Une femme du Heilongjiang secrètement jugée voit son recours en révision rejeté

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Une femme de Harbin, dans la province du Heilongjiang a été jugée pour son refus de renoncer au Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois. La cour n’a pas informé sa famille comme requis par la loi, et a également refusé de prendre en compte le fait que la police avait enfreint les procédures légales lors de son arrestation et de son interrogatoire.


Lorsque Mme Cui Fenglan a demandé un nouveau procès, la cour a rejeté sa requête, et la police a menacé sa famille quelques jours plus tard.


Confiscation d’un gros montant en espèces

Mme Cui a été arrêtée le 6 mai 2016 en allant chercher des accessoires de décoration qu’elle avait commandés. Elle a écopé de13 jours de détention administrative ultérieurement commutée en détention criminelle.


La police a saccagé son domicile peu après son arrestation. Ils ont emporté une grosse somme en espèce et en équivalents, y compris 67, 000 yuans, 2300 dollars américains et une carte de débit créditée de 9,000 dollars. De nombreux objets de valeur ont également été confisqués.


La police n’a jamais fourni à Mme Cui de liste des articles confisqués comme l’exige la loi.


Un interrogatoire marathon

Un groupe d’agents ont interrogé Mme Cui à tour de rôle pendant plus de 7 heures d’affilées. Ils ont recouru à diverses tactiques pour essayer d’affaiblir sa volonté. Ils ont également obtenu sa signature par la ruse qu’ils ont apposée à leurs rapports d’interrogatoire.


La police et le juge violent les procédures légales

Mme Cui a été jugée le 18 novembre. Lorsqu’elle a demandé pourquoi sa famille n’avait pas été informée, le juge Ma Shinuo a répondu que les hautes autorités interdisent aux tribunaux d’informer les familles des pratiquants de Falun Gong à propos des procès.


Mme Cui n’a pas disposé du temps suffisant pour trouver un avocat disposé à accepter son affaire, et celui que sa famille a embauché a présenté un plaidoyer coupable en son nom. Elle a alors décidé de témoigner pour sa propre défense. Elle a souligné qu’aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong et qu’elle n’aurait jamais dû être poursuivie pour l’exercice de son droit constitutionnel à la liberté de croyance.


Le juge Ma a rejeté la demande de Mme Cui de passer à la cour l’enregistrement vidéo de l’interrogatoire, ainsi que sa requête d’investigation de la police pour leurs tactiques d’interrogatoires et les irrégularités en fouillant son domicile.


Le recours en révision rejeté

Le juge Ma a inculpé Mme Cui, mais le verdict ne lui a jamais été remis. Elle a embauché un nouvel avocat pour l’aider à demander un nouveau procès.


Le nouvel avocat a soumis le 6 décembre un recours en révision afin de juger Ma et la procureure Gu Lixin. Il a rendu visite à Ma le 14 décembre et ce dernier lui a dit de s’adresser au parquet parce que l’affaire de Mme Cui était close.


Gu a dit qu’un nouveau procès ne lui posait pas de problèmes, mais qu’elle devait consulter son agence de supervision.


L’avocat a eu une rencontre avec Ma et Gu le 15 décembre et s’est entendu dire qu’aucune révision ne serait autorisée. Il a déposé un avis juridique révisé auprès de Ma et Gu le 18 décembre, mais les autorités ont refusé de l’accepter.


La police locale a rendu visite à la fille de Mme Cui et à son ex-mari le 20 décembre, et a exercé des pressions pour qu’ils persuadent Mme Cui de mettre fin à ses efforts pour obtenir une révision.


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