Détails déchirants sur ce qui s’est produit dans le camp de travaux forcés pour femmes de Baimalong

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Recevoir des décharges de matraques électriques

" Le lendemain de mon arrivée au camp, les gardes nous ont ordonné de porter des badges de détenues et de faire les exercices matinaux, plus de 20 d'entre nous pratiquantes avons refusé de nous y conformer. J’ai dit : " Cela est à l’encontre de la loi de nous arrêter- nous sommes de bonnes personnes qui suivons les principes de Vérité-Bonté-Patience. Si nous faisons des exercices, nous ferons les exercices du Falun Gong. "


" Cinq ou six gardiens et quatre ou cinq gardiennes sont apparus avec des matraques électriques et nous ont emmenés au bureau. Un gardien m'a forcée à rester immobile face au mur, et a commencé à me choquer les jambes, les pieds, et les fesses à plusieurs reprises.


"Je pouvais voir les flashs de lumière bleue et entendre les sons de grésillement de la matraque électrique à haute tension. Mes pieds décollaient du sol chaque fois que la matraque me touchait.


" Je pouvais entendre les cris de douleur venant de la porte à côté, où d'autres pratiquantes étaient torturées de façon similaire.


"J’ai continué à parler du Falun Gong aux gardes leur disant de ne pas persécuter des personnes innocentes. Un gardien a semblé comprendre et il est parti, en disant qu'il ne se sentait pas bien. L'autre a continué à me choquer jusqu'à être épuisé.


"J’ai été choqué pendant environ quatre heures. Quand j’ai été ramenée à ma cellule, j’ai vu une enseignante à la retraite de Changsha. Son visage était couvert de cloques et ses lèvres enflées suite aux chocs électriques. Ses fesses pleines de contusions noires et bleues."


Les souvenirs de Mme Chen Liwen

Ce qui précède sont les souvenirs personnels de Mme Chen Liwen, 73 ans, fonctionnaire retraitée du Bureau des forêts du district Suxian à Chenzhou, province du Hunan. Elle a été illégalement condamnée à un an et demi de travaux forcés par le bureau 610 local et la police en mars 2001, pour sa pratique du Falun Gong et détenue au notoire camp de travaux forcés pour femmes de Baimalong à Zhuzhou.


Avant que le système de travaux forcé ne soit démantelé, Baimalong était la base de la persécution des pratiquantes de Falun Gong de la province du Hunan et du sud de la Chine. Depuis l’année 2000, beaucoup ont été torturées à mort, handicapées, blessées ou ont fait des dépressions nerveuses dans l'établissement.

Voici encore d'autres détails de ce dont elle se rappelle.


" En mai de cette année, j’ai été transférée dans la division 7 et je partageais une cellule avec plus de 10 pratiquantes, la plupart de Chenzhou.


" Nous avons été forcées à rester assises sur de petits tabourets pendant de longues périodes de temps, ce qui était très douloureux. Lorsque nous récitions les enseignements de Dafa, les gardes se précipitaient et nous forçaient à nous mettre en rang. Ils nous choquaient avec des matraques électriques sur le visage, les lèvres, le cou et la tête, l’une après l’autre à plusieurs reprises. La cellule était remplie d’éclairs de lumière bleue et des grésillements des matraques électriques.


Les détenues incitées à maltraiter les pratiquantes de Falun Gong

" C’est une pratique courante pour les gardes dans les camps de travaux forcés de la Chine de contraindre les détenus criminels à surveiller et maltraiter les pratiquants de Falun Gong.


" Une telle détenue était He Chunyan, qui était grande et forte. Elle était habillée comme un homme et portait ses cheveux courts comme un homme, aussi.


" Une fois nous lui avons parlé du Falun Gong et lui avons dit de cesser d’aider et d' encourager les malfaiteurs davantage.


"Elle s’est vantée : "C’est moi qui 'prend soin'de toutes les pratiquantes de Falun Gong envoyées ici. Je suis grande et forte. Je leur donne des coups de poing, gifle leurs visages, et les frappe avec mes coudes. S’il y a une pratiquante qui refuse de se " transformer" Je suis appelée. Je ne me souviens pas combien d'entre elles j'ai battu. La plupart sont des jeunes. Le camp me soutient et me récompense pour ce que je fais et me rétribue en bonus, ma peine est réduite et je suis dispensée de travaux forcés. Je peux aller n'importe où dans le camp et personne ne m’ennuie.


"Il est très triste que bien qu’elle ait appris les faits à propos du Falun Gong et tout en sachant que les pratiquants sont gentils et avoir dit qu'elle ne nous frapperait plus, elle ait pourtant continué à le faire, la promesse de gain personnel étant trop grande pour qu’elle y résiste.


Le gavage et les injections

" Le gavage a été utilisé comme un moyen de torture sur les pratiquantes de Falun Gong, ainsi que l'injection de drogues endommageant le système nerveux.


"Mme Chen Chujun, à peine 30 ans, a été détenue à côté de moi dans la section 7.


" Elle a fait une grève de la faim pour protester contre la persécution et criait souvent : 'Falun Dafa est bon !'


" Une fois, les gardes se sont précipités dans la cellule et l'ont choquée avec des matraques électriques, ils lui fourré des chaussettes sales dans la bouche, puis l'ont suspendue pendant 24 heures.


" Elle a été traînée ou portée au bureau pour être gavé chaque jour par trois ou quatre détenues. Elle a refusé de coopérer et était couverte de vomi et de nourriture.


"Elle a été transférée aux différentes divisions, torturée dans chacune, et elle est devenue extrêmement émacié et faible.


" Un jour, je lui ai posé quelques questions simples, mais elle n'a rien dit. Elle me regardait avec une expression vide."


Autres personnes qui ont souffert dans le camp de travaux forcés pour femmes de Baimalong

Si Mme Chen a survécu après avoir été torturée dans le camp de travail il y a plus d'une décennie, ça n’a pas été le cas de tout le monde.


Mme Deng Yulian a été une autre victime de Baimalong. En avril 2006, 20 jours avant la fin de sa peine, elle a commencé à tousser, a perdu toute sensation dans ses orteils, avait des difficultés à marcher, sa vue était floue, et elle a perdu son sens du goût. À la maison, la seule chose qu'elle pouvait manger était de la bouillie. Elle est devenue plus faible de jour en jour, ses muscles se sont atrophiés, et elle est devenue maigre comme un squelette.


En février 2007, Mme Deng était alitée, ne pouvait plus manger, et était méconnaissable même pour sa famille. Elle est morte le 12 mars 2007, à l'âge de 42 ans.


Mme Li Huijuan est une pratiquante de Falun Gong de Leiyang, province du Hunan. Elle a souffert de troubles mentaux alors qu'elle était incarcérée dans le camp de travail entre 2009 et 2010, et n'a pas encore récupéré.


Version chinoise:
湖南郴州退休干部亲历白马垅女子劳教所酷刑


Traduit de l'anglais :
Harrowing Details of What Took Place in Baimalong Women's Forced Labor Camp

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