Le capitaine d’un camp de travail: " pardonnez-moi je vous prie ! "

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Le jour de ma libération d'un camp de travail, le capitaine de ma division a fait un effort particulier pour me rencontrer. Il a dit en prenant mes mains dans les siennes : "Je dois m’excuser auprès de vous; pardonnez-moi je vous prie".


Il avait une fois demandé à ses gardes de nous battre moi et d'autres pratiquants de Falun Gong parce que nous persévérions dans notre foi tout en étant détenus. Il a refusé d'écouter la première fois que je lui ai dit que le Parti communiste chinois avait tort de persécuter une paisible pratique spirituelle comme celle-ci.


Cependant, son attitude a changé progressivement après avoir observé et entendu les rapports sur la façon dont d’autres pratiquants détenus et moi-même nous en tenions aux principes de Vérité-Bonté-Patience en détention.


Voici les événements qui ont abouti à sa transformation.

Un vétérinaire respecté devient une cible de la police

Je suis devenu vétérinaire début 2006 alors que j’étais dans ma cinquantième année. Tant ma famille que mes amis ont été surpris, me pensant trop vieux pour commencer une nouvelle carrière.


Grâce à la sagesse que le Maître m'a donnée, mon changement de carrière a été très réussi. En quelques années, je suis devenu un vétérinaire connu et respecté. Mes clients étaient impressionnés par mes connaissances et appréciaient mon intégrité dans ma profession.


Un homme âgé m'a dit un jour : "Je vous ai ' testé' pendant presque deux ans. Pour chaque achat que j’ai fait dans votre clinique, je suis rentré chez moi pour revérifier que vous ne m’aviez pas donné moins que ce pour quoi j’avais payé ni ne m’aviez trompé en me donnant des produits contrefaits comme la plupart des gens le font. Et vous ne l’avez jamais fait. Vous avez toujours des produits de haute qualité! Je vous admire vraiment vous pratiquants de Falun Gong ».


Après avoir gagné la confiance de mes clients, il est devenu naturel et facile pour moi de leur dire pourquoi ils devraient rompre leurs liens avec le Parti pour se soustraire à la culpabilité par association.
J'’ai ainsi pu amener beaucoup de gens à quitter le PCC.


Ma popularité, a toutefois attiré l'attention des autorités et conduit à mon arrestation le 24 juillet 2009.


Un policier a révélé qu'ils enquêtaient sur moi depuis longtemps; " Votre entreprise se porte bien. Les gens dans les villages environnants font tous votre éloge, et le bureau cantonal du bétail a également mentionné votre excellent travail en aidant à lutter contre les épidémies animales."

Il a poursuivi: " Mais les responsables de l'administration du canton ne sont pas heureux parce qu’une personne bénéficiant d’un tel respect dans la communauté locale est également connu pour être un pratiquant de Falun Gong. "


Lorsque je lui ai dit que je n’avais enfreint aucune loi en pratiquant le Falun Gong, il a admis : "Ce n’est pas ma décision de vous arrêter. La persécution contre le Falun Gong n’est vraiment pas notre affaire. Nous faisons seulement notre travail en suivant les ordres d'en haut".

Ne parvenant pas à me manipuler, le chef de la sécurité intérieure m’a gardé en détention

Les policiers du département de police du canton et le bureau de la sécurité intérieure m’ont interrogé tour à tour. J’ai réitéré que je n’avais rien fait de mal et que je n’abandonnerai jamais ma croyance.


Ils ont ensuite appelé leur patron, le chef du bureau de la sécurité intérieure, pour "s’occuper" de moi.


En tant que chef du bureau de la sécurité intérieure, Tian s’était impliqué dans la persécution des pratiquants de Falun Gong locaux depuis des années. Je l'ai averti des conséquences de ses mauvaises actions contre des pratiquants innocents lui rappelant que qui sème le vent récolte la tempête.


Il m’a fait envoyer au centre de détention du canton ce soir-là.


Les gardes du centre de détention sous le choc en recevant des appels téléphoniques de l’étranger

J’ai appris le lendemain que le centre de détention avait reçu deux appels téléphoniques peu après mon arrivée.


Un garde avait dit à un détenu : " Le centre de détention a reçu deux appels la nuit dernière, un de la Corée et l'autre en provenance de Taïwan. Les appelants ont averti les gardes de ne pas maltraiter le pratiquant de Falun Gong [parlant de moi] venant juste d'être envoyé ici. Nous étions sous le choc qu'ils se soucient de vous au point d'appeler depuis l'étranger! "


Le chef de la sécurité intérieure m’envoie au camp de travaux forcés

Le chef Tian du bureau de la sécurité intérieure a amené ses agents et les gens du bureau 610 local pour m’interroger quotidiennement, dans un effort pour me faire signer des déclarations abjurant mes convictions et me faire révéler la source de mes documents clarifiant la vérité. Je n’ai jamais obtempéré.


Un jour où ils sont revenus, j’ai demandé à voir d’abord leur pièce d'identité. Une personne du bureau 610 a dit : " Ce ne sont pas vos affaires. "


J’ai répondu : " Vous n'êtes pas qualifié pour m’interroger si vous n’osez même pas révéler votre identité. Avez-vous peur d’une dénonciation publique pour vos mauvaises actions? "


Ils sont restés sans voix. Après un certain temps, l’un d’eux a retrouvé son aplomb et a pilonné la table avec colère: "Allez-vous répondre ou non? " Je lui ai fait face calmement et n’ai rien dit.


Ils ont arrêté leur interrogatoire et m’ont renvoyé dans la cellule.


Comme je refusais de céder, le chef Tian de la sécurité intérieure et le bureau 610 m’ont transféré au camp de travaux forcés de Gaoyang dans la province de Hebei le 7 août 2009.


Notre résistance finit par être saluée par les gardes

Il y avait quatre autres pratiquants détenus dans le même groupe avec moi. Bien que nous étions chacun suivi de près par une dizaine de détenus, nous avons malgré tout réussi à nous encourager mutuellement à tenir bon dans notre croyance en Falun Gong.


Cependant, quand nous avons commencé à faire les exercices du Falun Gong a début nous avons essuyé des coups brutaux. En méditant une nuit, j’ai été tiré hors du lit et violemment battu à coups de pied. Plusieurs détenus de garde m’ont surveillé de près plus tard cette nuit-là pour m’empêcher de faire de nouveau les exercices.


Quand j’ai refusé de m’accroupir une autre nuit, le garde Ma Juntao (马军涛) a crié : "Vous violez la loi en insistant pour faire vos exercices ici. " Il m’a attrapé par le col et m'a traîné dans la pièce d’à côté, qui n'avait pas de moniteur de surveillance.


Il m'a poussé dans un coin et m'a giflé au visage et à la tête. J’ai émis des pensées droites pour transférer le mal de dos sur lui. Ma douleur s’est immédiatement calmée, mais Ma a commencé à frotter son visage visiblement en proie à la douleur.


Les gardes nous ont finalement permis de faire les exercices après que deux pratiquants et moi-même aient fait une grève de la faim pour protester de la détention illégale.


Plusieurs fonctionnaires de niveaux supérieurs sont venus inspecter le camp et nous ont pris à faire les exercices. Ils ont interrogé les gardes : " Que faites-vous ici? N’est-ce pas un camp de travaux forcés? Serait-ce devenu un site de pratique du Falun Gong? "


Les gardes ont répondu: "Nous n’avons rien pu faire à ce sujet. Ils font la grève de la faim quand on les empêche de faire leurs exercices. Mieux vaudrait les libérer sans tarder ".


Un chef d'équipe m'a vu une fois faire les exercices dans un atelier pendant la journée, mais il est simplement parti après avoir commenté : "Vous avez trouvé un bon endroit."


Comme nous restions fermes dans nos convictions, l'environnement dans le camp a également changé pour le mieux. Les gardes ont dit aux non-pratiquants lors d'une réunion : " Vous devez tous apprendre des pratiquants de Falun Gong. Notre travail serait tellement plus facile si vous pouviez tous vous comporter comme eux."


Le Maître nous aide à obtenir des livres de Falun Gong

Nous n’avions pas de livres de Falun Gong à lire au début et ne pouvions compter que sur nos mémoires pour nous rappeler les enseignements du Maître.


J'ai pensé que ce serait formidable de pouvoir lire les livres de Falun Gong en détention. Après avoir eu une telle pensée, le Maître nous a aidés.


Un chef de section a demandé aux gardes de choisir un détenu pour nettoyer trois étages d'un autre bâtiment, et ils ont recommandé un de nos pratiquants.


Ce pratiquant a trouvé trois livres de Falun Gong empilés dans un coin au troisième étage. Nous avons été reconnaissants d'avoir ces livres à lire depuis.


Nous avons obtenu par la suite un e-book des conférences du Maître par un médecin dans un autre groupe. Nous lisions les livres dans la soirée et faisions les exercices à minuit. Bien que nous ne dormions que quelques heures par jour, nous ne nous sentions jamais fatigué.


Exhorter détenus et gardiens à quitter le PCC

Chacun d'entre nous cinq pratiquants avons aussi utilisé toutes les occasions pour dire aux gardes et aux détenus ce qu’est le Falun Gong et pourquoi ils devraient rompre tous liens avec le PCC.


Grâce aux arrangements du Maître, j’ai eu la chance de parler aux fonctionnaires et aux gardes à différents niveaux du camp de travail. En conséquence, beaucoup d'entre eux ont quitté le PCC.


Un détenu se trouvait là pour avoir participé à une bagarre de rue. Sa femme avait abandonné leur fille de 10 ans et déménagé dans une autre ville après son arrestation. Elle avait déposé les papiers du divorce attendant de pouvoir le finaliser à sa libération. Sa mère âgée avait du mal à élever sa fille dans leur ville natale.


Je lui ai dit : " Dès lors que vous êtes déterminé à pratiquer le Falun Gong, le Maître arrangera le meilleur chemin pour votre avenir. "


Un mois avant sa libération, il a reçu un appel d'un vieil ami, qui lui a offert un emploi de rêve. Il ne pouvait contenir son excitation : "Wow, le Maître prend déjà soin de moi dès que j’ai eu la pensée d’apprendre le Falun Gong."


Deux mois plus tard, il a commencé son nouvel emploi et s’est réconcilié avec sa femme. Son lieu de travail a fourni un appartement à sa famille. Il a aussi rejoint un pratiquant local de Falun Gong pour étudier le Fa avec lui. Il a dit que sa vie avait vraiment pris un tournant chanceux.


Le capitaine du camp de travail s’excuse auprès de moi

Le jour de ma libération, le directeur du Bureau du camp de travail m'a dit : "Le capitaine de votre division a appelé pour transmettre un message à votre intention : il vous attend dans la ville de Gaoyang lorsque vous rentrerez chez vous. Il a dit qu'il doit vous rencontrer en personne ».


Ma famille est venue me chercher et nous avons vu en en effet le capitaine m’attendant à Gaoyang. Il était l’un de ceux qui avait instigué ses gardes, y compris Ma Juntao, à me battre moi et d'autres pratiquants pour notre refus d’abjurer notre croyance.


Il a exprimé ses sincères excuses et m'a dit qu'il comprenait maintenant que le PCC avait tort de persécuter le Falun Gong. Je lui ai rappelé de garder à l'esprit "Falun Dafa est bon et Vérité-Bonté-Patience sont bons." Je l’ai aussi encouragé à traiter les pratiquants de Falun Gong avec bonté à l'avenir, afin de compenser pour les mauvaises actions qu'il avait commises auparavant.


Version chinoise

Version anglaise :
Labor Camp Captain: “Please Forgive Me

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.