapter16.pdf.

[28] Ibid., p. 391.

[29] Stanley Kurtz, “Will California’s Leftist K-12 Curriculum Go National?” National Review, June 1, 2016, https://www.nationalreview.com/corner/will-californias-leftist-k-12-curriculum-go-national/.

[30] Phyllis Schlafly, ed., Child Abuse in the Classroom (Alton, Illinois: Pere Marquette Press, 1984), 13.

[31] Herbert Marcuse, Eros and Civilization: A Philosophical Inquiry into Freud (Boston: Beacon Press, 1966), 35.

[32] B. K. Eakman, Cloning of the American Mind: Eradicating Morality through Education (Lafayette, Louisiana: Huntington House Publishers, 1998), 109.

[33] William Kilpatrick, Why Johnny Can’t Tell Right from Wrong and What We Can Do about It (New York: Simon & Schuster, 1992), 16–17.

[34] Thomas Sowell, Inside American Education: The Decline, the Deception, the Dogmas (New York: The Free Press, 1993), 36.

[35] Ibid., Chapter 3.

[36] “Death in the Classroom,” 20/20, ABC Network, September 21, 1990, https://www.youtube.com/watch?v=vbiY6Fz6Few.

[37] Sowell, Inside American Education: The Decline, the Deception, the Dogmas, 38.

[38] Kilpatrick, Why Johnny Can’t Tell Right from Wrong and What We Can Do about It, 32.

[39] “We Teach Children Sex … Then Wonder Why They Have It,” Daily Mail, August 1, 2004, http://www.dailymail.co.uk/debate/article-312383/We-teach-children-sex–wonder-it.html.

[40] “Focus on Youth with ImPACT: Participant’s Manual,” Centers for Disease Control and Prevention, https://effectiveinterventions.cdc.gov/docs/default-source/foy-implementation-materials/FOY_Participant_Manual.pdf?sfvrsn=0.

[41] Robert Rector, “When Sex Ed Becomes Porn 101,” The Heritage Foundation, August 27, 2003, https://www.heritage.org/education/commentary/when-sex-ed-becomes-porn-101.

[42] Norman K. Risjord, Populists and Progressives (Rowman & Littlefield, 2005), 267.

[43] Madeline Gray, Margaret Sanger (New York: Richard Marek Publishers, 1979), 227–228.

[44] Rebecca Hersher, “It May Be ‘Perfectly Normal,’ But It’s Also Frequently Banned,” National Public Radio, September 21, 2014, https://www.npr.org/2014/09/21/350366435/it-may-be-perfectly-normal-but-its-also-frequently-banned.

[45] Kilpatrick, Why Johnny Can’t Tell Right from Wrong and What We Can Do about It, 53.

[46] Maureen Stout, The Feel-Good Curriculum: The Dumbing Down of America’s Kids in the Name of Self-Esteem (Cambridge, Massachusetts: Perseus Publishing, 2000), 1–3.

[47] Ibid., 17.

[48] B. K. Eakman, Educating for the ‘New World Order’ (Portland, Oregon: Halcyon House, 1991), 129.

[49] “Teacher of the Year Ceremony,” C-Span, https://www.c-span.org/video/?39846-1/teacher-year-ceremony

[50] Sol Stern, “How Teachers’ Unions Handcuff Schools,” The City Journal, Spring 1997, https://www.city-journal.org/html/how-teachers%E2%80%99-unions-handcuff-schools-12102.html.

[51] Troy Senik, “The Worst Union in America: How the California Teachers Association Betrayed the Schools and Crippled the State,” The City Journal, Spring 2012, https://www.city-journal.org/html/worst-union-america-13470.html.

[52] Kilpatrick, Why Johnny Can’t Tell Right from Wrong and What We Can Do about It, 39.

[53] Samuel Blumenfeld and Alex Newman, Crimes of the Educators: How Utopians Are Using Government Schools to Destroy America’s Children (Washington D. C.: WND Books, 2015), Chapter 14.

[54] Schlafly, Child Abuse in the Classroom, 14.

[55] Valerie Strauss, “A serious Rant about Education Jargon and How It Hurts Efforts to Improve Schools,” Washington Post, November 11, 2015, https://www.washingtonpost.com/news/answer-sheet/wp/2015/11/11/a-serious-rant-about-education-jargon-and-how-it-hurts-efforts-to-improve-schools/?utm_term=.8ab3d85e9e45.

[56] Stormer, None Dare Call It Treason, 104–106.

[57] Regarding the criticism of “common core,” see Duke Pesta, “Duke Pesta on Common Core – Six Years Later,” https://www.youtube.com/watch?v=wyRr6nBEnz4, and Diane Ravitch, “The Common Core Costs Billions and Hurts Students,” New York Times, July 23, 2016, https://www.nytimes.com/2016/07/24/opinion/sunday/the-common-core-costs-billions-and-hurts-students.html.

[58] There are many such cases. For examples, readers to refer to Zhou Jingwen, Ten Years of Storm: The True Face of China’s Red Regime [風暴十年:中國紅色政權的真面貌], (Hong Kong: shi dai pi ping she [時代批評社], 1962). Web version available in Chinese at https://www.marxists.org/chinese/reference-books/zjw1959/06.htm#2

[59] Luo Pinghan, “The Educational Revolution of 1958,” Literature History of the Communist Party, Vol. 34

[60] Robert Gearty, “White Privilege Bolstered by Teaching Math, University Professor Says,” Fox News, October 24, 2017, http://www.foxnews.com/us/2017/10/24/white-privilege-bolstered-by-teaching-math-university-professor-says.html.

[61] Toni Airaksinen, “Prof Complains about ‘Masculinization of Mathematics,’” Campus Reform, August 24, 2017, https://www.campusreform.org/?ID=9544.

[62] W. Cleon Skousen, The Naked Communist (Salt Lake City: Izzard Ink Publishing, 1958, 2014), Chapter 12.

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