Une violoniste, un professeur de philosophie, deux magistrates… et Shen Yun

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La violoniste Marie Popova au Grand Théâtre de Provence ce 18 mars : "Ce n’est pas l’instrument qui compte mais ce qu’on veut faire avec, l’âme qu’on met dedans. "(Epoch Times)

AIX-EN-PROVENCE – Ce 18 mars au Grand Théâtre de Provence à Aix-en-Provence, il fallait avoir eu de la chance pour trouver une place libre et assister à la dernière représentation aixoise de Shen Yun, présenté pour la seconde année consécutive.


C'est donc dans une salle comble que le public provençal a pu découvrir la nouvelle programmation artistique d’une des cinq compagnies internationales de Shen Yun, en tournée mondiale ce printemps.

Si les éléments du succès des années précédentes sont toujours bien présents, plus colorés que jamais : le programme a une fois encore, été entièrement renouvelé pour permettre la découverte de nouvelles facettes de l’histoire et de la tradition chinoise.


Les spectateurs sourient devant les scènes légères de fêtes de printemps et de jeunes gens rieurs, font silence pendant des solos musicaux profonds, tremblent lorsque l’histoire revient au XXIe siècle pour devenir engagée et dénoncer la répression du mouvement bouddhiste Falun Gong.


Stelina Borezzi, magistrate, qui assistait au spectacle pour la première fois, l’a trouvé " très poétique, avec des prouesses sportives extraordinaires et beaucoup d’imaginaire, beaucoup de couleurs – vraiment très émouvant. " Sa collègue Geneviève Touvier a de son côté été impressionnée par les prouesses techniques du fond scénique : "Le décor avec le numérique est fantastique ! On voit les personnages voler et arriver sur scène, c’est absolument fantastique ! "


Geneviève Touvier, magistrate, au Grand Théâtre de Provence ce 18 mars, a été impressionnée par le fond scénique : " On voit les personnages voler et arriver sur scène, c’est absolument fantastique ! " (Yi Fan/Epoch Times)

Philippe Chair, ancien professeur de philosophie, était lui venu pour fêter avec Shen Yun l’anniversaire de son père. Cette représentation qui lui a dit-il, ouvert l’esprit, l’a " transporté sur le mode " conte " par ces récits suggestifs qui nous mettent dans une petite bulle loin du quotidien. "


Proche de lui, Marie Popova, violoniste, a été touchée par la simplicité d’un violon, à deux cordes, l’erhu, présenté par une soliste internationale. " J’ai ressenti que… c’est une très grande musicienne, elle a une vibration, elle vibre vraiment avec son corps, son cœur, c’était très émouvant, la technique est brillante ". Au final, conclut-elle, " ce n’est pas l’instrument qui compte mais ce qu’on veut faire avec, l’âme qu’on met dedans. "


Lorsque Shen Yun rappelle que l’héritage de la culture chinoise est aussi une tradition de spiritualité et de tolérance, le message devient plus actuel et s’illustre par un exemple contemporain de répression. "C’est vrai que cette scène est, disons politique " explique Mme. Borezzi. " Mais c’était très émouvant cette scène avec cet enfant – c’est un message politique contre l’oppression, une lutte pour la liberté et la tolérance. Il y a, à la fin, le message que tout est sauvé par l’apparition du divin… mais moi ce qui m’a touché c’est cette oppression. "


Philippe Chair, ancien professeur de philosophie, a été " transporté par ces récits suggestifs qui nous mettent dans une petite bulle loin du quotidien." (Epoch Times)

Philippe Chair a également été marqué par cette scène : " J’ignorais que c’était aussi difficile d’exprimer son opinion religieuse traditionnelle encore aujourd’hui en Chine – disons que je ne voulais pas le savoir. "


Plus qu’une grande soirée artistique, Shen Yun aura donc offert au philosophe, à la violoniste et aux magistrates, une matière à penser : " Il y a dans notre pays un refus des traditions", constate M. Chair, "comme dans tous les grands pays industrialisés, mais c’est un peu un à priori et je pense que ce n’est pas plus mal de les côtoyer, ces traditions, de les découvrir. " Et Mme Borezzi en ressort touchée, comme l’ensemble des spectateurs, par " cette impression de paix et de tolérance, cette primauté de la lumière, du divin ".


Shen Yun Performing Arts poursuit sa tournée à Bruges, puis Birmingham, Rotterdam, etc. avant d’être de retour en France, à Paris les 21 et 22 avril. Suivront Montpellier (25-26 avril) et Nantes (28-29 avril).

Pour en savoir plus, consultez fr.shenyun.com.

La compagnie Shen Yun Performing Arts est basée à New York et comprend cinq compagnies présentant des spectacles simultanément partout dans le monde.

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