" Sorti de prison après huit ans d'emprisonnement illégal, Gao Zhisheng ne peut toujours pas parler librement"

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Après près de cinq ans et demi en détention, en partie dans des chambres de torture dans la montagne, des appartements de bâtiments anonymes, coupé de sa famille et plus récemment dans une prison éloignée, un des plus éminent avocat des droits de l'homme, Gao Zhisheng, a été relâché.


Les nouvelles ont filtré sur Twitter peu après que son frère, Gao Zhiyi, soit allé le chercher à la prison de Shaya dans la province du Winjiang le 7 août. Les deux hommes semblaient être accompagnés par des agents de la sécurité qui continuent à surveiller et limiter leurs mouvements : lorsque qu'un reporter de Voice of America a essayé de parler à Gao Zhisheng au téléphone, ce dernier n'a pu dire que quelques mots avant que sa soeur ne le prévienne "quelqu'un vient," et lui reprenne rapidement le combiné.

Après des années de mauvais traitements en prison, Gao a les dents du bas déchaussées et ses dents du haut lui font mal pour manger, a dit sa famille. Gao Zhiyi accompagnera dabord son frère chez un dentiste pour réparer ses dents.


L'épouse et les deux enfants de Gao vivent en Californie et n'ont pas vu leur mari et père depuis qu'ils se sont enfuis précipitamment de Chine en Janvier 2009.


Source : Gao Zhisheng, Chinese Rights Lawyer, Freed From Prison


En 2001, le ministère chinois de la Justice listait Gao parmi les dix meilleurs avocats du pays


Gao est un avocat autodidacte, qui s’est fait connaître en défendant bénévolement des cas d’enfants handicapés – chose très rare en Chine. Gao qui a connu la pauvreté extrême, a développé une affinité avec les opprimés. C’est ainsi qu’il a défendu sans succès, les familles expropriées de leur maison ou de leur ferme par des fonctionnaires du Parti. Il a également défendu des chrétiens qui étaient persécutés pour leur foi.


En 2001, le ministère chinois de la Justice listait Gao parmi les dix meilleurs avocats du pays. Les gens du peuple l’avaient surnommé " la conscience de la Chine ".


En décembre 2004, le plaidoyer de Gao a franchi un seuil que le Parti communiste chinois a refusé de tolérer. L’avocat avait adressé une lettre ouverte au Congrès national du peuple pour demander un recours. C’était en faveur de Huang Wei, un pratiquant de Falun Gong, qui avait été condamné à une peine de camp de travail en raison de ses croyances.


En octobre et en décembre 2005, Gao a adressé d’autres lettres ouvertes à la direction du Parti, appelant à mettre fin à la persécution de la pratique spirituelle Falun Gong.


L’audace publique de Gao a déclenché une réponse immédiate. À l’automne 2005, des agents de sécurité ont placé Gao et sa famille sous surveillance 24 heures sur 24. En novembre 2005, son cabinet a été fermé. Il a connu des enlèvements, des menaces et même une tentative d’assassinat.


Depuis il n’est jamais sorti de prison malgré le soutien international et plusieurs fois sa peine a été repoussée le jour de sa libération, ou il disparaissait de nouveau dans des circonstances mystérieuses.


Source : Epoch Times fr.

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