Des manteaux en duvet fabriqués par des esclaves dans le camp de travail forcé de Masanjia

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L'une des tâches dans le camp de travail forcé de Masanjia est de coudre des manteaux et des pantalons pour enfants. Il existe de nombreuses marques. L'une est Weishi et une autre Bosideng ».

La « salle des plumes »

Les manteaux de duvet sont remplis de plumes et de duvet qui remplissent l'air. Le camp de travail a conçu une pièce appelée « salle des plumes ». Là-bas, les travailleurs doivent porter des masques et des chapeaux. Été comme hiver, ils doivent porter des vêtements avec des fermetures éclair.

Un rideau est suspendu dans l'entrée toute l'année. Quand les gens entrent et sortent de la salle, les plumes s'envolent. Bien qui il y ait souvent des personnes désignées pour nettoyer la salle, les plumes sont encore partout. Les plumes volent autour lorsque les travailleurs balaient le sol. Il y a toujours de la poussière en suspension dans l'air. Les travailleurs peuvent voir les particules de poussière flotter et même sentir la poussière quand ils respirent.

Les gardiens contraignent les détenus à travailler des heures supplémentaires

Bien que la climatisation ait été installée dans la « salle des plumes », les autorités du camp ne la faisaient pas marcher afin de garder la facture d'électricité au plus bas. La salle dispose d'un sol en ciment, il y fait très sombre et humide. Il fait très chaud en été et très froid en hiver. La ventilation est insuffisante. Il y a des tuyaux de chauffage près des fenêtres, mais seuls les gardes sont autorisés à s'asseoir près d'eux. Les détenus travaillent au centre de la pièce. De nombreux détenus ont les mains et les pieds gelés. Les gardes ne se soucient que de remplir leur quota de production. Les détenus travaillent souvent des heures supplémentaires pour remplir leur quota. Les gardes écrivent « une heure de pause le midi », ce qui est un mensonge. Les détenus n'ont jamais fait de pause le midi. Ils commencent à travailler immédiatement après avoir mangé.

Il y a dix étapes pour fabriquer un manteau de duvet ou un pantalon. En avril 2012, il y avait 40 détenus, mais seulement 20 pouvaient coudre. Les autres étaient des personnes âgées, handicapées ou malades et ne pouvaient pas faire grand-chose. Avec autant d'étapes dans la fabrication de ces vêtements, chaque personne doit faire le travail de plusieurs personnes. Ceux qui ne peuvent pas coudre doivent aussi accomplir de lourdes tâches.

Une rumeur dit que le camp gagne dix yuans par manteau ou par paire de pantalons. Le quota journalier est de 100 à 200 manteaux et 300 pantalons par jour. Avec cette production, le camp gagne plusieurs milliers de yuans par jour. Toutefois, cela ne satisfait toujours pas les autorités du camp. De nombreux détenus ont dit qu'ils préféraient être condamnés à deux ans de prison au lieu d'un an dans un camp de travaux forcés. Nous ne pouvons qu’imaginer comment les camps de travaux forcés torturent brutalement leurs détenus.


Traduit de l'anglais au Canada

Version anglaise : http://en.minghui.org/html/articles/2013/1/21/137196.html

Version chinoise

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