Fahui européen 2013 -Prendre la souffrance comme une joie

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Bonjour tous,

Mon nom est Roswitha, je suis Autrichienne. Pendant la période de promotion de Shen Yun j’ai vendu des billets dans un centre commercial. Dans cet environnement, il était facile d’être interféré par des pensées et des attachements humains.


Une fois, un enfant de huit ans est venu avec ses grand-parents au centre commercial. Les grand-parents voulaient s'asseoir là et prendre le café avec leurs amis. L’enfant s’ennuyait beaucoup et se plaignait sans cesse, et son grand-père le réprimandait sévèrement; il m’a lancé un regard malappris. J’ai senti la souffrance de l’enfant qui m'a déprimée . J’étais aussi très fâché contre le vieil homme, comment pouvait-il être aussi méchant? N’était-il pas clair que ce qu’ils faisaient ennuyait l’enfant ? Comment cet homme pouvait-il être aussi mesquin ?


J’ai réalisé que mon état d’esprit n’était pas correct, que je n'avais pas se sympathie envers les gens que je voyais, sans même parler d'être compatissante lors de la promotion de Shen Yun. J'ai tout à coup réalisé que je devais m’améliorer. En particulier, l’injustice envers les enfants me touchait souvent; j’étais souvent témoin de ce genre d’incidents sur les lieux de clarification de la vérité, et il me fallait toujours du temps pour me calmer. J’ai pensé que je ne peux voir que la surface des choses, et pas la relation karmique de ces deux vies. J'ai senti que je devais croire en Dafa et garder un cœur de non-action. Je devais maintenant me concentrer 100% sur la promotion de Shen Yun. J’ai abandonné une très forte pensée humaine.


À travers cette expérience j’ai réalisé que je peux ressentir les autres, mais que je ne devrais pas m’en émouvoir. Cela m’a rappelé le poème du Maître dans “ Hong Yin”:


Dans la Voie

    Être ici mais le cœur est ailleurs Pas de conflit avec le monde
    Voir sans regarder Pas d'égarement aucun trouble
    Entendre sans écouter Le cœur difficilement perturbé
    Manger sans savourer La bouche coupée de l'attachement
    Agir sans esprit de recherche Être constamment dans la Voie Calme sans penser
    Pouvoir voir le mystérieux et le merveilleux


Je sens que chaque moment que je passe sur un site de vente de billets est un cadeau du Maître. Je comprends à partir du Fa que les êtres de l’univers entier regardent les disciples de Dafa, et que notre comportement est crucial. Une fois j’étais allé à un point de vente dans un centre commercial, et je voyais que le grand écran avait des problèmes techniques. Les visages des pratiquants sur place parlaient d’eux-mêmes: “Quelque chose n’allait pas”. Je me suis mis derrière le comptoir, sans le grand écran, et suis restée souriante envers les passants. Maître a dit "Même quand dans ce monde humain vous passez vers quelqu’un tellement vite que vous n’avez pas le temps de prononcer ne serait-ce qu’une parole, vous devez quand même laisser cette personne avec votre compassion." ("Enseignement de la Loi à la conférence de Loi à Atlanta 2003")


Je n’ai pas blâmé les autres pratiquants pour ne pas être aimables envers les gens ordinaires lors de l’apparition de problèmes. J’ai essayé d’harmoniser en silence et ai demandé au Maître de me renforcer. La situation a vite changé, et le problème s’est résolu naturellement. Je savais que j’aurais pu faire mieux, et que je devais mieux communiquer avec les autres pratiquants sur cette question, mais je n’avais pas le courage. Je pense que je dois abandonner ma peur des conflits. J'y travaille assidûment à présent.


Il y a eu une période où j’allais chaque weekend au point de vente de Shen Yun. Un jour mon père m’a dit je trouve étrange que tu laisses ton enfant à la maison, pendant que tu sors vendre des billets bénévolement. Je me suis sentie vraiment mal et ai réfléchis à comment lui expliquer.


Quand je suis allée vendre les billets le weekend suivant, je me sentais vraiment heureuse. Pendant un moment je voyais que tous les gens qui étaient là étaient si misérables, traversant en hâte le centre commercial, poussés en avant par leurs propres attachements. Ils vivent pour l’argent, recherchent une meilleure vie, changeant toujours de poursuites. Dans la vie, ils ne savent pas réellement contrôler quoi que ce soit, et ne savent pas ce qui va se passer le lendemain. Qui parmi ces gens peut dire qu’il est libre de faire ce qu’il veut? Dans mon esprit, je disais à mon père: je me trouve ici, même si je ne suis pas payée, je suis la plus heureuse, parce que je fais la chose qui est ma seule raison d’existence. Je fais ce que mon vrai soi veut faire. Les gens ordinaires tentent d’atteindre leurs objectifs, de satisfaire leurs égos, de se libérer. Je ne suis pas venue ici pour mener une vie de personne ordinaire, mais plutôt pour assister le Maître à rectifier le Fa, sauver les êtres. Les disciples de Dafa sont les plus heureux!


J’étais émue et me suis sentie très heureuse. Je me suis rappelée ce que le Maître a dit : “Le savez-vous ? Pour vous donner le salut, le Bouddha a mendié parmi les gens ordinaires, et aujourd’hui encore, j’ai ouvert une grande porte et transmis la Grande Loi pour vous donner le salut, je ne ressens pas d'amertume pour les innombrables souffrances subies<:i> ... ” (Points essentiels pour un avancement diligent, “Le Xiu véritable”)


À ce moment-là j’ai réalisé à mon niveau pourquoi les Bouddhas font ce qu’ils font: parce que Bouddha savait qu’à travers sa souffrance il pouvait apporter le bonheur aux êtres. Mon père n’a plus fait de remarques, et je ne voulais plus rien expliquer. Je savais ce que je faisais et pourquoi je le faisais. Je savais que ce que je pouvais faire était le meilleur.


En ce qui concerne la coopération entre pratiquants, je voudrais partager avec vous mes expériences en cherchant un bon centre commercial pour établir un point de vente. Deux centres commerciaux avaient refusé notre demande. Après avoir partagé nos compréhensions, nous avons décidé de nous concentrer sur une rencontre avec le gérant du centre commercial, même s’il avait refusé. En conséquence, nous avons réussi à avoir un point de vente dans les deux centres commerciaux.


Il a été difficile d’obtenir un rendez-vous avec un des centres commerciaux; nous avons attendu un long moment. Quand nous nous sommes finalement rencontrés, nous avons suggéré plusieurs façons de coopérer, mais il les a toutes rejetées. Il semblait que nous ne pouvions pas le faire changer d’avis. Je sentais aussi que ni l’autre pratiquant ni moi ne voulaient abandonner, et j’ai demandai au Maître de nous aider. Le directeur a vu “Falun Dafa” sur notre carte de visite et a demandé ce que c’était. L’autre pratiquant lui a présenté Dafa; je lui ai parlé de la persécution en Chine. Je sentais que son cœur était touché. Il nous a demandé pourquoi nous promouvions Shen Yun. Nous lui avons expliqué que Shen Yun présente les valeurs et les vertus de l’ancienne Chine. Il a dit que lui aussi avait sa foi, et qu’il accordait de l’importance à la vertu. J’ai réalisé qu’il était arrangé qu’il soutienne les spectacles de Shen Yun. Ses yeux indiquaient: “c’est quelque chose que je dois soutenir”, et c’est ce qu’il a fait.


Le temps d’attente pour l’autre rendez-vous a été beaucoup plus court, et le processus moins difficile, mais l’évènement a semblé tester notre cœur pour voir quelle était notre sentiment sur ce que nous faisions et à quel point nous voulions sauver cet être et les êtres de ce centre commercial. Le rendez-vous s’est bien passé, il semblait que son vrai soi comprenait la valeur de l’opportunité et voulait agir de manière juste. Pour moi, c’était une épreuve pour voir si nous osions aller le contacter et lui parler.


J’ai aussi rencontré une autre test après le spectacle de Shen Yun, et il a touché mon attachement fondamental, qui était aussi la raison pour laquelle j’avais commencé à cultiver. Je voulais quitter ce monde humain plein de souffrance. Autrement dit, je recherchais la soi-disant harmonie et le bonheur, le retour à mon origine, parce que là-bas il n’y a pas de souffrance, et là les êtres me comprendraient. J’étais seule quand j’ai commencé à pratiquer. Maintenant j’ai une famille, une maison, un jardin et beaucoup d’amis. Mes parents, frères et sœurs sont très proches l’un de l’autre. Ma vie ici semble satisfaisante, et je suis en paix avec ma vie jusqu’ à un certain point. Peut-être était-ce une forme d’épreuve de vie ou de mort: etais-je prête à abandonner ma vie ici? [Une épreuve] pouvais-je prendre les choses légèrement, jusqu’où pouvais-je bien faire les trois choses que le Maître nous a demandé de faire. Ces choses sont étroitement liées à mon cœur.


Quand j’ai eu surmonté encore une fois ce test, j’ai écrit mon vœu, comme si mon Voeu précieux était re-écrit à nouveau et signé. Je l’ai mis dans mon portefeuille et l’ai gardé avec moi pour me rappeler qui je suis et pourquoi je suis ici. Re-écrire ce voeu signifiait beaucoup pour moi, et dans le processus, j’ai ressenti beaucoup de regrets et senti que le Maître est toujours très proche de moi.


Je voudrais finir avec un poème de Hong Yin II :


    Pensée droite, comportement droit

    Les grands Éveillés ne craignent pas les épreuves
    La volonté taillée dans le diamant
    Aucun attachement à la vie ou à la mort
    Franc et sans obstacle, le chemin de la rectification de la Loi

Merci vénérable Maître! Merci compagnons de pratique!

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