12 ans après sa libération d’un camp de travail, une jeune femme autrefois en bonne santé continue à souffrir de psychose

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Quand Mme Wang Xiaohui est retournée chez elle après deux ans de travaux forcés en 2003, sa famille a été horrifiée de voir que la jeune femme jusque là en bonne santé, était devenue malade mentale.


À ce jour, Mme Wang continue à manifester des comportements anormaux fréquents. Elle peut manger des excréments humains et boire de l'urine, courir dans la neige complètement nue. Incapable de payer les coûts d’un traitement médical, ses parents n’ont eu d'autre choix que de l'enfermer dans sa chambre et de la garder là, même quand elle pleure et hurle.


Qu'est-il arrivé au cours de ces deux années d'incarcération qui l'a amenée à devenir folle?


Une femme calme et très aimée dans sa communauté, Mme Wang a été arrêtée en 2002 pour sa pratique du Falun Gong, une discipline spirituelle brutalement persécutée par le Parti communiste chinois.


Le directeur du bureau 610 de Liaoyuan, Pi Fuguo, dans la province de Jilin lui a donné deux ans de travaux forcés après que sa famille n'ait pas payé "l’amende " qu’il exigeait.

Mme Wang Xiaohui avant qu’elle ne soit emprisonnée

Sa famille lui a une fois rendu visite au camp de travaux forcés de Heizuizi à Changchun, ils ont vu que la moitié de son visage et son cou étaient noirs. Sous l’étroite surveillance des gardiens de prison, Mme Wang n'a pas osé dire à sa famille ce qui s’était passé.


Lors d'une autre visite, Mme Wang était si fatiguée qu'elle est tombée endormie debout. Lorsqu’elle a été interrogée à ce sujet, Mme Wang a répondu : "Je n’ai pas dormi depuis plusieurs jours. " Avant qu'elle ne puisse continuer, un gardien de prison l’a brutalement poussée par derrière et l’a fait sursauter. La privation de sommeil est une forme courante de torture utilisée dans les camps de travail.


En raison de son état, Mme Wang a été incapable de raconter son expérience au camp de travail. Selon d'autres prisonniers, elle est devenue psychotique après avoir été électrocutée avec quatre matraques électriques simultanément.


Pendant de rares moments où Mme Wang était calme à la maison, on lui a demandé si elle avait été torturée au camp de travail. Elle a demandé : "’est-ce qu’être immergée dans un cuve d’eau est une torture?"Puis elle a refusé d'en dire plus.


Parmi des centaines de méthodes de torture que le régime chinois a utilisées sur les pratiquants de Falun Gong, figure l'immersion dans des réservoirs d'eau glacée pendant de longues périodes de temps en plein hiver. Le petit orteil de Mme Wang était noir de gelures quand elle est retournée à la maison, ce qui suggère qu'elle aurait pu avoir été soumise à cette torture.

Reconstitution de torture: Immergé dans une cuve d'eau

Une autre fois, elle a dit : 3 Le garde Yie Ying voulait que j’enlève mon pantalon pour me torturer. Je ne l’ai pas enlevé." Elle n’a pas voulu dire ce qui s’était passé après. La famille de Mme Wang suspecte qu’être forcée de courir nue dans la neige a été l'une des nombreuses tortures qu'elle a subies au camp de travail.


Lorsque Mme Wang a été incarcérée, le capitaine de brigade de la prison portait le nom de Yan Lifeng. Au cours des 12 dernières années, Mme Wang a souvent eu des hallucinations croyant voir Yan Lifeng dans ceux qu’elle voyait, et elle devenait terrifiée ou commençait à jurer abondamment.


Mme Wang Xiaohui, née en 1978, est originaire de la commune de Hongmei, Hekou, dans la province de Jilin. Elle a travaillé dans le groupe textile de Liaoyuan dans la province de Jilin. Elle a été soignée par ses parents âgés ces 12 dernières années. Ils n’ont pas de revenus régulier et luttent pour s’en sortir.

Version chinoise

Version anglaise:
12 Years After Release from Labor Camp, Once-Healthy Young Woman Still Suffers from Psychosis

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.