17 ans de tortures - 17 ans de meurtres -17 ans de trop.

Le 20 juillet 1999, le Parti communiste chinois a plongé dans la terreur des dizaines de millions de familles chinoises. Interdisant leur pratique spirituelle méditative, le Parti a lancé une campagne de persécution menant à des atrocités d’une gravité et d’une ampleur sans précédent et à un nombre incalculable de morts.

Dix-sept ans plus tard, les atrocités continuent.

Depuis janvier 2015 seulement, un millier de pratiquants de Falun Gong ont été condamnés à la prison à la suite de procès iniques. Des centaines de milliers d'autres croupissent encore dans des centres de détention du système extra-judicaire, les fameuses "prisons noires," ou bien errent sans-abri pour échapper aux arrestations arbitraires aux mains des autorités chinoises. La torture est utilisée de manière systématique pour tenter de forcer les pratiquants de Falun Gong à renoncer à leurs convictions spirituelles (Voir le rapport d’ Amnesty International). On continue de découvrir des cas de pratiquants qui meurent dans les jours qui suivent leur placement en détention (Voir le reportage d’ Epoch Times).

Plus ahurissant encore, un récent rapport d’enquête apporte de nouvelles preuves que des hôpitaux chinois réalisent des dizaines de milliers de greffes d’organes chaque année (CNN Report).La majorité de ces organes proviennent de pratiquants du Falun Gong vivants et non consentants, qui sont détenus arbitrairement et tués pour leurs organes. Certaines estimations parlent de plus d’1,5 million de pratiquants de Falun Gong tués pour leurs organes depuis l’an 2000 (Voir le reportage d’ Epoch Times).

Mais une chose que peu d’observateurs ont prédite en 1999 s’est aussi produite — le Falun Gong a survécu, certains disent qu’il se porte même très bien, et maintenant certains hauts fonctionnaires chinois sont sur la défensive.

Des dizaines de millions de personnes continuent à pratiquer le Falun Gong en Chine et certaines ont commencé à le pratiquer récemment, faisant ces exercices méditatifs en privé et suivant les principes « Authenticité-Bonté-Patiene » dans leur vie quotidienne. Même parmi ceux que l’on a forcés à renoncer à leur foi sous la torture, plus de 500 000 ont publié en ligne des déclarations disant que leurs aveux sous la torture étaient "nuls et non avenus."

Après presque deux décennies à passer des appels, imprimer des brochures d’information chez eux, ou distribuer des VCD pour contrer la campagne étatique d’incitation à la haine et informer leurs concitoyens sur les atrocités commises à côté de chez eux, les efforts des pratiquants de Falun Gong portent enfin leurs fruits. Des centaines d’avocats défendent les pratiquants de Falun Gong, prouvant leur innocence dans les cours de justice, et remettant en question le caractère légal de la répression. Des dizaines de milliers de Chinois qui ne pratiquent pas le Falun Gong signent des pétitions pour demander la libération de leurs concitoyens qui pratiquent cette méthode. Dans certaines régions, des policiers protègent même les pratiquants de Falun Gong ou commencent à refuser de les arrêter (Voir le rapport de Freedom House).

Dans le même temps, de hauts responsables de la sécurité sont maintenant derrière les barreaux après avoir maintenu dans la terreur des millions de personnes. Et depuis mai 2015, le cerveau de la répression, l’ancien chef du Parti Jiang Zemin, est l’objet de plus de 200,000 plaintes civiles déposées par des Chinois auprès des tribunaux chinois.

En ce 17ème anniversaire de la persécution illégale orchestrée contre le Falun Gong, il est crucial de reconnaître ces faits et d’y réagir de manière appropriée. Il est plus urgent que jamais de prendre des mesures pour mettre fin aux arrestations, tortures et meurtres commis contre des pratiquants de Falun Gong. Au sein du peuple, les policiers commencent à avoir une marge de manœuvre personnelle, il est donc à prévoir que toute initiative pour défendre les pratiquants de Falun Gong aura plus d’impact que par le passé.

Au sommet de la hiérarchie du Parti existe maintenant l’opportunité pour la communauté internationale de faire pression sur le chef actuel du PCC, Xi Jinping pour juger Jiang Zemin et les autres responsables clefs de la persécution.

En cette période critique, de plus en plus de Chinois prennent des initiatives pacifiques pour défier les mesures répressives du Parti et affirmer que les valeurs « Authenticité-Bienveillance-Patience » valent la peine d’être défendues. S’ils ont le cœur et le courage de le faire à l’intérieur de la Chine, nous-mêmes qui vivons dans le confort et la liberté de l’Occident, pouvons faire en sorte qu’ils ne soient pas seuls.